Remparts de sang

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Affaires sordides à La Rochelle, au temps de la guerre entre Catholiques et Protestants, entre Français et Anglais.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Corbeyran Les Guerres de Religion Nouvelle Aquitaine Séries avec un unique avis

Du haut des remparts de La Rochelle & de ses douze années de misère, Benjamin contemple d’un côté l’océan tumultueux qui gronde à ses pieds & de l’autre le jeu trouble auquel se livrent les gens de la cité. Protestants & catholiques, Royalistes & Huguenots, partisans d’un jour ou traitres de demain, le monde des grands est complexe, il l’a déjà compris. Et déjà il sait que la ville appartient aux rats… » (quatrième de couverture)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1994
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Remparts de sang © Soleil 1994
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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02/02/2019 | Noirdésir
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C’est visiblement le seul tome de la série qui ait paru, mais un suivant (intitulé « Le siège ») était annoncé en quatrième de couverture. On a donc là semble-t-il une énième série abandonnée par Soleil… Je crois que je découvre avec cet album le travail de Patrice Garcia au dessin. Il est plutôt original, intéressant et même, par certains aspects, beau, mais je n’aime pas les visages des personnages, qui font un peu « animal ». La colorisation est assez sombre, avec des reflets métalliques – certains passages ne sont pas suffisamment lisibles. L’histoire se déroule en 1627, à La Rochelle, au moment des conflits religieux (Catholiques contre Protestants), ce port étant la principale place forte des Protestants (et une escadre anglaise croise au large). Et Richelieu n’attend qu’un prétexte pour attaquer cette ville qui semble narguer l’autorité royale. Voilà pour le contexte. Le scénario concocté par Corbeyran, alors que la tension monte, tourne autour d’un gamin des rues, qui s’incruste dans une sale affaire d’enlèvement d’une fille de notable. On visite les bas-fonds de La Rochelle et de ses pires habitants. A noter qu’un personnage porte les mêmes braies qu’Obélix, mais un Obélix qui aurait – mal – vieilli ! (en tout cas clin d’œil improbable, étant donné l’accoutrement anachronique…). Mais voilà, l’abandon de la série après ce tome inaugural, alors que les Anglais débarquent sur l’île de Ré, alors que les affaires sordides évoquées plus haut remuent la haute société, laisse les lecteurs en plan, et rend dispensable l’achat de cet album. Note réelle 2,5/5.

02/02/2019 (modifier)