Les derniers avis (20486 avis)

Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série La Corne Ecarlate
La Corne Ecarlate

Le début prometteur peine à masquer le manque manifeste d’originalité de ce récit où les avatars de ce Rhino (héros de l’histoire?) sont clairement empruntés à ceux de Shrek. Ainsi, ces deux exclus de la société se retrouvent à devoir aller délivrer une princesse dans un château surveillé par une dragonne pour l’un et par un marais (vivant!) pour l’autre. Mais bien vite, l’histoire s’enlise dans des propos stériles et la quête de départ se disperse dans une série de mésaventures qui sont autant de subterfuges malhabiles pour meubler un album au final bien décevant. Quant au dessin, il est correct, voire agréable par moment. Petit bémol toutefois à formuler concernant le manque d’expression des visages. Bref, pas inoubliable . . .

03/01/2006 (modifier)
Couverture de la série Tough
Tough

Une série interminable sur l'art de s'empapahouter la tronche, c'est vite indigeste. J'ai tout de même réussi à tenir dix tomes car il y a quelques qualités, faut l'avouer. Kibo le héros de l'histoire est un benêt exubérant au grand coeur, la relation qu'il entretient avec son père, combattant émérite mais discret au possible fonctionne assez bien. Le grand père de Kibo, un vieillard emmerdeur et libidineux fait office de ressort comique pendant les moments calmes entre deux scènes de rixes. Si certaines idées ont de quoi séduire, cela tourne vite en rond à cause du côté souvent puéril de l'oeuvre, Kibo est vraiment montré comme un idiot, ça en devient vite agaçant. Un côté répétitif évident plombe bien l'ambiance: Un tome Kibo rencontre un adversaire hyper balaise, le tome suivant il s'entraîne car si il perd il devra, selon la coutume du Nadashinkage, se faire seppuku... Puis le tome d'après il le bat, rencontre un adversaire encore plus balaise etc, etc... Les combats: Saruwatari est fasciné par les sports de combat, il essaye de rendre les bastons réalistes, mais ce n'est pas bien réussi... son style graphique assez surgonflé se prête plus à l'exagération. À noter que Saruwatari est un fan de sports dits de "chope" genre lutte ou catch, son Nadashinkage (le style de Kibo) est plutôt inspiré de ces disciplines. Et si parfois des combattants utilisant les arts de percussion, genre Karaté, font une apparition ce n'est pas très fréquent. Je précise ce point pour bien souligner la différence de rendu entre cette série et Coq de combat par exemple. Même si évidemment ces deux séries sont incomparables sur bien d'autres points. Conclusion, lire un ou deux tomes pour se vider la tête ça va, ensuite c'est largement dispensable.

03/01/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série L'Amalgame
L'Amalgame

Après la relativement bonne surprise qu'a été le Docteur Tutut pour moi, j'ai voulu donner encore sa chance à Carali en lisant cet album que Wikipedia considère comme étant peut-être son album le plus important. Mais j'ai franchement moins apprécié cette BD là. L'Amalgame est un recueil d'histoires courtes et de strips très variés. Cela va de l'histoire totalement loufoque (pire que Le concombre masqué de Mandryka que je trouvais déjà fort en matière de loufoquerie) à l'adaptation du conte persan semblable à ceux de l'album Les Contes d'un conteur. L'ennui, c'est qu'outre cette loufoquerie et outre le côté un peu trash (mais pas trop) des récits, je n'ai vraiment pas trouvé ces histoires drôles ni follement originales. Quant au dessin, il est dans la style spécifique de Carali, volontairement "sale", fouillis et moche. Je n'aime pas du tout. Bref, un album qui ne m'a franchement pas enthousiasmé.

02/01/2006 (modifier)
Par mikolaj
Note: 2/5
Couverture de la série Le Petit Bleu de la Côte Ouest
Le Petit Bleu de la Côte Ouest

Les dessins ne sont pas de haute précision, les mouvements des acteurs très sommairement rendus. C'est un des gros défauts de cette BD en noir et blanc. Côté histoire, ça se tient et on lit en attendant la suite, même si l'ensemble est vraiment tiré par les cheveux. Globalement, Il manque pas mal d'ingrédients à cette histoire pour que l'on en garde un bon souvenir. A réserver aux lecteurs avertis.

02/01/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Carnets de Joann Sfar
Carnets de Joann Sfar

Note approximative : 2.5/5 Je viens de lire l'énorme pavé que représente Caravan (850 pages quand même). J'en sors avec une impression très mitigée. Il faut savoir au départ que je ne suis pas un très grand fan de Sfar. J'adore Donjon mais j'apprécie moyennement Le chat du Rabbin, Grand Vampire, Petit Vampire et autres Paris-Londres. J'apprécie grandement l'imagination et l'originalité des récits de Sfar, mais j'aime nettement moins son dessin et sa narration. C'est donc sans conviction que je me suis lancé dans la lecture de cet énorme journal intime et carnet de croquis que représente cette BD. D'abord, il faut bien prendre en compte le fait que ce n'est pas ce qu'on peut vraiment appeler une BD. A quelques pages composées d'un récit séquentiel selon la définition de Scott Mc Cloud (l'Art Invisible) s'accompagnent surtout nombre de pages de croquis, de pages de notes, de véritable textes écrits à la main et même quelques scans de documents divers. Ce sont des carnets donc. En outre, ce sont des carnets publiés quasiment tels quels, sans réel re-travail du récit ou du dessin ni élimination de ce qui pourrait être superflu. Sfar y parle de tout et n'importe quoi, de presque tout ce qu'il vit, des discussions qu'il a eues, des choses qu'il a vues, de ses pensées, de ses passions, etc... Alors qu'est-ce que ça donne en définitive ? Ca donne plusieurs heures de lecture qui ne m'ont pas captivé pour la grosse majorité et qui m'ont même franchement ennuyé par moment. Voici un aperçu de mon appréciation de la lecture : - 1/5e du récit m'a objectivement intéressé : il s'agissait des quelques reflexions sur la religion et la vie communautaire, du fil rouge que représentait l'histoire de la convocation judiciaire pour les albums de Riad Sattouf ainsi que divers passages disséminés dans la masse de pages de l'album - 2/5e du récit ont correspondu pour moi à une lecture de curiosité que j'ai lue comme je lirais un blog sur le net : il s'agit de tout ce qui traite de la vie même de Sfar, de sa famille, de ses amis, de quelques discussions, etc... Cette partie de ces carnets satisfait pour moi soit l'indicible désir de voyeur du lecteur lambda, soit l'envie du fan de Sfar de savoir comment vit son idole au jour le jour. - Et les 2/5e restants ne m'ont pas intéressé du tout, tellement peu que j'ai rapidement fini par sauter totalement les pages concernés : il s'agissait des passages sur la musique et les accords de guitare/ukulele, sur l'art pictural et le dessin en lui-même, sur le cinéma, etc... Ce sont tout autant de passages qui intéresseront les musiciens amateurs, les dessinateurs et autres personnes vraiment concernées, mais qui ne m'ont absolument pas intéressé, moi qui justement ne m'intéresse ni à la musique ni à la technique du dessin, etc... En définitive, si j'ai terminé ce pavé, c'est par curiosité et pour ne pas manquer quelque chose d'éventuellement très réussi dans ce flot de passages de dessins, de croquis et de textes. Mais au final, rien ne m'a particulièrement intéressé, rien ne m'a marqué ni franchement plu. Et j'aurais pu arrêter ma lecture à n'importe quel moment si l'envie de savoir le fin mot sur l'affaire Riad Sattouf ne m'avait pas forcé à lire l'ensemble pour n'en rien manquer. A réserver aux fans de Sfar ou à ceux qui partagent précisément les mêmes passions que lui.

02/01/2006 (modifier)
Couverture de la série La Trilogie Nikopol
La Trilogie Nikopol

Il est indéniable que Bilal possède de grandes qualités graphiques, pourtant je reste à la périphérie de son univers. Et ce ne sont pas les personnages froids et raides qui me découragent : dans ce cas, c'est plutôt un style, et les dieux sculpturaux dégagent une certaine puissance. Non, c'est l'univers qui est un peu difficile : la guerre froide, les nazillons peinturlurés, l'ambiance clinique... surtout que les histoires manquent un peu de profondeur, ça n'aide pas à la motivation. Une marque de fabrique certes, mais on n'aime beaucoup ou pas vraiment...

01/01/2006 (modifier)
Couverture de la série Le Troisième Testament
Le Troisième Testament

Typiquement le genre de bd décevante: les personnages n'existent que pour l'histoire, n'ont aucune consistance, pas de personnalité, et sont en plus des copié-collé: et vas-y que je te mette un Han Solo moyenâgeux, et allez le Sean connery du nom de la rose! L'histoire fait décidément trop marketing: un peu de polar, un peu de surnaturel, le tout dans un moyen âge branché ésotérique de carnaval. Et je dis décevant, car j'aime les histoires d'aventure, et d'apparence, les couleurs sont belles, les couvertures encore plus, le dessin bien dans l'ensemble, et la période des Templiers est charismatique. Mais sans histoire, pas d'intérêt à lire un livre d'image.

01/01/2006 (modifier)
Couverture de la série Alef-Thau
Alef-Thau

Une des pires productions de Jodorowsky. Ces aventures de l'homme démontable sont franchement crispantes et ont du reste mal vieilli. La femme est encore ravalée au rang de bonniche, et Alef-Thau, au lieu d'être un héros original devient vite une fameuse tête à claque. Le dessin, bien que très bon, est lui aussi très daté. Bref tout part en vrille jusqu'au dernier tome, malgré l'hommage rendu à Arno.

01/01/2006 (modifier)
Par Régis
Note: 2/5
Couverture de la série Balder - La Guerre des royaumes
Balder - La Guerre des royaumes

L'impression générale que m'a donnée cet album, c'est surtout qu'il n'y avait pas grand chose de nouveau sous le soleil. Certes les personnages sont plus méchants les uns que les autres et le récit garde une certaine unité bien qu'on ait l'impression qu'il veuille en raconter trop à la fois par moment. Par contre, il ne ressort pas grand chose, ni des personnages, ni de l'ambiance générale. J'ai eu l'impression de lire ça avec beaucoup trop de distance, sans jamais réellement prendre au récit.

30/12/2005 (modifier)
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

Aie aie aie... Je vais aller à l'encontre de la quasi-totalité des avis précédents, mais tant pis. Pour moi Watchmen n'est pas culte. C'est la somme de plusieurs éléments qui ont fait que je suis arrivé au bout de cette oeuvre assez déçu. Tout d'abord sur les 12 chapitres que comprend ce pavé, seuls 3 ou 4 ont su retenir réellement mon attention (en particulier ceux avec Rorschach). Les autres n'ont fait que m'endormir ou me faire trouver le temps long. Pourtant sur le dos de l'album le résumé paraissait alléchant bien que je ne sois pas spécialement un fan des super héros (et des comics en général). Secundo, le charisme de la plupart des super héros, même s'ils sont à la retraite ou n'en sont pas très loin laisse à désirer. Dans un avis plus bas quelqu'un parlait de charisme à la François Hollande (tout moumou), c'est exactement ce que je ressens quand je lis les passages par exemple avec Jon (ceux là m'ont été les plus pénibles). Donc mis à part encore une fois Rorschach et peut-être aussi le Comédien, les autres personnages ne m'ont pas du tout intéressé. Pire ils m'ont même paru assez niais et pleurnicheur, alors c'est très dur de se les coltiner durant 400 pages... Par ailleurs un autre passage m'a été également difficile, il s'agit du gars qui vend des journaux dans la rue et que l'on retrouve dans plusieurs chapitres. Pour moi ils ne servent à rien (à moins que je n'ai loupé quelque chose de gigantesque: mais ça m'étonnerait) car ils ne font pas avancer l'histoire. Certains diront "ouais mais c'est en corrélation avec l'enfant noir qui lit une BD de pirates" et alors ça fait quand même avancer les choses: NON! Très chiant à lire. Enfin la plupart des personnes qui élèvent cette oeuvre au rang de "culte" trouvent la fin "titanesque" "magnifique" "splendide" Ouais bof on a pas dû lire la même fin ou alors je suis complètement insensible à ce final qui pour moi tombe à plat. Deux petites choses pour finir, contrairement à la majorité des lecteurs, les couleurs ne m'ont pas gêné. Et là tout le monde me jette des cailloux "ouah l'autre y dit tout l'inverse de nous..." Je vous promets je ne le fais pas exprès pour faire mon rebelle... Et surtout sur la couverture on voit le Capitaine Métropolis parmi les 7 super héros qui y apparaissent. Pourquoi? On ne l'aperçoit que très peu de fois dans l'ensemble de la BD. Il ne sert lui aussi à rien. Mouais bof... je l'ai lu une fois, je ne re-lirai pas. Mais bon sang où est donc ce magnifique scénario ???

30/12/2005 (modifier)