Parler des vies brisées par la déportation, et notamment la rafle du Vel d'Hiv, à travers la biographie d'un personnage qui n'a jamais existé, pourquoi pas ? Le problème c'est que cet album se limite quasiment à une froide énumération en voix off des exploits sportifs du personnage (type "Mai 37, il marque 3 buts", "4 Juin, 2 buts") et de quelques faits marquants de sa vie, on a bien du mal à s'attacher à lui et à son sort.
Pour réussir à émouvoir le lecteur sur le destin tragique de quelqu'un qui n'existe pas (même s'il s'agit d'une tragédie qui a été bien réelle pour plus de 10.000 personnes le 17 juillet 42), il aurait fallu que l'auteur s'efforce de le rendre plus vivant, plus réel que ça. Et puisque l'histoire de Jack Ben est inspirée de celle d'une personne réelle (un boxeur), pourquoi avoir choisi de modifier le personnage ? Parce que le foot est plus vendeur que la boxe ?
Moins de voix off et plus de dialogues, deux tomes au lieu d'un auraient été bienvenus pour développer un peu le personnage. Là, ça reste trop froid, trop détaché... Jack Ben connaît la gloire puis la déportation, et on s'en fout puisqu'il n'existe pas, pas même le temps d'une BD.
Bref, un album raté malgré l'intention louable de traiter un sujet assez peu évoqué en BD.
Incontestablement le dessin est excellent, avec de très belles couleurs. Les personnages et les décors d'Eauxfolles sont une réussite. Tout partait donc pour le mieux. Mais... impossible d'accrocher à l'histoire, ça ne m'a vraiment pas passionné.
La faute à quoi ? Je ne saurais pas vraiment le dire. Sans doute un peu trop de personnages, une histoire qui part un peu dans tous les sens, au bout d'un moment on ne sait plus quelle est l'intrigue principale.
L'humour de cette BD n'a pas vraiment fait effet avec moi. Tout au plus j'ai souris de temps en temps, mais jamais rit en tout cas. Pourtant il y a les 2 gendarmes qui sont plutôt rigolos.
Devant l'engouement pour cette série, c'est presque à regret que je dois dire que je n'ai pas trop aimé, mais voilà j'ai du me forcer pour finir.
Je connaissais Golden Boy en dessin-animé et même si tout ne me plaisait pas vraiment, j'avais bien rigolé sur certains passages. Mais je n'aime pas trop le manga en comparaison.
Déjà, j'aime très moyennement le dessin. Il est relativement maîtrisé, mais les personnages (enfin surtout les femmes) semblent tout droit sortis de mangas de cul sans interêt. Trop lisses, trop étirés en longueurs, faisant face à des décors trop souvent vides, je trouve le dessin à la fois insipide et assez repoussant pour ceux qui n'aiment pas ce style trop typé manga érotique.
Ensuite là où l'animé avait un certain rythme et où l'humour ressortait assez bien, mêlant à la fois potache et érotisme, ici ça ne marche pas du tout pour moi. L'érotisme a la part belle sans avoir aucun interêt. L'humour est présent mais s'efface trop vite. Les dialogues sont lourdingues. Et ce qui devait être au départ une série d'humour jouant sur son personnage de héros/anti-héros et sur des scènes à la fois drôles et sexys tourne au mauvais manga racoleur et même assez malsain quand on voit la façon dont sont traitées les relations hommes-femmes.
Décidément, Bouzard a le vent en poupe… Son anecdotique "Autobiography of me too" est nommée à Angoulême pour le prix du scénario (c’est pas mauvais et je n’ai rien contre cet auteur plutôt rigolo en général, mais un prix du SCENARIO pour ça ? N'importnawak) et ce vieil album a les honneurs d’une réédition 10 ans après sa sortie alors qu’il sent bon le fond de tiroir (voir le fond de poubelle pour les dernières planches : c’est juste un petit bout de BD pas finie, que Bouzard avoue lui-même avoir abandonnée "parce que c’était chiant" ; ce côté "c’est tout pourri mais je vous le mets quand même", je trouve ça limite insultant pour le lecteur)…
Certes, on peut dire que son côté oubapien (improvisation sans scénario, alternance des deux auteurs d’une planche sur l’autre, BD dans la BD) a de quoi susciter la curiosité à la base, mais le résultat final n’est qu’une petite pochade pas vraiment drôle, et répétitive. Les deux compères se sont peut-être beaucoup marrés à faire cette BD à l’époque pour égayer leur quotidien de vendeur de chichis sur la plage, mais est-ce que ça valait le coup de publier tout ça en album, pas sûr… Enfin, visiblement il y a eu des fans puisque c’est réédité aujourd’hui, mais quand même. Enfin, cela dit je comprends que ça puisse plaire à un public ado qui trouvera ça trop cool de lire une BD dont les personnages passent leur temps à se bourrer la gueule, se droguer et à dire "bite", "chatte", "pédé", "couille" ou "j’ai enculé une vache". Pour ma part, bon, j’ai pas trouvé ça aussi navrant que la BD de Bigard, mais ça vole pas beaucoup plus haut.
Il y a beaucoup de bonnes choses dans "des oiseaux, des mers", mais l'ensemble ne m'a pas paru totalement abouti, tant au niveau du graphisme que de l'histoire.
J'ai trouvé que les trois parties s'emboîtaient de façon assez artificielle. Le propos n'est pas super original, mais il est fort, émouvant et prenant.
Le graphisme est assez beau mais a encore un coté "amateur" dans le rendu qui m'a un peu gênée.
Bref, une BD plutôt moyenne en soi, mais qui donne envie de suivre un jeune auteur qui a l'air d'avoir du potentiel.
Si je ne mets pas la note minimale à cette série, c'est grâce à son dessin. Et pourtant, le dessin de Bercovici, ce n'est pas tellement ma tasse de thé. Mais je lui trouve quand même un style et une maîtrise technique qui le rendent pas mauvais, assez original et assez agréable à lire.
Mais alors par contre l'humour de cette série... Le plus simple est de dire que j'ai tellement peu apprécié et j'ai trouvé ça tellement ennuyeux que vers le milieu de l'album que je lisais, je ne regardais plus que vaguement les images dans l'espoir d'être un peu accroché par telle ou telle planche. C'est bien simple : je ne trouve pas ça drôle du tout. En outre, les gags sont vraiment répétitifs, revenant sans arrêt sur les mêmes thèmes : au Club, on fait beaucoup de sport, dans la mer, il y a des requins, etc...
Je ne suis pas client du tout de cette série.
Je vous avoue ne pas avoir très bien compris l'intérêt de ce manga. Bon, c'est vrai que l'histoire de ce gourmet solitaire est plaisante et agréable à lire mais à part à ça, il ne s'y passe pas grand chose.
Je pense bien connaître l’œuvre de Taniguchi. C'est un auteur pour qui j'ai beaucoup d'admiration mais sur ce coup-ci, je suis un peu déconcerté.
Le plus marrant dans cette histoire c'est qu'à chacune des étapes de notre gourmet, on sait déjà plus ou moins ce qu'il va se passer : D'abord, il se ballade, puis il a un petit creux, il trouve un endroit pour se restaurer, il mange et bien-sûr, la plus part du temps, il trouve ça bon. Ce schéma se répète invariablement, excepté dans le chapitre 12 où il se bat avec le cuisinier. Dingue, non ?
Le Gourmet Solitaire est, pour moi, un one-shot sans saveur et totalement dénué de goût.
Une déception !
J'aime beaucoup le travail de Giménez en solo mais Titania est le premier album de cet auteur qui me déçoit réellement.
A travers six mini-histoires, on évolue à travers des paradoxes temporels. Le problème c'est que ces récits sont totalement dénués d'intérêt. Je pense que pour certains, c'est dû au fait qu'ils sont trop court et donc, ceux-ci manquent cruellement de densité. Pour les autres, je ne vois tout simplement pas ce qui justifie leur présence dans un album.
Mes deux étoiles vont au dessin de Gimenez qui est impeccable comme d'habitude.
A éviter, sauf si vous êtes fan de cet auteur !
L'impression générale à la fin de la série est : tout ça pour ça... Un premier tome où il ne se passe pas grand chose, un écrivain retravaille son manuscrit, il s'engueule avec son éditeur, avec sa copine. Bref c'est plat. La lecture aurait pu s'arrêter là. Oui mais enfin il se passe quelques chose à la dernière page. Du coup, hop j'enchaîne avec le tome 2.
Là aussi c'est assez mou, il tourne en rond dans la villa, un peu d'action par-ci par-là. Rien d'extraordinaire d'autant plus que le dessin notamment des personnages n'est pas génial.
Enfin au milieu du tome 3, on découvre que rien n'est du au hasard, que tout est issu d'une énorme machination... Enfin !!! Mon intérêt est soudain décuplé, ça devient potentiellement terrible.
Mais non, la fin est décevante, expédiée en 2 pages, sans réelle explication rationnelle.
Quel est le propos de cet album j'ai envie de dire. Laurent André nous livre une suite de situations à l'humour particulier dont il ne me semble pas avoir saisi plus d'un quart des gags. Je n'ai rien compris aux histoires sur le zèbre brun par exemple, et pourtant j'y ai mis de la bonne volonté, jusqu'au bout de la lecture j'ai espéré voir la lumière.
Premier ouvrage publié pour un des anciens de l'Association - éditeur qui a sorti plusieurs choses du four en cette fin d'année, c'est à coup sûr le plus long à lire de la collection Mimolette tant les mises en pages éclatées ne collent à aucun code de la bande dessinée, mais ce n'est pas un reproche même si on a souvent du mal à suivre un fil de lecture malgré les chtites flèches.
Des personnages façon Beavis and Butthead essaient de blablater des banalités façon café du commerce, il faut sûrement y voir une critique quelconque de la société. Moi sot que je suis je n'ai pas vraiment "accroché" à cet ouvrage inrésumable, mais je ne désespère pas de m'y atteler à nouveau un jour peut-être.
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Carton Jaune !
Parler des vies brisées par la déportation, et notamment la rafle du Vel d'Hiv, à travers la biographie d'un personnage qui n'a jamais existé, pourquoi pas ? Le problème c'est que cet album se limite quasiment à une froide énumération en voix off des exploits sportifs du personnage (type "Mai 37, il marque 3 buts", "4 Juin, 2 buts") et de quelques faits marquants de sa vie, on a bien du mal à s'attacher à lui et à son sort. Pour réussir à émouvoir le lecteur sur le destin tragique de quelqu'un qui n'existe pas (même s'il s'agit d'une tragédie qui a été bien réelle pour plus de 10.000 personnes le 17 juillet 42), il aurait fallu que l'auteur s'efforce de le rendre plus vivant, plus réel que ça. Et puisque l'histoire de Jack Ben est inspirée de celle d'une personne réelle (un boxeur), pourquoi avoir choisi de modifier le personnage ? Parce que le foot est plus vendeur que la boxe ? Moins de voix off et plus de dialogues, deux tomes au lieu d'un auraient été bienvenus pour développer un peu le personnage. Là, ça reste trop froid, trop détaché... Jack Ben connaît la gloire puis la déportation, et on s'en fout puisqu'il n'existe pas, pas même le temps d'une BD. Bref, un album raté malgré l'intention louable de traiter un sujet assez peu évoqué en BD.
La Nef des fous
Incontestablement le dessin est excellent, avec de très belles couleurs. Les personnages et les décors d'Eauxfolles sont une réussite. Tout partait donc pour le mieux. Mais... impossible d'accrocher à l'histoire, ça ne m'a vraiment pas passionné. La faute à quoi ? Je ne saurais pas vraiment le dire. Sans doute un peu trop de personnages, une histoire qui part un peu dans tous les sens, au bout d'un moment on ne sait plus quelle est l'intrigue principale. L'humour de cette BD n'a pas vraiment fait effet avec moi. Tout au plus j'ai souris de temps en temps, mais jamais rit en tout cas. Pourtant il y a les 2 gendarmes qui sont plutôt rigolos. Devant l'engouement pour cette série, c'est presque à regret que je dois dire que je n'ai pas trop aimé, mais voilà j'ai du me forcer pour finir.
Golden Boy
Je connaissais Golden Boy en dessin-animé et même si tout ne me plaisait pas vraiment, j'avais bien rigolé sur certains passages. Mais je n'aime pas trop le manga en comparaison. Déjà, j'aime très moyennement le dessin. Il est relativement maîtrisé, mais les personnages (enfin surtout les femmes) semblent tout droit sortis de mangas de cul sans interêt. Trop lisses, trop étirés en longueurs, faisant face à des décors trop souvent vides, je trouve le dessin à la fois insipide et assez repoussant pour ceux qui n'aiment pas ce style trop typé manga érotique. Ensuite là où l'animé avait un certain rythme et où l'humour ressortait assez bien, mêlant à la fois potache et érotisme, ici ça ne marche pas du tout pour moi. L'érotisme a la part belle sans avoir aucun interêt. L'humour est présent mais s'efface trop vite. Les dialogues sont lourdingues. Et ce qui devait être au départ une série d'humour jouant sur son personnage de héros/anti-héros et sur des scènes à la fois drôles et sexys tourne au mauvais manga racoleur et même assez malsain quand on voit la façon dont sont traitées les relations hommes-femmes.
Les Pauvres types de l'espace
Décidément, Bouzard a le vent en poupe… Son anecdotique "Autobiography of me too" est nommée à Angoulême pour le prix du scénario (c’est pas mauvais et je n’ai rien contre cet auteur plutôt rigolo en général, mais un prix du SCENARIO pour ça ? N'importnawak) et ce vieil album a les honneurs d’une réédition 10 ans après sa sortie alors qu’il sent bon le fond de tiroir (voir le fond de poubelle pour les dernières planches : c’est juste un petit bout de BD pas finie, que Bouzard avoue lui-même avoir abandonnée "parce que c’était chiant" ; ce côté "c’est tout pourri mais je vous le mets quand même", je trouve ça limite insultant pour le lecteur)… Certes, on peut dire que son côté oubapien (improvisation sans scénario, alternance des deux auteurs d’une planche sur l’autre, BD dans la BD) a de quoi susciter la curiosité à la base, mais le résultat final n’est qu’une petite pochade pas vraiment drôle, et répétitive. Les deux compères se sont peut-être beaucoup marrés à faire cette BD à l’époque pour égayer leur quotidien de vendeur de chichis sur la plage, mais est-ce que ça valait le coup de publier tout ça en album, pas sûr… Enfin, visiblement il y a eu des fans puisque c’est réédité aujourd’hui, mais quand même. Enfin, cela dit je comprends que ça puisse plaire à un public ado qui trouvera ça trop cool de lire une BD dont les personnages passent leur temps à se bourrer la gueule, se droguer et à dire "bite", "chatte", "pédé", "couille" ou "j’ai enculé une vache". Pour ma part, bon, j’ai pas trouvé ça aussi navrant que la BD de Bigard, mais ça vole pas beaucoup plus haut.
Des oiseaux, des mers
Il y a beaucoup de bonnes choses dans "des oiseaux, des mers", mais l'ensemble ne m'a pas paru totalement abouti, tant au niveau du graphisme que de l'histoire. J'ai trouvé que les trois parties s'emboîtaient de façon assez artificielle. Le propos n'est pas super original, mais il est fort, émouvant et prenant. Le graphisme est assez beau mais a encore un coté "amateur" dans le rendu qui m'a un peu gênée. Bref, une BD plutôt moyenne en soi, mais qui donne envie de suivre un jeune auteur qui a l'air d'avoir du potentiel.
Cactus Club
Si je ne mets pas la note minimale à cette série, c'est grâce à son dessin. Et pourtant, le dessin de Bercovici, ce n'est pas tellement ma tasse de thé. Mais je lui trouve quand même un style et une maîtrise technique qui le rendent pas mauvais, assez original et assez agréable à lire. Mais alors par contre l'humour de cette série... Le plus simple est de dire que j'ai tellement peu apprécié et j'ai trouvé ça tellement ennuyeux que vers le milieu de l'album que je lisais, je ne regardais plus que vaguement les images dans l'espoir d'être un peu accroché par telle ou telle planche. C'est bien simple : je ne trouve pas ça drôle du tout. En outre, les gags sont vraiment répétitifs, revenant sans arrêt sur les mêmes thèmes : au Club, on fait beaucoup de sport, dans la mer, il y a des requins, etc... Je ne suis pas client du tout de cette série.
Le Gourmet solitaire
Je vous avoue ne pas avoir très bien compris l'intérêt de ce manga. Bon, c'est vrai que l'histoire de ce gourmet solitaire est plaisante et agréable à lire mais à part à ça, il ne s'y passe pas grand chose. Je pense bien connaître l’œuvre de Taniguchi. C'est un auteur pour qui j'ai beaucoup d'admiration mais sur ce coup-ci, je suis un peu déconcerté. Le plus marrant dans cette histoire c'est qu'à chacune des étapes de notre gourmet, on sait déjà plus ou moins ce qu'il va se passer : D'abord, il se ballade, puis il a un petit creux, il trouve un endroit pour se restaurer, il mange et bien-sûr, la plus part du temps, il trouve ça bon. Ce schéma se répète invariablement, excepté dans le chapitre 12 où il se bat avec le cuisinier. Dingue, non ? Le Gourmet Solitaire est, pour moi, un one-shot sans saveur et totalement dénué de goût. Une déception !
Titania
J'aime beaucoup le travail de Giménez en solo mais Titania est le premier album de cet auteur qui me déçoit réellement. A travers six mini-histoires, on évolue à travers des paradoxes temporels. Le problème c'est que ces récits sont totalement dénués d'intérêt. Je pense que pour certains, c'est dû au fait qu'ils sont trop court et donc, ceux-ci manquent cruellement de densité. Pour les autres, je ne vois tout simplement pas ce qui justifie leur présence dans un album. Mes deux étoiles vont au dessin de Gimenez qui est impeccable comme d'habitude. A éviter, sauf si vous êtes fan de cet auteur !
Mobilis
L'impression générale à la fin de la série est : tout ça pour ça... Un premier tome où il ne se passe pas grand chose, un écrivain retravaille son manuscrit, il s'engueule avec son éditeur, avec sa copine. Bref c'est plat. La lecture aurait pu s'arrêter là. Oui mais enfin il se passe quelques chose à la dernière page. Du coup, hop j'enchaîne avec le tome 2. Là aussi c'est assez mou, il tourne en rond dans la villa, un peu d'action par-ci par-là. Rien d'extraordinaire d'autant plus que le dessin notamment des personnages n'est pas génial. Enfin au milieu du tome 3, on découvre que rien n'est du au hasard, que tout est issu d'une énorme machination... Enfin !!! Mon intérêt est soudain décuplé, ça devient potentiellement terrible. Mais non, la fin est décevante, expédiée en 2 pages, sans réelle explication rationnelle.
Quel est le propos ?
Quel est le propos de cet album j'ai envie de dire. Laurent André nous livre une suite de situations à l'humour particulier dont il ne me semble pas avoir saisi plus d'un quart des gags. Je n'ai rien compris aux histoires sur le zèbre brun par exemple, et pourtant j'y ai mis de la bonne volonté, jusqu'au bout de la lecture j'ai espéré voir la lumière. Premier ouvrage publié pour un des anciens de l'Association - éditeur qui a sorti plusieurs choses du four en cette fin d'année, c'est à coup sûr le plus long à lire de la collection Mimolette tant les mises en pages éclatées ne collent à aucun code de la bande dessinée, mais ce n'est pas un reproche même si on a souvent du mal à suivre un fil de lecture malgré les chtites flèches. Des personnages façon Beavis and Butthead essaient de blablater des banalités façon café du commerce, il faut sûrement y voir une critique quelconque de la société. Moi sot que je suis je n'ai pas vraiment "accroché" à cet ouvrage inrésumable, mais je ne désespère pas de m'y atteler à nouveau un jour peut-être.