Les derniers avis (47905 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Ange ordinaire
L'Ange ordinaire

Oliver Ka, scénariste du tout récent Pourquoi j'ai tué Pierre, et Mélaka sa soeur, que je connais surtout par son blog et sa vie internaute, n'ayant pas lu son premier album (Romain), voilà une association qui attirait ma curiosité. Je n'ai pas été déçu. La première partie de L'Ange ordinaire m'a vraiment charmé. Le dessin de Mélaka n'y a rien de vraiment extraordinaire mais il est fluide, bien mis en page et il permet de dégager efficacement la part d'humour du récit. Et de l'humour, il y en a. De l'humour et des idées amusantes. Car le récit m'a vraiment intéressé avec cette histoire d'un petit bonhomme tout banal qui révèle son rôle d'ange désabusé en chaussant un chapeau de bouffon. Ange désabusé car son rôle est de... parer à tous les petits accidents de la vie, empêcher les gens de marcher sur des crottes de chien, sur leurs lacets, dans une flaque d'eau, d'oublier leurs clés ou autres. Pas très valorisant pour un ange, mais assez drôle pour le lecteur. Le personnage est attachant, son histoire assez prenante et on a envie d'en savoir plus et de le suivre dans ses déboires. J'ai en outre bien été amusé par les autres anges, tous déguisés de manières aussi variées que ridicules et ayant des rôles en rapport avec la façon dont ils sont morts. Cependant, après une première partie qui m'a franchement plu, le récit se tasse un peu sur la seconde moitié. Il perd en humour tandis qu'il s'engage dans l'action, avec rébellion du héros et course-poursuite. C'est la suite logique du début, mais je trouve que l'intrigue perd un peu de son originalité et de sa fraîcheur. Presque comme si, d'un scénario à l'humour acide, on passait à un scénario d'aventure sérieuse et un peu mélancolique. Changement léger d'ambiance qui m'a un peu moins plu. Je reste cependant sur une très bonne impression de ma lecture. J'ai passé un bon moment et je vous la conseille.

19/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Les yeux dans le mur
Les yeux dans le mur

Curieux album... ah que oui !... Le graphisme d'abord : Edmond Baudouin a été un jour comptable. Il travaille d'un trait dur, bordé d'aplats, aux relents expressionnistes incontestables. Mais ce trait -et la belle mise en couleurs- sont ce que je retiens pratiquement de l'album. Ce graphisme confère quasiment à lui seul la dose de magie nécessaire à un récit qui, lui, en a vraiment bien besoin. Qu'ai-je quand même retenu de "l'histoire" ?... Un long échange entre un artiste peintre et son modèle ; entre un adulte assis dans le monde et une adolescente effrontée encore en équilibre instable. Le postulat pourrait être le sujet d'une vaste réflexion et le prétexte à une riche méditation. Mais, sincèrement, ce n'est pas très engageant !... Il est écrit : "Comment peindre la vie quand on ne peut approcher la réalité que dans ses reflets ?.." Bon courage si vous en trouvez la réponse. Bel opus -beau livre plutôt- à ne pas lire un après-midi pluvieux de déprime ! Je cote quand même "3" ; ce pour le style graphique.

19/12/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Shang-Chi Maître du Kung-Fu - Opération feu du ciel
Shang-Chi Maître du Kung-Fu - Opération feu du ciel

Shang-Chi, je me souviens de ce héros, arborant kimono rouge et bandeau dans les cheveux, à l'époque il faisait partie d'un groupe d'agents secrets enquêtant sur les phénomènes étranges. Compte tenu de ses capacités martiales, Shang, à la fois combattant émérite et homme discret, était le héros du groupe. Ses partenaires, malgré leurs efforts étaient réduits au rang de simple faire valoir collectif, l'intérêt du groupe était de créer en parallèle des aventures, un triangle amoureux classique entre Shang, la belle Leiko et Clive Reston. Ce personnage surfait sur la vague du succès des films de Kung-Fu des années 1970, quand cette mode s'est essoufflée, Leiko a épousé Clive et Shang s'est discrètement retiré de la scène. Si vous lisiez les publications Lug/Semic des années 1980, vous devez vous souvenir de Shang, il a souvent fait office de guest star dans les aventures d'autres personnages réguliers, comme par exemple Rom de Galador, le Chevalier de l'espace dans les pages de la fabuleuse revue Strange... Il y a plus de vingt ans c'était déjà Doug Moench et Paul Gulacy qui ont réalisés la majeures partie des épisodes de Shang, en 2002 c'est les même Doug Moench et Paul Gulacy qui ressortent leur personnage fétiche des cartons, et le dépoussièrent à l'occasion de cette maxi-série. Le héros a troqué son Kimono rouge contre une tenue noire plus actuelle et son bandeau rouge à disparu. Regardez la couverture, on sent bien une influence "matrixienne" en vogue au moment où cette série à été écrite et déjà bien ringarde, du moins à mes yeux, aujourd'hui... On peut qualifier le scénario de Doug Moench de bien ficelé, intrigue basique sans surprise et très facile à suivre, aventure divertissante et exotisme, le même triangle amoureux qu'à la grande époque pour la romance, un peu d'espionnage, un peu de fantastique... Un bon mélange de tout ce qu'il faut pour divertir sans pour autant forcer pour atteindre une vraie originalité. L'intrigue que je qualifierai comme étant très "James Bondienne" est fatalement classique. J'aime bien les dessins de Paul Gulacy, je trouve qu'il réussi à donner de bonnes expressions aux personnages tout en les détaillant assez bien, ce qui n'est pas simple. Le spectacle dans les scènes d'action est assuré, Gulacy a tellement dessiné de scènes de combat dans les Shang-Chi qu'il maîtrise plutôt bien le sujet. Un retour sur le devant de la scène plutôt réussi, pas bien éloigné de la série originelle ce qui est plutôt logique, mais je me demande bien qui ce type de héros peut intéresser de nos jours à part quelques nostalgiques... Shang-Chi est une BD d'aventure correctement réalisée parmi des millions d'autres du même genre, je serais surpris que Shang trouve public aujourd'hui... JJJ

19/12/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Batman - Hong Kong
Batman - Hong Kong

Avant de commencer la lecture de cet album, souvenez-vous de la musique mythique du film Opération Dragon avec Bruce Lee... Vous êtes dans l'ambiance? Vous l'aurez deviné en lisant le titre, cette aventure explosive se déroule à Hong Kong. En ouvrant ce livre on est tout de suite frappé par son graphisme, c'est assez particulier. Aux dires de l'éditeur, le dessinateur est le "king du comics hong-kongais", son nom est Tony Wong. Un homme qui travaille dans la BD depuis plus de trente-cinq ans tout de même! Son style est très vif, très coloré, c'est d'un dynamisme rarement atteint habituellement dans le comics, attendez-vous à une avalanche d'effets spéciaux en tout genre. Tout dans le dessin est fait pour privilégier l'action, quitte à ne respecter aucune logique proportionnelle pour accentuer la rapidité des mouvements. Ce qui peut être considéré comme un défaut flagrant et énervant n'en est pas vraiment un... je pense que c'est la manière de dessiner de Tony Wong qui veut cela, et il faut bien reconnaître qu'il sait parfaitement illustrer de spectaculaires séquences de combats ou autres gunfights. Fort heureusement néanmoins, Semic a eu la bonne idée d'imprimer cette BD de façon à ce que le rendu soit mat, je n'ose imaginer le délire flashant indigeste que cela aurait été sur du papier glacé. L'avantage de ce style de dessin venu est qu'il arrive très bien à servir le scénario survolté qu'offre cette aventure, une histoire mouvementée écrite par Doug Moench, un auteur qui a pas mal roulé ses stylos un peu partout dans le monde des comics depuis les années 1970. Pour l'anecdote Doug Moench doit être assez attiré par les artistes martiaux et leur philosophie, pendant des années il a écrit la série Shang-Chi, Maître du Kung-Fu" chez Marvel. Il a déja écrit quelques scénarios de Batman, c'est donc un personnage qu'il connaît. Dans cette histoire, Batman est plongé dans la gigantesque ville de Hong Kong, aussi tentaculaire que Gotham mais bien plus lumineuse, ce qui oblige notre héros de l'ombre à opérer sous le feux des néons. L'aventure commence de façon classique, on y voit un Batman détective comme on l'aime, puis l'intrigue ne cesse de s'intensifier avec un lot toujours plus important de scènes d'action, le rythme reste très soutenu jusqu'au dénouement explosif final. Dans cette aventure, le personnage qu'est Batman se pare d'une aura légèrement mystique, un aspect qu'il doit au point de vue qu'ont de lui, les personnes qui le rencontrent, les gens de Hong Kong éprouvent diverses émotions face à cette étrange créature vaguement humaine. Batman quant à lui est assez fidèle à lui-même, toujours aussi absolu, en revanche la paranoïa grandissante qui le ronge toujours plus depuis une vingtaine d'année est absente, un trait de caractère devenu capital au fil du temps chez le héros, qu'il a du laisser pour l'occasion à Gotham. L'autre personnage important du récit, Night Dragon, se pare d'un costume car il s'inspire du Batman, l'idée est plutôt bonne, Night Dragon n'est pas un simple clone coloré, sa philosophie est d'ailleurs assez éloignée de celle du Dark Knight. Qui est Night Dragon? Un adversaire? Un allié? Un sidekick comme Robin? C'est peut-être plus compliqué que cela. Je reviens sur une des choses amusantes de cette fameuse perception qu'ont les hong-kongais de Batman. Cela fait songer si l'on lit cette BD sous un autre angle, que les auteurs suggèreraient avec cette histoire que c'est le Dark Knight lui même qui introduirait les super héros à Hong Kong, implicitement il serait donc le premier du genre à fouler cette terre nouvelle, marquant tellement les esprits au passage, que grâce à lui plus rien ne serait comme avant... Bienvenue les héros de comics! Ceci est une idée très personnelle uniquement fondée sur mon avis, elle vaut ce qu'elle vaut, mais je tenais à la partager. Bien qu'elle soit fort originale, cette aventure de Batman est à réserver à ses plus grands fans... qu'ils soient contents ou déçus du contexte dans lequel se retrouve plongé le héros. A proscrire totalement si le personnage ne vous intéresse que vaguement... et pour ceux qui veulent découvrir Batman, pour un premier contact, rien ne vaut la lecture de Batman - Année 1. JJJ

19/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série A.D.N
A.D.N

Au textuel : Makyo et Toldac ; deux auteurs qui sont loin d'être des inconnus. Tout ceci pour résumer le fait que les scénarios sont bien ficelés. Le dessin ?... Aie !... Il a été confié à Rocco, qui a eu l'occasion de s'illustrer dans le tome 5 du "Décalogue". C'est pas que je n'aime pas mais ; bien qu'ayant constaté que son style particulier s'adapte bien aux histoires, il a un peu tendance à les déforcer graphiquement. "A.D.N." est donc une série qui a, pour moi, plus de force dans ses idées et textes que dans "l'esthétisme" de son graphisme. Néanmoins, et mis à part ce que je considère ainsi comme une sorte de lacune -qui me gâche mon plaisir de lecture- que cela ne vous empêche pas d'attiser votre curiosité en la focalisant sur l'ADN d'Alex. Cote moyenne de ma part. Sans plus...

19/12/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Le Maître de Peinture
Le Maître de Peinture

Une histoire d’amour sur fond de peinture et de révolution polonaise le siècle dernier. C’est certes assez original et on aurait pu tenir là une bonne série pour une « BD manquant d’ambition », comme le dit un autre posteur ci dessous. Tout d’abord, les dessins ne sont pas trop mal, surtout ceux de la jeune fille que je trouve très belle. Si le premier tome prometteur, m’a lui plutôt captivé, ce n’est pas le cas de la suite. A l’intrigue de départ autour de la peinture, du talent mystérieux de Cyprian, et de son attirance pour Eliza, l’auteur à rajouté un certain nombre de briques inutiles. L’histoire entre le curé et la prostituée, par exemple. En plus de ça, la trame principale n’évolue pas dans le bon sens et devient un peu n’importe quoi à mes yeux. Mon intérêt pour cette série a baissé au fur et à mesure des tomes. Je remarque qu’apparemment ceux qui ont mis 4 étoiles n’ont lu qu’un tome et ceux qui en ont mis 3, en ont lu 2. Et le tome 3 est encore en dessous du deuxième… Pour ma part un tout petit 3/5.

19/12/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Crush
Crush

Ce récit est une belle métaphore sur la transformation de soi que l'on peut ressentir à la période adolescente. Le titre de cette BD, le mot "Crush" est à lui seul lourd de sens. Le monstre rageur et destructeur qu'est Crush est représentatif de la colère contenue et ravalée qui habite Liz, une adolescente se cachant derrière son look gothique par peur d'exister... En libérant Crush, Liz évacue ses frustrations, elle se libère, d'une certaine manière elle grandit, et de nouveaux obstacles vont surgir devant elle. Jason Hall traite un thème délicat avec brio, le passage parfois difficile, de l'adolescence à l'age adulte montré au travers d'une histoire teintée de surnaturel et de fantastique. Le ton reste tout de même léger et nous rappelle que l'on est dans le domaine du divertissement, il n'y a rien de dramatique. Cette histoire qu'est Crush, lue au premier degré se révèle bien construite et agréable à lire, le rapport entre Liz et Jen, les deux filles que l'on va suivre dans le récit, est intéressant. Ce sont deux personnages que tout oppose, Liz est renfermée, peu sure d'elle, Jen est forte exubérante et protège Liz comme si c'était sa petite soeur. L'arrivée brutale de Crush va sensiblement modifier le lien qui unit Liz et Jen... Encore une métaphore réussie... Quand Liz se transforme elle ne se contente pas d'avoir les pouvoirs de Crush, elle "est" Crush, elle devient une autre entité tout en restant la même personne, cela semble compliqué mais c'est très bien retranscrit. Le dessin de Sean Murphy lorgne vers le cartoon et emprunte pas mal, il me semble au manga, le rendu est bon, Crush est un monstre sexy en diable si j'ose dire. Ce qui est plus gênant est l'aspect assez caricatural qu'ont les personnages plus "humains", même si je reconnais que Liz a une frimousse plutôt sympathique. Crush est une BD que j'ai bien aimé, dommage que la suite risque de se faire un tout petit peu attendre, Crush ressemble à un one-Shot, pas mal d'éléments sont donnés dans ses pages, mais il faut impérativement une suite à cette histoire, j'espère que le jour où elle arrivera elle sera à la hauteur. JJJ

18/12/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Dirty Comics
Dirty Comics

Une curiosité, ces Dirty Comics. Il n'y a aucun scénario un tant soit peu élaboré, le but ici étant de montrer un maximum de sexe en un minimum de cases. Pas mal de personnalités connues sont ici représentées (parfois de façon assez fidèle pour que l'on les reconnaisse bien d'ailleurs). C'est très cru, loin du simple érotisme on est bel et bien en présence de pure et dure pornographie, il n'y aucune censure dans les Dirty Comics, rien d'étonnant vu le caractère clandestin de ces oeuvres. Même si c'est assez rare et toujours enrobé d'humour, il y a certains actes qu'il est impensable de représenter aujourd'hui... Les dialogues sont d'une vulgarité absolue, parfois presque sans rapport avec la situation, ils donnent dans l'exagération la plus totale et n'ont d'autres buts que d'exciter bêtement le chaland... Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, cela fait parfois rire tant c'est incongru et direct. Les dessins sont de piètre facture, oscillant entre le mauvais et le médiocre. Les Dirty Comics ont été réalisés par des centaines de personnes différentes, que ce soient des professionnels ou non, pourtant on n'a pas l'impression qu'il y ait une grande variété de style, il n'y a tout simplement pas de style d'ailleurs. La catastrophique qualité d'impression n'arrange rien. Néanmoins, malgré les défauts énormes qu'ils contiennent, ces Dirty Comics sont d'une certaine manière intéressants... Les Dirty Comics reflètent d'une certaine façon l'époque durant laquelle ils ont existés, pendant environ trente ans ces BD de sexe ont été en circulation. Au milieu d'un contenu général assez creux, certaines histoires montrent un contexte historique réel, présenté de façon originale et assez inattendue, le communisme est passé au crible, l'industrie cinématographique également, le mode de vie de l'américain moyen, les politiques... Les points de vue sont bien différents... Que cela soit voulu ou pas c'est un fait, au delà de l'humour lourdingue et de la sexualité graveleuse qu'ils contiennent, les Dirty Comics ont aussi fait office d'espace de liberté en leur temps, même si cet espace était inconscient il a existé, je n'irai pas jusqu'à dire que cela a été salutaire, mais ça a permis à certaines idées d'être ainsi véhiculées. C'est cet aspect des Dirty Comics qui importe. Il m'est impossible de conseiller ce genre de BD, compte tenu de la faiblesse de leur intérêt artistique, Il m'est aussi très difficile d'attribuer une note aux Dirty Comics. Les albums parus en France n'offrent qu'une infime partie de tout ce qui a du être réalisé... Ces albums originaux sont d'ailleurs quasiment introuvables, mais il est toujours possible de lire des Dirty Comics, les éditions Allia ont publié au moins deux recueils en petit format très récemment (j'ignore si le contenu est identique aux albums Transit). Une lecture qui n'intéressera probablement que très peu de monde, si l'on excepte quelques curieux avides d'étrangetés. JJJ

18/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série CH Confidentiel
CH Confidentiel

Quand terrorisme et haute finance s'entrecroisent, la B.E.R. a bien du fil à retordre pour démêler ce sac de noeuds. Ca m'a bien plu ! Personnellement, c'est haletant de bout en bout. Une nouvelle série imaginée par un Ceppi en grande forme. Et c'est ce que j'aime dans ce postulat : "sa" brigade n'est pas composée que d'incorruptibles aux muscles saillants : on y trouve des flics accros à la cocaïne et même des politiciens désabusés !... Savoureux ! Une narration emballante, un graphisme au trait net et vif, un ton novateur pour des scénarios qui sont extrapolés d'affaires réelles aux dossiers jamais aboutis. C'est vrai : ce n'est pas Largo Winch ou de l'Alpha ; bien que ce style d'histoire soit de la même veine (et même si le dessin fait penser à du Jigounov). CH... ?... Ca ne renouvelle pas le genre, c'est sûr, mais c'est drôlement bien fichu ! Je cote 3/5... en attente de la suite.

18/12/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Planètes pas nettes
Planètes pas nettes

J'adore ce style de BD, des histoires courtes de SF ou de Fantastique, présentant toutes plus ou moins le même schéma: Une aventure au scénario des plus basiques, souvent empreint d'une nanardise décomplexée et à la chute se voulant surprenante. Ce n'est pas bien recherché mais quand c'est bien fait, cela a tendance à me faire sourire. Lorsque j'écris les résumés de ces histoires, je dois me faire violence pour ne pas être trop ironique. Il existe beaucoup d'albums de ce type, énormément d'entre eux sont peu dignes d'intérêt aujourd'hui, très peu sont des chefs-d’œuvre, certains sont corrects et font passer un agréable moment de lecture, à condition bien sur d'aimer la science-fiction et l'humour noir assez doux. Planètes pas Nettes fait partie des albums plutôt sympathiques du genre. Les scénarios tiennent la route malgré leur brièveté et parviennent même parfois à surprendre, l'humour fonctionne. Les histoires qui composent ce recueil sont toutes différentes, assez différentes pour que l'on puisse dire du menu qu'il réussit à être varié tout en restant homogène. L'aspect visuel compte beaucoup pour ce genre d'histoire à mes yeux, Planètes pas Nettes est une réussite de ce point de vue. Rand Holmes dessine les créatures tentaculaires les plus improbables dans des environnements bien pensés. Il sait aussi dessiner de forts jolies donzelles laissant de temps en temps apparaître de belles courbes... avec assez de parcimonie cependant pour que l'aspect érotique pimente l'action sans pour autant l'occulter. Dommage que les couleurs soient complètement ratées dans certaines histoires, trop saturés ou baveuses, elles nuisent parfois aux dessins. Je pense que je ne suis pas le seul public de ce type de BD zedarde, si vous êtes fans du genre, Planètes pas Nettes ne vous décevra pas, sans être un chef-d’œuvre cette BD se lit plutôt bien. JJJ

18/12/2006 (modifier)