Tesuka nous immerge, ici, dans une ambiance qui m'e fait un peu penser de la série TV La Quatrième Dimension. Teintées de S-F et de fantastique, l'auteur nous présente 19 histoires qui malheureusement, ne sont pas toujours convaincante. La pire de toutes est pour moi "Le plus grand de tous les voleurs". Oui, le sac à avenir qui est attaché dans le bas de votre dos m'a laissé un peu perplexe.
C'est vrai que ce manga n'est pas désagréable à lire mais les différentes histoires présentée, ici,ne sont pas très attachantes.
Aussi vite lu, aussi vite oublié !
Comme pour La mutation, je n'accroche pas à l'histoire de 24 pages dont la moitié dessinée, la moitié textée.
Trop court, trop creux, malgré la poésie qu'on peut à la rigueur lui concéder.
Rien à dire sur le dessin, fidèle à MAM.
On voit encore une fois le faible intérêt que peu avoir le format Patte de Mouche pour développer une histoire intéressante. C'est bien trop court même si en soi l'idée de Matthieu est plutôt adaptée au nombre de pages, je ne vois pas l'intérêt d'en faire un truc beaucoup plus long sur la même idée. Malgré toute l'admiration pour le travail de Matthieu ce format restera d'un intérêt inférieur au milieu de son oeuvre.
J'ai failli mettre la note minimale à ce bouquin tant il m'a exaspéré, voire mis hors de moi par moment. Et pourtant, je partage une bonne part des avis de son auteur, mais l'aspect tract militantiste des 2/3 des deux tomes m'a franchement énervé.
Déjà, ça commence assez mal par un point Godwin gagné dès les premières pages par un rapprochement direct entre une pub pour le chocolat et l'apologie des camps nazis. Je me suis dit que si l'argumentation de cette BD commençait comme ça, ça n'allait pas voler haut.
Mais c'est ensuite que je me suis vraiment enervé à voir la façon superficielle et franchement politisée dont l'auteur balance des chiffres, des affirmations, des contre-vérités, le tout interprétés dans une optique unique. Et même si la plupart des chiffres sont corrects, la façon dont ils sont interprétés est souvent complètement fausse. Et même si certaines affirmations sont correctes, certains raccourcis sont assez édifiants. Sans mentir, certaines rapides associations d'idées assenées par l'auteur me font atrocement penser à d'autres associations d'idées pronées par l'Extrême-Droite sauf que d'un côté les maux viennent de l'ultra-libéralisme et de l'autre les mêmes maux viennent de l'immigration et des profiteurs du système. L'auteur agite le scandale, attise la culpabilité de l'inactif politique, énumère les atrocités qui ont lieu dans le monde pour dénoncer le consommateur français qui est un coupable passif. Bref, les 2/3 de ces deux BDs ne sont rien d'autre qu'un tract politique et franchement j'ai détesté ça.
Et pourtant, il y a là nombre de faits indéniables, vrais et tout autant de raisons de vraiment devenir militant et de combattre la façon dont le monde se déshumanise et revient à ce régime féodal qu'il n'a quasiment jamais quitté mais qui est maintenant devenu particulièrement insidieux et insaisissable. Mais la façon dont ces faits sont présentés, ou plutôt assenés comme des vérités suprêmes avec des raisonnements sans contrepartie possible, m'a franchement rebuté plus que motivé.
Il y a cependant différentes choses qui m'ont un peu plus intéressé et moins énervé. Les quelques témoignages directs et sans interprétation forcée de ses voyages en Croatie et au Chiapas. Son opinion sur l'anti-américanisme et les vertus des films de Hollywood. Et enfin les derniers chapitres du deuxième tome où l'auteur parle de faits trop récents (par rapport au moment où il a écrit le livre) pour avoir la possibilité de les interpréter de manière trop flagrante.
Mais dans les dernières pages, le militantisme revient (eh oui, c'est grâce à ATTAC et à personne d'autre que les occidentaux commencent à échapper à la pensée unique, merci ATTAC) et mon enervement est revenu avec.
Bref, l'auteur finit son pamphlet par son désir de "gagner la guerre", il ne m'a en tout cas pas gagné à sa cause.
Aucune originalité dans ce triangle amoureux classieux et bourgeois à la mode fifties... Le scénario raplapla de Fromental est tout juste rattrapé par le trait "ligne claire" très élégant de Floc'h, qui se plaît à dessiner des filles en (très) petite tenue et des voitures galbées de l'époque.
Quelle drôle de BD !
Déjà, je n'aime pas le dessin. Il me rappelle certaines BDs de Blutch mais sans la maîtrise technique. C'est un peu brouillon, un peu sale et... j'aime pas.
Ensuite, le scénario est assez déjanté tout en étant glauque à la fois. Ca commence par un meurtre par décapitation puis la vengeance d'un noir qui utilise le vaudou pour faire en sorte que la tête du décapité aille hanter l'assassin. Ensuite on découvre que l'assassin, shérif d'une petite ville du Sud des USA, est un affreux tueur en série qui dépêce ses victimes pour un affreux musée. La maîtresse de ce monstre, ex-petite amie du décapité du début, est de mêche avec lui et tout aussi brutale et manipulatrice. Et ça continue en meurtres, zombies ressuscités, corps sans tête et têtes sans corps. C'est glauque, aucun personnage n'est attachant, et le récit est tellement absurde par moment qu'il n'accroche pas du tout le lecteur que je suis.
Bref, malgré une certaine originalité, je me vois mal conseiller la lecture de cette BD et des deux autres tomes qui sont sensés y faire suite.
Je partais avec un bon à-priori en entamant cette BD car j'apprécie le dessin de Coutelis et j'imaginais avec plaisir une parodie de super-héros.
Alors oui, le dessin est bon. Coutelis a un trait vraiment maîtrisé et excellent. Seul défaut, ses cases manquent quand même assez de lisibilité et de clarté. C'est maîtrisé mais assez fouillis hélas. Pas très fluide au niveau de la lecture.
Par contre, au niveau scénario, j'ai été largement déçu. Non pas que ce soit nul... Mais je n'ai vraiment pas accroché à l'humour. La trame humoristique se répête au cours des histoires courtes : Man est successivement Plage-Man, Bouffeman, Chomeduman, P.A.F.man, Metroman, HLMman, etc... et à chaque fois il pête la gueule aux indigents qui ne respectent pas les "vraies" valeurs de la plage, de la bonne bouffe, de la culture Française, etc... A chaque fois, le super-héros déboule, casse tout, pête la gueule, crie son message un peu miteux, et se barre. Pas très drôle. Sur l'ensemble de l'album, j'ai dû rire deux ou trois fois, et encore à chaque fois le gag sortait de la trame de base de la BD.
Du cul et de la violence gratuite sur un fond un peu SF et légèrement humoristique.
J'aime bien le dessin de Magnus. Clair et très lisible, il est assez agréable à lire même s'il est ici assez froid.
Quant au scénario, il aurait pu être relativement correct s'il insistait plus sur l'aspect humoristique. L'idée d'une biologiste sadique et perverse qui se fabrique un serviteur mort-vivant dédié au sexe et à la violence pour assouvir ses désirs de domination et de nécrophilie aurait pu être marrante. Mais plutôt que de jouer sur l'humour, l'auteur insiste plus sur le côté gore et le sexe tellement gratuit et brutal qu'il n'en a rien d'excitant du tout. Ca se lit en se demandant comment le prendre : est-ce une histoire de SF assez mauvaise ? Est-ce une BD de cul pour amateur de Sado-Maso brutal ? Est-ce une BD gore pour amateur du genre ? Est-ce une BD à l'humour trash ? Eh bien, je crois que c'est à la fois tout et quasiment rien de tout cela car aucun des buts n'est vraiment atteint.
Une BD qui laisse un peu sur une sensation de ne pas trop savoir ce qu'on a entre les mains sauf que ça comporte des scènes gores, des scènes de viols, un peu de SF et un peu d'humour.
Je ne suis pas fan de Margerin et ce n'est pas encore cette BD qui va me faire changer d'avis.
Momo, c'est son genre de personnage assez typique : un jeune débrouillard, gentil mais gaffeur, un peu trop sûr de lui mais plutôt irresponsable. En tant que coursier, il va lui arriver une suite de petites aventures humoristiques pas prise de tête mais pas franchement drôle pour autant. Je n'accroche pas à cet humour et encore moins au personnage de Momo.
Quant au dessin, il est dans la veine typique de Margerin également, franco-belge coloré, sans vraiment de quoi me séduire outre mesure.
En découvrant cette BD, j'avais l'impression de la connaître déjà. Le nom des héros, leur physique à mi-chemin entre les Funky Cops, les Blues Brothers et les tueurs de Pulp Fiction : une impression globale de déjà-vu.
Mais je m'attendais quand même à mieux qu'à ces historiettes un peu lourdingues. Nos héros sont deux grosses brutes qui se la jouent un peu façon "tueurs cools et sans morale mais super efficaces". Le décor SF est presque annexe ici puisque ce sont plus des bastons à base de flingues dans le milieu des proxénètes, des dealers et autres racailles de faible envergure. C'est de la déconnade bourrin et un peu trash.
L'ennui, c'est que je n'ai vraiment pas trouvé ça drôle du tout. C'est un peu trash, pas mal gras, lourdingue et bourrin, pas du tout mon genre d'humour même si ce genre passe assez bien pour moi dans une série comme "krän".
Quant au dessin, son trait n'est pas mauvais quoique manquant encore de technique. Par contre, j'ai trouvé les mises en pages assez ratées et confuses, l'encrage moyen et surtout pas aidé par une colorisation qui masque une partie de la lisibilité des images.
Bref, une petite BD qui se laisse lire quand on a du temps à perdre entre potes à l'humour gras, mais pas vraiment ma tasse de thé.
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Le Cratère
Tesuka nous immerge, ici, dans une ambiance qui m'e fait un peu penser de la série TV La Quatrième Dimension. Teintées de S-F et de fantastique, l'auteur nous présente 19 histoires qui malheureusement, ne sont pas toujours convaincante. La pire de toutes est pour moi "Le plus grand de tous les voleurs". Oui, le sac à avenir qui est attaché dans le bas de votre dos m'a laissé un peu perplexe. C'est vrai que ce manga n'est pas désagréable à lire mais les différentes histoires présentée, ici,ne sont pas très attachantes. Aussi vite lu, aussi vite oublié !
Le coeur des ombres
Comme pour La mutation, je n'accroche pas à l'histoire de 24 pages dont la moitié dessinée, la moitié textée. Trop court, trop creux, malgré la poésie qu'on peut à la rigueur lui concéder. Rien à dire sur le dessin, fidèle à MAM.
La mutation
On voit encore une fois le faible intérêt que peu avoir le format Patte de Mouche pour développer une histoire intéressante. C'est bien trop court même si en soi l'idée de Matthieu est plutôt adaptée au nombre de pages, je ne vois pas l'intérêt d'en faire un truc beaucoup plus long sur la même idée. Malgré toute l'admiration pour le travail de Matthieu ce format restera d'un intérêt inférieur au milieu de son oeuvre.
Garduno, en temps de paix
J'ai failli mettre la note minimale à ce bouquin tant il m'a exaspéré, voire mis hors de moi par moment. Et pourtant, je partage une bonne part des avis de son auteur, mais l'aspect tract militantiste des 2/3 des deux tomes m'a franchement énervé. Déjà, ça commence assez mal par un point Godwin gagné dès les premières pages par un rapprochement direct entre une pub pour le chocolat et l'apologie des camps nazis. Je me suis dit que si l'argumentation de cette BD commençait comme ça, ça n'allait pas voler haut. Mais c'est ensuite que je me suis vraiment enervé à voir la façon superficielle et franchement politisée dont l'auteur balance des chiffres, des affirmations, des contre-vérités, le tout interprétés dans une optique unique. Et même si la plupart des chiffres sont corrects, la façon dont ils sont interprétés est souvent complètement fausse. Et même si certaines affirmations sont correctes, certains raccourcis sont assez édifiants. Sans mentir, certaines rapides associations d'idées assenées par l'auteur me font atrocement penser à d'autres associations d'idées pronées par l'Extrême-Droite sauf que d'un côté les maux viennent de l'ultra-libéralisme et de l'autre les mêmes maux viennent de l'immigration et des profiteurs du système. L'auteur agite le scandale, attise la culpabilité de l'inactif politique, énumère les atrocités qui ont lieu dans le monde pour dénoncer le consommateur français qui est un coupable passif. Bref, les 2/3 de ces deux BDs ne sont rien d'autre qu'un tract politique et franchement j'ai détesté ça. Et pourtant, il y a là nombre de faits indéniables, vrais et tout autant de raisons de vraiment devenir militant et de combattre la façon dont le monde se déshumanise et revient à ce régime féodal qu'il n'a quasiment jamais quitté mais qui est maintenant devenu particulièrement insidieux et insaisissable. Mais la façon dont ces faits sont présentés, ou plutôt assenés comme des vérités suprêmes avec des raisonnements sans contrepartie possible, m'a franchement rebuté plus que motivé. Il y a cependant différentes choses qui m'ont un peu plus intéressé et moins énervé. Les quelques témoignages directs et sans interprétation forcée de ses voyages en Croatie et au Chiapas. Son opinion sur l'anti-américanisme et les vertus des films de Hollywood. Et enfin les derniers chapitres du deuxième tome où l'auteur parle de faits trop récents (par rapport au moment où il a écrit le livre) pour avoir la possibilité de les interpréter de manière trop flagrante. Mais dans les dernières pages, le militantisme revient (eh oui, c'est grâce à ATTAC et à personne d'autre que les occidentaux commencent à échapper à la pensée unique, merci ATTAC) et mon enervement est revenu avec. Bref, l'auteur finit son pamphlet par son désir de "gagner la guerre", il ne m'a en tout cas pas gagné à sa cause.
Jamais deux sans trois
Aucune originalité dans ce triangle amoureux classieux et bourgeois à la mode fifties... Le scénario raplapla de Fromental est tout juste rattrapé par le trait "ligne claire" très élégant de Floc'h, qui se plaît à dessiner des filles en (très) petite tenue et des voitures galbées de l'époque.
Vaudou Dou Wap
Quelle drôle de BD ! Déjà, je n'aime pas le dessin. Il me rappelle certaines BDs de Blutch mais sans la maîtrise technique. C'est un peu brouillon, un peu sale et... j'aime pas. Ensuite, le scénario est assez déjanté tout en étant glauque à la fois. Ca commence par un meurtre par décapitation puis la vengeance d'un noir qui utilise le vaudou pour faire en sorte que la tête du décapité aille hanter l'assassin. Ensuite on découvre que l'assassin, shérif d'une petite ville du Sud des USA, est un affreux tueur en série qui dépêce ses victimes pour un affreux musée. La maîtresse de ce monstre, ex-petite amie du décapité du début, est de mêche avec lui et tout aussi brutale et manipulatrice. Et ça continue en meurtres, zombies ressuscités, corps sans tête et têtes sans corps. C'est glauque, aucun personnage n'est attachant, et le récit est tellement absurde par moment qu'il n'accroche pas du tout le lecteur que je suis. Bref, malgré une certaine originalité, je me vois mal conseiller la lecture de cette BD et des deux autres tomes qui sont sensés y faire suite.
Man - Super Héros Polyvalent
Je partais avec un bon à-priori en entamant cette BD car j'apprécie le dessin de Coutelis et j'imaginais avec plaisir une parodie de super-héros. Alors oui, le dessin est bon. Coutelis a un trait vraiment maîtrisé et excellent. Seul défaut, ses cases manquent quand même assez de lisibilité et de clarté. C'est maîtrisé mais assez fouillis hélas. Pas très fluide au niveau de la lecture. Par contre, au niveau scénario, j'ai été largement déçu. Non pas que ce soit nul... Mais je n'ai vraiment pas accroché à l'humour. La trame humoristique se répête au cours des histoires courtes : Man est successivement Plage-Man, Bouffeman, Chomeduman, P.A.F.man, Metroman, HLMman, etc... et à chaque fois il pête la gueule aux indigents qui ne respectent pas les "vraies" valeurs de la plage, de la bonne bouffe, de la culture Française, etc... A chaque fois, le super-héros déboule, casse tout, pête la gueule, crie son message un peu miteux, et se barre. Pas très drôle. Sur l'ensemble de l'album, j'ai dû rire deux ou trois fois, et encore à chaque fois le gag sortait de la trame de base de la BD.
Nécron
Du cul et de la violence gratuite sur un fond un peu SF et légèrement humoristique. J'aime bien le dessin de Magnus. Clair et très lisible, il est assez agréable à lire même s'il est ici assez froid. Quant au scénario, il aurait pu être relativement correct s'il insistait plus sur l'aspect humoristique. L'idée d'une biologiste sadique et perverse qui se fabrique un serviteur mort-vivant dédié au sexe et à la violence pour assouvir ses désirs de domination et de nécrophilie aurait pu être marrante. Mais plutôt que de jouer sur l'humour, l'auteur insiste plus sur le côté gore et le sexe tellement gratuit et brutal qu'il n'en a rien d'excitant du tout. Ca se lit en se demandant comment le prendre : est-ce une histoire de SF assez mauvaise ? Est-ce une BD de cul pour amateur de Sado-Maso brutal ? Est-ce une BD gore pour amateur du genre ? Est-ce une BD à l'humour trash ? Eh bien, je crois que c'est à la fois tout et quasiment rien de tout cela car aucun des buts n'est vraiment atteint. Une BD qui laisse un peu sur une sensation de ne pas trop savoir ce qu'on a entre les mains sauf que ça comporte des scènes gores, des scènes de viols, un peu de SF et un peu d'humour.
Momo le coursier
Je ne suis pas fan de Margerin et ce n'est pas encore cette BD qui va me faire changer d'avis. Momo, c'est son genre de personnage assez typique : un jeune débrouillard, gentil mais gaffeur, un peu trop sûr de lui mais plutôt irresponsable. En tant que coursier, il va lui arriver une suite de petites aventures humoristiques pas prise de tête mais pas franchement drôle pour autant. Je n'accroche pas à cet humour et encore moins au personnage de Momo. Quant au dessin, il est dans la veine typique de Margerin également, franco-belge coloré, sans vraiment de quoi me séduire outre mesure.
Kerozen & Gazoleen
En découvrant cette BD, j'avais l'impression de la connaître déjà. Le nom des héros, leur physique à mi-chemin entre les Funky Cops, les Blues Brothers et les tueurs de Pulp Fiction : une impression globale de déjà-vu. Mais je m'attendais quand même à mieux qu'à ces historiettes un peu lourdingues. Nos héros sont deux grosses brutes qui se la jouent un peu façon "tueurs cools et sans morale mais super efficaces". Le décor SF est presque annexe ici puisque ce sont plus des bastons à base de flingues dans le milieu des proxénètes, des dealers et autres racailles de faible envergure. C'est de la déconnade bourrin et un peu trash. L'ennui, c'est que je n'ai vraiment pas trouvé ça drôle du tout. C'est un peu trash, pas mal gras, lourdingue et bourrin, pas du tout mon genre d'humour même si ce genre passe assez bien pour moi dans une série comme "krän". Quant au dessin, son trait n'est pas mauvais quoique manquant encore de technique. Par contre, j'ai trouvé les mises en pages assez ratées et confuses, l'encrage moyen et surtout pas aidé par une colorisation qui masque une partie de la lisibilité des images. Bref, une petite BD qui se laisse lire quand on a du temps à perdre entre potes à l'humour gras, mais pas vraiment ma tasse de thé.