Les derniers avis (39343 avis)

Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Il faut flinguer Ramirez
Il faut flinguer Ramirez

Well, well, well, well done Jacquot ! Pourquoi ai je un peu l'impression d'arriver après la bataille ? Cet album est sorti il y a maintenant presque un an et ce n'est qu'aujourd'hui que je le lis. Méfiance, méfiance, tous les avis étaient tellement dithyrambiques que je n'ai pas pu m’empêcher de regarder tout ça avec un œil circonspect. Au final qu'il est bon d'avoir attendu et de découvrir bien au calme cette petite pépite de la BD. Nicolas Petrimaux a à mon sens tout compris à la bande dessinée. Ça ! le bonhomme a compris les codes et d'ailleurs pas que de la BD mais l'on sent bien le gars qui, dans sa jeunesse, a dû se goinfrer de DVD, de comics et autres éléments de la culture des années 70 et 80. C'est drôle, dynamique, conduit à fond de train ou plutôt de R5 sans oublier un petit fond réjouissant sur notre belle société de consommation. N'oublions pas non plus ce petit clin d’œil aux productions du label 169 cher à mon cœur avec ses encarts publicitaires. Qu'ajouter de plus sinon que j'attends avec impatience une suite qui nous donneras plus de détails sur la vie et l’œuvre du sieur Ramirez ? Ne faites pas comme moi n'attendez pas, foncez.

19/02/2019 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5
Couverture de la série D
D

Alain Ayroles étant à mon sens un des plus grands (je n'ose dire LE plus grand) auteur de bandes dessinées vivant à l'heure actuelle, il peut sembler évident de dire que cette saga est à son tour une réussite, après les bijoux qu'étaient De Cape et de Crocs et Garulfo. A l'image de cette dernière, c'est à nouveau avec Maïorana qu'Ayroles s'allie pour nous proposer une plongée, non plus cette fois dans l'Europe baroque ou dans le conte médiéval, mais dans l'Angleterre du XIXe, à la manière des meilleurs romans gothiques. La présence des auteurs de Garulfo est donc la garantie du soin extrême apporté à chacun des trois tomes de cette captivante trilogie. Au niveau du dessin, on sent une nette amélioration de Maïorana par rapport à ses débuts, déjà sensible dans les tomes finaux de Garulfo, mais qui s'épanouit ici pour nous offrir des images somptueuses. Il aime rendre son trait parfois un peu flou, ce qui pourrait en rebuter certains, mais colle ici parfaitement à l'ambiance gothique recherchée, et malgré tout, la rigueur du dessin est toujours présente, ce qui nous offre une plongée très immersive dans l'Angleterre victorienne. Plongée d'autant plus immersive que le scénario d'Ayroles, lui, confine au génie. Un génie qu'on ne sentira pas forcément dès la première lecture, en tous cas qu'on ne sentira pas forcément jusqu'à la fin du tome 3. Je dirais que cette saga est à lire au moins deux fois : la première fois, évidemment, en ne sachant à peu près rien de ce qu'on va découvrir, et la deuxième fois, en connaissant tous les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Je vous le garantis, vous n'aurez pas l'impression de lire deux fois la même bande dessinée. Le génie d'Alain Ayroles, c'est de reprendre une histoire traditionnelle de vampire, mais pas à la sauce moderne, plutôt en l'inscrivant dans la dialectique du roman victorien avec une ambiance qui croise des influences telles que Dickens, Stevenson ou Wilde (je parle des auteurs que je connais, mais il y a sûrement d'autres influences que j'ai moins remarquées). Et de fait, de ces auteurs, Ayroles récupère deux éléments qui font de sa bande dessinée un élément à part : le talent pour les dialogues, et une satire sociale forte sans être trop appuyée. Du côté des dialogues, on reconnaît évidemment la patte de l'auteur de De Cape et de Crocs et son aisance hallucinante à pasticher les plus grands auteurs. Ici, il s'en donne à cœur joie pour pasticher Oscar Wilde avec un talent indéniable, ce qui rend la lecture savoureuse. Mais la satire sociale est elle aussi très présente, tout en restant à sa place (peut-être un peu moins dans le dernier tome), et c'est là, surtout, qu'Ayroles donne tout son sens au récit. L'histoire de vampires qu'il met en place n'a rien de gratuit. D'habitude peu friand de ce genre de récit, j'en raffole ici, le thème vampirique jouant un fort rôle métaphorique. En effet, le thème du vampire permet de faire réfléchir sur la vraie nature de l'homme à une époque où celui-ci découvre les moyens de satisfaire ses passions envers le pouvoir et l'argent, mais aussi à une époque où la raison est censée prendre le pas sur toute forme de croyance. Dès lors, quelle place les vampires peuvent-ils, doivent-ils occuper au sein de la société ? Et déjà, les vampires sont-ils vraiment ceux que l'on croit ? Ayroles et Maïorana se livrent donc à un fascinant jeu de cache-cache, où la mythologie vampirique met en avant de forts thèmes de réflexion qui sous-tendent un beau discours s'étalant sur trois tomes, et se terminant en apothéose. Bref, "D" n'est peut-être pas tout-à-fait la saga parfaite, mais elle reste une proposition brillante de la part de ses auteurs, tant sur le plan visuel, très soigné, que sur le plan narratif, l'aventure ayant un grand nombre de lectures sous-jacentes dont on n'aura jamais vraiment fini de faire le tour. A l'image des deux autres grandes sagas de son auteur, "D" fait donc figure de trilogie incontournable dans le monde de la bande dessinée contemporaine. Et nous apporte la preuve que, quoiqu'il touche, Alain Ayroles le transforme systématiquement en or...

19/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série China Li
China Li

Ma lecture de ce premier tome a été biaisée par des lectures antérieures, je veux parler ici de cet auteur que je tiens pour l'un des grands de la littérature française à savoir Lucien Bodard. Pour ceux qui l'ignorent, la majorité de ses œuvres ont eu pour cadre la Chine de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. Il était le fils d'un consul de France dans la région du Sichuan. Tous ses écrits sont imprégnés de sa jeunesse en Chine et son éducation par une domestique du cru. Alors oui à ma lecture je n'étais pas en terre inconnue et c'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé toute cette ambiance, celle foisonnante de Shanghai, les triades, les trafics auxquels se livraient aussi bien les occidentaux que les potentats locaux. Ah la guerre de l'opium ! L'histoire en elle même est assez prenante car même si l'on en connait l'issue, ce long flash-back nous tient en haleine de bout en bout. Et s'il n'y avait que l'histoire ! Jean-François Charles n'est plus a présenter et certaines planches son tout bonnement sublimes, les scènes du début avec le pêcheur aux cormorans incitent au voyage et à la contemplation. En fait, c'est seulement cette année à Angoulême que je découvre ce couple d'auteurs, bien m'en a pris de suivre un camarade ce dimanche matin, fin de festival ; et cette dédicace mes aïeux!!

19/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Aristophania
Aristophania

Hey! De la fantasy à la française avec excusez du peu Parnotte au dessin et Dorison au scénario, ce dernier que j'apprécie beaucoup depuis W.E.S.T. . Quant à Joël Parnotte rien à dire depuis la petite claque du "Maitre d'arme". Son coup de crayon a perdu l'arrondi que l'on pouvait voir encore sur Le Sang des Porphyre pour quelque chose de plus anguleux mais rudement efficace. Le scénario mêle plusieurs influences qui parlent à notre imaginaire, en fait je trouve que beaucoup d'éléments nous sont livrés même s'ils ne servent qu'à planter le décor mais que c'est riche et foisonnant. Encore une influence mais à mon sens de taille, certaines planches en références au milieu ouvrier de début du XXème siècle à Paris ou Marseille m'ont furieusement fait penser à certaines autres vues dans le Peter Pan de Loisel. Quoi qu'il en soit j'ai personnellement beaucoup apprécié ma lecture, j'invite le plus grand nombre à faire l'achat de ce qui devrait être une quadrilogie.

19/02/2019 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Maria et Salazar
Maria et Salazar

Au travers les souvenirs d’une personne de son entourage, Robin Walter parle de l’immigration portugaise vers la France de manière plus générale. Sur la fin de l’album, il étend même son analyse à l’immigration dans le sens large du terme, chose utile et nécessaire en 2019 sur fond de poussée de nationalisme dans le monde, de Brexit, et de construction de murs entre pays. L’album alterne des passages « quotidiens » se déroulant dans le présent, des souvenirs de Maria et de sa famille, et des ajouts « encyclopédiques » (et un peu verbeux) venant expliquer le background politique des évènements. Au final, le message est universel et intemporel : partir de chez soi pour une vie meilleure n’est pas un crime. L’immigration est le résultat de difficultés économiques localisées, et déracine et divise souvent des familles, des couples… en tant qu’êtres humains, nous devrions voir ces immigrés pour ce qu’ils sont : des victimes, pas des voyous. Un ouvrage intéressant, prenant et essentiel.

18/02/2019 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Benjamin et Benjamine
Benjamin et Benjamine

En-dehors de leur célébrissime saga gauloise, Goscinny et Uderzo ont fréquemment collaboré. On connaît encore assez bien Oumpah-Pah ou Jehan Pistolet, mais on connaît souvent beaucoup moins des Luc Junior ou "Benjamin et Benjamine", pourtant savoureux. Même si Goscinny et Uderzo ne sont pas encore tout-à-fait arrivés à la maturité de leur génie, celui-ci se manifeste déjà souvent dans ces histoires franchement délicieuses. Chaque page est une petite merveille graphique et humoristique, tant on voit se développer la ligne incroyable d'Uderzo, qui atteindra la perfection dans Astérix et Tanguy et Laverdure, sans doute ses deux plus belles sagas à mes yeux. Au niveau du scénario, c'est légèrement inégal, d'autant que les deux protagonistes principaux sont pour ainsi dire totalement transparents (mais c'est voulu, puisque cela permet au jeune lecteur de se mettre facilement à leur place, et surtout à l'auteur de mieux mettre en valeur des personnages secondaires, à la personnalité très marquée et toujours craquante) mais Goscinny s'y entend pour créer des situations rocambolesques et varier les plaisirs, évitant tout risque de redite et multipliant les aventures sans queue ni tête. Le sommet est à mon sens atteint dans "Le Grand Boudchou", où Goscinny nous fait éclater de rire à chaque page (voire à chaque case), et où le dynamisme du dessin d'Uderzo sert à point une histoire riche en rebondissements délirants. Une vraie bonne saga humoristique, que tous les fans du merveilleux duo Albert-René gagneront non seulement à lire, mais aussi à posséder en bonne place dans leur bédéthèque. A noter, dans l'excellente intégrale, quelques bonus, dont les hilarantes aventures de la famille Moutonnet qui deviendra la famille Cokalane, sorte de mélange entre un Boule et Bill et un Modeste et Pompon. Malheureusement, il n'y aura que 20 planches en tout... Ca reste un délice à découvrir ! Le dossier documentaire sur la création de Pilote est lui aussi captivant et assez fourni (30 pages).

17/02/2019 (MAJ le 17/02/2019) (modifier)
Couverture de la série La Partition de Flintham
La Partition de Flintham

Une bonne BD peut-elle atteindre à la "grandeur" par la seule force de son dessin ? Le sens commun suggère que non, bien sûr, puisque la dictature du scénario tout-puissant nous a depuis longtemps convaincus d'exiger aussi une bonne histoire. Mais voilà que cette "Partition de Flintham" arrive pour ébranler nos certitudes. Premier livre d'une visiblement brillante illustratrice italienne, Barbara Baldi, ce livre nous envoûte, nous enchante, nous promène, simplement (?) à l'aide de ses images sublimes, sombres aquarelles rendant régulièrement hommage aux chefs d'œuvre de la peinture classique. Le livre est construit sur de très rares dialogues, et sur une histoire qui évoque immédiatement certains clichés romantiques éternels (les Soeurs Brontë, coucou !), avec son héroïne retranchée dans un refus du monde presque arrogant, mais prête à tous les labeurs et toutes les humiliations pour sauver l’héritage de sa grand-mère bien-aimée. "La Partition de Flintham", titre français un peu absurde sans doute imposé par le caractère intraduisible du titre original en Italien ("Lucenera", lumièrenoire ?), peut également nous rappeler les réflexions socio-politiques de "Downton Abbey" sur les contraintes économiques de la noblesse et sur les rapports entre maîtres et servants... Baldi ne pousse pas toutefois pas la logique de son histoire jusqu'au bout : elle abandonne sans résolution les divers fils de son intrigue, et refuse de conclure de manière logiquement tragique le destin de Clara, la sauvant grâce à un happy end par trop improbable, en nous faisant le coup usé du Deus Ex Machina (même si les deux dernières cases, énigmatiques, laissent planer un doute salutaire)... On ne peut donc pas dire que Barbara Baldi ait vraiment misé sur son scénario, qui ne paraît jamais vraiment l'intéresser, qui relève parfois plus de la logique des rêves (des cauchemars... puisque le pire est toujours certain !) que du rationnel. Pourtant, et c'est là toute la magie de ce livre plus singulier que formaliste, il est difficile de le reposer avant de l'avoir terminé : chaque illustration nous entraîne dans le monde douloureux de son héroïne romantique sur laquelle s'abattent tous les malheurs imaginables. La chute est cruelle, longue, étourdissante, mais la manière dont Baldi injecte une petite lumière vaillante dans la nuit noire et froide qui menace sans cesse d’engloutir Clara est si belle que la jouissance du lecteur se fait de plus en plus aiguë. "La Partition de Flintham" est une expérience rare.

17/02/2019 (modifier)
Couverture de la série Congo 1905 - Le Rapport Brazza
Congo 1905 - Le Rapport Brazza

Même remarque que montane. Cet album traite plutôt du énième scandale de la colonisation, plutôt que du « premier secret d’Etat de la Françafrique », période qui recouvre plutôt la période post-coloniale – même si les scandales, l’hypocrisie, le racisme et autres joyeusetés du foutage de gueule s’y retrouvent en quantité égale (mais plus d’hypocrisie et de « mauvaise conscience » dans la seconde période). Voir pour cela l’excellente série Petite histoire des colonies françaises. Mais ne chipotons pas, le sujet traité dans cet album – inspiré d’un ouvrage historique récent – est effectivement une sorte de « secret d’Etat », un scandale, une horreur. Et se dire que les comportements observés ici perdurent probablement, fut-ce sous d’autres noms, ne peut qu’écœurer. Sans parler de ceux qui osent encore parler des bienfaits de la colonisation ! Nous suivons donc la mission de Brazza dans les colonies françaises en 1905, qui éclaire l’exploitation par des compagnies privées des populations noires, la complicité de l’administration, et l’ultime scandale constitué par le sort du rapport, qui finit dans une poubelle, après un beau travail d’obstruction des administrateurs locaux (mais cela n’a pas changé, hélas). Quelques lampistes sont inquiétés, et « l’affaire » se laisse oublier. En 1928, le très grand journaliste Albert Londres viendra hélas confirmer que rien n’a changé dans les rapports entre colonisateurs, compagnies privées et populations « indigènes » au Congo (le Français n’ayant du coup rien à envier au Congo belge dans ces domaines). Sur un sujet passionnant (qui a des répercutions aujourd’hui sur les rapports entre Afrique et Europe, mais aussi entre « immigrés », leurs descendants et le reste de la population française), Tristan Thil a construit un récit fluide, bien fichu, sans pathos inutile. Et le dessin de Vincent Bailly m’a aussi bien plu. Simple, presqu’en simples esquisses parfois (tout en étant très clair), il aère le propos, le rend plus facilement « digérable ». C’est, vous l’avez compris, un album que je vous recommande, qu’on peut lire pour ses qualités intrinsèques, mais aussi pour le sujet qu’il développe (et qu’un court mais très bon dossier complète en fin d’ouvrage).

16/02/2019 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
Couverture de la série Ici
Ici

A l'instar du Jimmy Corrigan de Chris WARE, cet album est sans doute l'un des plus novateurs de ces dernières années confirmant une tendance qui est que la créativité en la matière nous vient des états unis. De quoi s'agit-il? En partant d'un seul et même lieu, en l'espèce une salle à manger, Richard McGuire observe l'évolution du lieu depuis les origines, soit il y a 3 milliards d'années et se projette dans un futur lointain jusqu'en 22175. A l'intérieur de ce même lieu, on observe la vie des personnages en diverses époques. Au lieu d'avoir une succession de cases qui se succèdent comme dans la bande dessinée traditionnelle, on a droit à des fragments de vie dispersés. Parfois on en revient à un récit plus linéaire comme dans le cas de ce peintre qui se pose dans ce qui était autrefois un espace vert pour y peindre, ou cette personne au chevet de son père malade. En sautant les pages on peut ainsi reconstituer le destin de personnages, qui jouent, se marient, se prélassent, meurent. Parfois au sein d'une même page (une scène s'étend en réalité sur deux pages pages), on retrouve parfois une même thématique (une bagarre, des jeunes filles qui dansent...). Le dessin, très précis est superbe, le choix des couleurs ne l'est pas moins. On est ici à mi chemin entre la bd et l'illustration au travers d'un exercice de style pleinement réussi. Ici est une médiation sur la permanence des choses, sur le caractère immuable des comportements humaines au travers des époques. Les amateurs de bd franco- belges traditionnels passeront leur chemin, ceux qui sont en revanche adepte d'une bd plus exigeante y trouveront leur compte. On comprend mieux à l'issue de sa lecture pourquoi cette œuvre a reçu le prix de la meilleure bd en 2016 à Angoulême.

16/02/2019 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
Couverture de la série Le Retour à la terre
Le Retour à la terre

Le retour à la terre, c'est Le Combat ordinaire en plus allégé et plus humoristique. Ici, on est sur des gags d'une demi page, moins réalistes et plus axés sur l'humour. Mais grosso modo, on a les mêmes personnages et les mêmes problématiques : le couple qui vient de la ville pour aller à la campagne (dans le combat ordinaire, seul le héros vient de la ville mais l'idée est la même), l'homme qui a du mal à s'adapter à la vie à la campagne, et la peur d'avoir un enfant. Manu Larcenet se livre sur sa vie et ses problématiques, peut-être de manière moins profonde que dans Le Combat ordinaire (c'était avant), mais plus sur le ton de l'humour. Si tous les gags ne sot pas drôles, il y a une cohérence entre tous, ce qui rend l'ensemble très agréable. Et puis certains sont vraiment marrants, comme quand "Manu Larssinet" doit dessiner la fameuse affiche de la fête du cochon du village, par exemple. La balance entre humour et réflexions sur la vie me plait toujours autant, et je ne regrette pas mon achat de la série. En fait et définitivement, j'aime bien quand Manu Larcenet me parle de lui.

15/02/2019 (modifier)