J'avoue que je n'ai pas tout compris dans cet album. Il débute par la bataille de Persépolis, remportée par un Alexandre le Grand quelque peu amer, qui confie un lourd secret à Ptolémée, son fidèle général et futur Pharaon d'Egypte. Puis on bascule sur l'histoire de Kaliclès, un orphelin au nom grec dans l'Egypte de 3 siècles plus tard. Il est dépositaire(et surtout héritier) de rouleaux mystérieux et d'une dague qui vont l'emmener dans de drôles d'aventures. Pendant 46 pages, ce ne sont que rebondissements, retournements de situation... Jusqu'à la fin du tome 1, où le récit prend une curieuse tournure, juste pour nous allécher en attendant le tome 2. Le dessin de Jesus Redondo est un peu naïf et maldroit, mais on sent que l'évolution va dans le bon sens.
Pour ces raisons ma note est un peu faible, car je n'ai pas été convaincu par ce premier album. Attendons la suite pour mieux juger...
Pas mon genre de BD, ça...
Déjà j'aime très moyennement le dessin. René Follet a un style réaliste que je trouve très proche de celui de Vance. Les planches ont un aspect très vieillot comme les vieilles BDs d'aventure : ce n'est pas ma tasse de thé.
Ensuite, concernant les scénarios, nous avons deux types d'histoires à mes yeux.
Les premiers tomes qui sont de vrais enquêtes façon "Sherlock Holmes" à la différence près qu'une part de fantastique s'inscrit dans l'intrigue. Mais ces enquêtes sont plus basées sur le mystère, l'aventure et même l'action que sur une résolution intelligente. Le dévoilement de l'intrigue est en effet un peu naïf et assez désuet.
Les deux tomes "l'ombre rouge" et "l'ombre noire" forment par contre une vraie histoire d'aventure à la façon d'un Bob Morane avec des combats contre les méchants Nazis, un dangereux homme-singe, des voyages au fin fond de la Sibérie, de la magie, du fantastique, etc... Mais à nouveau, le style est très désuet et l'histoire assez naïve, comme issue d'une époque dépassée du roman d'aventure.
Ca pourrait plaire à certains nostalgiques mais personnellement la naïveté du récit et le réalisme "moche" du dessin ne me plaisent pas.
Côté dessin, peu de chose à dire. C'est un dessin très moyen avec pas mal de ratés même s'il reste lisible. Ce n'est visuellement pas excellent.
Mais c'est surtout le scénario qui pêche totalement.
Je ne connais absolument pas les romans d'Edgar Wallace mais s'ils sont aussi confus que leurs adaptations BD, je n'ai vraiment pas envie de les lire.
Ce qui est "amusant", c'est que les 2 tomes indépendants de cette série ont strictement les mêmes défauts majeurs : la narration est confuse et l'histoire part dans tous les sens. Les personnages s'accumulent sans qu'on voit leur interêt, on ne comprend rien aux motivations des personnages qui parfois s'engueulent pour sa rabibocher tout de suite après, se menacent et en viennent aux mains pour discuter normalement ensuite, semblent tous liés les uns aux autres alors qu'en début d'album, on ne comprend absolument pas ce qu'ils font dans le même récit. Les personnages ne sont absolument pas attachants, les dialogues confus car on a vraiment du mal à comprendre leur place dans le contexte global du récit. C'est bien simple : à aucun moment, on ne rentre un tant soit peu dans l'histoire qui ennuie et agace parfois plus qu'elle n'intéresse.
Une lecture assez pénible qui tient juste par un dessin potable et encore, et par une intrigue où on sent pointer vaguement un peu d'interêt mais sans le voir vraiment.
Un futur où un homme d'Eglise possède à peu près tout, y compris le remède miracle contre toutes les maladies. Un groupe de résistants à cet état de fait, mené par une idole multicarte. Bien sûr. A la clé, une histoire de substitution d'identité, qui réserve bien des surprises...
Enfin, qui est censée en réserver. Parce que l'on voit venir de loin cet "effet" de surprise. Je n'en dirai pas plus, pour ne pas éreinter le peu de suspense, mais j'ai lu cet album d'un air distrait, car l'histoire n'es pas des plus passionnantes, et qui plus est, même illustrée par une "star" du comics US (Immonen a dessiné Superman), ne soulève pas grand-chose de plus qu'un intérêt poli.
De plus, ce style de dessin, avec un encrage triple, et des "intérieurs" de personnages carrément bâclés, ne me satisfait pas du tout.
C'est une série qui part assez mal...
Quand on lit des gags de Touba, on pense immédiatement au Chat de Philippe Geluck : c'est vraiment la même idée de base et les mêmes thématiques. Touba n'a du singe que l'apparence car il se comporte complètement comme un humain qui nous ferait part de ses reflexions sur l'absurdité du monde, sur ses pensées et sur la société humaine avec force jeux de mots et un peu de parti-pris.
Le dessin de Jak est correct pour de la BD d'humour. Rien de fameux mais ça se lit bien et l'humour passe bien.
Certains jeux de mots ou certaines absurdités sont bien trouvées et attirent le sourire, voire même l'envie de les replacer pour les meilleures d'entre eux. Mais par contre, il faut le dire : je me suis ennuyé et je n'ai pas souri à plus des trois quarts de ces gags. Beaucoup de jeux de mots sont soit tirés par les cheveux soit pas drôles au final. Et surtout, je ne me suis absolument pas attaché à ce singe lui-même, Touba, qui a un je-ne-sais-quoi d'assez agaçant en lui-même.
Bref, une BD qui ne m'a pas vraiment fait rire alors que c'est son but et qui manque d'originalité vis-à-vis du Chat de Geluck.
Le coup du virus ultra-mortel transmi de l'animal vers l'homme, c'est dans l'air du temps avec la vache folle, la grippe aviaire et compagnie. Plusieurs supports ont déja explorés le thème (le splendide "Alerte" un film pété de fric et sans interêt où Dustin Offman en fait des tonnes pendant que son public s'endort) y compris la BD même si c'est plus souvent dans un cadre SF. Ici c'est une association, menée par deux frères et soeurs d'origine Indienne, qui lutte contre le mutisme et les cachoteries de la sacro-sainte et puissante US Army.
Pour l'originalité on repassera...
Pour les personnages c'est du classique, Brian le journaliste et son look de fashion victim m'a particulièrement exaspéré.
Les dessins sont très proprets et sans aucune personnalité.
Une BD qui n'a pas forcément de défauts, elle est juste inintéressante.
Encore une histoire avec ces bons vieux zombies. Et quels zombies ! Parce que graphiquement, cette bd tue ! Le dessin est précis et trash à la fois, à faire pâlir plus d’un scribouillard du dimanche. Ces chairs en putréfaction sont joliment bien dessinées, on en mangerait !
Dommage que le scénario se révèle en fin de compte si basique et si anecdotique… On arrive pas à la cheville des Zombies de Romero et on est très loin du délicieux "L’armée des morts" (sans doute le meilleur film du (sous-)genre depuis une dizaine d’années). Pour rester dans la bd, on est loin égaler de l’originalité de Les zombies qui ont mangé le monde, qui reste, à mon sens, un des musts en matière de bd de zombies.
Un peu déçu par cet album. Riad sattouf m'avait bien fait rire avec Les pauvres aventures de Jérémie, sorte d'autobiographie romancée... Là, c'est de la BD-docu, comme dit ThePatrick, mais ça ne casse pas des briques. On sourit un peu à l'évocation de certaines priorités des ados du collège, de l'allure de certains profs... On se marre, en souvenir de ce qu'on a soi-même vécu à cet âge-là. Mais au fil des pages, on se met à douter de l'arrivée d'une quelconque révélation, d'un événement vraiment intéressant.
C'est mièvre, c'est plat (et c'est la réalité). A destination -et encore- des parents d'ados dont ils ne savent quoi faire, ou de certains enseignants.
De beaux dessins, des jolies couleurs, une couverture séduisante... C'est accrocheur mais cela ne suffit pas (surtout si l'on tient compte du prix excessif de cet album).
La première histoire est agréable, teintée d'une douce magie et plutôt originale, elle se laisse lire avec plaisir.
Hélas la seconde portant sur le thème archi couru de l'adultère tombe à plat bien vite. Quant à la troisième elle manque d'épaisseur, mais qu'importe? À ce stade de la lecture le charme est tombé depuis un moment.
L'appel de l'Enfer est un livre assez creux au propos léger, il reste les jolies images...
Soyons clair, je ne connais la série X-Files que de nom et n’ai jamais suivi un épisode dans sa totalité ou même partiellement. Le côté pastiche de la série m’échappe donc complètement. Pour être franc, j’ai trouvé le premier tome creux, le scénario pauvre et peu emballant et l’humour plutôt du genre absent. Bref, si cette série bd n’est formatée que pour plaire aux fans de la série TV susnommée, l’objectif est peut être atteint mais trop restrictif. Reste des dessins franchement sympathiques proches du style de Binet. C’était d’ailleurs la raison principale de mon achat (en occaz, je précise).
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Kaliclès
J'avoue que je n'ai pas tout compris dans cet album. Il débute par la bataille de Persépolis, remportée par un Alexandre le Grand quelque peu amer, qui confie un lourd secret à Ptolémée, son fidèle général et futur Pharaon d'Egypte. Puis on bascule sur l'histoire de Kaliclès, un orphelin au nom grec dans l'Egypte de 3 siècles plus tard. Il est dépositaire(et surtout héritier) de rouleaux mystérieux et d'une dague qui vont l'emmener dans de drôles d'aventures. Pendant 46 pages, ce ne sont que rebondissements, retournements de situation... Jusqu'à la fin du tome 1, où le récit prend une curieuse tournure, juste pour nous allécher en attendant le tome 2. Le dessin de Jesus Redondo est un peu naïf et maldroit, mais on sent que l'évolution va dans le bon sens. Pour ces raisons ma note est un peu faible, car je n'ai pas été convaincu par ce premier album. Attendons la suite pour mieux juger...
Edmund Bell
Pas mon genre de BD, ça... Déjà j'aime très moyennement le dessin. René Follet a un style réaliste que je trouve très proche de celui de Vance. Les planches ont un aspect très vieillot comme les vieilles BDs d'aventure : ce n'est pas ma tasse de thé. Ensuite, concernant les scénarios, nous avons deux types d'histoires à mes yeux. Les premiers tomes qui sont de vrais enquêtes façon "Sherlock Holmes" à la différence près qu'une part de fantastique s'inscrit dans l'intrigue. Mais ces enquêtes sont plus basées sur le mystère, l'aventure et même l'action que sur une résolution intelligente. Le dévoilement de l'intrigue est en effet un peu naïf et assez désuet. Les deux tomes "l'ombre rouge" et "l'ombre noire" forment par contre une vraie histoire d'aventure à la façon d'un Bob Morane avec des combats contre les méchants Nazis, un dangereux homme-singe, des voyages au fin fond de la Sibérie, de la magie, du fantastique, etc... Mais à nouveau, le style est très désuet et l'histoire assez naïve, comme issue d'une époque dépassée du roman d'aventure. Ca pourrait plaire à certains nostalgiques mais personnellement la naïveté du récit et le réalisme "moche" du dessin ne me plaisent pas.
Edgar Wallace
Côté dessin, peu de chose à dire. C'est un dessin très moyen avec pas mal de ratés même s'il reste lisible. Ce n'est visuellement pas excellent. Mais c'est surtout le scénario qui pêche totalement. Je ne connais absolument pas les romans d'Edgar Wallace mais s'ils sont aussi confus que leurs adaptations BD, je n'ai vraiment pas envie de les lire. Ce qui est "amusant", c'est que les 2 tomes indépendants de cette série ont strictement les mêmes défauts majeurs : la narration est confuse et l'histoire part dans tous les sens. Les personnages s'accumulent sans qu'on voit leur interêt, on ne comprend rien aux motivations des personnages qui parfois s'engueulent pour sa rabibocher tout de suite après, se menacent et en viennent aux mains pour discuter normalement ensuite, semblent tous liés les uns aux autres alors qu'en début d'album, on ne comprend absolument pas ce qu'ils font dans le même récit. Les personnages ne sont absolument pas attachants, les dialogues confus car on a vraiment du mal à comprendre leur place dans le contexte global du récit. C'est bien simple : à aucun moment, on ne rentre un tant soit peu dans l'histoire qui ennuie et agace parfois plus qu'elle n'intéresse. Une lecture assez pénible qui tient juste par un dessin potable et encore, et par une intrigue où on sent pointer vaguement un peu d'interêt mais sans le voir vraiment.
Sebastian X
Un futur où un homme d'Eglise possède à peu près tout, y compris le remède miracle contre toutes les maladies. Un groupe de résistants à cet état de fait, mené par une idole multicarte. Bien sûr. A la clé, une histoire de substitution d'identité, qui réserve bien des surprises... Enfin, qui est censée en réserver. Parce que l'on voit venir de loin cet "effet" de surprise. Je n'en dirai pas plus, pour ne pas éreinter le peu de suspense, mais j'ai lu cet album d'un air distrait, car l'histoire n'es pas des plus passionnantes, et qui plus est, même illustrée par une "star" du comics US (Immonen a dessiné Superman), ne soulève pas grand-chose de plus qu'un intérêt poli. De plus, ce style de dessin, avec un encrage triple, et des "intérieurs" de personnages carrément bâclés, ne me satisfait pas du tout. C'est une série qui part assez mal...
Touba
Quand on lit des gags de Touba, on pense immédiatement au Chat de Philippe Geluck : c'est vraiment la même idée de base et les mêmes thématiques. Touba n'a du singe que l'apparence car il se comporte complètement comme un humain qui nous ferait part de ses reflexions sur l'absurdité du monde, sur ses pensées et sur la société humaine avec force jeux de mots et un peu de parti-pris. Le dessin de Jak est correct pour de la BD d'humour. Rien de fameux mais ça se lit bien et l'humour passe bien. Certains jeux de mots ou certaines absurdités sont bien trouvées et attirent le sourire, voire même l'envie de les replacer pour les meilleures d'entre eux. Mais par contre, il faut le dire : je me suis ennuyé et je n'ai pas souri à plus des trois quarts de ces gags. Beaucoup de jeux de mots sont soit tirés par les cheveux soit pas drôles au final. Et surtout, je ne me suis absolument pas attaché à ce singe lui-même, Touba, qui a un je-ne-sais-quoi d'assez agaçant en lui-même. Bref, une BD qui ne m'a pas vraiment fait rire alors que c'est son but et qui manque d'originalité vis-à-vis du Chat de Geluck.
Tatanka
Le coup du virus ultra-mortel transmi de l'animal vers l'homme, c'est dans l'air du temps avec la vache folle, la grippe aviaire et compagnie. Plusieurs supports ont déja explorés le thème (le splendide "Alerte" un film pété de fric et sans interêt où Dustin Offman en fait des tonnes pendant que son public s'endort) y compris la BD même si c'est plus souvent dans un cadre SF. Ici c'est une association, menée par deux frères et soeurs d'origine Indienne, qui lutte contre le mutisme et les cachoteries de la sacro-sainte et puissante US Army. Pour l'originalité on repassera... Pour les personnages c'est du classique, Brian le journaliste et son look de fashion victim m'a particulièrement exaspéré. Les dessins sont très proprets et sans aucune personnalité. Une BD qui n'a pas forcément de défauts, elle est juste inintéressante.
Remains
Encore une histoire avec ces bons vieux zombies. Et quels zombies ! Parce que graphiquement, cette bd tue ! Le dessin est précis et trash à la fois, à faire pâlir plus d’un scribouillard du dimanche. Ces chairs en putréfaction sont joliment bien dessinées, on en mangerait ! Dommage que le scénario se révèle en fin de compte si basique et si anecdotique… On arrive pas à la cheville des Zombies de Romero et on est très loin du délicieux "L’armée des morts" (sans doute le meilleur film du (sous-)genre depuis une dizaine d’années). Pour rester dans la bd, on est loin égaler de l’originalité de Les zombies qui ont mangé le monde, qui reste, à mon sens, un des musts en matière de bd de zombies.
Retour au collège
Un peu déçu par cet album. Riad sattouf m'avait bien fait rire avec Les pauvres aventures de Jérémie, sorte d'autobiographie romancée... Là, c'est de la BD-docu, comme dit ThePatrick, mais ça ne casse pas des briques. On sourit un peu à l'évocation de certaines priorités des ados du collège, de l'allure de certains profs... On se marre, en souvenir de ce qu'on a soi-même vécu à cet âge-là. Mais au fil des pages, on se met à douter de l'arrivée d'une quelconque révélation, d'un événement vraiment intéressant. C'est mièvre, c'est plat (et c'est la réalité). A destination -et encore- des parents d'ados dont ils ne savent quoi faire, ou de certains enseignants.
L'Appel de l'Enfer
De beaux dessins, des jolies couleurs, une couverture séduisante... C'est accrocheur mais cela ne suffit pas (surtout si l'on tient compte du prix excessif de cet album). La première histoire est agréable, teintée d'une douce magie et plutôt originale, elle se laisse lire avec plaisir. Hélas la seconde portant sur le thème archi couru de l'adultère tombe à plat bien vite. Quant à la troisième elle manque d'épaisseur, mais qu'importe? À ce stade de la lecture le charme est tombé depuis un moment. L'appel de l'Enfer est un livre assez creux au propos léger, il reste les jolies images...
Murder & Scoty
Soyons clair, je ne connais la série X-Files que de nom et n’ai jamais suivi un épisode dans sa totalité ou même partiellement. Le côté pastiche de la série m’échappe donc complètement. Pour être franc, j’ai trouvé le premier tome creux, le scénario pauvre et peu emballant et l’humour plutôt du genre absent. Bref, si cette série bd n’est formatée que pour plaire aux fans de la série TV susnommée, l’objectif est peut être atteint mais trop restrictif. Reste des dessins franchement sympathiques proches du style de Binet. C’était d’ailleurs la raison principale de mon achat (en occaz, je précise).