Nécron

Cette galerie contient des images potentiellement pornographiques. En appuyant sur le bouton ci-dessous, vous confirmez être majeur.

Note: 2.43/5
(2.43/5 pour 7 avis)

Les aventures sanglantes et sexuelles d’une savante nécrophile et de sa créature.


Auteurs italiens Cannibalisme Echo des Savanes El Vibora Frankenstein Fumetti Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Trash

Brillante biologiste, Frieda Boher travaille à l’institut de recherches histologiques de Berlin Ouest où sa plastique attire la convoitise de bien des mâles. Mais Frieda reste froide à leurs avances… A l’institut, de nombreux cadavres destinés à la dissection disparaissent. Il s’agit chaque fois d’hommes atteints de gigantisme. Le voleur est introuvable. Personne ne soupçonne le professeur Boher… Pourtant, c’est bien elle qui a dérobé tous ces corps ! Et à la manière du docteur Frankenstein, elle a reconstitué une créature à partir de pièces détachées pour la ramener à la vie. Mais la belle savante poursuit un but légèrement différent de celui du héros de Mary Shelley : nécrophile, elle s’est fabriqué un esclave sexuel mort-vivant doté d’un pénis colossal, qu’elle appelle Nécron. Complètement abruti, Nécron est également très possessif avec sa maîtresse, qui décide alors de lui fabriquer un rival tout aussi bien membré. Fous de jalousie, les deux monstres se battent ; au cours de leur duel, le rival de Nécron est détruit et le professeur Boher est laissée pour morte. Mais Nécron la ramène à la vie avec sa grosse "baguette magique" et ensemble, la savante nécrophile et le monstre cannibale s’embarquent dans une sanglante cavale.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1983
Statut histoire Une histoire par tome 7 tomes parus

Couverture de la série Nécron © Cornélius 1983
Les notes
Note: 2.43/5
(2.43/5 pour 7 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

01/03/2004 | Cassidy
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

On se souvient de Magnus pour les exploits néfastes de "Kriminal" , "Jezabel" ou "Satanik", tout un pan de fumetti neri publiés en pocket entre les décennies 60 et 70, et j'en appréciais certains. Ces BD à bon marché étaient typiques des bandes érotico-sadico-sanglantes en Italie, elles ont ensuite gagné la France où un éditeur, Elvifrance, s'était spécialisé dans ce créneau, tout en publiant des BD franchement érotiques comme "Maghella", "Jacula" ou "Lucrèce" dont je raffolais en étant bidasse. Mais ici, un summum dans l'horreur, l'érotisme pervers, le sadisme à haute dose et la violence bestiale est atteint avec cette création de 1981 sur des scénarios d'Ilaria Volpe. Necron est le dernier héros de pocket dessiné par Magnus, dont le graphisme est ici moins puissant que dans ses autres séries, mais reste attractif. Les exploits macabres et nécrophiles de Frieda Boher m'ont toujours fait plus sourire qu'autre chose, parce que justement, c'est cette surenchère qui en devient drôle, avec son monstre entièrement constitué de cadavres, au cerveau de la taille d'une épingle et au braquemart surdimensionné destiné à assouvir son insatiable appétit sexuel. Sa créature lui est donc entièrement vouée à lui procurer des orgasmes séismiques, tout en la débarrassant de personnes encombrantes, car Necron est en plus cannibale; ses instincts d'anthropophage, d'obsédé abruti et dégénéré étant sans limite, il aime parfois dévorer de belles filles bien goûteuses et commettre toute sorte d'atrocités. Comme on le voit, le sexe est cru, dépravé, sordide, accompagné de scènes de mutilations, de cannibalisme et autres cruautés, c'est certainement la création la plus monstrueuse des pockets italiens lancée par Edifumetto, un condensé d'exagérations, dont les scénarios vont toujours plus loin dans la démesure et l'outrance; quand je lisais ça dans L'Echo des Savanes, je me disais parfois "mais jusqu'où vont-ils aller?". Je possédais les albums édités par Albin Michel, mais je les ai perdus, et depuis que Cornélius les a réédités, je ne les ai pas rachetés; c'est bien de les lire pour se faire une idée, mais l'achat ne me paraît plus indispensable (je les ai relus en biblio).

14/06/2013 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
L'avatar du posteur Jetjet

Avis à toutes les personnes qui vont lire mon avis par envie ou par ennui : tout ce que vous disent les autres posteurs plus bas est strictement véridique et je partage leurs opinions sans même en discuter le moindre mot. Mais Necron possède également un charme indéfinissable qui s’appelle aussi nostalgie. C’est également cette même nostalgie qui vous saisit lors de votre premier Blake et Mortimer, ce charme kitsch qui rend les dialogues légèrement décalés et pompeux et les cartouches temporels d’un autre âge « Pendant ce temps » et consorts.. Sauf que Necron n’est pas une œuvre tous publics et fait partie de ces fameuses séries italiennes bis qui plaisent tant à Jean-Pierre Dionnet et que l’on qualifierait élégamment ici de « romans de gare », ici la ligne claire et aux superbes contrastes par Magnus. Ok l’histoire est complètement cliché avec cette doctoresse teutonne nécrophile qui réanime sa créature de Frankenstein au sexe surdimensionné dans le seul but de la satisfaire puisque cette charmante demoiselle n’obtient que des orgasmes avec les morts ! Forcément le Necron en question comme elle le baptise est un parfait abruti au visage rigolo et dont le cœur mort ne bat que pour sa cruelle maitresse. Problème : il est doté d’une force surhumaine, n’est pas spécialement attirant et est un brin cannibale ! Sur ces quelques bases, on va parler de conquète du monde, de sexe (plutôt explicite) et de têtes ratatinées et de cervelles explosées. Croyez-le ou non mais l’ensemble se laisse lire sans déplaisir grâce à un rythme soutenu et des situations aussi exagérées que plaisantes à lire. Cela aurait pu être plus drôle (second degré et sérieux des situations ridicules assumées), cela aurait pu être plus sexy (imaginez du porno entre une nana SM et un cadavre sorti de Reanimator), cela aurait pu être plus gore (le noir et blanc atténue les scènes violentes) mais franchement on se marre, on bande et on se délecte du gore tellement tout est décalé et barré dans cette œuvre. Certaines situations pourraient être malsaines car elles vont très loin dans le trash et le politiquement incorrect mais cela reste très fun grâce à la tronche de ce Necron qui m'a arraché plusieurs fois le sourire. Cela contraste pas mal avec le visage de sa maitresse Frida qui a un corps superbe mais un regard aussi dur et cruel qu'elle ne l'est également dans ses propos et actes. Mais cela reste vraiment suffisamment divertissant et différent pour peu que vous soyez un tant soit peu intéressés. En tous cas et même si mon principal reproche porte sur les décors vraiment au second plan, je me suis régalé à lire l’édition Cornelius qui respecte le découpage d’origine dans de superbes éditions au format poche. Magnus c’est le grand oublié de la bande dessinée italienne par un trait de crayon superbe aux contrastes profonds qui ne marquera hélas que les lecteurs des œuvres érotiques et autres fumetti de la belle époque. Pour tous les amateurs de bizarreries dans un esprit pur d’exploitation comme le furent au cinéma les Street Fighter de Sonny Chiba et les pantalonnades déviantes des nanards italiens des années 70/80, Necron constitue un must absolu !

01/03/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Je ne sais pas trop quoi écrire…. Sincèrement, de nos jours, le contenu graphique de cette série (ne parlons pas des textes) émoustillerait à peine un boutonneux lubrique MAIS « Nécron » est paru il y a 30 ans et, à l’époque, c’était une –petite- révolution dans la BD adulte. Il y avait bien les « Barbarella », « Lucrèce » et autres demoiselles dénudées (ou si peu) mais mettre en scène ce « héros », fallait le faire. Nécron ?.. une série parodique où l’horreur tient quand même une certaine place. Une « bête de sexe » composée de morceaux de cadavres, au QI aussi épais que celui d’une poule ET AUSSI soumis aux turpitudes de sa créatrice, cela en a fait fantasmer plus d’un ! Un –mince- fil conducteur quand même à cette série : les tentatives infructueuses de Frieda Boher de conquérir le monde.. et sur lesquelles vient se greffer la vie de ce grotesque Nécron. Tout ça pour : une série qu’on lit sans surprise une fois celle de la découverte passée. Pour l’époque, fallait oser quand même.. Mais… bof…

01/11/2012 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Pour l'instant je n'ai lu que le seul volume réédité par Cornelius de cette BD, personnellement je ne trouve pas cela si mauvais que ça, et je lirai la suite dés que cela sera possible. J'aime bien les dessins de Magnus, une belle ligne assez claire et bien faite. Ensuite c'est vrai qu'il faut adhérer au propos de Magnus pour apprécier cette histoire basée sur un délire à la fois nécrophile et SM. Le côté abracadabrant, le ton outrancier de Magnus nous rappelle que l'on lit plus cette BD pour en apprécier le ton et l'humour particulier, que pour être titillé par les nombreuses scènes de sexe. En tout cas moi je l'ai abordé en ce sens. Frieda est représenté de façon à la fois très froide, avec sa coupe de cheveux stricte, son visage autoritaire, et sexy, avec ses tenues provocantes et cuir. Necron a l'air de l'abruti décérébré et brutal qu'il est. De manière générale tous les personnages de ce premier tome sont sadiques et pervers. Globalement c'est du gros second degré! Pour une BD qui commence à accuser le poids des années, Nécron reste une oeuvre que l'on peut qualifier de trash encore assez divertissante. À lire si le genre vous tente. JJJ

13/06/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Du cul et de la violence gratuite sur un fond un peu SF et légèrement humoristique. J'aime bien le dessin de Magnus. Clair et très lisible, il est assez agréable à lire même s'il est ici assez froid. Quant au scénario, il aurait pu être relativement correct s'il insistait plus sur l'aspect humoristique. L'idée d'une biologiste sadique et perverse qui se fabrique un serviteur mort-vivant dédié au sexe et à la violence pour assouvir ses désirs de domination et de nécrophilie aurait pu être marrante. Mais plutôt que de jouer sur l'humour, l'auteur insiste plus sur le côté gore et le sexe tellement gratuit et brutal qu'il n'en a rien d'excitant du tout. Ca se lit en se demandant comment le prendre : est-ce une histoire de SF assez mauvaise ? Est-ce une BD de cul pour amateur de Sado-Maso brutal ? Est-ce une BD gore pour amateur du genre ? Est-ce une BD à l'humour trash ? Eh bien, je crois que c'est à la fois tout et quasiment rien de tout cela car aucun des buts n'est vraiment atteint. Une BD qui laisse un peu sur une sensation de ne pas trop savoir ce qu'on a entre les mains sauf que ça comporte des scènes gores, des scènes de viols, un peu de SF et un peu d'humour.

26/12/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 1/5

Mon avis ne concerne que le tome 1 et à sa lecture, vous comprendrez que je n'éprouve pas une irrépressible envie de découvrir les tomes suivants. Avant de commencer ma lecture, je pensais que ce "truc" pouvais être marrant, ou en tout cas que c'était une "curiosité" et à ce titre, intéressant à lire. Et bien je peux vous dire qu'il n'en est rien. L'auteur se la joue provoc, mais d'une manière tellement attendue que rien ne choque vraiment. En fait, le traitement est tellement classique, plein de texte façon "pendant ce temps", "trois semaines plus tard", qu'on se croirait devant une vieille bd au language dépassé. Le dessin n'est pas laid, pas beau non plus, mais ce Magnus sait tenir un crayon, c'est clair, mais ça s'arrête là... La narration est molle (sans jeu de mots à la con), la mise en scène pauvre, les personnages pas plus épais que les traits qui leur ont donnés vie. Et ce n'est même pas le pire. Le pire c'est que pour une bd du genre "bd-de-cul-un-peu-trash", ce n'est même pas drôle, seul l'élément comique pouvait sauver un scénario aussi con. Juste navrant.

01/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

Vieille de plus de 20 ans, cette série du défunt Roberto Raviola (dit Magnus) mêlait sexe et gore… les deux en plus petite quantité que ce que l’on m’avait assuré ce qui, je vous l’avoue, m’a un peu déçu… Ben oui, quitte à lire une BD de cul dégueu, autant qu’il y ait beaucoup de cul et que ce soit très très dégueu, non ? Non, c’est moi qui suis taré ? :8 Bon, bref. Or là donc, oui, il y a du cul, c’est vrai, mais comme la sexy Frieda ne baise qu’avec des cadavres, et notamment son affreux Nécron, c’est pas très émoustillant. Et il y a du sang aussi, mais l’horreur des actes de Nécron est très atténuée par le dessin en noir et blanc… Un crâne qui explose et une cervelle qui gicle en noir et blanc, c’est tout de suite moins spectaculaire et marrant qu’en couleur, je vous assure. Bon, cela dit, c'est vrai que toute la série n'est pas en noir et blanc... Passée la déception, que reste-t-il ? Une BD que je qualifierais presque de "gentillette", malgré le cocktail nécrophilie/cannibalisme/sado-masochisme. Dans le fond, c’est juste une sorte de cartoon un peu pervers et sacrément bébête. Si le graphisme est assez sympatoche, il faut bien avouer que le scénar comme les dialogues sont assez tartes. A défaut d’en avoir les côtés jouissifs, "Nécron" a les défauts de ses deux sources d’inspiration, les films pornos et les mauvais films d’horreur : le semblant d’histoire n’est là que pour permettre aux protagonistes de passer d’une scène de cul à une scène de massacre et vice-versa. Cela dit, dans un bon jour, si on est prêt à pas faire la fine bouche, ça se lit sans ennui, parce que c’est vrai que ça ne se prend pas la tête, ça ne se prend pas au sérieux… Bref, comme en plus le dessin est réussi, cette BD oubliée et oubliable évite la note minimum.

01/03/2004 (modifier)