Les derniers avis (20181 avis)

Par Chéreau
Note: 2/5
Couverture de la série Zoé
Zoé

Glauque, c'est glauque, il n'y a plus d'espoir ! Certains scénaristes croient faire artistique et auteur en se vautrant dans la noirceur absolue et le pessimisme total. Quand ça donne des personnages fouillés et des intrigues qui surprennent, comme dans Jean-Claude Izzo ou Michael Connelly, OK. Ici, on est parfois à la limite du cliché dans cette peinture d'un petit village ranci que Simenon n'aurait pas osé imaginer. Cliché des villageois taiseux au regard torve, cliché du ravi de service qui devient forcément le copain de la gentille héroïne, cliché de ladite gentille héroïne qui, au lieu de prendre ses jambes à son cou comme le ferait n'importe quelle fille normale, surtout aussi bien roulée et donc tentante pour de vieux pervers, trouve l'endroit charmant et s'installe. Cliché enfin du dénouement, avec la vieille histoire enfouie qui remonte, forcément, à la fin de la seconde guerre mondiale. Mais bon, le dessin est intéressant, le personnage de la vieille folle bien trouvé, l'héroïne a une certaine épaisseur parce qu'une histoire, dont on aurait aimé savoir plus. Si l'auteur se débarrasse de ses tics de scénarios et s'impose un peu plus d'exigence dans l'écriture, il pourra arriver à quelque chose de pas mal.

13/04/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Romance d'outre-tombe
Romance d'outre-tombe

Natsuki Sumeragi continue son exploration des contes classiques chinois. Elle met à leur service son graphisme fin et délicat, heureusement dépourvu de petites fleurs qui accompagne souvent les mangas sentimentaux. Le seul souci de ces histoires, c'est le rythme. Lent, il apporte assez vite l'ennui. Parmi ces trois histoires, celle du milieu n'est cependant pas du genre sentimental, ils 'agit plutôt d'une histoire d'ogres et de vengeance. C'est la plus intéressante des trois. A réserver aux amateurs du genre.

13/04/2008 (modifier)
Par Chéreau
Note: 2/5
Couverture de la série Tell me, Dark
Tell me, Dark

Bon, OK, il y a le côté très expérimental de cet album ; certaines pages qui sont quasiment à afficher au mur. Il y a cet aspect poétique d'un scénario très elliptique, émaillé de citations des Fleurs du Mal. Mais tout ça ne fait pas un album de bande dessinée à lire pour le plaisir, dans lequel on se laisse absorber simplement parce que l'histoire est bonne et que les dessins la mettent bien en valeur. Voilà typiquement le type d'album à afficher dans sa bibliothèque, sans jamais l'ouvrir, comme on affiche de volumineux livres d'art. Magnifique, mais illisible.

13/04/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Muhyo et Rôji
Muhyo et Rôji

Il est un peu dommage de voir fleurir ce genre de série, et surtout de les voir arriver au même moment. J'ai l'impression d'avoir déjà lu un manga exactement sur le même sujet il y a moins de six mois... Ici il s'agit de la première oeuvre professionnelle et en solo de l'ancien assistant de Takeshi Obata sur Hikaru no Go ; il a également travaillé sur Eye Shield 21. Assez vite ce manga m'a désintéressé. En effet il me semble trop léger pour être vraiment intéressant. Les deux personnages principaux fonctionnent selon le principe habituel de celui qui résout tout et de son assistant un peu maladroit et téméraire aussi. Ils n'ont pas vraiment d'épaisseur. Les histoires sont elles aussi assez répétitives : on vient chercher nos deux détectives pour leur soumettre un souci mettant en cause un esprit, ce dernier se manifeste, Muhyo récite une phrase piochée dans son gros bouquin (orné d'un symbole à la fois juif et franc-maçon, étrange) et hop, l'esprit a disparu. Le dessin assez simpliste n'est pas pour réhausser mon appréciation de lecteur, hélas. Nishi essaie de faire un peu plus ado avec une jeune fille en petite tenue à la fin du tome, mais ce n'est pas très excitant pour les amateurs de fan-service. Généralement je trouve un peu d'intérêt dans la présentation d'un pan de l'histoire ou du folklore japonais. Mais point de tout ça ici, les différents esprits et remèdes présentés me semblent sortir tout droit d'un bazar. Seul un motif récurrent relatif aux enfers, comportant plusieurs yeux, me semble un peu respectueux d'une quelconque tradition.

12/04/2008 (modifier)
Par kanibal
Note: 2/5
Couverture de la série Midnight Nation
Midnight Nation

Quelle grosse déception ce « Midnight Nation », je m'attendais à un truc exceptionnel ; elle démarre fort bien, mais s'essouffle assez vite ; aucun rebondissement, et une fin foireuse à mon goût. Il ne se passe absolument rien durant ce périple. « Midnight Nation », c’est juste un gros soufflé. Je conseille Rising Stars du même scénariste.

12/04/2008 (modifier)
Par Tetsuo
Note: 2/5
Couverture de la série Golden Cup
Golden Cup

Autant Golden City vaut le coup d'oeil, autant Golden Cup fait penser à une exploitation trop importante de l'aura et des retombées de la première série. On retrouve les mêmes éléments, mais sans la justesse ni le sérieux de ce qui a fait le succès de City. Et puis, je n'aime pas trop tout ce qui a trait à la course automobile, même lorsqu'elle est en arrière plan... On vous montre des bolides à pleine vitesse, mais personnellement, je n'ai jamais trouvé cela très extraordinaire ! Cela ne m'a jamais vraiment attiré ni intéressé (faut voir la caisse que je me trimballe, une épave !). Le scénario est prévisible, rempli de raccourcis et je m'attendais à un peu plus de construction autour de l'histoire. Cela me fait penser à une banale histoire d'aventure teintée d'un peu de science-fiction. Et le côté divertissant n'est pas totalement accompli, puisque je me suis plusieurs fois ennuyé lors de ma lecture... Quelques passages sont néanmoins sympathiques, si on exclut le nombre de retournements de situations quasi improbables ! Seul point positif, le dessin qui reste agréable et réussi. Les véhicules sont maitrisés, les personnages identifiables et les couleurs attrayantes. Lisez plutôt Golden City qui est une réelle réussite, tant scénaristique que graphique.

11/04/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Les Petits Riens
Les Petits Riens

Euh...Comment dire....Je ne me suis pas vraiment ennuyé à la lecture de cette suite d'anecdotes. Il y en a quelques-unes qui m'ont fait sourire et j'ai bien aimé voir des auteurs de bd sous forme d'animaux comme par exemple Yvan Delporte (je ne savais pas qu'il avait fini en chaise roulante !). Le problème, c'est que je n'ai pas ri une seule fois. Or, il me semble que le but de Trondheim est de faire rire le lecteur avec ces petites tranches de sa vie (ou alors j'ai tout compris de travers !). De plus, à la longue, ça devient un peu indigeste pour moi de lire toutes ces anecdotes en même temps. Ça aurait mieux passé si j'en lisais une par jour dans son blog.

11/04/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5
Couverture de la série Uchronie[s] - New Harlem
Uchronie[s] - New Harlem

Après la lecture du premier tome. Autant être clair tout de suite, il est vraiment prématuré de juger cette série. En l'état, je noterai 3/5 le scénario et 2/5 le dessin. La partie graphique tire cette série vers le bas et ne tient pas la comparaison avec l'autre série débutée : Uchronie[s] - New Byzance. Je continuerai l'aventure car on sent clairement la maîtrise de Corbeyran sur son scénario. Je pense que l'ensemble des 10 tomes (3 séries confondues + apothéose) nous offrira une histoire efficace et agréable. Pour l'instant, je trouve le scénario logique, carré malgré le thème et efficace. Pour le dessin, j'attends des progrès notamment sur les perspectives : pour l'exemple, il suffit de comparer les cases avec la limousine blanche... Il y a même une case où l'on dirait une coupé 3 portes... Avec les tomes, ces défauts disparaîtront peut-être.

10/04/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Contes du Japon d'autrefois
Contes du Japon d'autrefois

Kazuichi Hanawa est connu en France essentiellement pour Dans la prison qui a été nominé à Angoulème. Mais avant son séjour carcéral, l'auteur s'était spécialisé dans les contes fantastiques dans le décor médiéval de l'ère Heian au Japon. En cela, ce recueil Contes du Japon d’autrefois ressemble grandement à Tensui, l'eau céleste déjà paru en France. Le dessin a un style plutôt vieillot. Il se rapproche des illustrations japonaises à l'ancienne. Décors soignés et travaillés, presque surchargés, et personnages légèrement figés. Ces mêmes personnages ont des visages que je trouve franchement laids la plupart du temps, notamment l'héroïne récurrente, petite fille à grosse tête et aux yeux lunaires. L'une d'entre elles, la fille née d'une courge, est même particulièrement repoussante. Du coup, autant je trouve que les décors et certaines planches de cet album ne manquent vraiment pas d'intérêt graphique et de beauté, autant globalement je n'aime pas le dessin à cause de l'allure des personnages. L'ouvrage présente des contes et légendes populaires japonais dans des décors médiévaux. Je ne suis pas en mesure de déterminer s'il s'agit là de contes vraiment authentiques ou s'ils sont plutôt issus de l'imagination de l'auteur. Mais ils sont intéressants par la façon dont ils sont le reflet d'un imaginaire et d'une époque historique du Japon. Ils sont en outre assez originaux car là où je m'attendais à retrouver des histoires typiques de kappas et de yokais à la façon de NonNonBâ, l'auteur n'hésite pas à faire plutôt apparaitre des déités imaginaires, des animaux socialisés ou encore tout simplement des extraterrestres. La toute dernière histoire est même de la pure science-fiction qui se passe dans une station spatiale. Etonnant. Mais par contre, non seulement les scénarios n'ont rien de vraiment palpitant, mais surtout la narration laisse à désirer. Elle est très décousue et peu fluide à la lecture. Elle saute très souvent du coq à l'âne. Régulièrement, je me demandais si je n'avais pas manqué une page ou quelques cases tant les enchainements sont abrupts. En outre, la majorité des contes narrés dans cet ouvrage semblent mélanger plusieurs sous-intrigues dont on se demande parfois le rapport les unes avec les autres et qui s'agencent mal. Il manque une linéarité aux récits qui du coup embrouillent facilement le lecteur. Tout cela semble manquer de maîtrise ou alors avoir mal vieilli tant certains passages semblent désuets dans leur narration. En définitive, malgré mon véritable intérêt pour la découverte de contes traditionnels japonais et d'une ambiance médiévale bien retranscrite, j'ai peiné à la lecture de cet album qui ne se révèle pas plaisant à la lecture et peu captivant.

10/04/2008 (MAJ le 10/04/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Galaxy Express 999
Galaxy Express 999

Ce manga fait par le créateur d’Albator est un peu mieux que ce dernier, mais possède aussi des défauts. L'histoire ? En gros, un petit garçon, Tetsuro Hoshino, veut avoir un corps robotisé qu'il peut obtenir gratuitement sur une planète éloignée de la Terre. Pour il y aller, il va dans un train spatial accompagné d'une mystérieuse femme nommé Maetal. Chaque planète qui se trouve sur leur route est une escale et il s'y passe évidemment toujours quelque chose. Les différentes histoires ne sont pas mauvaises au départ, mais je trouve que les fins sont bâclées la plupart du temps. Les deux personnages principaux sont sur une planète, il se passe un truc et ils le règlent souvent facilement. De plus, ça devient vraiment lassant à la longue de les voir se promener de planète en planète.

10/04/2008 (modifier)