Et bien personnellement, je n'ai pas accroché à cette histoire.
Le scénario n'est pas déplaisant mais, je trouve que celui-ci manque totalement de profondeur.
Le ton est frais et d'une manière très globale, tout cela est sympa et pas bien méchant. Pourtant, en refermant l'album, le souvenir qui m'est resté à l'esprit était fade et inconsistant.
Par contre, j'aime beaucoup le dessin de Manboou. Son trait assez influencé par le manga est très agréable à regarder.
Mais bon, malgré cela, la suite de Fred et Sophie se fera sans moi.
Bon déjà, il faut du courage pour arriver jusqu'au bout malgré un dessin repoussant. D'autant plus repoussant que les couvertures annoncent nettement mieux.
Une histoire passionnante dans son principe, mais qui repose sur la pierre de touche qu'il y a un lieu secret à trouver, et ce lieu n'étant qu'un piètre étang dans une forêt connue et visitable par tout le monde, eh ben ça met comme qui dirait tout le reste de l'histoire dans l'eau.
La relation avec la récente veuve m'a paru limite aussi. J'aurais préféré qu'il la voie mais que ce soit une autre héroïne qui accompagne le héros dans ses périples. Enfin, périples... pas trop loin de Paris, quand-même, hein... Soyons sérieux, faut pouvoir revenir au boulot le lundi, après les aventures du week-end avec la copine...
Une chose à savoir avant d'acheter cette BD, c'est que plus de la moitié des pages ne sont qu'à moitié remplies : ça surprend un peu quand on entame la lecture. La plupart des planches sont en effet constituées d'un gag en strip de deux lignes qui prend la moitié de la page tandis que le bas de la page dispose d'un petit dessin histoire de remplir un peu le vide ainsi laissé. Quand on voit qu'en outre les strips sont assez peu bavards et souvent répétitifs, le cri d'outrage à l'arnaque n'est pas loin même si la BD est un peu moins cher qu'un album composé de 57 véritables pages.
Pourtant le dessin est plutôt sympa. Même si les décors sont le plus souvent vides, j'aime bien le trait des personnages, l'encrage et les couleurs. C'est un dessin que je trouve agréable à lire et que j'aurais apprécié si seulement j'avais trouvé les gags drôles.
Mais c'est bien mon soucis : je ne trouve pas ça drôle la plupart du temps. L'idée humoristique de l'album, c'est de nous introduire sur une Terre surpolluée où tout le monde vit avec un masque à gaz et où la pollution est plus normale pour les humains que la propreté, cette dernière étant jugée suspecte. L'ennui, c'est que cela ne donne pas lieu à beaucoup de gags différents cette idée là. Quelques strips m'ont fait sourire par-ci par-là (notamment la toute dernière planche qui est assez d'actualité), mais beaucoup sont répétitifs ou tombent tout simplement à plat pour moi.
Pour ceux qui ne connaitraient pas Survivaure, c'est une série d'épisodes audio diffusés sur Internet dans la mouvance de la série plus connue : Le Donjon de Naheulbeuk. Ces deux séries ont par conséquent été illustrées par la même dessinatrice pour un résultat graphique identique.
La grosse différence, pour moi, c'est qu'autant j'avais déjà écouté et rigolé sur Le Donjon de Naheulbeuk, autant je n'ai jamais écouté les sketchs du Survivaure. Le résultat, c'est que, dans ma lecture de Naheulbeuk, je reconnaissais des gags qui m'avaient déjà fait rire et je riais au simple souvenir de la version audio, tandis que durant ma lecture de Survivaure... je n'ai pas ri du tout et à peine souri par moment. C'est bien simple, les gags, adaptés en BDs, ne se suffisent pas du tout en eux-mêmes : ils ne passent pas pour moi.
Bref, le fait de ne pas avoir écouté la version audio avant m'a empêché d'avoir l'indulgence que j'avais eu à la lecture de Le Donjon de Naheulbeuk. Et cette indulgence, je ne l'ai pas non plus avec le dessin. Les personnages représentés en nabots ridicules et leurs yeux énormes au strabisme divergents ou convergents à loisir m'exaspèrent. La tentative d'humour que ce choix graphique impose est vraiment trop grossière, trop "tarte à la crême" : l'effet est inverse pour moi puisque ça m'agace plutôt que de me faire rire.
Bon, passé ces défauts que je trouve manifestes, l'histoire reste lisible même si elle manque cruellement de rythme. En outre, la BD est assez dense et par conséquent mérite presque son prix en terme de temps de lecture. Mais sincèrement, ce sera sans moi cette fois-ci.
Note approximative : 2.5/5
Pure Trance est le premier manga de Junko Mizuno que je lis et c'est vrai que... c'est bizarre.
On retrouve cet univers graphique étrange qui la caractérise : des filles mignonnes, un trait tout rond qu'on imagine tout rose et tout pastel, mais tout cela mélangé avec du gore, du sexy Sado-Maso, de la violence et du trash. Le dessin n'est pas encore complètement maîtrisé mais il est très intéressant par cet étrange contraste de genres. Il est en outre ici en noir et blanc contrairement à ses oeuvres plus récentes comme Cinderalla.
Ce manga est en réalité sa première publication créée à l'origine pour illustrer des CDs de musique techno. Cet aspect donne une narration assez décousue aux premières pages de l'histoire qui sont plus là pour créer une ambiance, un décor futuriste, à la fois mignon et glauque. Malgré l'originalité de cette oeuvre étrange pour celui qui découvre cette auteure comme moi, malgré ces inventions futuristico-comico-trash en bas de chaque page, il n'est pas facile d'accrocher à ce début d'histoire. Mais le récit, tout en restant extravagant et surprenant, devient un peu plus linéaire au fil des pages, permettant de s'attacher un peu plus à ces héroïnes sanglantes et étonnantes. Pour autant, ce n'est pas très captivant, et l'humour (noir) ne m'a fait guère plus que sourire par-ci par-là. En outre, au delà de l'aspect très décousu et fouillis du récit, la fin est vraiment en queue de poisson.
Intéressant et original, mais je pense que ce n'est là qu'un coup d'essai d'une auteure hors-norme qui aura sûrement réussi de meilleurs albums par la suite.
Le gros point fort de cette bd est les dessins de Laverdure : un trait dans le plus pur style "franco-belge" avec un encrage soigné et donnant du relief au dessin. Malheureusement, les quinze dernières planches (correspondant à la partie ajoutée par rapport à la précédente édition) ne sont pas du même tonneau avec un dessin sans vie qui donne une impression de travail à la chaîne bouclé vite fait mal fait.
L’histoire est une succession de faits ayant marqué la Province de Namur depuis la création de la Belgique (vers 1830). Certes, la BD est un support original pour découvrir l’Histoire mais la lecture de celle-ci est laborieuse car on a davantage l’impression de se retrouver devant une énumération de faits que d’une histoire de l’Histoire à proprement parler. Bref, on ne peut que louer la démarche mais je trouve le résultat décevant car trop décousu. De plus, la partie ajoutée par rapport à l’édition de 1981 n’apporte que peu de choses finalement à l’album.
Fripounet et Marisette est donc une série Jeunesse comme il en existe tant d'autres. Les scénarios sont plutôt bateaux, prenant la forme d'enquêtes policières un peu comme dans Scoobidoo. Pour résumer, un évènement extraordinaire et surprenant se passe dans les parages, Fripounet et Marisette mènent l'enquête et une solution rationnelle est donnée à la fin de chaque épisode. Ca se lit plutôt bien, même si cela manque cruellement d'intérêt. Les 2 premiers titres réalisés par Roland Grenet sont mieux dessinés. Le trait est précis et donne une impression de volume assez agréable.
Dans, les 3 derniers, réalisés par Christian Goux, le dessin est beaucoup plus simple, dans un style ligne clair super classique et affreusement plat et fade.
Une série jeunesse pas trop désagréable à suivre mais qui ne casse pas des briques, pas indispensable donc.
Au vu des excellents avis sur cette série de la majorité des internautes, j’avais à cœur de découvrir « V pour Vendetta » d’autant plus que sa version cinématographique venait de sortir. Ma lecture soulève plusieurs remarques :
Premier constat : Le dessin et la colorisation me rebutent beaucoup, je pense même qu’une version noir et blanc de cette série aurait plus préférable à cette mise en couleurs « démodée » même si je trouve que le trait de David Lloyd n’est pas assez lisible pour moi.
Deuxième constat : Je n’aime pas le début. Il y a trop d’invraisemblance dans le scénario. Pour exemples, je ne comprends pas pourquoi l’Afrique est la cible de plusieurs bombes atomiques, est-ce que des terroristes se sont amusés là-bas ? Je trouve bizarre aussi que les habitants de Londres ne soient pas irradiés malgré l’explosion d’une bombe à proximité de cette capitale, de même que la ville n’ait pas été plus atteinte par la hausse des eaux comme le reste de l’Europe… je suis conscient qu’Alan Moore a fait cette introduction de cette façon pour planter le contexte mais je trouve tout de même très dommage que ce début soit irréaliste.
Troisième constat : Je n’aime pas les longues séquences « théâtrales » pour démontrer l’horreur et les travers d’un régime totalitaire, c’est vraiment surréaliste de voir que « V » ait pu reconstituer tout seul des énormes décors sans se faire dévoiler…
Quatrième constat : Je déteste « V ». A un moment de l’histoire, un personnage clé de la série lui dit en gros qu’elle en a marre de ses devinettes… j’ai eu ce même sentiment à la différence près que je l’ai ressenti pratiquement dès le début de ma lecture au point de vouloir tourner les pages à la va-vite pour revenir au cœur de l’intrigue.
Pour conclure, je ne pense pas que je m’étais vraiment préparé à la lecture de ce comics. Je m’attendais à découvrir un triller sur fond d’espionnage avec beaucoup d’action, j’ai finalement lu une BD qui met le lecteur en garde contre le fascisme, les extrêmes en mettant en scènes de nombreuses séquences de tension psychologique. Personnellement, j’aurais adhéré à ce scénario si ces séquences avaient été suffisamment réalistes, ce ne fut pas le cas… dommage !
Je pense avoir suffisamment parcouru d’albums de Lucky Luke pour en faire un avis.
Je dois en avoir lu une bonne vingtaine jusqu’à maintenant et je dois avouer qu’il n’y en a aucun qui m’a fait plier en deux.
Je pense que l’intérêt de cette série réside dans son aspect documentaire à l’image de la BD « Le fil qui chante ». En dehors de ça, la cavale des daltons m’ennuie beaucoup et je ne suis pas tombé sous le charme de Rantanplan comme je l’ai été avec Milou.
J’avoue que je suis très surpris du succès de cette série étant donné que je ne me suis jamais marré et que je ne trouve pas le dessin si fantastique que ça.
Reste que le personnage de Lucky Luke est assez attachant…. C’est trop peu pour moi pour en faire une série culte.
Un homme entre dans une maison close peuplée de 4 femmes plus séduisantes les unes que les autres. Effrayé par leur pouvoir de séduction, il s’enfuit au petit matin, pour se rendre compte, quand la maison disparaît après qu’il en ait franchi le porche, qu’il s’agissait d’une maison d’esprits. Rongé par les regrets, il rencontre un homme qui lui raconte une expérience similaire, qui l’amène à une autre personne ayant vécu la même chose, dont le patron a vécu une histoire réelle à peine différente. Le fil du récit est on ne peut plus mince et ne sert que d’excuse à décrire quatre scènes érotiques, certes fort belles, mais qui n’arrivent pas à sauver la pauvreté du scénario. C'est dommage car en creusant un peu (notamment la notion d'engagement, de regret, de conflit entre le corps et l'esprit), cela aurait pu donner quelque chose de beaucoup mieux.
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Fred & Sophie
Et bien personnellement, je n'ai pas accroché à cette histoire. Le scénario n'est pas déplaisant mais, je trouve que celui-ci manque totalement de profondeur. Le ton est frais et d'une manière très globale, tout cela est sympa et pas bien méchant. Pourtant, en refermant l'album, le souvenir qui m'est resté à l'esprit était fade et inconsistant. Par contre, j'aime beaucoup le dessin de Manboou. Son trait assez influencé par le manga est très agréable à regarder. Mais bon, malgré cela, la suite de Fred et Sophie se fera sans moi.
Le Triangle Secret
Bon déjà, il faut du courage pour arriver jusqu'au bout malgré un dessin repoussant. D'autant plus repoussant que les couvertures annoncent nettement mieux. Une histoire passionnante dans son principe, mais qui repose sur la pierre de touche qu'il y a un lieu secret à trouver, et ce lieu n'étant qu'un piètre étang dans une forêt connue et visitable par tout le monde, eh ben ça met comme qui dirait tout le reste de l'histoire dans l'eau. La relation avec la récente veuve m'a paru limite aussi. J'aurais préféré qu'il la voie mais que ce soit une autre héroïne qui accompagne le héros dans ses périples. Enfin, périples... pas trop loin de Paris, quand-même, hein... Soyons sérieux, faut pouvoir revenir au boulot le lundi, après les aventures du week-end avec la copine...
Toxic planet
Une chose à savoir avant d'acheter cette BD, c'est que plus de la moitié des pages ne sont qu'à moitié remplies : ça surprend un peu quand on entame la lecture. La plupart des planches sont en effet constituées d'un gag en strip de deux lignes qui prend la moitié de la page tandis que le bas de la page dispose d'un petit dessin histoire de remplir un peu le vide ainsi laissé. Quand on voit qu'en outre les strips sont assez peu bavards et souvent répétitifs, le cri d'outrage à l'arnaque n'est pas loin même si la BD est un peu moins cher qu'un album composé de 57 véritables pages. Pourtant le dessin est plutôt sympa. Même si les décors sont le plus souvent vides, j'aime bien le trait des personnages, l'encrage et les couleurs. C'est un dessin que je trouve agréable à lire et que j'aurais apprécié si seulement j'avais trouvé les gags drôles. Mais c'est bien mon soucis : je ne trouve pas ça drôle la plupart du temps. L'idée humoristique de l'album, c'est de nous introduire sur une Terre surpolluée où tout le monde vit avec un masque à gaz et où la pollution est plus normale pour les humains que la propreté, cette dernière étant jugée suspecte. L'ennui, c'est que cela ne donne pas lieu à beaucoup de gags différents cette idée là. Quelques strips m'ont fait sourire par-ci par-là (notamment la toute dernière planche qui est assez d'actualité), mais beaucoup sont répétitifs ou tombent tout simplement à plat pour moi.
Les Aventuriers du NHL2987 Survivaure
Pour ceux qui ne connaitraient pas Survivaure, c'est une série d'épisodes audio diffusés sur Internet dans la mouvance de la série plus connue : Le Donjon de Naheulbeuk. Ces deux séries ont par conséquent été illustrées par la même dessinatrice pour un résultat graphique identique. La grosse différence, pour moi, c'est qu'autant j'avais déjà écouté et rigolé sur Le Donjon de Naheulbeuk, autant je n'ai jamais écouté les sketchs du Survivaure. Le résultat, c'est que, dans ma lecture de Naheulbeuk, je reconnaissais des gags qui m'avaient déjà fait rire et je riais au simple souvenir de la version audio, tandis que durant ma lecture de Survivaure... je n'ai pas ri du tout et à peine souri par moment. C'est bien simple, les gags, adaptés en BDs, ne se suffisent pas du tout en eux-mêmes : ils ne passent pas pour moi. Bref, le fait de ne pas avoir écouté la version audio avant m'a empêché d'avoir l'indulgence que j'avais eu à la lecture de Le Donjon de Naheulbeuk. Et cette indulgence, je ne l'ai pas non plus avec le dessin. Les personnages représentés en nabots ridicules et leurs yeux énormes au strabisme divergents ou convergents à loisir m'exaspèrent. La tentative d'humour que ce choix graphique impose est vraiment trop grossière, trop "tarte à la crême" : l'effet est inverse pour moi puisque ça m'agace plutôt que de me faire rire. Bon, passé ces défauts que je trouve manifestes, l'histoire reste lisible même si elle manque cruellement de rythme. En outre, la BD est assez dense et par conséquent mérite presque son prix en terme de temps de lecture. Mais sincèrement, ce sera sans moi cette fois-ci.
Pure Trance
Note approximative : 2.5/5 Pure Trance est le premier manga de Junko Mizuno que je lis et c'est vrai que... c'est bizarre. On retrouve cet univers graphique étrange qui la caractérise : des filles mignonnes, un trait tout rond qu'on imagine tout rose et tout pastel, mais tout cela mélangé avec du gore, du sexy Sado-Maso, de la violence et du trash. Le dessin n'est pas encore complètement maîtrisé mais il est très intéressant par cet étrange contraste de genres. Il est en outre ici en noir et blanc contrairement à ses oeuvres plus récentes comme Cinderalla. Ce manga est en réalité sa première publication créée à l'origine pour illustrer des CDs de musique techno. Cet aspect donne une narration assez décousue aux premières pages de l'histoire qui sont plus là pour créer une ambiance, un décor futuriste, à la fois mignon et glauque. Malgré l'originalité de cette oeuvre étrange pour celui qui découvre cette auteure comme moi, malgré ces inventions futuristico-comico-trash en bas de chaque page, il n'est pas facile d'accrocher à ce début d'histoire. Mais le récit, tout en restant extravagant et surprenant, devient un peu plus linéaire au fil des pages, permettant de s'attacher un peu plus à ces héroïnes sanglantes et étonnantes. Pour autant, ce n'est pas très captivant, et l'humour (noir) ne m'a fait guère plus que sourire par-ci par-là. En outre, au delà de l'aspect très décousu et fouillis du récit, la fin est vraiment en queue de poisson. Intéressant et original, mais je pense que ce n'est là qu'un coup d'essai d'une auteure hors-norme qui aura sûrement réussi de meilleurs albums par la suite.
Les Avatars de la Province de Namur
Le gros point fort de cette bd est les dessins de Laverdure : un trait dans le plus pur style "franco-belge" avec un encrage soigné et donnant du relief au dessin. Malheureusement, les quinze dernières planches (correspondant à la partie ajoutée par rapport à la précédente édition) ne sont pas du même tonneau avec un dessin sans vie qui donne une impression de travail à la chaîne bouclé vite fait mal fait. L’histoire est une succession de faits ayant marqué la Province de Namur depuis la création de la Belgique (vers 1830). Certes, la BD est un support original pour découvrir l’Histoire mais la lecture de celle-ci est laborieuse car on a davantage l’impression de se retrouver devant une énumération de faits que d’une histoire de l’Histoire à proprement parler. Bref, on ne peut que louer la démarche mais je trouve le résultat décevant car trop décousu. De plus, la partie ajoutée par rapport à l’édition de 1981 n’apporte que peu de choses finalement à l’album.
Les Nouvelles Aventures de Fripounet et Marisette
Fripounet et Marisette est donc une série Jeunesse comme il en existe tant d'autres. Les scénarios sont plutôt bateaux, prenant la forme d'enquêtes policières un peu comme dans Scoobidoo. Pour résumer, un évènement extraordinaire et surprenant se passe dans les parages, Fripounet et Marisette mènent l'enquête et une solution rationnelle est donnée à la fin de chaque épisode. Ca se lit plutôt bien, même si cela manque cruellement d'intérêt. Les 2 premiers titres réalisés par Roland Grenet sont mieux dessinés. Le trait est précis et donne une impression de volume assez agréable. Dans, les 3 derniers, réalisés par Christian Goux, le dessin est beaucoup plus simple, dans un style ligne clair super classique et affreusement plat et fade. Une série jeunesse pas trop désagréable à suivre mais qui ne casse pas des briques, pas indispensable donc.
V pour Vendetta
Au vu des excellents avis sur cette série de la majorité des internautes, j’avais à cœur de découvrir « V pour Vendetta » d’autant plus que sa version cinématographique venait de sortir. Ma lecture soulève plusieurs remarques : Premier constat : Le dessin et la colorisation me rebutent beaucoup, je pense même qu’une version noir et blanc de cette série aurait plus préférable à cette mise en couleurs « démodée » même si je trouve que le trait de David Lloyd n’est pas assez lisible pour moi. Deuxième constat : Je n’aime pas le début. Il y a trop d’invraisemblance dans le scénario. Pour exemples, je ne comprends pas pourquoi l’Afrique est la cible de plusieurs bombes atomiques, est-ce que des terroristes se sont amusés là-bas ? Je trouve bizarre aussi que les habitants de Londres ne soient pas irradiés malgré l’explosion d’une bombe à proximité de cette capitale, de même que la ville n’ait pas été plus atteinte par la hausse des eaux comme le reste de l’Europe… je suis conscient qu’Alan Moore a fait cette introduction de cette façon pour planter le contexte mais je trouve tout de même très dommage que ce début soit irréaliste. Troisième constat : Je n’aime pas les longues séquences « théâtrales » pour démontrer l’horreur et les travers d’un régime totalitaire, c’est vraiment surréaliste de voir que « V » ait pu reconstituer tout seul des énormes décors sans se faire dévoiler… Quatrième constat : Je déteste « V ». A un moment de l’histoire, un personnage clé de la série lui dit en gros qu’elle en a marre de ses devinettes… j’ai eu ce même sentiment à la différence près que je l’ai ressenti pratiquement dès le début de ma lecture au point de vouloir tourner les pages à la va-vite pour revenir au cœur de l’intrigue. Pour conclure, je ne pense pas que je m’étais vraiment préparé à la lecture de ce comics. Je m’attendais à découvrir un triller sur fond d’espionnage avec beaucoup d’action, j’ai finalement lu une BD qui met le lecteur en garde contre le fascisme, les extrêmes en mettant en scènes de nombreuses séquences de tension psychologique. Personnellement, j’aurais adhéré à ce scénario si ces séquences avaient été suffisamment réalistes, ce ne fut pas le cas… dommage !
Lucky Luke
Je pense avoir suffisamment parcouru d’albums de Lucky Luke pour en faire un avis. Je dois en avoir lu une bonne vingtaine jusqu’à maintenant et je dois avouer qu’il n’y en a aucun qui m’a fait plier en deux. Je pense que l’intérêt de cette série réside dans son aspect documentaire à l’image de la BD « Le fil qui chante ». En dehors de ça, la cavale des daltons m’ennuie beaucoup et je ne suis pas tombé sous le charme de Rantanplan comme je l’ai été avec Milou. J’avoue que je suis très surpris du succès de cette série étant donné que je ne me suis jamais marré et que je ne trouve pas le dessin si fantastique que ça. Reste que le personnage de Lucky Luke est assez attachant…. C’est trop peu pour moi pour en faire une série culte.
Okiya - La Maison des plaisirs défendus
Un homme entre dans une maison close peuplée de 4 femmes plus séduisantes les unes que les autres. Effrayé par leur pouvoir de séduction, il s’enfuit au petit matin, pour se rendre compte, quand la maison disparaît après qu’il en ait franchi le porche, qu’il s’agissait d’une maison d’esprits. Rongé par les regrets, il rencontre un homme qui lui raconte une expérience similaire, qui l’amène à une autre personne ayant vécu la même chose, dont le patron a vécu une histoire réelle à peine différente. Le fil du récit est on ne peut plus mince et ne sert que d’excuse à décrire quatre scènes érotiques, certes fort belles, mais qui n’arrivent pas à sauver la pauvreté du scénario. C'est dommage car en creusant un peu (notamment la notion d'engagement, de regret, de conflit entre le corps et l'esprit), cela aurait pu donner quelque chose de beaucoup mieux.