Ric Hochet

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 30 avis)

Chaque tome raconte l'enquête de Ric Hochet, jeune journaliste talentueux et de son ami commissaire


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1955. Tout jeune créateur des aventures humoristiques du cow-boy Chick Bill, le dessinateur Tibet persuade son ami journaliste et auteur de polars André-Paul Duchâteau de scénariser, pour lui, des énigmes policières. Apparaît ainsi dans le journal «Tintin», un petit vendeur de journaux pour le moins futé nommé Ric Hochet qui, en quatre planches, démasque des espions. Suite à ce bref exploit, l'adolescent entre au quotidien «La Rafale» où il entame une brillante carrière dans le journalisme d'investigation. Ses enquêtes font d'abord l'objet d'une suite d'énigmes illustrées qui invitent les lecteurs à «relever le gant avec Ric Hochet». Mais en 1961, le perspicace reporter-détective devient le héros d'une série BD best-seller.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1963
Statut histoire Une histoire par tome 78 tomes parus

Couverture de la série Ric Hochet © Le Lombard 1963
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 30 avis)
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18/11/2001 | Lucky Luke
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L'avatar du posteur bamiléké

Le genre policier est tiraillé entre deux pôles. Soit privilégier la réflexion pour résoudre l'enquête, à la mode Sherlock ou Hercule Poirot et l'on tombe vite dans l'ennui pour une BD. Soit on privilégie l'action inerrante au déroulement de l'enquête et on arrive vite à des scénarii bâclés remplis de raccourcis. Le sel d'un polar est de prendre le lecteur par la main dans une ambiance énigmatique pour l'amener à une solution rationnelle. En relisant certains des premiers albums ( j'ai les 78 albums) je suis étonné par la qualité et l'équilibre littéraire qu'ont pu donner Duchâteau et Tibet à leur série. Nous sommes bien dans les codes du genre version BD. Les textes de Duchâteau sont vraiment présents pour démêler le pourquoi réflectif et le comment plus actif. Souvent le qui n'est pas connu dès le début ou alors sous une forme cachée. Le détective en chef du journal Tintin ( qui a évincé Bernard Prince du rôle l'envoyant sur son Cormoran faire de l'aventure) a bien quelques défauts. Il a peu d'humour, il n'évolue presque pas dans sa personnalité ( ni dans son look), il conduit comme un macho de l'époque 14000 morts par an mais il a aussi bien des qualités de cœur. J'aime bien sa relation avec Nadine qui fait de lui ni un énième séducteur ni un être sans sexualité version Tintin. Ric a même un papa ! Un peu défaillant, modèle Wayne Shelton, mais quand même ! Les méchants comme Le Bourreau sont plutôt bien représentés. La touche de fantastique qui doit être résolue de façon rationnelle est un must de la littérature (Chien des Baskerville ou Mystère de la Chambre Jaune) Le trait réaliste de Tibet soutient bien le scénario. Je ne le trouve pas si vieillot que cela, les détails sont bien travaillés. Bien sûr qu'il y a des décors, souvent des intérieurs, encore un code du genre où l'ambiance doit être quasi confinée. Bien sûr que sur les 78 opus, il y a une perte de charge en route mais c'est une belle création.

16/01/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Ben non les gars Ric Hochet n'est pas pour moi et ne l'a jamais été. J'ai dû en lire une petite dizaine au total, entre chaque une longue période d'abstinence. Je crois bien qu'à la même époque je lisais des romans d'Agatha Christie et excusez du peu mais en ce qui concerne les intrigues cela était autre chose. Le problème c'est qu'à mon avis c'est le genre de série qu'il faut avoir découverte au moment de sa sortie, quarante ans après, ben ça a pris un sérieux coup de vieux, dialogues, personnages, situations, intrigues, décors, tout cela est très daté. Vous l'aurez compris je n'aime pas et n'ai jamais aimé bien que grand fan du genre policier/thriller, mais justement à cause de ça sans doute.

21/04/2020 (modifier)
Par Ju
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ju

Je suis conscient qu'il s'agit d'une autre époque, et d'un personnage emblématique de la bd.. Mais mon dieu que c'est barbant. "Ric Hochet" est une des rares bd que je n'aimais ni étant gosse, ni étant ado, ni maintenant. Le dessin, tout d'abord, est vieillot, et je trouve les personnages figés. Bon après ce n'est pas catastrophique non plus, mais ça a quand même assez mal vieilli, surtout pour les premiers albums. Ensuite, les intrigues : c'est toujours la même chose, des intrigues policières bateaux et, sur 78 tomes (!), il y a un nombre incroyable de répétitions. Bon, après, parfois c'est marrant, quand on nous fait le coup de "tout le monde est enfermé dans une pièce, qui est le coupable?", ça permet de jouer au détective. Mais autant lire Agatha Christie pour ça. Et, enfin, les personnages. Et bien nous avons le héros, caricature du parfait héros courageux et sans reproches, la petite amie, caricature de la petite amie de héros, et le commissaire, caricature du policier ronchon et sympa. Côté méchants, aucun ne m'a spécialement marqué. Mais après, comme vous vous en doutez, je n'ai pas lu tous les albums non plus. Je peux comprendre les nostalgiques, mais en tant que (encore) jeune lecteur n'ayant pas été biberonné à Ric Hochet, je passe (en courant).

05/03/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai vraiment lu des albums de cette série sur le tard (j’en avais feuilleté quelques-uns en bibli il y a très longtemps), alors que je n’avais sans doute plus l’âge visé, et au moment où cette bande fait quand même un peu surannée. J’ai finalement lu une dizaine d’albums, parmi les premiers. C’est correct, ça se laisse lire, avec des intrigues relativement bien menées par Duchâteau (meilleur ici que dans ce que j’ai pu lire de lui ailleurs). La rivalité entre le Caméléon et Ric m’a un peu fait penser à celle opposant Fantomas et Fandor (version Hunnebelle, mais en mieux). Même lorsque Duchâteau glisse du fantastique (comme dans « Les spectres de la nuit » par exemple), il revient vers du classique, plus rationnel, avec souvent une conclusion digne de Scoubidou ou d’Hercule Poirot, les suspects étant convoqués, regroupés, le coupable démasqué. Le dessin de Tibet est bien fichu, même si daté. Par contre, le brushing de Ric (et son gros cou rigide) sont un peu too much. Ric Hochet d’ailleurs, par-delà le jeu de mot vaguement amusant du départ, voilà un ensemble difficile à porter, dans une série réaliste, où l’humour n’a pas sa part : je trouve que ce jeu de mot devient rapidement un boulet ridicule pour le héros. De la BD à papa, qui a eu une longévité importante, mais qui va sans doute sembler dépassée par les jeunes générations. A emprunter en bibli plutôt (à part pour les nostalgiques biberonnés au Journal de Tintin). Notes réelles 2,5/5.

10/10/2017 (modifier)
Par Walran
Note: 4/5

Ric Hochet est l'un de mes héros favoris de la BD franco-belge. Certes, comme l'ont signalé beaucoup de posteurs avant moi, la qualité de la série va en déclinant. Mais d'un autre côté, peu de héros peuvent se prévaloir d'une telle longévité ! Personnellement, je trouve que la qualité commence à décroître passés les 50 premiers tomes. Il y a quelques exceptions à relever (le doublet "Un million sans impôts"-"L'heure du kidnapping", très réussi) mais globalement, on perd l'aspect très accrocheur et créatif qui caractérise une bonne majorité des premiers albums. En voulant faire entrer son héros dans la modernité, Duchâteau confère un ton plus sombre à la série qui selon moi ne lui convient pas. Je n'aime pas voir les criminels utiliser internet et les outils de communication actuels, je trouve un peu ridicule la façon dont les auteurs se représentent et se font intervenir dans certaines histoires ("BD Meurtres") et le fait de découvrir la face cachée de certains personnages que l'on a l'impression de connaître depuis toujours (l'inspecteur Ledru, qui se révèle bien amer et antipathique dans "Le contrat du siècle") s'avère finalement quelque peu décevant. Mais selon moi, la série ne manque pas de points forts : un dessin très plaisant et clair, parfaitement adapté (Tibet est ici bien plus convaincant que dans son autre série, Chick Bill, qui s'adresse à un public plus jeune), une mise en couleurs propre, une galerie de méchants très variés et joliment troussés, des héros assez clichés mais très attachants malgré tout et surtout, un effort constant dans les scénarios pour placer Ric et ses lecteurs dans des atmosphères particulières et étranges. Bien qu'une explication rationnelle soit toujours au rendez-vous en fin de course, des tomes comme "Les Spectres de la Nuit" (mon préféré de la série), l'effrayant "Monstre de Noireville" ou le dramatique "La Nuit des Vampires" créent des ambiances gothiques et morbides qui sont en mesure de séduire aussi bien les fans de polars classiques que les amateurs de littérature fantastique. Les aventures qui flirtent avec ces mystères de l'indicible sont selon moi les plus réussies, même si certains tomes aux intrigues plus classiques et réalistes révèlent parfois des fins marquantes et surprenantes (je pense notamment aux "Témoins de Satan" ou à "La Liste mortelle"). Je suis étonné de voir que certains posteurs recommandent la série aux 8-12 ans. Des tomes comme "Le Maléfice Vaudou" ou "Le Disparu de l'Enfer" sont tout de même assez glauques et peuvent impressionner défavorablement un trop jeune public. De plus, certaines intrigues nécessitent un bon degré de compréhension pour être pleinement saisies. Selon moi, la série s'adresse plutôt aux adolescents. Bref, Ric Hochet, malgré ses moments de faiblesse (en toute objectivité il y a aussi un peu de rebut sur les 50 premiers tomes) est une excellente série, qui mérite d'être redécouverte et se lit et relit avec un véritable plaisir. Personnellement, je ne m'en lasse pas et son côté désuet ne me gène pas le moins du monde, bien au contraire. Du divertissement oui, mais de très haute tenue !

01/08/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est l'un de mes grands héros de jeunesse, découvert dans le journal Tintin avec l'épisode L'Ombre de Caméléon, j'avais 7 ou 8 ans (héros crée en 1955 par Tibet et Duchâteau mais lancé dans un vrai récit long en 1961). C'est dire la longévité de ce personnage, héros vedette du journal, plusieurs fois classé en tête des référendums organisés auprès des lecteurs, il deviendra avec le temps un grand classique de la BD policière. Duchâteau, grand spécialiste dans le genre, brode avec une habileté diabolique chaque enquête de Ric, parfois pimentée d'une touche de fantastique; certes, les histoires sont bien ficelées, le cocktail action, suspense, humour fonctionne, mais on note après près de 80 aventures, une sérieuse baisse de régime, les scénarios n'ont plus la même fraîcheur et deviennent de plus en plus approximatifs, ce constat me désole un peu car ce héros a enchanté mes lectures de gamin et d'ado, et le voir s'enfoncer ainsi dans la médiocrité pour tenter de retrouver une gloire perdue, est assez pathétique. Je reste donc sur mes récits préférés, qui sont surtout les premiers, car ils ont des trames purement policières : Traquenard au Havre, Mystère à Porquerolles, Défi à Ric Hochet, Rapt sur le France, Piège pour Ric Hochet..... de même que des épisodes comme Les Spectres de la nuit, le Monstre de Noireville ou Enquête dans le passé ont des trames policières mêlées de fantastique. Alias Ric Hochet est aussi excellent parce qu'on y découvre Richard, le père de Ric, qui fera des apparitions dans d'autres épisodes. Pour moi, le meilleur épisode reste L'Ombre de Caméléon, peut-être parce que c'est avec celui-ci que je découvre la série, mais surtout par son ton carcéral bien rendu, digne des meilleurs films sur le sujet. Le vrai talent de Duchâteau, c'est la façon très rationnelle de collecter des indices et de mener les enquêtes, ainsi que le goût pour les coups de théâtre jusqu'à la solution finale, souvent inattendue. De son côté, Tibet change son graphisme, plutôt hergéen dans la série Chick Bill, pour adopter un réalisme typique de l'école belge de Bruxelles, cette aisance graphique convient à merveille à ce type de bande, même si le dessin est parfois un peu statique. Il s'amuse aussi à croquer des célébrités, des têtes d'acteurs connus deviennent ainsi des truands savoureux. Il rend un hommage à Hergé en le représentant sous l'aspect d'un prêtre, l'abbé Rémy dans Le Monstre de Noireville. Le rythme effréné de la série impose à Tibet de se faire aider pour les décors par Mitteï, Christian Denayer ou Didier Desmit. Ce que les auteurs ont su préserver, c'est également les caractères: Ric le journaliste un peu trop formaté (un cliché très années 60, on n'y peut rien), le commissaire Bourdon ,flic vieux-jeu mais bien attachant, dont la nièce Nadine, a un penchant évident pour Ric en qui elle voit un mari potentiel; mais Ric est aussi beau gosse, ce qui ne gâte rien. Ce trio est rejoint épisodiquement par d'intéressants personnages secondaires : l'adjoint Ledru à la PJ, le Pr Hermelin, savant bougon qui se dispute tout le temps avec Bourdon, et surtout Richard, père de Ric, ancien bandit amendé dont la ressemblance avec son fils est frappante. Certains détails font sourire : le manque d'évolution dans la garde-robe de Ric (toujours le même veston pied-de-poule) ainsi que la même Porsche jaune qui traverse le temps... seule la coiffure suit les modes. Bref, cette série qui excelle aussi dans ses couvertures d'albums très accrocheuses, est en dépit de ses défauts, une valeur sûre et figure parmi celles qui comptent le plus grand nombre d'albums. Je connais un inconditionnel qui possède la collection complète (glanée au fil des années) mais qui n'est pas objectif et qui ne reconnaît pas les faiblesses des derniers épisodes; aussi, pour l'achat, je recommande les 30 premiers (surtout les titres que j'ai cités plus haut).

19/06/2013 (modifier)
Par zébu
Note: 3/5

Après la lecture de 78 albums. Une série marathon qui comporte de très bons albums mais aussi des tomes assez moyens voir même très mauvais (mais ces derniers sont heureusement très rare) aussi je ne conseille pas l'achat de la série entière mais juste des meilleures histoires (environs une vingtaine). Une série policière aux dessins assez classiques mais bien exécutés, pratiquement inchangés en 70 albums et aux scénarios la plupart du temps assez sympas, quelques fois un peu trop tirés par les cheveux et dont le dénouement tourne souvent autour des mêmes causes (argent, jalousie, vengeance, pouvoir, chantage, folie). Aussi seul une vingtaine d'histoires restent marquantes, les autres divertissantes mais pas inoubliables. Bref une série policière sympathique mais pas transcendante qui plaira à un large public. Meilleurs albums : T11, 15, 17, 18, 22, 30, 32, 33, 34, 36, 37, 41, 42, 44, 47, 51, 52, 54.

04/11/2011 (MAJ le 04/11/2011) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Pffuuuuiouuuuu !!!!! Voilà, c’est fait : j’ai tout relu. Et il m’aura fallu du temps pour y parvenir (ce qui n’est jamais bon signe). La cause principale est simple et double : la série est longue et, à force, répétitive. Et si on ajoute à ça que la richesse des intrigues décline au fil des épisodes, je peux vous certifier que, dans mon chef, il valait mieux faire des breaks plus ou moins longs pour pouvoir encore apprécier les derniers tomes (qui sont tout de même à des années lumières des premiers en terme de qualité). Dans la colonne des +, je pointerai plusieurs choses. Tout d’abord le trait réaliste de Tibet est d’une grande qualité. Précis, dynamique, expressif, bien typé pour ses personnages, il est certes typé vieille école franco-belge réaliste mais, quelque part, moi aussi, donc on s’entend bien. Tibet était un maître de la caricature et, tout en gardant un trait avant tout simple et efficace d’apparence, il parvenait à saisir les lignes essentielles d’une forme et à les restituer avec précision (ses voitures sont des modèles du genre, aussi précis que Graton mais sans la raideur de celui-ci). Ensuite, les personnages sont attachants et complémentaires. Leur classicisme, leur côté caricatural (Bourdon en est un bel exemple) n’apporte peut-être pas d’originalité à la galerie mais la formule a fait ses preuves et, je pense, la fera encore longtemps. De plus, les personnages principaux ne se prennent pas trop au sérieux et pratiquent, à l’occasion, l’autodérision, une forme d’humour que j’affectionne particulièrement. Et puis, les premiers scénarios sont bien construits et riches en rebondissements. Les amateurs de romans policiers classiques y trouveront leur compte (au contraire des fans de polar qui risquent de trouver cette série trop propre sur elle). Enfin, il faut laisser aux auteurs leur souci de varier les théâtres de leurs intrigues tout en collant avec les sujets à la mode du moment (des extra-terrestres à internet). Mais les points négatifs ne sont pas absents pour autant. Tout d’abord (mais ça, c’est ma faute), je suis un indécrottable curieux et jamais je n’ai réussi à finir un tome sans aller au préalable feuilleter les dernières pages … Et connaître le nom du meurtrier ôte tout de même une bonne part de suspense aux récits. Ensuite, les intrigues imaginées par Duchateau sont très répétitives (je n’ai pas compté le nombre de fois où il nous a fait le coup de la pièce fermée de l’intérieur), et certains de ses coups de théâtre sont trop peu plausibles pour me satisfaire. Et puis, le procédé qui veut que certains des méchants récurrents s’obstinent à réapparaître après leur mort supposée devient rapidement indigeste à mes yeux. Ça me rappelle trop nos jeux de la cour de récré où, après un « Pan ! T’es mort » on se relevait en supposant « oui, mais on disait que j’étais seulement blessé ». Après deux ou trois « Pan ! T’es mort », on n’avait tout de même plus trop intérêt à se relever sous peine d’être, au mieux, exclu du jeu, au pire, suffisamment assommé pour ne plus pouvoir se relever. Cette règle tacite aurait dû être d’application ici aussi, à mon humble avis. Enfin, les tomes deviennent de plus en plus pauvres au fil du temps. Les développements sont moins présents et, par conséquent, les tomes se lisent de plus en plus vite. En résumé, les premiers tomes sont plus que pas mal et les derniers sont franchement bof. L’achat ne se justifie pas à mes yeux du fait que, lorsque l’on connaît le coupable, l’enquête perd de son intérêt (et une relecture aussi par conséquent). Par contre, un emprunt en bibliothèque apportera sa dose de plaisir au lecteur amateur de ce genre d’énigme policière. A consommer avec modération (burps !)

25/11/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Une bonne série policière jeunesse. Si les 15-20 derniers albums sont n'importe quoi autant scénario que dessins, ce n'était pas le cas avant et on avait même de vrais chefs d'oeuvre dans les 50 premiers albums. Durant cette période, il y avait des scénarios qui nous tenaient en haleine jusqu'à la fin et c'était crédible. Le dessin de Tibet était excellent et il nous montrait qu'il était autant à l'aise dans le dessin comique que dans le réalisme. Je vous conseille donc de lire les plus vieux et oublier ceux faits à partir des années 90.

27/09/2007 (MAJ le 22/08/2009) (modifier)
Par Duncan
Note: 4/5

En ce qui me concerne, je n’aime pas le milieu de la police et des détectives privé, que je trouve pas du tout intéressant et ennuyeux. Mais là, j’adore ! Les 2 Auteurs (Tibet/Duchâteau) arrivent à me faire aimer ces personnages si chaleureux et les histoires policières. L’erreur bien sûr, c’est qu’il ne faut pas prendre ces aventures trop au sérieux. C’est le mélange « comédie, fantastique, aventures policières » et parfois « surréaliste » des situations qui me plaît beaucoup dans Ric Hochet, c’est ce qui fait le charme de la série. C’est de la BD et pas du cinéma. Alors oublions les petits défauts de réalisme et amusons-nous. C’est pour les enfants... (disent les autres critiques négatives) Ah bon ??? Avec des histoires de serial-killer et de morts à la pelle, bien sûr ! Certaines critiques n’on lu qu’1 ou 2 tomes, peut-être les moins bons de la série. Bien évidemment, certains albums sont meilleurs que d’autres. Mais dans la série il y aussi des vrai bijoux : (Mystère à Porquerolles, Traquenard au Havre, Les spectres de la nuit, Enquête dans le passé, l’ennemi à travers les siècles, La nuit des vampires, Le fantôme de l'alchimiste, Ric Hochet contre Sherlock, Requiem pour une idole, l’homme qui portait malheur, fléche de sang ... etc) Moi, ça m’amuse toujours de lire ces histoires farfelues et bien sympathiques.

24/11/2008 (modifier)