Batman - Année Un (Year One) (Batman: Year One)

Note: 3.79/5
(3.79/5 pour 34 avis)

Retrace la première année d'activités de Bruce Wayne à Gotham City en tant que justicier.


Batman DC Comics Frank Miller Les débuts des Super-Héros célèbres Super-héros Univers des super-héros DC Comics

Bruce Wayne, 25 ans, rentre à Gotham City après une longue absence. Obsédé par le meurtre de ses parents, 17 ans plus tôt, il a décidé de combattre le crime. Il est rapide, agile, puissant, très bon combattant... mais il lui manque quelque chose, et ses premières virées nocturnes dans les bas-fonds de Gotham ne sont pas vraiment de francs succès... Pour combattre efficacement le crime, il a besoin d'inspirer de la peur à ses adversaires. Une nuit, une chauve-souris pénètre dans son manoir en brisant une vitre. L'animal deviendra son emblème. Il combattra le crime avec un masque aux oreilles pointues et une grande cape noire. Il sera BATMAN ! Ainsi grimé en homme chauve-souris, Wayne apprend à utiliser la peur et l'intimidation comme armes. Il est plus efficace... mais il lui manque encore quelque chose. La police le considère comme un hors-la- loi et lui met constamment des bâtons dans les roues. Batman a besoin d'un allié au sein des forces de l'ordre... Justement, un nouvel officier a intégré la police de Gotham cette année. Un incorruptible qui n'a peur de rien. Un certain lieutenant James Gordon...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1989
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Batman - Année Un (Year One) © Urban Comics 1989
Les notes
Note: 3.79/5
(3.79/5 pour 34 avis)
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30/04/2002 | Cassidy
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Encore une chouette découverte grâce à la collection Nomad de l’éditeur. Année Un, comme son nom l’indique, retrace la première année de notre héros en tant que justicier, mais pas que, nous découvrirons également l’arrivée de Jim Gordon à Gotham en tant que lieutenant, un parallèle très intéressant. Pas d’énormes surprises sur leurs parcours respectifs, cependant ça s’avère très efficace et plutôt bien fait. L’album se lit relativement vite mais l’univers est bien exploité et l’histoire d’une belle densité. On apercevra quelques grands noms Catwoman, Dent … mais ils auront un rôle mineur, la star de l’album, en sus de notre justicier, est bien Gordon, c’est la meilleure version lue de ce personnage. Le graphisme de Mazzucchelli ne fait pas son âge et accompagne parfaitement le récit. Ça m’a amusé de voir que j’avais déjà croisé ce dessinateur avec Asterios Polyp au style bien différent, je n’avais pas fait le rapprochement durant ma lecture. Un bon bon tome de Batman, pas des plus surprenants mais solide dans sa réalisation, j’avais un peu peur de tomber sur un truc un poil trop vintage mais j’ai trouvé l’album intemporel à bien des niveaux. Un petit classique. Cerise sur le gâteau, la version Nomad contient une histoire bonus « À la vie à la mort », cette dernière est tout simplement géniale !! Je la connaissais déjà via Batman/Catwoman (excellent album encore non référencé) mais je trouve que l’on touche à l’excellence avec ces quelques pages, une synthèse pertinente et émouvante de la relation Bat/Cat.

24/03/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne suis pas du tout amateur et lecteur de super-héros – américains en particulier (et en collants moulants…). Par curiosité, je fais quand même à intervalles espacés quelques incursions dans l’univers de Batman, en sélectionnant certains auteurs et/ou certaines histoires. Me voilà donc de retour à Gotham city. Mon impression est assez proche de celle de Gruizzli. Si je n’ai pas assez de culture batmanesque pour comparer avec d’autres histoires du justicier ailé, j’ai quand même trouvé improbable pas mal de scènes, durant lesquelles Wayne/Batman survit à moult balles, coups violents – qu’il ne fait pas tout pour éviter, au point qu’on pourrait déceler chez lui quelques penchants masochistes ! Et ses déplacements dans les airs sont mal expliqués… Batman lui-même, ou Bruce Wayne, sont un peu falots, superficiels, Gordon est sans doute plus intéressant comme personnage (même si trop « propre » et « linéaire – sa liaison éphémère avec une collaboratrice contrebalançait ça). L’amoureuse de Batman est un peu trop naïve (alors que tout dans sa personnalité et ses origines la rendrait au contraire plus perspicace quant à la double personnalité de Wayne/Batman). Une sorte de catwoman jalouse du succès de Batman (mais elle éloignée du côté justicier) est un peu grotesque et maladroite. Et je trouve très brutale la fin de l’album (j’ai lu la version Urban contenant « Batman année un » de Miller et Mazzucchelli et « Batman et les monstres » de Wagner). Enfin, dernier bémol, le dessin, que j’ai trouvé inégal, certains visages étant franchement ratés et changeants. Pour le positif, il y a la volonté de donner une « naissance » au mythe de l’homme chauve-souris, un récit dynamique et une colorisation noire adaptée aux décors et au récit. Enfin, il est probable que mon manque d’appétence initiale pour ce type de production affecte mon ressenti. Les amateurs de Batman peuvent y trouver davantage leur compte. Je vais laisser passer du temps et retenter ma chance sur une autre histoire, mais ça n’est vraiment pas une priorité. Note réelle 2,5/5.

06/12/2023 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 5/5
L'avatar du posteur Bruno :)

Batman était ce super-héros, gothique avant l'heure sous les coups de crayon inspirés de Irv Novick, ou quasi cinématographique grâce à la maitrise graphique de Marshall Rogers, et dont je lisais les aventures dans ces si surprenants albums des publications Artima/Arédit, avec leurs curieuses pages alternativement imprimées couleurs et noir et blanc. J'aimais bien le personnage, et bien sûr sa galerie d'ennemis si visuellement réussis -surtout le Jocker par Walt Simonson ! Mais l'approche DC, complètement partiale aux exploits du justicier en costume au détriment des détails de sa vie personnelle, m'empêchait (déjà !) de m'attacher véritablement et, bien que séduit par telle ou telle péripétie, la chauve-souris et ses comparses costumés ne m'ont jamais fidélisé comme ont pu le faire les héros aux âmes autrement tourmentées de la maison d'édition concurrente. Le drame originel de Batman (et encore plus de Superman !), si éloigné de ma réalité, ne pouvait m'apparaitre comme véritablement émouvant. Le grand Len Wein, ayant débarqué avec son habituel savoir-faire, a failli faire pencher la balance tant son travail sur l'entourage de Bruce Wayne a rapidement pris de l'ampleur et de la profondeur : Lucius Fox et ses problèmes familiaux, par exemple... Mais je ne tenais pas les cordons de la bourse, en ce temps-là ! Seul le hasard approvisionnait mes lectures... Il aura fallu des refontes balaises pour m'amener à m'intéresser de nouveau à ce super-héros ; et Year One a, de ce côté-là, été une expérience plus que satisfaisante. D'abord les prises de positions scénaristiques de Frank Miller : l'époque est floue, l'ambiance en demi-teinte. Les personnages sont caractérisés plus par leurs interactions que par leurs choix ; et l'action, classique et illustrant son habituelle obsession -salutaire- de la dénonciation des abus des nantis, s'installe très confortablement, tissant autour des principaux héros une toile de causes et effets au travers desquels ils se définissent magnifiquement une fois la trame définitivement achevée. La relecture est magique de sobriété, pour une fois -et en complète opposition de son travail précédent (néanmoins prodigieusement jouissif !) sur le " Dark Knight ". Bruce Wayne, à peine esquissé -et pour cause-, reflète parfaitement ce qu'il est sensé être : le simple alter-ego civil -et même social- du justicier, dont le véritable visage est ce grotesque masque aux oreilles pointues. Par opposition, l'humanité bouleversante de faiblesses et d'imperfections du Commissaire Gordon et de Selina Kyle -entre autres- est magnifiée et contribue énormément à nourrir le récit sans nuire à l'intrigue ; et le sort des individus ne cesse tout du long de nous importer bien d'avantage que la résolution politique des problèmes de corruption de la ville de Gotham. ... Et puis il y a le dessin ! David Mazzucchelli, avec ce style si personnel et en même temps si "classique", et qui nous apparait si facile (ha ! ha !) tant ses cases, désertées des hachures et autres petits détails habituels sensés enrichir l'image, décrivent l'action en cours avec simplicité (!) et efficacité, laissant la part belle à une colorisation audacieuse, floue et en transparence (Richmond Lewis, très bon choix !). Les deux nous offrent une œuvre véritablement aboutie dont les planches semblent des instantanés d'une autre époque, clichés saisis par l'oeil d'un témoin anonyme et qu'on aurait miraculeusement imprimés. C'est que le dessinateur s'y entend pour suggérer, à peu de frais graphiques -encore une fois en apparence...!- la moindre attitude subtile du visage, le moindre élan dans le mouvement. Et je ne parle même pas de la justesse académique de son art, qualité encore rare à l'époque de la parution. L'encrage volontairement dense souligne sa maitrise et renforce la représentation des sentiments des personnages : l'idylle adultère de Gordon a droit à quelques cases magistrales, dont celle du baiser avec l'inspecteur Essen est un exemple-type, parfaite d'équilibre et de beauté. J'ai beaucoup aimé, donc, ma redécouverte du personnage ; et si les jeunes générations s'intéressent encore au concept complètement fou et fun et riche de possibilités d'exploration de l'âme humaine que constitue le genre des super-héros en collants, Batman : Year One est une des lectures les plus complètes qu'il est possible de trouver sur le détective chauve-souris. Et certainement aussi une des plus belle.

29/10/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 4/5
L'avatar du posteur Benjie

Si vous voulez commencer par le début de l’histoire, ne cherchez plus : c’est ici ! On y découvre les origines du justicier masqué, la transformation de Bruce Wayne en Batman, et les premiers pas du héros. Le récit est tonique, pas de temps morts et les dialogues hyper efficaces. La voix off aide à fluidifier l’album qui se lit d’une traite. C’est vrai qu’il nous manque encore des clés de compréhension, notamment la raison de son absence de Gotham, mais aussi comment du jour au lendemain ils se retrouve équipé de pied en cap avec des armes secrètes hyper efficaces, mais ça viendra en son temps. Dans cet album, on assiste aussi à la naissance de la relation Batman/Gordon et aux déconvenues de ce lieutenant d’une intégrité à toute épreuve. Que dire du dessin ? J’ai aimé le côté volontairement vintage. On est un peu surpris au début, on se demande même si on va vraiment aimer mais oui… ça fonctionne très bien. Le découpage et la mise en page sont très réussis, assurant un rythme dynamique au scénario. Un très bon album pour partir à la découverte de Batman.

11/07/2021 (modifier)

Gros coup de cœur. Batman Année Un, c’est LE comics pour débuter cet Ordre de Lecture DC, c’est LE comics pour commencer Batman dans l’âge moderne, c’est LE comics à découvrir ou à redécouvrir de DC… bref c’est LE comics de référence. ---> Lire la suite sur le blog lecture DC INTRIGUES : 5/5 DESSINS : 5/5 PERSONNAGES : 5/5 LES PLUS La narration dynamique Gordon / Batman Le développement de la vie privée des personnages principaux Une patte artistique intemporelle, surtout pour une œuvre de 1988 LES MOINS Que la Catwoman présentée ne soit pas celle qui soit « canonisée », mais ce n’est pas un gros problème

25/02/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
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Je poursuis ma découverte de Batman en tentant de suivre un ordre un brin compliqué pour les néophytes. J'avais débuté avec Batman- Année 100, et j'avais pris une petite claque en découvrant l'homme chauve souris déglingué, prenant des coups, humain et surtout sans le background, Alfred, gadgets et luxueuse demeure. Ici c'est du classique puisque comme son nom l'indique c'est l'histoire des tous débuts de notre vengeur masqué. Pour aider à la compréhension de la suite c'est parfait, cependant quelques zones d'ombres comme l'absence de Batman à Gotham pendant de longues années à la suite de l'assassinat de ses parents n'est pas expliquée. Un autre détail m'empêche de mettre une note supérieure c'est le dessin qui quoique récent s’emploie à vouloir paraitre vieillot, personnellement j'ai trouvé cela moyen. Les visages sont parfois très schématiques et les scènes de bagarres peu crédibles. A lire pour comprendre mais je crois qu'il faut vite passer à une autre étape de notre super héros ce que je vais m'empresser de faire.

27/03/2015 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Batman année un, on se dit que ça doit raconter le début de Batman. Eh bien oui ! C'est donc a priori un bon point de départ pour rentrer dans l'univers Batman qui comporte de nombreux tomes, le néophyte ne sait pas vraiment par quel bout commencer. Pour ma part j'ai du lire Dark Knight il y a longtemps et Joker il y a trois ans (d'après la date de mon avis sur ce même site car j'aurais dit que c'était plus récent). Pour autant ce n'est pas très fouillé d'un point de vue psychologie et motivations du jeune Bruce Wayne. Pourquoi était-il absent si longtemps de Gotham, pourquoi maintenant se sent-il prêt à endosser un costume de justicier et comment a-t-il déjà pensé à tous ses gadgets. On ne peut pas dire qu'il soit encore tout à fait prêt vu les embrouilles dans lesquelles il se met, et il se prend même quelques balles. Je veux bien qu'il soit très entrainé mais il est quand même très fort et assez invulnérable, et chanceux en plus car sa petite aventure costumée aurait pu rapidement tourner court. Je n'aime pas vraiment le dessin, quand on voit ce que DM a fait par la suite, c'est choquant que ce soit si moche. D'un point de vue mise en page c'est efficace. En fait le personnage le plus intéressant, au milieu d'autres que je ne connaissais pas comme le Romain, c'est Gordon. C'est le flic trop intègre qui du coup se met tout le monde à dos par son honnêteté de boy scout. Mais qui a tout de même ses failles, très intéressant la crédibilité de ce personnage. Mais ce qui me fait peur, c'est que ce serait un des meilleurs albums de Batman, ça laisse craindre des déconvenues pour les autres tomes.

24/11/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

Très bon album. Tenter de raconter avec talent les début de Batman était un pari risqué et Frank Miller s'en est tiré avec brio. J'ai beaucoup aimé le dessin old school qui colle parfaitement à l'ambiance, "vintage", mais pas vieillot. La façon dont le chevalier noir et le commissaire Gordon font connaissance et finissent par s'apprivoiser, avec force et faiblesse, est très bien amenée et narrée, dans ce petit album rapide à lire, mais qui va à l'essentiel. Du très bon boulot. (293)

17/05/2014 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

En lisant les autres avis, je me demande vraiment si nous avons lu le même ouvrage. Sans doute que j'ai loupé quelque chose. Déjà, j'ai eu du mal avec le dessin. C'est vraiment laid, et plus d'une fois je trouvais l'ensemble brouillon. C'est un contraste assez curieux avec Batman - The Dark Knight Returns mais là j'ai vraiment pas aimé. Ensuite, l'histoire m'a semblé inintéressante sur bien des points. Déjà, elle s'arrête de façon vraiment sèche, avec l'impression d'être largué avant le dernier épisode. C'est sûr, la voie est ouverte pour les récits Un long Halloween et Dark Victory, mais là c'est abrupte pour une fin de volume. Ensuite, j'ai trouvé l'installation de Batman dans Gotham très anecdotique. Rien de bien intéressant alors que je pense qu'il y avait matière à faire plus. Enfin, j'ai très peu aimé le fond, avec un Batman qui saute partout sans loi de gravité, qui survit à environ tout et n'importe quoi, des balles, des incendies, des explosions. C'est vraiment à mille lieux de ce que j'avais déjà lu et j'ai trouvé le tout assez inintéressant. Cela dit, tout n'est pas mauvais, notamment l'histoire de Gordon qui vole pas mal la vedette à la chauve-souris, et qui a le mérite de rendre ce personnage plus attachant que ce qu'il est habituellement dans un Batman. Cependant, cette histoire ne suffit pas à rattraper l'ensemble et c'est vraiment sur une mauvaise impression que j'ai refermé cet album pourtant tant vanté. Dommage pour moi, j'ai du rater quelque chose. Je reverrai peut-être un jour.

24/09/2013 (modifier)
Par Pedrolito
Note: 4/5

Un très bon Batman! Il s'agit de l'album qu'il faut avoir lu si l'on ne devait en choisir qu'un seul sur la chauve souris. L'ouvrage reprend la genèse du personnage mais aussi les débuts (mouvementés) de l'inspecteur Gordon. L'histoire est très sombre, magnifiquement servie par la mise en image. Un remarquable travail tant sur le dessin en lui même que sur la mise en couleur. Un livre à lire pour qui est intéressé au personnage de près ou de loin.

01/06/2013 (modifier)