Romain

Note: 2.57/5
(2.57/5 pour 7 avis)

Melaka, nouvelle jeune dessinatrice de l'Association (ce qui est déjà en soi une bonne nouvelle), avait de qui tenir en bande dessinée, puisqu'elle se trouve être la fille de Carali et la nièce d'Edika. Son premier récit autobiographique a emballé tout le monde à l'Association. L'histoire adolescente de Romain, qui fait une tentative de suicide ratée, est à la fois bouleversante et excellemment racontée.


Adolescence Autobiographie La BD au féminin Mimolette Suicide

Mélanie a quatorze ans, elle va en troisième. Elle rencontre une bande de joyeux potes, ils font les 400 coups, boivent, fument, déconnent, font du mysticisme... Mélanie et Romain tombent amoureux, et quand plus tard la rupture arrive, Romain ne le supporte pas, et... se jette du 7ème étage.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2003
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Romain © L'Association 2003
Les notes
Note: 2.57/5
(2.57/5 pour 7 avis)
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30/09/2003 | ThePatrick
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Par Ems
Note: 3/5

J'ai lu les avis précédents avant de lire la BD, je m'attendais à être déçu mais ce ne fut pas le cas. Certes le dessin est caricatural et serait plus adapté à de l'humour potache, mais le scénario n'est pas mauvais. Au delà de la tentative de suicide de Romain et de la culpabilité de Mélanie, je retiens surtout l'après et le courage des protagonistes pendant les mois de convalescence. Je ne sais pas quelle est la part de vécu de ce récit mais l'histoire est traitée avec naturel et sensibilité.

07/03/2009 (modifier)
Par okilebo
Note: 3/5

Il est vrai qu'au moment de sa sortie, Romain avait reçu un bon coup de pub sur Bdparadisio. Je ne vous cache pas que cela avait éveillé ma curiosité. C'est donc avec une certaine impatience que j'ai ouvert ce petit album. Le scénario de Melaka n'est pas transcendant mais celui-ci reste agréable et sans prétention. En gros, elle nous raconte les mésaventures amoureuses de Romain et Mélanie. Tout le récit est centré sur la tentative de suicide du garçon et les remords de l'héroïne qui se sent responsable de cet acte vu qu'elle venait de le plaquer, auparavant. Ce qui m'a surtout déçu, c'est la fin du récit. Je m'attendais à un petit rebondissement et non, grosse déception, la conclusion est banale, logique et sans intérêt. J'aurai imaginé, par exemple, que Romain avoue à Mélanie qu'elle n'était pas responsable de sa tentative de suicide mais comme ses visites à l'hôpital le rendait heureux, il n'avait rien dit. Pourquoi pas, non !? Au niveau du dessin, le trait de Mélaka est assez proche de la caricature mais cela ne m'a pas vraiment dérangé. J'ai bien aimé les expressions des visages des pages 26 et 27 qui nous font bien comprendre le malaise ressenti par les amis de Romain face à son handicap. Voilà, en résumé, un album gâché par une conclusion bâclée. Ceci dit, sans être indispensable, Romain reste un album sympa. A vous de voir !

13/08/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Ma rencontre avec Mélaka au cours d'un festival a provoqué l'achat de ce petit album. Je dois rajouter que je pensais l'acheter un de ces quatre, donc j'en ai profité. :) Je ne suis pas d'accord avec certains qui disent : "c'est la fille de, et la nièce de, donc elle a ses entrées partout dans la BD". C'est sûr, ça aide. Mais je suis convaincu que c'est une jeune fille qui a des choses à dire, et pour l'heure, je ne trouve pas son ascension particulièrement fulgurante. Visiblement, elle préfère prendre son temps, expérimenter d'autres possiblités (comme cette double page dans Spirou qu'elle anime avec une copine). Donc halte à la polémique, et concentrons-nous sur son bouquin. Je dois dire que j'ai été touché par cette histoire (peut-être parce que j'en ai vécu une assez semblable) ; la détresse, l'horreur, la tristesse, mais aussi des hésitations assez semblables m'ont aussi traversé l'esprit. J'ai donc trouvé l'histoire poignante, et les hésitations narratives, ce côté un peu "écriture automatique" sont dictées par le sujet du récit, autobiographique. Comme l'ont remarqué mes camarades, le point noir est le dessin ; effectivement, il a un aspect bâclé (ou plutôt "débutant") qui gêne pas mal la lecture. Pas mal de style Simpson, un côté "brut" pas toujours évident à supporter.

28/06/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

Comme s'il ne suffisait pas que le cinéma, la musique, la télé et la littérature soient de plus en plus encombrés de "fils de..." et "filles de...", voilà que la bande dessinée se met elle aussi à accueillir dans ses rangs la progéniture d'auteurs connus. Mademoiselle Mélanie Carali dite Mélaka est donc la fille du patron de la revue Le Psikopat (Carali) et d'un poids lourd de l'édition jeunesse (Gudule), et la nièce d'un pilier de Fluide Glacial (Édika). Sans vouloir être médisant, je me demande si avec tout ça, elle n'est pas un tout petit peu favorisée par rapport au jeune dessinateur lambda quand il s'agit de voir ses oeuvrettes publiées… Alors j’avoue, c’est sans doute très vilain de ma part mais c’est avec un gros a priori négatif que j’ai ouvert le petit opuscule de miss Mélaka, persuadé que L’Association ne lui avait ouvert ses portes que parce qu’elle était la "fille de...", et non pour son talent. Et j’avoue que la lecture de Romain ne m’a pas vraiment détrompé. Enième membre de l’École Nombriliste (qui compte un nombre incalculable d’adeptes dans la littérature et la BD françaises), elle nous livre là un petit bout d’autobiographie dont le dessin est du niveau d’un fanzine étudiant, et le propos anecdotique au possible. Ca aurait eu sa place dans le petit journal de sa fac ou pourquoi pas dans le magazine de Papa, mais dans la collection Mimolette de L’Association aux côtés de Cercle vicieux de Lécroart ou de Les Ineffables de Trondheim, je trouve personnellement que ça fait un peu tache. Pas vraiment bonne à brûler mais ni drôle ni touchante, cette historiette sans originalité prend le prétexte de rendre hommage à un malheureux garçon qui s’est bousillé de désespoir (les gens qui survivent à des accidents graves sont fréquemment présentés comme des héros après ; regardez comme on vante le "courage" de Christopher Reeve simplement parce qu’il vivait en fauteuil roulant) pour nous montrer à quel point la gentille Mélanie est une fille exceptionnelle, puisque 1) les garçons tombent fous amoureux d’elle au point qu’ils veulent se suicider quand elle les largue, et 2) elle est prête à consacrer une bonne partie de son temps à essayer de soulager la peine d’un pauvre légume pitoyable. Le "Romain" qui donne son titre à l’album n’est finalement qu’un faire-valoir, qui n’existe pas en dehors des moments que la gentille Mélanie est prête à lui accorder : qui il était avant sa tentative d’autodestruction, les raisons profondes de son geste derrière le dépit amoureux, tout ça on s’en fout, et ce qu’il ressent après son suicide raté est expédié rapidement. L’important dans Romain n’est pas vraiment Romain mais Mélanie/Mélaka. L’auteur finit presque par l’avouer, d’ailleurs : "Personne ne peut imaginer ce qu’a vécu ce petit bout d’homme, pas même moi". Puisqu’elle ne peut pas l’imaginer, elle pouvait effectivement difficilement en faire le sujet réel du bouquin à qui elle a choisi de donner son nom. Bref, Romain est un petit album dont vous pouvez facilement vous dispenser.

26/06/2004 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
L'avatar du posteur cac

J'ai eu un peu de mal avec cette histoire. C'est sûr que c'est assez touchant mais je ne me suis pas vraiment reconnu dans ses personnages et ces histoires d'ados. Et puis ce mec qui tente de se suicider par "amour" si on peut appeler ça comme ça - j'espère que j'en raconte pas trop au moins. C'est d'une stupidité sans nom. Bien sûr c'est touchant de voir la loque que devient ce pauvre gars, mais bon ce n'est peut-être tout simplement pas une histoire pour moi. Personnellement je n'ai pas lu les sujets sur Bdparadisio, et ça m'étonnerait que je le fasse un jour. En tout cas je m'étonne du succès que semble rencontrer cette histoire là-bas.

31/03/2004 (modifier)

Je n'ai pas été emballée par cette histoire, pas vraiment intéressante pour un tiers. Mélanie et Romain qui s'aiment et qui ne s'aiment plus, bof. L'explication de l'auteur sur BDP est intéressante, mais là je juge la BD, et si elle doit expliquer en marge de l'album ce qu'elle voulait y faire passer, c'est que le résultat est raté. Enfin, c'est mon avis. Côté dessins, bof aussi. Un trait grossier, ce n'est pas spécialement beau, pas franchement mauvais, puisque Melaka a, on le voit, une maîtrise de l'espace et des personnages. Juste pas aimé.

30/03/2004 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Le début de l'album m'a plutôt déplu : très rapide, bêtises d'adolescents dans lesquelles je ne me reconnais absolument pas, mysticisme... Vient ensuite le drame, avec une (petite !) deuxième partie -- la réaction de Mélanie -- qui ne me convainct guère plus : l'émotion ou les émotions ont du mal à passer. Même si je les reconnais, elles ne me prennent pas au ventre. Et enfin la troisième partie -- Romain -- assez terrible (la page 18, affreux !) et prenante. Il y a ici sur bdparadisio un sujet où l'auteur parle de "Romain". Ne l'ayant pas lu (:)), je ne sais quelle était l'intention de Mélaka : raconter une partie de sa vie, de celle de Romain, "se décharger", etc. Mon impression est donc qu'il s'agit "d'une histoire", pas particulièrement autobiographique puisqu'elle fait la part belle à Romain. D'autre part, pour un morceau d'autobiographie c'est très, très rapide. Les émotions n'ont tout d'abord pas le temps de bien transparaître, on a l'impression que le format Mimolette est trop étroit pour ce que Mélaka a à raconter et qu'elle doit se hâter de jeter les bases, pour ensuite seulement pouvoir mieux se concentrer. Niveau dessin, euh... je sais pas quoi en dire. Ca me plaît, on y trouve des éléments qui rappellent Menu, les Simpsons, Wazem... Le découpage est assez classique, avec quelques (deux) effets à la Tezuka. Dans l'ensemble c'est plutôt bien abouti et ça me plaît assez, voilà c'était le commentaire débile du jour. :) Alors bon, dans l'ensemble c'est plutôt sympa, même si je reste sur l'impression de "trop court".

30/09/2003 (modifier)