Midnight Nation

Note: 3.37/5
(3.37/5 pour 19 avis)

L'inspecteur David Grey fait la découverte d'un monde où il ne fait pas bon vivre, même en charmante compagnie. La nation de minuit s'éveille ! Sur fond de road movie mêlant l'action à des moments de réflexion, cette création révèle aussi un certain visage de l'Amérique et de ses laissés pour compte.


D'un monde à l'autre Diables et démons Image Comics Road movie

A Los Angeles, David Grey est un flic comme les autres, il essaye juste de bien faire son boulot même si c'est parfois au détriment de sa vie privée... Un jour une banale enquête tourne mal, très mal... David rencontre malgré lui, les Marcheurs... Et il passe de l'autre côté. Mort ? Lorsqu’il reprend conscience, le monde qui l’entoure n’est plus véritablement le même, bien qu’en apparence rien se semble avoir changé. Une nouvelle rencontre, sous les traits de la jolie Laurel, le renseigne alors sur son état. Laurel lui apprend qu'il est tombé dans les "fissures du trottoir", une sorte de monde parallèle dont tous les habitants sont des bannis, des laissés pour compte, des abandonnées...Mais quel rapport avec lui ? Et avec les Marcheurs ? Laurel le conduit chez Arthur, qui semble détenir quelques informations. David a perdu son âme, qui lui a été volée. Il a un an tout juste pour faire le trajet Los Angeles - New York, accompagné de Laurel, pour la récupérer... Passé ce délai, il deviendra un Marcheur ou il mourra, et Arthur le prévient...Il vaudrait mieux qu'il meurt... David se met en route avec la mystérieuse jeune femme, qui est Laurel ? Quel est son rôle ? C'est le départ d'une longue route, sur les chemins de l'Amérique oubliée, à la recherche de son âme, David se rendra bientôt compte que tout n'est pas aussi simple que ce à quoi il s'attendait...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2003
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Midnight Nation © Delcourt 2003
Les notes
Note: 3.37/5
(3.37/5 pour 19 avis)
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04/04/2003 | ganhima
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Par sloane
Note: 3/5
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J'aurais aimé mettre la note supérieure mais j'ai trouvé dans les deux derniers tomes quelques longueurs inutiles qui m'empêchent d'être plus enthousiaste. Sinon et bien nous voilà dans une histoire originale où nous suivons le cheminement d'un homme entre deux monde qui traverse les Etats Unis pour aller récupérer son âme. Dit comme cela le propos n'est pas des plus engageant, mais j'ai trouvé un dessin plus que plaisant qui m'a donner envie d'aller plus loin et ensuite, et bien il y a du bon dans quelques flashbacks qui éclairent la personnalité des personnages. Après, certains dialogues sont un peu pesants, voir emphatiques, mais l'ensemble est plutôt plaisant, suffisamment en tout cas pour donner l'envie d'aller au terme de cette quête. De la bonne BD divertissante, bourine juste ce qu'il faut, sympa donc.

06/12/2014 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
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Midnight Nation est un comics atypique et complet en 12 épisodes (plus un promotionnel inclus dans les diverses éditions) que Delcourt a eu le bon réflexe de rééditer pour la première fois en France en une grosse intégrale bien garnie. Cette réédition 2014 m’a rappelé que je n’avais jamais chroniqué par ici cette œuvre unique par son thème ainsi que son déroulement puisqu’on abandonne les superhéros et autres récits habituels d’action pour se consacrer à la rédemption d’un flic porté disparu suite à une enquête sur des meurtres sordides et pour cause : happé par des créatures funestes, les « gars », on lui a retiré sa propre âme et plongé dans l’oubli d’un monde parallèle : « l’entre-deux monde », terre de tous les dangers regroupant tous les nantis et oubliés du monde réel…. David Grey dispose dès lors d’un an pour substituer son âme avant de devenir à son tour une créature des enfers et parcourir à pied les Etats Unis d’ouest en est avec une guide mystérieuse, la pulpeuse mais déterminée Laurel lors d’un périple de tous les dangers…. A lire les avis précédents très partagés, je suis effectivement moi aussi resté dans l’entre-deux monde entre le chaud et le froid d’un pitch captivant (le lecteur est mis dans le bain dès les premières pages) et d’un cheminement parfois erratique et chaotique sans grande incidence sur le reste du récit, parfois inutilement bavard et parfois très prenant. Straczynski use aussi bien de métaphores subtiles que pesantes et c’est surtout ce mélange de chaud et de froid qui déstabilise le lecteur dans un monde dont il ignore les clés comme les règles à l’instar de son héros David Grey. Soutenu par un dessin expressif aux couleurs peut-être un peu trop artificielles (façon Preacher fin des années 90 mais Midnight Nation date également de cette période), le dessin de Frank reste en tous points remarquables avec une excellente palette d’expressions mélancoliques sur l’ensemble de ses personnages humains comme inhumains (les fameux « gars », créatures verdâtres encapuchonnées censées toute se ressembler). L’intérêt est tout de même bien présent avec quelques flashbacks sur des personnages secondaires tissant un univers des plus intéressants. Il y a juste le passage des enfers inutilement long (l’explication de tout le récit est savamment distillé sur de très longues tirades) avant d’aboutir à l’une des conclusions les plus émouvantes et belles lues dans ce domaine. La postface de Straczynski est absolument à lire sur ses errances dans un monde de proscrits à la suite d’un deuil sentimental et achève de faire de Midnight Nation une œuvre émouvante dotée de figures christiques pas déplaisantes (histoire de Lazare et autres folklore) qui mérite une relecture dans la foulée. J’en verrais également une belle adaptation pour le petit écran, entre scènes d’action imposées et réflexions pacifiques sur notre société, Midnight Nation a tout du joli accident mal torché en apparence pour délivrer un message d’apaisement toute en nuances. J’invite donc les déçus de la première heure à y retourner si le cœur leur en dit toujours, le voyage devrait être plus plaisant s’ils abandonnent peut-être ce qu’ils étaient venus chercher à l’origine (les couvertures sont plutôt trompeuses sur le contenu). De pas réellement plaisant à loin d’être déplaisant, voici donc un comics pas très long et original qui aurait pu prétendre au chef d’œuvre sans quelques petites maladresses d’ordre narratif mais dont au final on se soucie guère une fois arrivé au terme du voyage.

27/01/2014 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Après la lecture des 3 tomes. Je n'ai pas été déçu par "Midnight Nation". Cette série propose un bon divertissement s'appuyant sur un scénario original et prenant. L'histoire est subtilement amenée, les éléments sont tranquillement distillés mais les réponses du dernier tome me sont parues lourdes et maladroites. Malgré tout je conseille la lecture de ce triptyque de qualité à qui il ne manquait pas grand chose pour rentrer dans la cour des grands. Le dessin est très réussi, il impose une ambiance en totale adéquation avec le scénario. Paradoxalement, je ne trouve pas très belles les couvertures, elles ne sont pas particulièrement vendeuses et n'ont de sens qu'une fois lu les tomes !!! Semic savait choisir ses récits mais pas son imprimeur, le cahier du premier tome s'est désolidarisé de la couverture dès les premières pages... Note affinée : 3.5/5

18/04/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Gargantoine

J'ai passé un bon moment de lecture avec cette série. Les dessins sont sympathiques, j'ai vu largement pire. Les couleurs rendent le tout agréable. Le scénario est original et le sujet est bien amené. Le tome 2 est un poil trop long pour ce qu'il apporte et le début du tome 3 me paraît inutile. Il y avait moyen de condenser un peu, je pense. Mais dans l'ensemble, l'histoire se laisse lire tranquillement et on arrive à la fin. J'aime bien la fin, elle est dans la lignée de tout le reste, elle tient la route. Le point négatif : même en prenant le plus grand soin à la lecture, les couvertures ont une fâcheuse tendance à se décoller (ce qui n'est pas rare avec les Semic Books). En résumé ça ne sera pas le comics du siècle mais j'en garde un bon souvenir. Série à lire : oui ; Série à acheter : pourquoi pas...

08/11/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Le premier reproche que je ferai à cette série réside dans la lenteur de son scénario, trois tomes de remplissage, alors que le tout aurait pu tenir en un, voire deux tomes au maximum. Le postulat de départ est plutôt intéressant avec tous ces laissés-pour-compte qui deviennent invisibles, dans une société qui par ailleurs n'en a que faire. Mais du coup c'est aussi trop moraliste et je n'aime pas ça. Les personnages ne sont pas attachants et m'ont laissé plutôt indifférente, alors ce qui peut leur arriver… J'ai lu, ou plutôt survoler, le dernier tome en poussant des soupirs de lassitude. Le dessin est assez beau et le ton des couleurs aussi, mais le tout est gâché - à mon goût - par une colorisation trop informatisée, ce qui donne une impression de froideur et d'artificialité, et amenuise la crédibilité du récit. Cette lecture n'est pas pour moi, tout simplement, mais elle ne manque pas de qualités pour ceux qui savent les apprécier.

03/01/2009 (modifier)
Par kanibal
Note: 2/5
L'avatar du posteur kanibal

Quelle grosse déception ce « Midnight Nation », je m'attendais à un truc exceptionnel ; elle démarre fort bien, mais s'essouffle assez vite ; aucun rebondissement, et une fin foireuse à mon goût. Il ne se passe absolument rien durant ce périple. « Midnight Nation », c’est juste un gros soufflé. Je conseille Rising Stars du même scénariste.

12/04/2008 (modifier)
Par JANSEN
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Je mets rarement une telle note pour quoi que ce soit, mais je trouve que cette BD gagne largement à être connue, ne serait-ce que pour l'idée basique en soi de l'abandon poussé à son extrême. Ici on a dépassé l'impression d'être comme si on n'existait pas, c'est devenu vrai, tombés dans une faille de la réalité, vers le mépris. Si le diable n'en était pas la fin et à la fin, ce serait un véritable chef d'oeuvre. D'autant plus que l'histoire est accompagnée d'un dessin impressionnant qui, outre les muscles, parvient à montrer une tension croissante dans l'expression de chacun, même de ces verdâtre "Gars". J'ai même aimé l'histoire de Lazarus, telle qu'on n'a jamais pu l'imaginer...

13/06/2007 (modifier)
Par klechko
Note: 2/5

Ne connaissant pas grand-chose à l’univers des comics, on m’a conseillé quelques titres dont Midnight nation sur lequel mon choix s’est porté à cause d’un dessin assez engageant et à priori plutôt proche de ce que j’ai l’habitude de lire. Bon….au départ, cela partait bien avec une idée intéressante à exploiter et puis patatras…le déroulement de l’histoire est assez fade, mais l’on va quand même jusqu’au bout au moins pour la curiosité de découvrir ce qu’il va advenir du héros….pour finalement être déçu. Bon… mauvaise pioche… essaie encore une fois !

25/03/2007 (modifier)
Par matou
Note: 2/5

Pour éviter la répétition, je renvoie à l'avis d'Arzak qui reflète exactement l'impression que m'a laissée cette BD, son qualificatif le plus juste étant effectivement "grandguignolesque".

04/10/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Et bien...euh... Disons que...J'aurais presque envie de mettre 2 étoiles face aux notes dithyrambiques des autres. Mais je me force à ne donner à cette série que la note que je lui aurais mise, indépendamment des autres avis. C'est pas mal, mais loin d'être génial. L'idée de base est bonne mais franchement sous-exploitée. Cela vire parfois au grand guignol. Au final, c'est juste de la série B honnête, mais de la série B. Un truc sans grande ambition, relativement stéréotypé (surtout les personnages) et au dessin franchement standard, sans grande âme. C'est figé et les couleurs et les nombreux effets photoshop viennent tout gâcher. Et le propos profond et métaphysique? Ha hahahaha... J'ai cherché j'ai pas trouvé, désolé... De ce côté là, c'est assez con-con et à ne pas prendre cela trop au sérieux... A lire? Peut-être. A acheter? Pas forcément...

31/03/2004 (modifier)