Dans cette longue épopée historique de science-fiction, on voit les humains décliner après avoir modifié génétiquement les chimpanzés pour en faire des esclaves modernes. Les mammifères dominants au niveau de l'intelligence finissent par être les dauphins comme le titre de l'album l'indique de manière formelle. La fin de l'histoire réserve d'ailleurs une belle surprise au lecteur...
Ces quelques histoires courtes suffisent à l'auteur pour nous raconter ces dix millénaires fictifs à la manière d'un livre d'histoire qui fouille dans les vestiges d'une antique civilisation: celle des hommes. Le concept attirera plus d'un amateur de science-fiction. Mais encore faut 'il croire en ce devenir ce qui n'est manifestement pas mon cas. « Demain les dauphins » était le second album de Prado publié en France. Il a fait beaucoup mieux depuis.
Cependant, cet album a des qualités intrinsèques propres: entre lyrisme, efficacité graphique et mordant des dialogues... A bon entendeur...
Je n'ai pas du tout accroché aux histoires farfelues de ce jeune génie des sciences.
Chaque petite histoire détourne une théorie scientifique, comme par exemple la courbure de la lumière expliquée par l'état d'ébriété des photons.
Ca aurait pu me faire rire mais la narration est trop lourdingue et ça dérive vers du grand n'importe quoi. Un bon concept de départ, tel que le détournement des lois de la Physique, ne suffit pas à faire un récit captivant... j'ai décroché aux 2/3 de la BD... je n'ai pas pu la finir.
En revanche, rien à redire sur le dessin. Maîtrisé et rigolo, il aurait sublimé la narration si celle-ci tenait la route.
Evidemment, dès qu'on n'est pas familier de l'univers préexistant, on apprécie moins. C'est mon cas. Je suis plus orienté vers les univers fantasy.
Cependant cela ne m'a pas empêché de lire cette BD, dont le déroulement m'a paru assez chaotique. Il eût été de bon ton de mettre un avant-propos replaçant la BD dans son contexte de jeu pour que l'on en comprenne tous les enjeux. Du coup j'ai un peu décroché pendant ma lecture. Je me suis assez vite désintéressé des personnages, trop lisses, trop monolithiques à mon goût.
Le dessin n'est pas franchement mauvais, mais pas exceptionnel non plus. Je pense que d'autres auteurs plus chevronnés auraient été plus indiqués pour lancer une série accolée à un univers aussi populaire, quitte à ensuite confier certains épisodes à des débutants.
Pas mon univers, pas passionnant, pas très joli... je passe.
Sympathique mais beaucoup trop de clichés et lieux communs de l'enfance passés à la campagne (ah les bonnes confitures de mamie etc.). Et pas hyper bien dessiné, dans le même thème voir plutôt le Pirouette de Dutertre au potager moderne.
J’apprécie pourtant beaucoup les polars. Celui-là est basé sur une histoire de serial killer. C’est certes classique, mais il suffit parfois de pas grand chose pour en faire facilement une histoire efficace. Hélas ce n’est pas le cas ici.
La faute en partie à des dialogues terriblement clichés. La faute à une histoire à laquelle on ne peut pas croire une seconde. Ca semble tellement bateau : La façon dont la flic s’adresse à l’adjoint du procureur, la façon dont elle va obtenir des renseignements grâce à un indic, la façon dont elle retrouve l’adresse du coupable... Il y a beaucoup trop d’exemples à mettre dans cette énumération. Tout sonne faux. Rien n’est crédible.
Sans doute qu’un public beaucoup plus jeune sera moins regardant sur ces détails et trouvera son compte dans cette histoire. Moi je n’ai pas accroché.
Un manga à réserver aux amateurs de "ton irrévérencieux" comme on dit pudiquement, ou de vulgarité si cela vous parle d'avantage. Car l'œuvre est crue, dès le premier chapitre on peut voir le meilleur ami du héros se "pognetter" en matant une VHS porno... Les dialogues ne sont pas en reste question vulgarité vous l'aurez deviné...
Les "talents" de serrurier (crocheteur, voleur...) du héros n'apportent pas grand chose à l'histoire et l'on a rapidement l'impression de tourner en rond. Ajoutez à cela une morale déplorable (la copine dealeuse, fallait oser !!) et vous obtiendrez un manga que je n'ai pas aimé du tout.
Mais les amateurs du genre South Park y trouveront sans doute leur compte grâce à un scénario et un graphisme très dynamiques. Ces tomes se lisent tout de même un peu rapidement du fait de leur manque de dialogues, ce qui, vu le tarif du tome, est un peu dommage.
Encore une BD de supermarché sans cœur et sans âme. Les dessins sont quelconques, les couleurs sont assez vives et les blagues font parfois sourire, sans plus. Vous ne risquez pas la crampe des zygomatiques! En fait cette BD s'oublie aussi vite qu'elle se lit, faute de n'avoir aucune originalité et aucun intérêt intrinsèque. Le personnage principal m'a paru trop idiot pour être réellement sympathique et les blagues sont assez tirées par les cheveux par moment.
Si vous ne savez vraiment pas quoi offrir à un ami policier pourquoi pas, mais si vous voulez vous faire plaisir passez votre chemin.
Les graphismes de ce shôjo sont assez jolis bien qu’un peu vides. J’ai été un peu choqué par la taille donnée aux yeux. Je sais bien qu’il est de coutume dans la production manga d’affubler les héroïnes d’yeux surdimensionnés mais là on touche au grotesque. Le découpage assez dynamique en revanche n’est pas déplaisant. L’impression stylistique générale de cette œuvre est donc plutôt bonne.
Seulement voilà, L’amour à tout prix est un shôjo douteux. En effet la « romance » ici présentée est pour le moins atypique. Suite à un pari, l’héroïne devient l’esclave d’un garçon qu’elle a aimé plus jeune. Voilà l’histoire. On ne peut guère parler ici de liens sentimentaux mais d’asservissement et les scènes de flirts ressemblent plus à des viols qu’à autre chose. Difficile de ne pas être choqué ou, à tout le moins, de se sentir attiré par l’histoire.
A conseiller aux amateurs de SM ? On peut le penser.
Koikoi 7 est un manga qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Loin s'en faut.
Le graphisme est tout simplement moche. On a parfois du mal à savoir ce que l'on regarde, les personnages se ressemblent comme 2 gouttes d'eau, le trait est approximatif et l'ensemble est morne et terne.
Le scénario me faisait, au départ, penser à un shôjo classique : un étudiant minable dans un pensionnat de filles ça vous rappelle rien? Allez quelques indices : Ah ! My Goddess !, Bleu indigo, Love Hina...
Mais d'histoire d'amour, il n'est ici point question. Les "filles" qui vivent avec Tetsurô sont en fait des androïdes et les bagarres sont légions. Il est bien plus question d'amitié que d'amour. L'humour petite culotte, ici gratuit et racoleur, est bien présent sans rien apporter à l'histoire pour autant.
Ce manga est un mixe de Mahoromatic, Fruits Basket et... Power Rangers! Et cela sans vergogne puisque l'on peut lire sur la jaquette de ce manga qu'il se veut "référentiel". Oui mais voilà, il n'apporte rien de plus.
Koikoi 7 à tout de même sa propre intrigue, peu passionnante certes, mais présente et les mordus du genre et amateurs de parodies de manga y trouveront peut-être un intérêt. Je ne crois donc pas que cette série mérite la note minimale.
Pour ma part, je n'ai réussi à lire que les 3 premiers tomes.
Comme d'habitude avec Jim, on a un album qui recycle des tonnes de clichés sur le sport.
Mais curieusement je le trouve un peu moins mordant qu'au début de ce type d'album.
C'est mou, c'est beauf par moments, c'est un peu facile le plus souvent. C'est du Jim quoi.
Bon, j'ai souri deux ou trois fois, mais même un ancien sportif comme moi n'y a pas trouvé grand-chose d'intéressant.
Quant au dessin, c'est encore plus feignant que d'habitude. Le côté caricatural est réduit à sa plus simple expression, et franchement cela a moins d'impact.
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Fragments de l'encyclopédie des dauphins (Demain les dauphins)
Dans cette longue épopée historique de science-fiction, on voit les humains décliner après avoir modifié génétiquement les chimpanzés pour en faire des esclaves modernes. Les mammifères dominants au niveau de l'intelligence finissent par être les dauphins comme le titre de l'album l'indique de manière formelle. La fin de l'histoire réserve d'ailleurs une belle surprise au lecteur... Ces quelques histoires courtes suffisent à l'auteur pour nous raconter ces dix millénaires fictifs à la manière d'un livre d'histoire qui fouille dans les vestiges d'une antique civilisation: celle des hommes. Le concept attirera plus d'un amateur de science-fiction. Mais encore faut 'il croire en ce devenir ce qui n'est manifestement pas mon cas. « Demain les dauphins » était le second album de Prado publié en France. Il a fait beaucoup mieux depuis. Cependant, cet album a des qualités intrinsèques propres: entre lyrisme, efficacité graphique et mordant des dialogues... A bon entendeur...
Jack B. Quick - Enfant prodige
Je n'ai pas du tout accroché aux histoires farfelues de ce jeune génie des sciences. Chaque petite histoire détourne une théorie scientifique, comme par exemple la courbure de la lumière expliquée par l'état d'ébriété des photons. Ca aurait pu me faire rire mais la narration est trop lourdingue et ça dérive vers du grand n'importe quoi. Un bon concept de départ, tel que le détournement des lois de la Physique, ne suffit pas à faire un récit captivant... j'ai décroché aux 2/3 de la BD... je n'ai pas pu la finir. En revanche, rien à redire sur le dessin. Maîtrisé et rigolo, il aurait sublimé la narration si celle-ci tenait la route.
Warhammer 40,000
Evidemment, dès qu'on n'est pas familier de l'univers préexistant, on apprécie moins. C'est mon cas. Je suis plus orienté vers les univers fantasy. Cependant cela ne m'a pas empêché de lire cette BD, dont le déroulement m'a paru assez chaotique. Il eût été de bon ton de mettre un avant-propos replaçant la BD dans son contexte de jeu pour que l'on en comprenne tous les enjeux. Du coup j'ai un peu décroché pendant ma lecture. Je me suis assez vite désintéressé des personnages, trop lisses, trop monolithiques à mon goût. Le dessin n'est pas franchement mauvais, mais pas exceptionnel non plus. Je pense que d'autres auteurs plus chevronnés auraient été plus indiqués pour lancer une série accolée à un univers aussi populaire, quitte à ensuite confier certains épisodes à des débutants. Pas mon univers, pas passionnant, pas très joli... je passe.
Un Air de paradis
Sympathique mais beaucoup trop de clichés et lieux communs de l'enfance passés à la campagne (ah les bonnes confitures de mamie etc.). Et pas hyper bien dessiné, dans le même thème voir plutôt le Pirouette de Dutertre au potager moderne.
Dolls Killer
J’apprécie pourtant beaucoup les polars. Celui-là est basé sur une histoire de serial killer. C’est certes classique, mais il suffit parfois de pas grand chose pour en faire facilement une histoire efficace. Hélas ce n’est pas le cas ici. La faute en partie à des dialogues terriblement clichés. La faute à une histoire à laquelle on ne peut pas croire une seconde. Ca semble tellement bateau : La façon dont la flic s’adresse à l’adjoint du procureur, la façon dont elle va obtenir des renseignements grâce à un indic, la façon dont elle retrouve l’adresse du coupable... Il y a beaucoup trop d’exemples à mettre dans cette énumération. Tout sonne faux. Rien n’est crédible. Sans doute qu’un public beaucoup plus jeune sera moins regardant sur ces détails et trouvera son compte dans cette histoire. Moi je n’ai pas accroché.
Saru Lock
Un manga à réserver aux amateurs de "ton irrévérencieux" comme on dit pudiquement, ou de vulgarité si cela vous parle d'avantage. Car l'œuvre est crue, dès le premier chapitre on peut voir le meilleur ami du héros se "pognetter" en matant une VHS porno... Les dialogues ne sont pas en reste question vulgarité vous l'aurez deviné... Les "talents" de serrurier (crocheteur, voleur...) du héros n'apportent pas grand chose à l'histoire et l'on a rapidement l'impression de tourner en rond. Ajoutez à cela une morale déplorable (la copine dealeuse, fallait oser !!) et vous obtiendrez un manga que je n'ai pas aimé du tout. Mais les amateurs du genre South Park y trouveront sans doute leur compte grâce à un scénario et un graphisme très dynamiques. Ces tomes se lisent tout de même un peu rapidement du fait de leur manque de dialogues, ce qui, vu le tarif du tome, est un peu dommage.
L'Agent 212
Encore une BD de supermarché sans cœur et sans âme. Les dessins sont quelconques, les couleurs sont assez vives et les blagues font parfois sourire, sans plus. Vous ne risquez pas la crampe des zygomatiques! En fait cette BD s'oublie aussi vite qu'elle se lit, faute de n'avoir aucune originalité et aucun intérêt intrinsèque. Le personnage principal m'a paru trop idiot pour être réellement sympathique et les blagues sont assez tirées par les cheveux par moment. Si vous ne savez vraiment pas quoi offrir à un ami policier pourquoi pas, mais si vous voulez vous faire plaisir passez votre chemin.
L'Amour à tout prix
Les graphismes de ce shôjo sont assez jolis bien qu’un peu vides. J’ai été un peu choqué par la taille donnée aux yeux. Je sais bien qu’il est de coutume dans la production manga d’affubler les héroïnes d’yeux surdimensionnés mais là on touche au grotesque. Le découpage assez dynamique en revanche n’est pas déplaisant. L’impression stylistique générale de cette œuvre est donc plutôt bonne. Seulement voilà, L’amour à tout prix est un shôjo douteux. En effet la « romance » ici présentée est pour le moins atypique. Suite à un pari, l’héroïne devient l’esclave d’un garçon qu’elle a aimé plus jeune. Voilà l’histoire. On ne peut guère parler ici de liens sentimentaux mais d’asservissement et les scènes de flirts ressemblent plus à des viols qu’à autre chose. Difficile de ne pas être choqué ou, à tout le moins, de se sentir attiré par l’histoire. A conseiller aux amateurs de SM ? On peut le penser.
Koi Koi 7
Koikoi 7 est un manga qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Loin s'en faut. Le graphisme est tout simplement moche. On a parfois du mal à savoir ce que l'on regarde, les personnages se ressemblent comme 2 gouttes d'eau, le trait est approximatif et l'ensemble est morne et terne. Le scénario me faisait, au départ, penser à un shôjo classique : un étudiant minable dans un pensionnat de filles ça vous rappelle rien? Allez quelques indices : Ah ! My Goddess !, Bleu indigo, Love Hina... Mais d'histoire d'amour, il n'est ici point question. Les "filles" qui vivent avec Tetsurô sont en fait des androïdes et les bagarres sont légions. Il est bien plus question d'amitié que d'amour. L'humour petite culotte, ici gratuit et racoleur, est bien présent sans rien apporter à l'histoire pour autant. Ce manga est un mixe de Mahoromatic, Fruits Basket et... Power Rangers! Et cela sans vergogne puisque l'on peut lire sur la jaquette de ce manga qu'il se veut "référentiel". Oui mais voilà, il n'apporte rien de plus. Koikoi 7 à tout de même sa propre intrigue, peu passionnante certes, mais présente et les mordus du genre et amateurs de parodies de manga y trouveront peut-être un intérêt. Je ne crois donc pas que cette série mérite la note minimale. Pour ma part, je n'ai réussi à lire que les 3 premiers tomes.
Les Très très bonnes raisons de ne jamais faire de sport
Comme d'habitude avec Jim, on a un album qui recycle des tonnes de clichés sur le sport. Mais curieusement je le trouve un peu moins mordant qu'au début de ce type d'album. C'est mou, c'est beauf par moments, c'est un peu facile le plus souvent. C'est du Jim quoi. Bon, j'ai souri deux ou trois fois, mais même un ancien sportif comme moi n'y a pas trouvé grand-chose d'intéressant. Quant au dessin, c'est encore plus feignant que d'habitude. Le côté caricatural est réduit à sa plus simple expression, et franchement cela a moins d'impact.