Les couvertures ne m'avaient jamais trop attiré, il me faisait penser à Largo Winch le Harrison et les BD sur les riches plein de bons sentiments, ça me saoule. Mais bon j'essaye. Un dessin aéré, très agréable, de belles couleurs un peu flashy. C'est de la SF donc normalement je suis client.
Il y a de l'action, des belles nanas, la mise en place ne dure pas trois tomes et on est tout de suite intrigué et quand même pas mal envouté par ce futur presque crédible.
Mais c'est la narration qui m'a gonflé ; qu'est ce que c'est que ces flash-back explicatifs à deux sous, certains tombent vraiment à plat comme quand la scientifique explique à Kate l'histoire du projet (que cette dernière doit probablement déjà connaître), ou que l'on apprend enfin les origines du chacal (personnage le plus intriguant du récit qu'on a cherché à relier à l'histoire principale de manière ridicule). Et puis je m'attendais à un truc bien machiavélique et en fait cette usurpation d'identité est somme toute bidon.
En bref c'est bien divertissant, agréable à lire, on passe un bon moment, mais ça reste trop "mignon tout plein", comme le graphisme : trop lisse.
2nd cycle :
ça part plutôt bien, en apprendre sur les enfants me semble plus interessant que les péripéties du blond gominé ( toujours aussi énervant tellement il suinte les bons sentiments ). La qualité des dessins et des couleurs sont constantes. Les fans ne seront sûrement pas déçu par cette suite, mais pour moi pas de quoi relever la note.
Les 2/3 de l'album sont médiocres. On croule sous les références, les explications contradictoires et les personnages. Le héros est horripilant avec ses remarques intempestives.
Le coup du francisque qui débarque est franchement ridicule. Il y a de quoi décrocher définitivement.
Heureusement ça s'améliore nettement juste après, notre bon Nestor s'en prend plein la gueule et passe pour un demeuré... et on est bien content. L'action est la bienvenue mais la toute fin repart dans de longues discussions improbables (le danger est là mais tout le monde blablate peinard).
Les dessins sont approximatifs. L'intérieur n'est pas au niveau de l'alléchante couverture. Décors et personnages manquent cruellement de détails (les quais sur la fin sont à la limite du foutage de gueule).
Enfin voilà quoi. Un petit truc qui aurait dû sortir au format inférieur pour 9,80 à mon avis.
Après la lecture des 2 premiers tomes.
J'en suis venu à bout mais ce fut laborieux.
Je n'ai jamais réussi à rentrer réellement dans l'histoire.
J'ai du passer à côté mais le dessin ne m'a pas aidé à m'investir, je réessaierai un jour de lire cette BD car elle demande d'être prête et quand on l'emprunte, on n'a pas la même souplesse dans le planning. (J'ai des BD achetées depuis plusieurs mois qui attendent toujours la lecture !!)
En l'état, je retranscris mon ressenti, j'ai lu le premier diptyque mais je n'y ai pris aucun plaisir.
Le projet est pourtant original avec cette double histoire en parallèle, mais l'accès n'est pas aisé.
A lire avant d'investir...
Je pensais que Christophe Bec se serait amélioré depuis Zéro Absolu et bien pas du tout. Je suis désolé pour lui mais je peux dire maintenant que je ne supporte pas son travail. Le principal défaut étant qu’il utilise des visages d’acteurs (ici, Scott Glenn, Johnny Depp, Bruce Willis et peut-être William Hurt) pour ces personnages, ça part d’une idée intéressante mais vu le manque de maîtrise, il passe plus pour le mec qui a besoin d’une photo pour représenter un visage. Vu qu’en plus le découpage des scènes d’actions est foireux, avec des effets douteux pour les explosions (c’est tout flou et on ne voit pas ce qui se passe), lire une de ses œuvres est vraiment fatiguant. Pour mettre de l’eau dans mon vin, je dirais juste que pour les plans larges bien sombre comme le sujet l’impose, son style fait mouche (sauf quand il dessine l’ombre du sous-marin alors qu’ils sont dans une caverne sans lumière).
Donc malgré mes craintes confirmées pour le dessin, j’ai lu cette série pour Dorison qui m’a enchanté avec Le Troisième Testament. Bah, ça se lit jusqu’au bout histoire d’enfin savoir ce qui leur arrive à ces sous-mariniers du futur, mais ça manque de surprises et de coups de théâtre. J’ai été globalement déçu sauf pour l’ambiance claustro-angoissante que l’on retrouve dans toutes les histoires de sous-marins. En fait j’espérais que ce ne soit pas un truc aussi simple qu’une entité démoniaque faisant appel aux craintes de ses proies pour les torturer, mais ce n’est que ça, et ça fait vraiment trop série Z.
Désolé mais moi j'aime pas "Arq".
Je reconnais volontiers l'immense talent du dessinateur. Le dessin, sans être le meilleur que je connaisse, est bon mais la mise en page, elle, tient souvent du génie pur et simple. Un régal entaché toutefois par une colorisation hideuse, blafarde et pauvre. J'ai eu, en lisant le tome 1, le sentiment de revoir des jeux de PC datant du 286 (bien avant les pentium) ou la colorisation était en 4 couleurs (CGA : noir, blanc, cyan et magenta)... beurk...
Je me suis forcé à lire le premier cycle (6 tomes)... quel ennui à chaque tome... Non pas que le rythme manque, celui-ci est souvent bien présent mais comment se passionner pour des "héros" aussi antipathiques ? Aucun d'eux n'a su susciter le moindre intérêt à mes yeux... Quant à la trame de l'histoire, il m'a fallu attendre le cinquième tome pour (enfin !) commencer à comprendre de quoi il retournait... En attendant on lit sans savoir ce qu'on lit... c'est long, trop long, trop lent. L'exemple le plus parlant pour moi : l'introduction de cette histoire où au bout de 3 tomes, on finit enfin de faire connaissance avec les personnages (du moins le croit-on) pour entrer dans le vif de l'aventure.
Je n'ai vraiment pas aimé cette oeuvre et s'il n'y avait eu cette mise en page géniale dont le seul défaut est de systématiquement couper la tête des personnages, j'aurais mis la note minimale.
Quel peut bien être le public de Full Moon? J'avoue ne pas avoir bien compris à qui se destine ce manga...
L'aspect général de l’œuvre est assez sympathique est suffisamment détaillé. C'est assez joli mais l'omniprésence d'éléments infantiles tels des "oreilles de chats", des peluches et autres personnages-animaux donnent un aspect général très puéril à cette série (sans connotation péjorative).
Il semble donc, à première vue, que ce manga se destine aux enfants (même pas adolescents). Mais le thème, lui, est pourtant un peu éloigné de cette cible il me semble puisque l'héroïne refuse d'être soignée pour réaliser son rêve et retrouver son amour d'enfance, se condamnant ainsi à la mort à courte échéance (elle n'a pourtant que 13 ans !!). Scénario plutôt incongru pour un si jeune public, non ?? A cela s'ajoutent des "êtres mystiques" dont l'un, qui s'est suicidé de son vivant, est encore un apprenti et possède donc de fausses oreilles de chat... On continue allègrement à aborder le thème de la mort dans un univers clairement enfantin, surligné par un zeste de "Idol" et de "Magical girl" propres à l'univers de la jeunesse japonaise.
Non décidément, je ne comprends pas à qui peut se destiner un tel manga. Le thème choquera les enfants et l'ambiance (comme l'humour puéril d'ailleurs) ennuiera les adolescents et adultes...
Deux tomes ont été réalisés à ce jour. Le premier album "Armelle et l'oiseau" m'annonçait une série assez prometteuse sur le plan graphique mais au scénario assez bizarre dont je me demandais où Antoine Dodé voulait en venir... Hélas, je n'ai pas aimé le deuxième album "Armelle et mon oncle" à cause d'une histoire longuette et dont ma réaction au dénouement fut "tout ça pour ça !".
Voici mes avis pour chaque tome :
Tome 1 : "Armelle et l'oiseau"
Qu’elle est agaçante cette Armelle ! Elle est même carrément chiante d’après Antoine Dodé…
Armelle est une petite fille qui a perdu sa mère, elle supporte très mal cette situation au point qu’elle se referme énormément elle-même. Elle est même devenue le souffre douleur de sa classe. On la prendrait bien dans nos bras pour la protéger cette petite Armelle, seulement voilà, elle en fait un peu trop de s’isoler ainsi ! Elle a pour seule compagnie un corbeau qui lui-aussi ne m’attire pas la sympathie…
Le traitement graphique d' « Armelle et l’oiseau » m’a semblé assez inégal, autant j’adore les passages traités à grand coup d’encre où Armelle et l’oiseau font des virées nocturnes, autant les séquences où elle est à l’école me sont apparues pas assez travaillées.
Alors… que dire de cette bd ?
La lecture d’ « Armelle et l’oiseau » est loin d’être agréable, elle m’a dérangé… mais pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de relire plusieurs fois cette histoire. Ce qui me fait dire que finalement l’album est accrocheur et mérite une petite place dans toutes les bédéthèques.
Une dernière chose, j’ai eu la possibilité de voir quelques planches du futur album de Dodé (Encore merci Antoine !) qui est la suite d’ « Armelle et l’oiseau » et qui me semble très prometteur, le dessin est traité de la façon dont j’ai aimé dans ce premier tome… Wait and see !
Note pour le premier tome : 3/5
Note pour le deuxième tome : 2/5 (désolé de ne pas avoir formulé un avis complet pour ce second album de la série).
Note finale pour les deux albums de la série : 2/5
Les dessins sont beaux, j'aime beaucoup ce noir et blanc et la qualité en elle-même de l'ouvrage avec son papier épais est très agréable. Mais alors que les textes sont lourds à lire. On peut suivre 2 histoires : une première sur un homme revenu de mai 68 qui observe la ville du haut de son petit appartement, je ne crois pas qu'elle soit nommée mais cette ville me fait penser à Alger. Ce peut être aussi Marseille car la deuxième histoire s'y déroule, où une femme raconte sa vie, ses errances de prostituée.
Bien que je l'ai lu 2 fois, j'ai vraiment du mal et par conséquent ne conseille pas bien que le dessin vaille le détour.
Adaptation du célèbre roman de Jack London, Croc-Blanc est un récit d'aventure et de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l'injustice de la société.
L'histoire est fort intéressante sur l'amour d'un homme pour un loup aussi attachant que rusé et puissant. Cependant, la thématique écologique ne saurait être suffisante.
En effet, c'est une bd à "l'ancienne" possédant bien des défauts : une narration fort pesante car bavarde et un dessin assez chargé sans être très précis. Il y a en effet une multiplication des cases sur une planche faute de place. Bref, aucune audace. Nous avons droit également à une colorisation terne qui confine à l'austérité.
Par ailleurs, plus que les personnages, c’est la tonalité des aventures de Croc-Blanc, complètement surannées, qui aurait besoin d’être relookée.
Alors que le premier tome distillait une histoire mi-polar mi-fantastique qui aurait pu être intéressante dans le New-York de la grande dépression, voilà que le scénario commence à dérailler dans le second chapitre qui se clôt tant bien que mal.
Mais alors le 3ème opus va rajouter aux légendes indiennes, un peu de chinoiserie comme pour compliquer l'ensemble déjà pas homogène. Le scénario va alors totalement dérailler. Le héros qui donne son nom à la série, outre le fait qu'il n'était pas charismatique, est mort, dans tous les sens du terme. Je ne pardonne pas également le fait que cette bd pouvait très bien s'arrêter au second tome. La suite apparaît comme illégitime.
Je ne suis pas allergique aux histoires de démons. Mais j'ai préféré nettement Mille Visages dans le même genre.
La conclusion du dernier tome m'a totalement achevé : c'est d'un grand guignolesque jusque-là jamais atteint pour un public visisiblement ado. Bref, la série pâtit véritablement d'un sérieux manque de lisibilité.
Je serai toutefois un peu indulgent dans ma note car le dessin est très réussi notamment pour les deux premiers tomes signé Ledroit. L'enchaînement des cases fait preuve d'une particulière audace qui souligne un grand esthétisme. C'est dommage car le scénario pose réellement problème.
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Golden City
Les couvertures ne m'avaient jamais trop attiré, il me faisait penser à Largo Winch le Harrison et les BD sur les riches plein de bons sentiments, ça me saoule. Mais bon j'essaye. Un dessin aéré, très agréable, de belles couleurs un peu flashy. C'est de la SF donc normalement je suis client. Il y a de l'action, des belles nanas, la mise en place ne dure pas trois tomes et on est tout de suite intrigué et quand même pas mal envouté par ce futur presque crédible. Mais c'est la narration qui m'a gonflé ; qu'est ce que c'est que ces flash-back explicatifs à deux sous, certains tombent vraiment à plat comme quand la scientifique explique à Kate l'histoire du projet (que cette dernière doit probablement déjà connaître), ou que l'on apprend enfin les origines du chacal (personnage le plus intriguant du récit qu'on a cherché à relier à l'histoire principale de manière ridicule). Et puis je m'attendais à un truc bien machiavélique et en fait cette usurpation d'identité est somme toute bidon. En bref c'est bien divertissant, agréable à lire, on passe un bon moment, mais ça reste trop "mignon tout plein", comme le graphisme : trop lisse. 2nd cycle : ça part plutôt bien, en apprendre sur les enfants me semble plus interessant que les péripéties du blond gominé ( toujours aussi énervant tellement il suinte les bons sentiments ). La qualité des dessins et des couleurs sont constantes. Les fans ne seront sûrement pas déçu par cette suite, mais pour moi pas de quoi relever la note.
Le Grand Jeu
Les 2/3 de l'album sont médiocres. On croule sous les références, les explications contradictoires et les personnages. Le héros est horripilant avec ses remarques intempestives. Le coup du francisque qui débarque est franchement ridicule. Il y a de quoi décrocher définitivement. Heureusement ça s'améliore nettement juste après, notre bon Nestor s'en prend plein la gueule et passe pour un demeuré... et on est bien content. L'action est la bienvenue mais la toute fin repart dans de longues discussions improbables (le danger est là mais tout le monde blablate peinard). Les dessins sont approximatifs. L'intérieur n'est pas au niveau de l'alléchante couverture. Décors et personnages manquent cruellement de détails (les quais sur la fin sont à la limite du foutage de gueule). Enfin voilà quoi. Un petit truc qui aurait dû sortir au format inférieur pour 9,80 à mon avis.
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Après la lecture des 2 premiers tomes. J'en suis venu à bout mais ce fut laborieux. Je n'ai jamais réussi à rentrer réellement dans l'histoire. J'ai du passer à côté mais le dessin ne m'a pas aidé à m'investir, je réessaierai un jour de lire cette BD car elle demande d'être prête et quand on l'emprunte, on n'a pas la même souplesse dans le planning. (J'ai des BD achetées depuis plusieurs mois qui attendent toujours la lecture !!) En l'état, je retranscris mon ressenti, j'ai lu le premier diptyque mais je n'y ai pris aucun plaisir. Le projet est pourtant original avec cette double histoire en parallèle, mais l'accès n'est pas aisé. A lire avant d'investir...
Sanctuaire
Je pensais que Christophe Bec se serait amélioré depuis Zéro Absolu et bien pas du tout. Je suis désolé pour lui mais je peux dire maintenant que je ne supporte pas son travail. Le principal défaut étant qu’il utilise des visages d’acteurs (ici, Scott Glenn, Johnny Depp, Bruce Willis et peut-être William Hurt) pour ces personnages, ça part d’une idée intéressante mais vu le manque de maîtrise, il passe plus pour le mec qui a besoin d’une photo pour représenter un visage. Vu qu’en plus le découpage des scènes d’actions est foireux, avec des effets douteux pour les explosions (c’est tout flou et on ne voit pas ce qui se passe), lire une de ses œuvres est vraiment fatiguant. Pour mettre de l’eau dans mon vin, je dirais juste que pour les plans larges bien sombre comme le sujet l’impose, son style fait mouche (sauf quand il dessine l’ombre du sous-marin alors qu’ils sont dans une caverne sans lumière). Donc malgré mes craintes confirmées pour le dessin, j’ai lu cette série pour Dorison qui m’a enchanté avec Le Troisième Testament. Bah, ça se lit jusqu’au bout histoire d’enfin savoir ce qui leur arrive à ces sous-mariniers du futur, mais ça manque de surprises et de coups de théâtre. J’ai été globalement déçu sauf pour l’ambiance claustro-angoissante que l’on retrouve dans toutes les histoires de sous-marins. En fait j’espérais que ce ne soit pas un truc aussi simple qu’une entité démoniaque faisant appel aux craintes de ses proies pour les torturer, mais ce n’est que ça, et ça fait vraiment trop série Z.
Arq
Désolé mais moi j'aime pas "Arq". Je reconnais volontiers l'immense talent du dessinateur. Le dessin, sans être le meilleur que je connaisse, est bon mais la mise en page, elle, tient souvent du génie pur et simple. Un régal entaché toutefois par une colorisation hideuse, blafarde et pauvre. J'ai eu, en lisant le tome 1, le sentiment de revoir des jeux de PC datant du 286 (bien avant les pentium) ou la colorisation était en 4 couleurs (CGA : noir, blanc, cyan et magenta)... beurk... Je me suis forcé à lire le premier cycle (6 tomes)... quel ennui à chaque tome... Non pas que le rythme manque, celui-ci est souvent bien présent mais comment se passionner pour des "héros" aussi antipathiques ? Aucun d'eux n'a su susciter le moindre intérêt à mes yeux... Quant à la trame de l'histoire, il m'a fallu attendre le cinquième tome pour (enfin !) commencer à comprendre de quoi il retournait... En attendant on lit sans savoir ce qu'on lit... c'est long, trop long, trop lent. L'exemple le plus parlant pour moi : l'introduction de cette histoire où au bout de 3 tomes, on finit enfin de faire connaissance avec les personnages (du moins le croit-on) pour entrer dans le vif de l'aventure. Je n'ai vraiment pas aimé cette oeuvre et s'il n'y avait eu cette mise en page géniale dont le seul défaut est de systématiquement couper la tête des personnages, j'aurais mis la note minimale.
Full Moon Wo Sagashite
Quel peut bien être le public de Full Moon? J'avoue ne pas avoir bien compris à qui se destine ce manga... L'aspect général de l’œuvre est assez sympathique est suffisamment détaillé. C'est assez joli mais l'omniprésence d'éléments infantiles tels des "oreilles de chats", des peluches et autres personnages-animaux donnent un aspect général très puéril à cette série (sans connotation péjorative). Il semble donc, à première vue, que ce manga se destine aux enfants (même pas adolescents). Mais le thème, lui, est pourtant un peu éloigné de cette cible il me semble puisque l'héroïne refuse d'être soignée pour réaliser son rêve et retrouver son amour d'enfance, se condamnant ainsi à la mort à courte échéance (elle n'a pourtant que 13 ans !!). Scénario plutôt incongru pour un si jeune public, non ?? A cela s'ajoutent des "êtres mystiques" dont l'un, qui s'est suicidé de son vivant, est encore un apprenti et possède donc de fausses oreilles de chat... On continue allègrement à aborder le thème de la mort dans un univers clairement enfantin, surligné par un zeste de "Idol" et de "Magical girl" propres à l'univers de la jeunesse japonaise. Non décidément, je ne comprends pas à qui peut se destiner un tel manga. Le thème choquera les enfants et l'ambiance (comme l'humour puéril d'ailleurs) ennuiera les adolescents et adultes...
Armelle
Deux tomes ont été réalisés à ce jour. Le premier album "Armelle et l'oiseau" m'annonçait une série assez prometteuse sur le plan graphique mais au scénario assez bizarre dont je me demandais où Antoine Dodé voulait en venir... Hélas, je n'ai pas aimé le deuxième album "Armelle et mon oncle" à cause d'une histoire longuette et dont ma réaction au dénouement fut "tout ça pour ça !". Voici mes avis pour chaque tome : Tome 1 : "Armelle et l'oiseau" Qu’elle est agaçante cette Armelle ! Elle est même carrément chiante d’après Antoine Dodé… Armelle est une petite fille qui a perdu sa mère, elle supporte très mal cette situation au point qu’elle se referme énormément elle-même. Elle est même devenue le souffre douleur de sa classe. On la prendrait bien dans nos bras pour la protéger cette petite Armelle, seulement voilà, elle en fait un peu trop de s’isoler ainsi ! Elle a pour seule compagnie un corbeau qui lui-aussi ne m’attire pas la sympathie… Le traitement graphique d' « Armelle et l’oiseau » m’a semblé assez inégal, autant j’adore les passages traités à grand coup d’encre où Armelle et l’oiseau font des virées nocturnes, autant les séquences où elle est à l’école me sont apparues pas assez travaillées. Alors… que dire de cette bd ? La lecture d’ « Armelle et l’oiseau » est loin d’être agréable, elle m’a dérangé… mais pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de relire plusieurs fois cette histoire. Ce qui me fait dire que finalement l’album est accrocheur et mérite une petite place dans toutes les bédéthèques. Une dernière chose, j’ai eu la possibilité de voir quelques planches du futur album de Dodé (Encore merci Antoine !) qui est la suite d’ « Armelle et l’oiseau » et qui me semble très prometteur, le dessin est traité de la façon dont j’ai aimé dans ce premier tome… Wait and see ! Note pour le premier tome : 3/5 Note pour le deuxième tome : 2/5 (désolé de ne pas avoir formulé un avis complet pour ce second album de la série). Note finale pour les deux albums de la série : 2/5
Les Exilées, histoires
Les dessins sont beaux, j'aime beaucoup ce noir et blanc et la qualité en elle-même de l'ouvrage avec son papier épais est très agréable. Mais alors que les textes sont lourds à lire. On peut suivre 2 histoires : une première sur un homme revenu de mai 68 qui observe la ville du haut de son petit appartement, je ne crois pas qu'elle soit nommée mais cette ville me fait penser à Alger. Ce peut être aussi Marseille car la deuxième histoire s'y déroule, où une femme raconte sa vie, ses errances de prostituée. Bien que je l'ai lu 2 fois, j'ai vraiment du mal et par conséquent ne conseille pas bien que le dessin vaille le détour.
Les Aventures de Croc-Blanc
Adaptation du célèbre roman de Jack London, Croc-Blanc est un récit d'aventure et de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l'injustice de la société. L'histoire est fort intéressante sur l'amour d'un homme pour un loup aussi attachant que rusé et puissant. Cependant, la thématique écologique ne saurait être suffisante. En effet, c'est une bd à "l'ancienne" possédant bien des défauts : une narration fort pesante car bavarde et un dessin assez chargé sans être très précis. Il y a en effet une multiplication des cases sur une planche faute de place. Bref, aucune audace. Nous avons droit également à une colorisation terne qui confine à l'austérité. Par ailleurs, plus que les personnages, c’est la tonalité des aventures de Croc-Blanc, complètement surannées, qui aurait besoin d’être relookée.
Xoco
Alors que le premier tome distillait une histoire mi-polar mi-fantastique qui aurait pu être intéressante dans le New-York de la grande dépression, voilà que le scénario commence à dérailler dans le second chapitre qui se clôt tant bien que mal. Mais alors le 3ème opus va rajouter aux légendes indiennes, un peu de chinoiserie comme pour compliquer l'ensemble déjà pas homogène. Le scénario va alors totalement dérailler. Le héros qui donne son nom à la série, outre le fait qu'il n'était pas charismatique, est mort, dans tous les sens du terme. Je ne pardonne pas également le fait que cette bd pouvait très bien s'arrêter au second tome. La suite apparaît comme illégitime. Je ne suis pas allergique aux histoires de démons. Mais j'ai préféré nettement Mille Visages dans le même genre. La conclusion du dernier tome m'a totalement achevé : c'est d'un grand guignolesque jusque-là jamais atteint pour un public visisiblement ado. Bref, la série pâtit véritablement d'un sérieux manque de lisibilité. Je serai toutefois un peu indulgent dans ma note car le dessin est très réussi notamment pour les deux premiers tomes signé Ledroit. L'enchaînement des cases fait preuve d'une particulière audace qui souligne un grand esthétisme. C'est dommage car le scénario pose réellement problème.