Les derniers avis (47905 avis)

Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Slow News Day
Slow News Day

Le thème abordé est plutôt original, la rencontre de deux personnages qui s'aiment bien mais qu'une différence de culture et d'éducation oppose, vu qu'ils sont tout deux originaires de pays "amis" qui peuvent paraître proches mais sont bien éloignés... J'ai eu vraiment peur en débutant cette lecture, les poncifs accumulés étaient si visibles que le traitement de l'auteur m'a semblé balourd, heureusement au bout d'une petite trentaine de pages, l'histoire commence à trouver ses marques et un humour subtil, presque pince sans rire se fait sentir, la lecture commence à couler agréablement. Au delà des clichés volontairement et brutalement insérés au récit par Andy Watson, il y a une belle et intelligente histoire racontée de façon simple et linéaire. Slow News Day est un livre qui se lit tranquillement, un sourire constant au coin des lèvres, un vrai petit moment de bonheur. Les lieux et situations présentés paraissent vivants tant le trait de l'auteur, à l'image de son style narratif, est simple et dynamique, juste quelques lignes qui vont à l'essentiel. Slow News Day est un album sympathique, je regrette juste que sa fin paraisse un peu trop innocente et abrupte mais après tout c'est en accord avec le ton de l'histoire... A lire. JJJ Ps: Je pense également que la Bud n'est pas de la bière...

18/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Sylvie
Sylvie

Je l'aime bien, cette "petite" série. Elle débute dans l'hebdo féminin "Bonnes Soirées", n° 1603, 31ème année, du 26 Octobre 1952. Aux commandes : Martial (que j'apprécie pour deux autres de ses séries : La famille Bottafoin et Tony Laflamme). Petit plus : les premières histoires sont scénarisées par René Goscinny. Sylvie ?... C'est tout simple. C'est un quotidien vécu qui peut être celui de milliers de familles ; et dans lequel certains d'entre vous se reconnaîtront où se diront : "ben, c'est vrai, on a connu ça..." De bons gags -qui me font encore bien sourire lors d'une relecture-, un dessin clair, lisible. Vraiment tout pour plaire... comme ça me plaît toujours. Les albums : Ed. J.A. Buse : 5 brochés, noir et blanc, de 1964 à 1965 (quasi introuvables). Edités par l'auteur : 2 brochés, en 1981 et 82. Ed. Hélyode : 1 cartonné en 1992.

18/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Ric Hochet
Ric Hochet

Ric Hochet ?... Un personnage qui a fêté ses 50 années d'existence lors de "mon" festival "PhilaBéDélique" à Hornu (près de Mons, Belgique) en Mars 2005, lors d'un magnifique hommage rendu à son créateur -Tibet- présent. Ric ?... Il débute sa carrière dans l'hebdo Tintin n° 13 du 30 Mars 1955. A l'époque, lui et Tintin seront les têtes d'affiche de cet hebdo. Ric ?... On le reconnaît entre mille avec son éternel veston pied-de-poule. Il a tout pour plaire au public : grand, athlétique, le menton volontaire, cascadeur, franc et honnête... Son meilleur ami est le commissaire Bourdon (Sigismond), et dont il est amoureux de sa nièce Nadine. Amour platonique, bien sûr, car à cette époque la censure veillait !... Cette petite équipe va connaître de multiples aventures, mener la vie dure aux trafiquants, bandits et mécréants de toutes sortes. Occasionnellement vont intervenir des personnages -qui bien que secondaires- rehaussent l'action et l'intérêt du lecteur : le père de Ric, le professeur Hermelin, l'inspecteur Ledru... C'est en 1961 que Tibet va rencontrer André-Paul Duchâteau. Ce grand scénariste mêlera un peu de fantastique à certaines de ses histoires. Ils ne se quitteront plus et travaillent toujours de concert depuis maintenant 45 ans... Ric Hochet ?... Des histoires solides aux scénarios bien structurés pour un dessin efficace et réaliste ; le tout pour de bons moments de lecture. J'aime assez, même si certaines de ses dernières aventures me semblent un peu tirées en longueur au vu de scénarios un peu minimalistes.

18/12/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Dark
Dark

Cette série vient à la suite de Dies Irae des mêmes auteurs, série que je n'ai pas lue. Il s'agit d'un thriller fantastique mettant en scène, dans le décor du Paris de nos jours, une société secrète chasseuse de surnaturel confronté à un démon sanguinaire. Le dessin me fait fortement penser à Christophe Bec, son style et l'ambiance de l'histoire se rapprochant de BD réalistes et angoissantes telles que Sanctuaire. C'est un dessin plutôt photoréaliste, vraisemblablement issu de photos retravaillées pour un rendu BD tout à fait correct. Seul défaut dans ce genre de technique, les détails sont assez flous au niveau des visages des personnages, ceux-ci étant heureusement rendus relativement reconnaissables par certaines particularités physiques tels que barbiche et autres coiffures. Dans l'ensemble, c'est relativement joli, plutôt bien colorisé et plaisant à lire. Quant au scénario, après un début Syrien qui, une fois de plus, me fait penser à Sanctuaire, il prend la forme d'un thriller fantastique et urbain assez classique. N'ayant pas connaissance de Dies Irae, j'ai eu un peu de mal à comprendre certains passages, notamment les liens entre Toszek et cette société secrète de gars beaux et dotés de pouvoirs psy qui me font bigrement penser à la série télévisée "Poltergeist, les aventuriers du surnaturel". Nous sommes donc dans un domaine assez connu, celui du thriller fantastique, avec un démon sanguinaire, antique et mystérieux d'un côté, et des Parisiens modernes plus ou moins au courant des choses de l'occulte, de la science ou de l'argent de l'autre. L'intrigue est plutôt bien menée, malgré des transitions assez passables et une narration légèrement embrouillée du fait de nombreux sauts d'une scène et de protagonistes à d'autres. J'ai lu cette BD avec intérêt et un certain plaisir même s'il n'en ressort rien de vraiment innovant ni marquant. C'est une histoire sympa dans son genre qui satisfera les amateurs et fera passer un moment pas désagréable aux autres.

18/12/2006 (modifier)
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Malheureusement j'ai découvert cette série après le cultissime De Cape et de Crocs ; j'aurais adoré faire l'inverse ! Le scénario est de qualité, plein d'humour, et ce dès les premières planches, non dénué de poésie avec le géant et sa collection d'objets en cristal, plein de fraîcheur et de fantaisie. C'est une bonne parodie des contes de fées, certains passages sont désopilants, mais... il manque un petit quelque chose. Dans les dialogues, peut-être ? Le dessin ? C'est vrai que Maïorana a un excellent coup de crayon : les paysages sont beaux, les personnages sont dessinés avec finesse, et les mimiques de Garulfo sont vraiment savoureuses. Par contre, je trouve les couleurs très flashies, trop en fait. Bon, mon 3 est un 3.5 en fait, car ça se lit et se relit bien, et la lecture est plaisante. Je suis peut-être un peu difficile parce que j'attendais mieux de la part de ce merveilleux scénariste qu'est Ayroles.

17/12/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Y'a plus de croquettes
Y'a plus de croquettes

Voici la dernière bd de la collection miniblog manquante enfin sur BDT ! Petite bd pas très originale mais convenant bien pour le format d’édition. Ca fait un peu penser à du Garfield dans la nature de la relation qu’entretient le chat (de pelage orange lui aussi) avec son maître. Prétextant ne pas posséder le permis voiture pour aller chercher ses croquettes, le chat expédie son maître au magasin. La voie enfin libre, il va surfer sur internet mais le jour de vengeance de sa litière (qui est las de se faire pisser dessus) pointe le bout de son museau . . . La dernière image ponctue ce mini récit comme il se doit et sans surprise. Côté dessins, le trait faussement tremblotant est sympathique et a un petit air de ressemblance avec celui de Sfar pour Le chat du Rabbin. A noter que le code pour accéder au supplément web ne laisser planer que peu de doutes quant au contenu de celui-ci.

17/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Beluga
Beluga

Une bonne série, qui par certains aspects me fait penser à ces vieux Gil Jourdan des années 50/60. De trames somme toute convenues, Robberecht arrive à livrer des scénarios "à tiroirs" de bonne facture. Qui sont les bons ?... qui sont les "méchants" ?... C'est au lecteur qu'il décide d'en juger ; car le "héros" est quand même un fieffé voleur. Beluga ?... C'est une bonne série policière à l'action bondissante, aux personnages bien campés, où des pointes d'humour désamorcent au bon moment l'intensité dramatique. Dommage que Robberecht utilise des "raccourcis" qui coupent un peu le suivi de lecture des enquêtes. Personnages et ambiances parisiennes (des quartiers chics aux bas-fonds) sont bien rendues par le graphisme de Maury (petit point négatif à mes yeux : le peu d'ombres portées rendues par les personnages, ces derniers étant parfois un peu trop "plats" dans les cases). Le dessin ?... Du semi réalisme bien lisible, clair, qui rend la lecture vraiment agréable. Beluga ?... Une bonne série, qui ne "pète pas des flammes", aux scénarios parfois un peu convenus, mais qui se démarque de par la profession de son "héros". Les albums : Deux opus cartonnés parus chez Casterman.

17/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le Contact
Le Contact

Un album de bonne facture... Le thème du Retour, déjà maintes fois utilisé, est ici renouvelé avec bonheur par le scénariste. L'action se passe en fin de l'avant-dernier siècle. Maury y change carrément son style graphique par rapport à sa série "Beluga". Décors et atmosphères diverses sont très bien rendus ; les tons "doux" ou feutrés bien mis en valeur par une colorisation noir, gris et blanc qui les renforcent. Les personnages sont -est-ce voulu ?- distants du lecteur. L'ambiance -ouatée- met en valeur le trait net du dessin. Une bonne intrigue, une bonne reconstitution d'époque, une mise en couleurs qui -bien que "froide"- est assez attirante. Bel album. J'aime bien.

17/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Lariflette
Lariflette

Lariflette ?... une très longue histoire qui débute dans le journal "Le Petit Parisien" du 25 Décembre 1939. Il termine sa carrière dans "Ouest France" du 18 Mai 1988 ; après quasi 50 ANNEES d'existence. Fameux bail, non ?... Son histoire ?.. Nous sommes en 1939. La rédaction du "Petit Parisien" décide de lancer une sorte de "page du soldat" pour égayer les troupes. Appel est fait à Laborne qui crée alors ce personnage. Directement -et c'est ce qui sera sa "marque de fabrique"- Laborne dessine des bandes formées d'une succession de dessins sans cadre accompagnés d'un petit texte explicatif. Il n'utilisera très rarement que des phylactères (en 1946 et 1947). 1946. Lariflette entre dans "Ouest France". Il y devient rapidement une véritable vedette et ses histoires resteront gravée dans la mémoire du lectorat. Et pourtant... qui, de nos jours, s'en souvient encore ?... Inconnu ou oublié de beaucoup, Lariflette a pourtant fait l'objet de 12.000 bandes quotidiennes ! Un énorme travail pour ces petites histoires sans cesse dessinées dans des idées renouvelées. Le dessin ?... Quelques traits simples, clairs, qui en font des "cases" très lisibles et à la portée de tout public. C'est dans quelques rares albums que je l'ai découvert... et apprécié. J'y ai retrouvé une sorte de "Père Lacloche" (un comics US paru dès 1932) au point de vue graphique. Lariflette ?... Il ne demande rien d'autre que le fait d'avoir -longuement- existé. Les albums : Malgré l'énorme production, il n'y en aura que très peu d'édités : Ed. SEVE-OPL : 1 broché en 1944 Ed. SELPA : 1 broché en 1946 Ed. Ouest France : 2 cartonnés en 1976 et 77 Ed. Hop ! : 1 broché (tirage limité) en 1985. Pas grand chose pour cet "anti héros". Et pourtant : c'est un des rares personnages de BD à avoir "sa" rue. En effet, en 1974, Laborne a inauguré l'Avenue Lariflette à Mandres (près de Verneuil-sur-Avre), en remerciement de son oeuvre.

17/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Epoxy
Epoxy

Une oeuvre curieuse d'un auteur torturé. Cuvelier, en effet, ne croyait pas du tout en son art, sa créativité et son talent graphique, et ne dessinait que pour des raisons alimentaires. Il nous aura pourtant donné la magnifique saga de Corentin. Nous sommes en 1967. Cuvelier traverse une nouvelle crise existentielle. Jean Van Hamme, avec lequel il a travaillé, lui propose alors une histoire où se mêlent mythologie et érotisme. Ca lui change de Corentin et de ce style d'aventures pour la jeunesse ; et il se met au travail. Les premières planches sont proposées chez l'éditeur Losfeld qui accepte. Mais Cuvelier continue à vivre des moments noirs. Il faudra toute la persuasion de l'éditeur pour voir l'album sortir en... Mai 68. Bardaf !... ce mois là les Français ont d'autres préoccupations que l'achat d'une BD. Mais l'album existe. Et là, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une sorte de "grand oeuvre", un véritable testament graphique où l'art entier de Cuvelier explose. L'album terminé, j'ai ressenti à quel point l'auteur s'était "lâché", oubliant toute censure, toute contrainte. Dans cet album, Cuvelier est un véritable précurseur de ce qui deviendra plus tard la BD libérée de toute influence des éditeurs ou de la censure. Un album sensuel, où peu importe l'histoire contée, mais qui m'a révélé l'autre visage de Cuvelier ; le vrai... peut-être...

17/12/2006 (modifier)