Le Scorpion

Note: 3.49/5
(3.49/5 pour 76 avis)

Dans la Rome du XVIIIem, un beau ténèbreux à l'omoplate scorpionnée contrecarre les ambitieux projets d'un cardinal conspirateur. Au menu : rythme, action, intrigue, belle égyptienne, dessins mariniesques.


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Auteurs suisses BoDoï De cape et d'épée Italie Mon père, cet inconnu Vatican

L'empire romain se meurt, un nouveau personnage vient de faire son apparition : le pape des hérétiques chrétiens. Neuf familles puissantes, résolues à conserver leur pouvoir jusqu'à la fin des temps, décident d'accompagner les évolutions du monde et, même de les maîtriser. l'ombre au tableau de ces ambitieux : le Scorpion. Un jeune homme beau comme le diable, chasseur de reliques hors du commun, fougueux, jouant avec la mort et séduisant tous les cœurs... Il serait né des amours d'une sorcière et d'un homme d'église : une marque en forme de scorpion sur son épaule atteste de cette filiation diabolique. Le Cardinal Tribaldi, autrement appelé l'Aigle Cardinal, a décidé de la fin de cette incarnation du Diable. Suivant le vieil adage "combattre le mal par le mal", il a engagé pour cela une sorcière égyptienne... Conspirations, pièges, poisons, duels, poursuites, secrets... Le scorpion traqué par l'aigle et la vipère. En attendant l'issue du combat...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Octobre 2000
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (premier cycle de 6 tomes) 14 tomes parus

Couverture de la série Le Scorpion © Dargaud 2000
Les notes
Note: 3.49/5
(3.49/5 pour 76 avis)
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19/09/2001 | brunelle
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Par Gaendoul
Note: 4/5
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L'Aventure avec un grand A ! Un héros charismatique, suivi par de fidèles compagnons et qui se bat contre les machinations d'un système malveillant et surtout d'un cardinal prêt à tout pour conserver et augmenter son pouvoir. Alors certes ce n'est pas très réaliste et oui, le héros s'en sort toujours indemne (ou presque) mais n'était-ce pas le cas de Zorro, de d'Artagnan, du Capitan ou des différents personnages incarnés par Jean Marais ou Errol Flynn (dont le Scorpion est assez proche physiquement d'ailleurs) dans leurs films d'aventure et de capes et d'épées. Et ce que cette bd a en commun avec tous ces films ou séries c'est d'arriver à vous emporter, vous faire oublier tout le reste et vous entraîner dans une quête mémorable et plaisante. Mystères, duels, héroïsme, dessins splendides et dépaysement garanti !

19/11/2022 (modifier)
Par Ju
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ju

Voici une série dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à me plonger. Après le lecture du tome 1, j'étais un peu déçu. Certes, le dessin est de très bonne facture, mais tout le reste laissait selon à moi à désirer : manque d'originalité, tant dans les personnages que dans le scénario, dialogues assez creux... J'ai donc arrêté là ma lecture. Mais quelques temps plus tard, je m'y suis remis et suis cette fois allé au bout. Et j'ai été, cette fois, agréablement surpris. Le scénario se construit lentement mais surement, finissant par nous donner un agréable récit d'aventure rempli de complots en tout genre. On s'ennuie donc assez peu. Et tout cela est servi par une galerie de personnages assez impressionnante, et plutôt, au final, bien développés. Au premier plan des personnages réussis, on retrouve Méjaï, l'héroïne féminine, qui prend une grande place dans le récit, et qui est vraiment bien développée. Autre point fort de la série, le graphisme, qui ne cesse de s'améliorer au fil des tomes. C'est très esthétique, le trait de Marini est maitrisé et grandiose. L'ensemble est donc satisfaisant, mais j'ai fini par ressentir un peu de lassitude au bout d'un moment, l'histoire semble ne jamais s'arrêter, il y a sans cesse des rebondissements, et j'avoue qu'à un moment donné, j'aurais souhaité que la série se finisse. Au lieu de cela, elles est encore en cours, malgré un délai entre les albums de plus en plus long et un prochain changement de dessinateur. Pas sur que je réussisse à rester dans cette série pour enfin découvrir une fin qui, selon moi, aurait déjà dû arriver.

20/01/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. J’ai lu le premier cycle de 6 albums, mais l’ai fini sans grand enthousiasme. En effet, les aventures du Scorpion, fils caché du pape, sorte de mélange de Zorro et de Fanfan la tulipe, se baladant presque plus facilement sur les toits de Rome que dans la rue, poursuivi par l’amour/haine d’une empoisonneuse égyptienne et luttant contre le complot d’un cardinal – Trebaldi, pour le coup un méchant assez réussi (avec en arrière-plan celui de grandes familles – depuis l’Empire romain !) sont très abracadabrandesques. Desberg, pour ces aventures sensées se dérouler au XVIIIème siècle, puise un peu partout ses influences, mais peine quand même à rendre un tantinet crédibles ces aventures. Il y a en effet pas mal de couleuvres à avaler pour suivre le Scorpion et son copain dans ses reventes de reliques, sa vengeance, et sa lutte pour survivre ou pour contrecarrer les menaces de Trebaldi ou de ses moines soldats (à tout prendre, Delon ou Belmondo dans certains films pouvaient faire oublier avec leur abattage pas mal d’incohérences, mais là, j’ai vraiment eu du mal à les accepter - comme ce pape, sorte de nain au visage poupon, d’un angélisme et d’une naïveté absolue). Quant au dessin de Marini, c’est du classique pour lui, plutôt bon. Je n’aime pas forcément certains visages un peu anguleux (comme celui du héros), mais il dessine de jolies femmes. Bref, je suis sans doute un peu dur, car c’est un honnête divertissement, très commercial, et c’est sans doute ainsi qu’il faut le prendre, sans en attendre trop. Une lecture popcorn comme on le dit parfois. Mais avec laquelle j’ai peiné à trouver mon compte. Note réelle 2,5/5.

19/01/2019 (modifier)
Par Puma
Note: 4/5

J'aime beaucoup l'intelligence des images de la galerie et la négation des personnages rebaptisés. Il n'est pas faux de considérer cette saga comme un peu l'intersection de Notre Dame de Paris - Zorro - Les Trois Mousquetaires & d’Artagnan - Lagardère dans le Bossu - Fanfan la Tulipe, ... et j'en passe ! C'est tout cela à la fois, et à la fois autre. Du très chouette divertissement en mode intrigues et scènes de capes et d'épées. Et l'une des plus attachantes série de Desberg. Puis, le principal : Marini au graphisme, c'est grandiose ! Il est capable de fulgurances graphiques aux perspectives hallucinées et invraisemblables qui appuient une magnifique dynamique ; ces moments de lecture graphique sont des joyaux à découvrir par ci et par là dans la longue série, et dont l'ensemble reste toujours de très belle tenue visuelle avec une splendide colorisation. Puissent les auteurs ne pas tomber dans le piège d'une série trop longue qui essoufflerait notre attrait et notre curiosité par des ficelles trop souvent tirées au point qu'elles ne cassent, et pouvoir s'arrêter à temps afin de sauvegarder toute la saveur du récit. J'ai vraiment cru à la découverte du "Père" que le point final serait apporté. Et hop, ça rebondit ailleurs ! J'espère, sur la longueur, pour le meilleur !

04/05/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Il y avait longtemps que je tournais autour de cette série sans jamais oser franchir le pas. J'avais un peu peur de tomber sur un mix de GiacomoC. et autres bandes du même genre. Et là divine surprise! La première chose qui m'a tapé dans l'oeil c'est le dessin, un côté pastel, des couleurs au final assez douces mais rehaussées par des touches vives de noir et de rouge vraiment très belles. C'est dynamique, il y a du mouvement, la mise en page n'est pas exceptionnelle mais rudement efficace, Marini a un coup de crayon qui en jette. Après bien sûr on pourra toujours chipoter sur le fait que ses personnages, notamment notre héros, ont une plastique quasiment parfaite, mais bon le dessin est de qualité et c'est un peu ce que l'on demande à une BD. L'histoire? Ben c'est juste du bonheur sans pétage de neurones superflu. Nous sommes dans la grande tradition du cape et épées avec complots, méchants un poil caricaturaux, le héros ne l'est pas moins, des femmes forcément sublimes et prêtes à tout. Ce n'est sans doute à ce niveau pas totalement politiquement correct mais bon il n'y a pas mort d'hommes, n'y de femmes. Allégoriquement parlant! Il ne faut pas voir dans cette série un ouvrage qui en plus de nous divertir se voudrait pédagogique et décryptant les us et coutumes du XVIII ème siècle; l'époque est juste là pour servir de toile de fond, avec tous les fantasmes qu'elle véhicule. Saluons donc le dynamisme de tout cela, oui ça s'étire un poil, mais l'on a envie de savoir la suite, alors pour le dessin qui m'enchante et finalement ce scénario emballé et qui nous emballe en nous faisant retrouver les Jean Marais, Paul Féval, Dumas et tutti quanti, tout cela est bien plus qu'honorable et mérite d'être lu.

02/12/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Une bonne série de cape et d’épée à l’ancienne qui se laisse lire jusqu’au bout malgré ses défauts. Elle est un poil trop longue à mon goût, les 10 tomes actuellement parus n’auraient pu en faire que la moitié. Le scénario de Desberg n’est pas la principale qualité, intrigues et complots sont des plus classiques. On devine un peu tout à l’avance mais Desberg réussit néanmoins à donner un nouveau souffle à la fin du tome 10. Le dessin de Marini est alléchant et les couleurs superbes. Je sais, c’est un peu naze comme description mais c’est du Marini pour résumé. C’est toujours très beau.

16/09/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Le genre cape et d'épée retrouve ses lettres de noblesse avec cette splendide série dont le talent des 2 créateurs l'a même hissée au rang de best-seller chez Dargaud. Desberg conte en effet les aventures d'un beau ténébreux en butte aux intrigues politico-religieuses du Vatican dans la Rome des années 1750. Les dessins de Marini sont absolument superbes, l'osmose est parfaite entre eux qui ont déjà travaillé sur L'Etoile du Désert, mais ici, Marini se surpasse avec un trait clair, aux belles couleurs qui flirte par endroits avec l'aquarelle, et aux riches décors. Pourtant, cette Bd trahit son aspect ultra commercial par sa longueur et la multiplicité trop répétitive de ses rebondissements, alors que l'histoire aurait pu être bouclée en 6 tomes. C'est tout à fait dans la lignée de la série de films Angélique marquise des anges, de la pseudo-Histoire bien troussée, mais à qui il manque un peu de profondeur. On va pas bouder son plaisir, car c'est quand même bien plaisant de suivre ce héros charismatique à beau physique et bouc bien taillé, sachant manier l'épée et appréciant les jolies femmes. On y succombe même, c'est ce que j'ai fait. La bande se lit assez vite, il y a peu de dialogues, le rythme est rapide, on y revient, ce qui laisse le temps d'admirer le cadrage très étudié et le dessin de Marini aux beaux contours. Le méchant est particulièrement réussi ; Hitchcock disait qu'un héros était bon quand le méchant était réussi, et là c'est le cas. Ce malfaisant et venimeux cardinal Trebaldi est l'ennemi redoutable qu'on aime haïr, il n'hésite pas à tuer de ses propres mains pour arriver à échafauder ses plans machiavéliques. C'est un personnage au physique dur et sec, qui fait froid dans le dos, mais qui en même temps, met le héros plus en valeur, leur affrontement ayant ainsi plus de force. Ce dernier va découvrir ses origines au fil du récit, et le reste des personnages secondaires sont suffisamment forts pour qu'on s'y intéresse : Méjaï l'empoisonneuse égyptienne, la belle Anséa, le Hussard, gros acolyte qui est souvent d'un précieux secours, Rochnan, le capitaine des moines guerriers aux sinistres masques constituant la garde de Trebaldi... Une fort belle Bd donc, destinée à un public très large, et devenue comme quelques autres chez Dargaud (Murena, Blacksad, Aldébaran....) un nouveau classique qui renouvelle habilement le genre cape et d'épée, prouvant que les vieilles recettes fonctionnent toujours.

07/09/2013 (modifier)

Avis après la lecture du tome 8 Un cardinal démoniaque avide de pouvoir, des familles romaines tout aussi disposé à s'enrichir, un scorpion affublé d'un hussard évoluant dans une Rome aux multiples pépés à la câlinerie et aux formes généreuses et enfin des secrets mystérieux sur un passé trouble au milieu de cela. Le scorpion me fait penser aux films de capes et d'épées de Jean Marais où serait plongé un Indiana Jones de la renaissance. Assez fantaisiste, pour ne pas dire imaginaire dans l'encrage historique et dans ses péripéties, il ne faut porter aucune attention archéologique à ce récit. C'est bien là le principal reproche de cette série qui aurait gagné à s'inscrire plus dans de la pédagogie d'une période et des régions qu'elle parcourt, déjà bien riches sans avoir à inventer un background superflu. Pour le reste, ce n'est souvent du bonheur tant on vogue dans de la série B sans prise de tête avec moult rebondissements scénaristiques, des aventures en terrains exotiques, de l'action bien troussée, de la punchline, de l'humour assez léger et des coquines de temps en temps. Le traitement des femmes, bien que correct sur les protagonistes principales, se montre quand même un chouïa trop caricatural (en gros, elle finisse toute facilement dans un lit, et pas par sommeil). Cependant, Marini les sublime il faut bien le dire, tout comme il transcende le Scorpion dans son ensemble par son dessin impeccable, vivace et colorisé à la perfection. Chaque page est un enchantement pour les mirettes, explosant littéralement d'ambiance dans les décors et de dynamisme même si le trait semble perdre en application au fur et à mesure que l'intrigue avance. On pourra quand même sentir la série tourner en rond dans les derniers volumes. En effet, on commence à s'habituer aux schémas utilisés de façon récurrente (un personnage emprisonné en fin d'album, l'évasion qui débute la suivante, les dernières chances allouées à quelqu'un pour accomplir un tâche, qui rate, mais qui dispose encore d'une dernière chance). De plus, la perfection du scorpion et son aptitude à se sortir de tous les dangers dans le plus pur style James "Sean Connery" Bond en font un héros qui perd de sa substance aux profits des seconds couteaux plus intéressants mais trop peu approfondis (le hussard, Mejai, Ansea). De manière générale, le scorpion gagnerait à disséminer plus d'éléments sur les ressorts scénaristiques principaux plutôt que de donner l'impression de jouer la montre en évitant soigneusement les ombres précédemment jetées sur des pans d'histoire. On se retrouve ainsi sur les tomes 7 et 8 à avoir l'impression d'albums plus facilement dispensables ou exagérément étirés pour succomber au mercantilisme tentant quand on rencontre le succès. Quelques inquiétudes donc sur la globalité, mais un dessin et une légèreté source de plaisir parfois coupable surtout.

08/07/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
L'avatar du posteur Erik

Nous avons là une excellente série que je n'hésiterais pas à qualifier de "culte". J’ai véritablement aimé grâce notamment au dessin et aux couleurs de Marini ainsi qu'à un scénario impeccable de Desberg. Les traits des personnages sont sublimes de précision. Nous assistons à un véritable bal de lignes belles et fluides avec une action qui s'enchaîne à un rythme haletant. Il s'agit bel et bien de la meilleure série de cape et d'épée. Certes, les personnages peuvent paraître stéréotypés mais qui ne résisterait pas au charme de cette égyptienne secrètement amoureuse ? Oui, il y a également beaucoup de clichés mais on se laisse prendre facilement car la mise en scène est d'une efficacité remarquable et d'une déconcertante virtuosité ! Je sais bien que c'est une bd typiquement commerciale mais qui se plaindra si elle a un succès amplement mérité ? :: Je dois bien avouer que c’est l’une de mes BD préférées car le scénario est totalement prenant. On passe toujours un très bon moment de lecture. Jugez par vous même: l'intrigue se base sur la volonté d'un cardinal ambitieux de restaurer à Rome le pouvoir des neuf familles. Il conquiert alors la papauté pour ce faire. Néanmoins, il aura un adversaire de taille qui se dressera sur sa route à savoir le fils d'une hérétique brûlée vive pour avoir détourné de sa voie un homme d'Eglise. Ce fils n'est autre que le Scorpion bien décidé à se venger. Entre fiction et histoire de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, le scénario distille une théorie machiavélique du pouvoir religieux. L'album hors collection n'est pas absolument indispensable mais il peut apporter des éléments intéressants pour les fans de la série. Le second cycle (tomes 7 et 8 ) développe un peu plus l'intrigue au détriment de l'action ce qui n'est pas pour me déplaire. Il y a l'arrivée de personnages qui vont jouer un rôle d'importance dans la guerre que livre le Scorpion au despote intégriste Trebaldi. On souhaite en connaître un peu plus sur le secret de la naissance du Scorpion qui n'est pas totalement éclairci. Il y a également de nouvelles révélations qui relancent singulièrement ce scénario déjà passionnant. Nous allons enfin connaître la vérité sur l'identité du père dans le 10ème tome. La révélation sera fracassante car les auteurs nous ont induit volontairement en erreur. L'aventure ne sera pas terminée pour autant. En conclusion, nous avons là une BD dynamique et plus encore: une formidable aventure de cape et d’épée sur fond de complot religieux et politique avec en prime des décors véritablement somptueux. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5

14/02/2007 (MAJ le 07/12/2012) (modifier)

Bon, autant l'annoncer de suite, je ne serai pas dithyrambique. Disons que c'est une série ambivalente : il y a du bon et du moins bon, du captivant et du fastidieux, de l'originalité et de l'aseptisé. Et cette irritante manie Marinienne de nous servir dans toutes ses séries des personnages à la plastique frôlant la perfection divine ! C'est le cas du "Scorpion", Armando Catalano pour les habitants de la haute ville romaine, véritable adonis personnifié : il est beau, il est intelligent, il est fort, il manie l'arme d'estoc comme personne, il fait tomber les donzelles comme des mouches, et aucun adversaire ne l'arrête : en bref, c'est l'homme parfait quoi. Nous suivons donc les aventures de cet avatar de Cartouche et de Fanfan la Tulipe dans la Rome chrétienne du 18ème siècle, accompagné de son joyeux luron ventripotent Le Hussard. Si on laisse de côté les personnages stéréotypés, l'intrigue en elle même est intéressante et on prend un réel plaisir à se plonger dans le mystère du passé trouble du Scorpion. Qui est donc son père ? et sa mère ? pourquoi possède t-il cet étrange tatouage en forme de scorpion sur l'omoplate, qui lui a inspiré son sobriquet ? pourquoi le retors Trebaldi cherche t-il a se débarrasser de lui ? Autant de questions dont les réponses sont distillées au compte-gouttes, de façon à nous tenir en haleine tout au long de la lecture des différents tomes. Et de ce côté-là le pari est réussi pour ma part. A lire pour les nostalgiques d'histoires de capes et d'épées.

30/09/2011 (modifier)