Tell me, Dark

Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

L’histoire de deux amants autodestructeurs dans un Londres sordide. Illustrations : Kent Williams Histoire et personnages : Kent Williams et Karl Edward Wagner Scénario : Karl Edward Wagner Dialogues : John Ney Rieber


Angleterre DC Comics Emmanuel Proust Éditions Iles Britanniques Londres

Michael Sands, star montante du rock aux Etats-Unis, aime à la folie Barbara, une jeune paumée qu’il a rencontrée à Londres mais dont il est désormais séparé. Pauvre fille perdue, camée jusqu’aux yeux, Barbara est le jouet d’une sorte de confrérie sado-maso qui s’adonne à d’étranges rituels dans les bas-fonds londoniens. Elle a plus d’une fois trahi et trompé Michael, et a plus d’une fois tenté, par les moyens les plus violents, de le détourner définitivement d’elle, pour le préserver des souffrances que lui causeront ses inévitables tromperies à venir, et de ce monde de drogues et de sexe sordide qui la détruit. Mais Michael ne peut s’empêcher de revenir en Angleterre pour la retrouver et l’arracher à Dark, le gourou S-M qui la tient en son pouvoir.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2000
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Tell me, Dark © Emmanuel Proust Éditions 2000
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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07/01/2003 | Cassidy
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Par Erik
Note: 1/5
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Quelques fois, mon jugement sur une bd est sans appel possible. Cela arrive de préférence quand je n'aime pas une bd. ;) Ici, j'ai bien senti qu'il y avait une espèce d'expérimentation graphique doublée par la lourdeur d'une narration emprunte de fausse poésie où l'on se meurt. On arrive dans un magma improbable à ne plus savoir où l'histoire commence, ce qui se passe réellement et comment cela se termine. La confusion est partout dans cette atmosphère. La glauquitude n'est point mon apanage. Ô névrose quand tu nous tiens ! Tell me Dark reflète tout cela pour moi.

15/02/2010 (modifier)
Par Chéreau
Note: 2/5

Bon, OK, il y a le côté très expérimental de cet album ; certaines pages qui sont quasiment à afficher au mur. Il y a cet aspect poétique d'un scénario très elliptique, émaillé de citations des Fleurs du Mal. Mais tout ça ne fait pas un album de bande dessinée à lire pour le plaisir, dans lequel on se laisse absorber simplement parce que l'histoire est bonne et que les dessins la mettent bien en valeur. Voilà typiquement le type d'album à afficher dans sa bibliothèque, sans jamais l'ouvrir, comme on affiche de volumineux livres d'art. Magnifique, mais illisible.

13/04/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
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Eh bien moi j'ai dû passer à côté de quelque chose (comment ça, "encore une fois" ?:)). Parce que la lecture de cet album m'a franchement été douloureuse. Non pas parce que j'ai vécu des choses semblables, pas parce que je dessine comme un cochon (quoique...), pas parce que je me prends pour un poète incompris. Non non. Parce que je n'ai pas du tout aimé, voilà. Et c'est du domaine du viscéral. Croyez-moi, quand un dessin me donne envie de vomir, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas. Et puis, c'est quoi cette histoire qui ne ressemble à rien ? Visiblement le trip aux acides n'a pas été très bon pour les auteurs.

08/06/2005 (modifier)
Par Michel
Note: 5/5

Michael cherche Barbara. Il est amoureux d’elle à en perdre la raison mais son retour à Londres le plonge dans un abîme glacé. Barbara a changé, beaucoup changé. Possédée par un démon, sous l’emprise des drogues dures, elle multiplie les trips sadomasochistes à la limite parfois du cannibalisme. Poussé par son amour éperdu, Michael engage le combat contre des croyances obscures et des rites sauvages. « Tell me, dark » fait partie de ces rares comics que je m’accorde parfois à lire tellement ils sont différents de la super-production de super-héros. Peinture, dessin, gravure, reprises de photos, crayonnés, tous les styles graphiques s’alternent et s’enchaînent avec une cohérence visuelle déconcertante. Kent William est un maître pictural et sert parfaitement cette histoire sombre et romantique inspirée des Fleurs du Mal de Baudelaire. Une oeuvre qui méritait largement une traduction ! Note à Cassidy : Aller, Kent Williams il est super-plus-fort que Dave !!! ;-)

12/02/2003 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

Bon, moi, vous me connaissez, vous savez que je suis un jeune poète sensible écorché vif et tourmenté, épris d’absolu et de romantisme noir et désespéré (c’est fou les conneries que je peux écrire quand je m’y mets) et, en tant que tel, je ne pouvais qu’être attiré par le thème de cette BD. Hélas, ce fut une déception ; le traitement n’étant pas à la hauteur des sujets abordés. On aurait aimé en savoir plus sur la relation entre Barbara et Michael avant qu’elle ne parte complètement en couilles, pour pouvoir croire vraiment à leur amour passionnel. On aurait aimé (car on aime le sordide) que les auteurs fassent un peu plus qu’effleurer l’attirance de Barbara pour la souffrance et l’autodestruction, pour essayer de comprendre cette pauvre fille et de l’aimer un peu nous aussi. On aurait aimé autre chose qu’une conclusion aux flingues et au mysticisme de prisunic. On aurait aimé des dialogues moins prétentieux. Finalement, le seul truc pas trop décevant reste le graphisme, assez classe, et encore, ça fait un peu sous-Dave McKean… Bref, je n’ai pas détesté, mais j’espérais beaucoup mieux.

07/01/2003 (modifier)