Un(e) auteur Japonaise traitant d’un sujet bien Européen (le nazisme en Allemagne pendant la 2e guerre mondiale), dans un style et un format entre le manga et la BD européenne, ça a éveillé ma curiosité. Je n’ai malheureusement pas accroché. L’histoire est peu crédible, trop édulcorée, et même confuse par moments malgré la simplicité du récit. Les personnages sont trop difficiles à différencier (tous ces jeunes hommes blonds !), malgré leur manichéisme. Un album sympathique, certes, mais pas génial.
Histoire un peu barrée de Chantal Montellier, mélange d'un peu de tout. On prend un détective qui va enquêter sur un cas anodin en apparence : un gamin séropositif qui se réveille sur la tombe de Morrison au père Lachaise. Ensuite on va tirer le fil du récit pour tomber sur un truc complètement allumé genre secte folle limite KKK qui vise à éliminer la vermine de Paris. Bref c'est un peu spécial, j'ai pas été super emballé.
Côté dessin, on reconnaît le style Montellier avec des pages surchargées dans tous les sens. Je trouve pas ça repoussant pour ma part.
Le problème avec Tosca, c'est que j'ai lu cette BD sans vrai plaisir. Elle est sortie de ma tête aussi vite qu'elle y est entrée.
C'est pas du tout original, aucun personnage n'a de charisme, le dessin (que j'avais apprécié dans Les Maîtres de l'Orge) m'a cette fois paru douteux, bref, je ne retiens rien de cette série.
C'est pour moi du sous-thriller policier, qui vire parfois au ridicule (les scènes d'action, le méchant hyper méchant et vraiment trop sûr de lui...).
Efficace, sans doute, puisque j'ai lu les 3, mais sans aucun charme. C'est bien la première fois que BDtheque me fait acheter un truc qui me déçoit. :P
Oui... mais non.
Si c'est pas malheureux, un tel ramassis de clichés... C'est simple, si le dessin n'était pas de Marini, je lui mettrais -2 étoiles.
Non sérieusement, le dessin est plus que superbe, les couleurs chaudes sont un émerveillement. Dommage d'ailleurs d'avoir une BD avec une telle qualité graphique en petit format ; elle ne mériterait pas mieux au vu des planches, toutes plus belles les unes que les autres?
A coté de ça, le scénario est proche du niveau zéro, blindé de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres (rien à voir, mais ça me fait penser à la série TV Lost, une telle galerie de persos-clichés).
Un beau gâchis.
Du coup, j'attends la prochaine série de Marini avec impatience!
L'idée de départ était particulièrement alléchante : adapter un des plus grands romans d'anticipation français, avec une équipe élargie, pour gagner du temps dans la publication des albums.
Au final, le pari est plutôt raté. En ce qui concerne le premier cycle tout du moins.
Ayant acheté et lu les premiers, je me suis forcé à acheter et lire les suivants. Le problème est évident : il vient du mot "forcé".
J'ai poursuivi la série plus par devoir que par plaisir, et là, ça me gêne. J'aurais pu m'arrêter, me direz vous. Mais j'ai persévéré, espérant une montée du niveau global.
En fait, je crois que le matériau de base est tellement dense, qu'il en devient difficile à adapter. Du coup, l'histoire va à 100 à l'heure, et il faut bien s'accrocher pour suivre.
Alors je ne sais pas si je continuerai ; il faudra que je me replonge dans le premier cycle (pour me rafraîchir la mémoire, indispensable sur ce genre d’œuvre à univers très particulier), et ça m'ennuie d'avance.
Un jour, peut être...
J'ai acheté les 3 albums du privé sans réellement connaître le style Berthet, eh bien je n'aime pas ce style. Je trouve le dessin un peu plat, on dirait du Hergé, et les histoires ne sont pas vraiment passionnantes. Dommage car le choix des années 50 à Hollywood aurait pu donner naissance à une série bien plus riche que ce qu'on nous propose ici.
Sans surprise, Yslaire nous gratifie d'un dessin pour le moins abouti. C'est un dessinateur reconnu, pas de souci à ce niveau, et j'ai acheté sa nouveauté les yeux fermés, si je puis dire.
Et là, c'est la déception. L'histoire est pour le moins étrange ; creuse, je ne sais pas, mais pas facile à suivre, c'est sûr. Yslaire aime s'éloigner des narrations traditionnelles (cf XXe ciel.com). Pourquoi pas? Mais le fait est qu'ici, je n'ai pas du tout adhéré à ce délire mystico-fantastico-contemporain.
Sans doute l'intention y est-elle. Je sens d'ailleurs un potentiel intéressant. Peut être la suite relèvera t-elle l'intérêt de l'oeuvre?
Ce qui est sûr, c'est que je la lirai AVANT l'achat cette fois.
Je vais paraître un peu méchant, mais l'héroïc-fantasy me gave tellement qu'un album même honnête et "bien fait" comme celui-ci ne soulève chez moi aucun enthousiasme particulier. Je veux dire par là que Servitude est peut-être même pour les fans "hardcore" du genre, l'un des meilleurs albums de l'année... Moi, un album qui débute par le texte d'une chanson de geste et une carte du monde imaginaire où l'histoire prend place a toutes les chances de me faire bailler d’ennui dès le début. Le reste de l'album met en place une intrigue touffue à coup de dialogues abondants évoquant à la fois l'histoire et la situation politique complexe des peuples de ce monde. C'est élaboré, mais assez lourd à lire... L'action ne démarre vraiment que vers la fin du volume.
Le dessin, bien que d'un réalisme très classique, est très maîtrisé. La mise en couleur aurait gagné à être un peu plus colorée, selon moi. Ces teintes sépia, ça crée une ambiance, mais c'est vite monotone.
Voilà, je le rappelle… c’est juste mon avis… si vous êtes vraiment un gros fan du genre, c’est sans doute un album à ne pas louper… bien au-deçà de ce que Soleil nous fournit habituellement.
C'est net, on sent qu'il y a du vécu et de la souffrance dans tout ça. Mais bon, je n'ai pas réussi à accrocher. L'émotion n'est pas passée. Ce qui est dommage vu les variations sur le thème du mal-être abordées par l'auteur. Peut-être que cette succession d'histoires courtes complètement indépendantes les unes des autres nous donne justement peu de temps pour se familiariser avec un/des personnage/s. Ca va trop vite et le propos de l'auteur est parfois abscons, du coup on passe à côté du message (... pour peu qu'y en ai un bien sûr).
De la BD intimiste donc... qui s'adresse surtout à l'auteur et son entourage finalement. Ou alors à des anciens junkies qui se sont reconvertis dans la BD peut-être?
Je mets quand même 2/5 parce que certaines représentations, mise en scènes, sont malgré tout originales et bien faites.
Le dessin est correct mais les couleurs sombres-marron-noir-gris et un peu de rouge pour le sang... à la fin cela devient pénible. Remarquez, c'est peut-être voulu par les auteurs?
Mais c'est surtout côté scénar que l'on perd pied. Personnellement, je me suis forcé pour finir la série. L'idée de départ était plutot intéressante (un tableau maléfique...) mais j'ai trouvé le traitement de l'histoire trop confus et trop long. De plus cela finit un peu n'importe comment. Comme souvent d'ailleurs, quand on s'attaque à ce genre de récit entre la vie et la mort et que l'on veut y introduire de l'aventure/horreur...
A lire pour les plus curieux, mais sinon vraiment pas de quoi casser trois pattes à un canard.
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1945
Un(e) auteur Japonaise traitant d’un sujet bien Européen (le nazisme en Allemagne pendant la 2e guerre mondiale), dans un style et un format entre le manga et la BD européenne, ça a éveillé ma curiosité. Je n’ai malheureusement pas accroché. L’histoire est peu crédible, trop édulcorée, et même confuse par moments malgré la simplicité du récit. Les personnages sont trop difficiles à différencier (tous ces jeunes hommes blonds !), malgré leur manichéisme. Un album sympathique, certes, mais pas génial.
Paris sur sang
Histoire un peu barrée de Chantal Montellier, mélange d'un peu de tout. On prend un détective qui va enquêter sur un cas anodin en apparence : un gamin séropositif qui se réveille sur la tombe de Morrison au père Lachaise. Ensuite on va tirer le fil du récit pour tomber sur un truc complètement allumé genre secte folle limite KKK qui vise à éliminer la vermine de Paris. Bref c'est un peu spécial, j'ai pas été super emballé. Côté dessin, on reconnaît le style Montellier avec des pages surchargées dans tous les sens. Je trouve pas ça repoussant pour ma part.
Tosca
Le problème avec Tosca, c'est que j'ai lu cette BD sans vrai plaisir. Elle est sortie de ma tête aussi vite qu'elle y est entrée. C'est pas du tout original, aucun personnage n'a de charisme, le dessin (que j'avais apprécié dans Les Maîtres de l'Orge) m'a cette fois paru douteux, bref, je ne retiens rien de cette série. C'est pour moi du sous-thriller policier, qui vire parfois au ridicule (les scènes d'action, le méchant hyper méchant et vraiment trop sûr de lui...). Efficace, sans doute, puisque j'ai lu les 3, mais sans aucun charme. C'est bien la première fois que BDtheque me fait acheter un truc qui me déçoit. :P
Le Scorpion
Oui... mais non. Si c'est pas malheureux, un tel ramassis de clichés... C'est simple, si le dessin n'était pas de Marini, je lui mettrais -2 étoiles. Non sérieusement, le dessin est plus que superbe, les couleurs chaudes sont un émerveillement. Dommage d'ailleurs d'avoir une BD avec une telle qualité graphique en petit format ; elle ne mériterait pas mieux au vu des planches, toutes plus belles les unes que les autres? A coté de ça, le scénario est proche du niveau zéro, blindé de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres (rien à voir, mais ça me fait penser à la série TV Lost, une telle galerie de persos-clichés). Un beau gâchis. Du coup, j'attends la prochaine série de Marini avec impatience!
La Compagnie des Glaces
L'idée de départ était particulièrement alléchante : adapter un des plus grands romans d'anticipation français, avec une équipe élargie, pour gagner du temps dans la publication des albums. Au final, le pari est plutôt raté. En ce qui concerne le premier cycle tout du moins. Ayant acheté et lu les premiers, je me suis forcé à acheter et lire les suivants. Le problème est évident : il vient du mot "forcé". J'ai poursuivi la série plus par devoir que par plaisir, et là, ça me gêne. J'aurais pu m'arrêter, me direz vous. Mais j'ai persévéré, espérant une montée du niveau global. En fait, je crois que le matériau de base est tellement dense, qu'il en devient difficile à adapter. Du coup, l'histoire va à 100 à l'heure, et il faut bien s'accrocher pour suivre. Alors je ne sais pas si je continuerai ; il faudra que je me replonge dans le premier cycle (pour me rafraîchir la mémoire, indispensable sur ce genre d’œuvre à univers très particulier), et ça m'ennuie d'avance. Un jour, peut être...
Le Privé d'Hollywood
J'ai acheté les 3 albums du privé sans réellement connaître le style Berthet, eh bien je n'aime pas ce style. Je trouve le dessin un peu plat, on dirait du Hergé, et les histoires ne sont pas vraiment passionnantes. Dommage car le choix des années 50 à Hollywood aurait pu donner naissance à une série bien plus riche que ce qu'on nous propose ici.
Le ciel au-dessus de Bruxelles
Sans surprise, Yslaire nous gratifie d'un dessin pour le moins abouti. C'est un dessinateur reconnu, pas de souci à ce niveau, et j'ai acheté sa nouveauté les yeux fermés, si je puis dire. Et là, c'est la déception. L'histoire est pour le moins étrange ; creuse, je ne sais pas, mais pas facile à suivre, c'est sûr. Yslaire aime s'éloigner des narrations traditionnelles (cf XXe ciel.com). Pourquoi pas? Mais le fait est qu'ici, je n'ai pas du tout adhéré à ce délire mystico-fantastico-contemporain. Sans doute l'intention y est-elle. Je sens d'ailleurs un potentiel intéressant. Peut être la suite relèvera t-elle l'intérêt de l'oeuvre? Ce qui est sûr, c'est que je la lirai AVANT l'achat cette fois.
Servitude
Je vais paraître un peu méchant, mais l'héroïc-fantasy me gave tellement qu'un album même honnête et "bien fait" comme celui-ci ne soulève chez moi aucun enthousiasme particulier. Je veux dire par là que Servitude est peut-être même pour les fans "hardcore" du genre, l'un des meilleurs albums de l'année... Moi, un album qui débute par le texte d'une chanson de geste et une carte du monde imaginaire où l'histoire prend place a toutes les chances de me faire bailler d’ennui dès le début. Le reste de l'album met en place une intrigue touffue à coup de dialogues abondants évoquant à la fois l'histoire et la situation politique complexe des peuples de ce monde. C'est élaboré, mais assez lourd à lire... L'action ne démarre vraiment que vers la fin du volume. Le dessin, bien que d'un réalisme très classique, est très maîtrisé. La mise en couleur aurait gagné à être un peu plus colorée, selon moi. Ces teintes sépia, ça crée une ambiance, mais c'est vite monotone. Voilà, je le rappelle… c’est juste mon avis… si vous êtes vraiment un gros fan du genre, c’est sans doute un album à ne pas louper… bien au-deçà de ce que Soleil nous fournit habituellement.
Douce confusion
C'est net, on sent qu'il y a du vécu et de la souffrance dans tout ça. Mais bon, je n'ai pas réussi à accrocher. L'émotion n'est pas passée. Ce qui est dommage vu les variations sur le thème du mal-être abordées par l'auteur. Peut-être que cette succession d'histoires courtes complètement indépendantes les unes des autres nous donne justement peu de temps pour se familiariser avec un/des personnage/s. Ca va trop vite et le propos de l'auteur est parfois abscons, du coup on passe à côté du message (... pour peu qu'y en ai un bien sûr). De la BD intimiste donc... qui s'adresse surtout à l'auteur et son entourage finalement. Ou alors à des anciens junkies qui se sont reconvertis dans la BD peut-être? Je mets quand même 2/5 parce que certaines représentations, mise en scènes, sont malgré tout originales et bien faites.
L'ile des morts
Le dessin est correct mais les couleurs sombres-marron-noir-gris et un peu de rouge pour le sang... à la fin cela devient pénible. Remarquez, c'est peut-être voulu par les auteurs? Mais c'est surtout côté scénar que l'on perd pied. Personnellement, je me suis forcé pour finir la série. L'idée de départ était plutot intéressante (un tableau maléfique...) mais j'ai trouvé le traitement de l'histoire trop confus et trop long. De plus cela finit un peu n'importe comment. Comme souvent d'ailleurs, quand on s'attaque à ce genre de récit entre la vie et la mort et que l'on veut y introduire de l'aventure/horreur... A lire pour les plus curieux, mais sinon vraiment pas de quoi casser trois pattes à un canard.