Zéro absolu

Note: 2.57/5
(2.57/5 pour 28 avis)

C'est une très bonne série, à condition de s'accrocher! Le premier tome parait, de prime abord, incompréhensible, mais ce sont en fait les pièces d'un puzzle qui se mettent en place. Après avoir lu le deuxième, et dévoré le troisième, tout devient net et la qualité de la série saute enfin aux yeux!


Christophe Bec École européenne supérieure de l'image

Quelque part dans l'espace, une base de recherches ne répond plus à l'appel. Une équipe de mercenaires est envoyée pour découvrir ce qui s'est passé. Les sept hommes et deux femmes qui la composent, recrutés à la hâte, n'ont guère d'atomes crochus, pourtant la mission doit être menée à bien. Lorsqu'ils rencontrent les premiers morts et qu'un impossible survivant tire sur l'un d'eux, le diable prend la direction des événements et rend l'atmosphère encore plus pesante. Le diable se déplace dans le corps de chacun des soldats de l'escadrille. Pour changer d'hôte il pousse son hôte à attaquer ses compagnons de missions et s'empare du corps du vainqueur. Le mercenaire qui se trouve infecté par le Diable bénéficie d'atout intéressant. Il peut resister au froid extrème de la planète. La situation dégénère au sein du groupe et l'autorité du chef est compromise par les événements. Le dernier mercenaire comprend qu'il ne peut pas laisser un tel monstre s'échapper de la planète et se sacrifie en renvoyant la navette automatique vers leur vaisseau . Il se prpare alors à vivre dans l'éternité habité par le Diable...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1997
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Zéro absolu © Soleil 1997
Les notes
Note: 2.57/5
(2.57/5 pour 28 avis)
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10/10/2001 | Nitch
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L'avatar du posteur Maelström

J'avais dégotté le premier tome fin des 90's dans un style de bazar où il était possible de trouver tout et son contraire. J'avais d'ailleurs acquis Watchmen en même temps... Je me souviens avoir été surpris par le graphisme de ces planches. Cette BD est une expérimentation je pense. Bcp de photomontage. Beaucoup d'essais graphiques parfois réussis, parfois complètement ratés. Et le tout nuit quelque peu au visuel de l'histoire. Statique et froid, voilà ce qui en ressort (ceci dit, c'est raccord avec le titre au moins...). La Psychologie des personnages est superficielle et caricaturale et le scénar, bien que partant d'une excellente idée, est plombé par une narration trop linéaire ! Dommage. J'avoue avoir lu les deux autres tomes longtemps après et... Ça m'a pas fait changer mon avis d'un iota... A voir pour l' expérience que propose les auteurs mais sans plus !

23/07/2023 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5
L'avatar du posteur Josq

Je pense que les trois lignes qui constituent le chapeau de la fiche-série de Zéro absolu sont la meilleure synthèse sur cette saga. Cette trilogie de Marazano et Bec est effectivement une bonne découverte... à condition de s'accrocher ! Dire que je n'ai pas compris grand-chose pendant la lecture du tome 1 serait un euphémisme... Le tome 2 commence déjà à revenir vers quelque chose d'un peu plus traditionnel, et le tome 3 totalement, ce qui le rend vraiment agréable à lire, outre le fait qu'il permet de recoller quelques pièces (assez peu, toutefois). Il n'empêche qu'au-delà de cette progression positive, Marazano se plaît à complexifier inutilement sa narration. Le récit est sans cesse entrecoupé d'images insérées qui n'ont aucun rapport apparent avec le scénario. Et même après la conclusion de la saga, je ne comprends pas à quoi servent ces images qui perturbent de manière inopportunes la narration. On comprend le lien qu'elles ont, mais on ne comprend absolument pas pourquoi la mettre ici, à cet endroit précis, simultanément à une ligne de dialogue qui parle de tout autre chose... De manière générale, d'ailleurs, tous les liens avec d'autres oeuvres, particulièrement Le Maître et Marguerite est souvent abscons si on ne les connaît pas. Pourquoi faire un rappel systématique des nazis et de la Shoah, par exemple ? D'accord, il y a un lien ténu, mais le thème abordé est beaucoup plus vaste que la période nazie, et pourrait largement être traité par d'autres périodes historiques. Cela n'est fait qu'au travers du roman de Boulgakov, mais de manière trop succincte pour qu'on en comprenne l'utilité. A voir dans une éventuelle prochaine lecture... Du côté du dessin, j'ai eu le même coup de cœur qu'à la lecture de Sanctuaire. Christophe Bec a des qualités en tant que scénariste, mais en tant que dessinateur, il fait des prodiges ! Hormis le fait qu'on a parfois du mal à repérer qui est qui (la faute, également, à une caractérisation trop faible des personnages), le dessin est puissant, et crée une atmosphère fascinante. Je trouve juste dommage que Bec n'ait pas davantage recours à des cases très grandes qui prennent presque toute la page pour faire quelque chose d'encore plus grandiose. Au bilan, c'est une impression plutôt positive que je tire de cette lecture. Mais il y a quand même une légère déception du fait que je ne m'attendais pas à devoir me battre pour entrer dans cette histoire. Simplement, je suis content de m'être battu car, finalement, le jeu en valait la chandelle. Je m'interroge néanmoins sur la pertinence d'une narration aussi confuse et éclatée, mais j'attendrais une seconde lecture pour me prononcer dessus !

07/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur lepaperman

Le zéro absolu est la plus basse température qui peut exister dans ce monde. Elle est fixée à -273 degrés Celsius. Rien ne peut y survivre. Zéro absolu c’est aussi une série de BD en 3 tomes publiée chez Soleil Productions. Histoire de hard SF qui intègre le fantastique et sortie de la tête de Christophe Bec et Richard Marazano. Histoire qui nous relate une mission où est autorisée 100 ? perte humaine, mais aucun dégât matériel. Autrement dit, rien ne peut y survivre ! Zéro absolu est une série en 3 tomes parue de 1997 à 1999. Scénarisée par Richard Marazano et dessinée par Christophe Bec, Zéro absolu est une histoire dense et complexe bourrée de références culturelles de la science-fiction. Possédant plusieurs niveaux scénaristiques collés sur une trame narrative qui mélange la hard SF militaire avec le fantastique, l’inconnu et possédant un petit côté révolutionnaire. Révolutionnaire dans sa conception qui était très précurseur pour l’époque ; et révolutionnaire aussi par la prise de position de certains personnages qui mettent en doute la mission et l’utilité de celle-ci. Par le fait même, l’auteur, Richard Marazano, en profite pour nous offrir, par la bouche de ses personnages, des opinions très tranchées qui sont encore très actuelles et qui le représentent très bien. Une escouade militaire face au néant Zéro absolu commence avec un tableau qui nous présente les membres des marines qui forment l’équipage d’un vaisseau spatial à destination d’une prochaine mission. Neuf personnages bien représentés, avec leur force et leur faiblesse, qui auront tous leur moment à eux au fil de l’histoire. Gros plan sur la salle cryogénique qui est un sublime hommage à la franchise Alien. Et là, un élément vient immédiatement nous questionner. Une toute petite case qui nous montre le livre de Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite. Le contraste est frappant, des couleurs spatiales, foncées, angoissantes, ce bouquin orangé, sort du lot et nos yeux sont directement attiré par l’ouvrage. Par la suite, les auteurs nous préparent, nous introduisent les personnages et leurs psychologies. Le lieutenant hésitant. Le soldat comique. Les 2 bleus têtes de turc des vétérans. Une approche classique, mais très bien réalisée. Après, ça déboule très vite dans le mystère et les questions. Il y a d’abord cette histoire de pilules que les soldats doivent prendre sans poser de questions. Ordre oblige ! Et ce code rouge associé à une mission qui n’est pas claire et qui ne présume rien de bon pour les soldats. L’important ? Que la mission réussisse ! Pertes humaines autorisées : 100 %. Dégâts matériels : 0%. Le rêve, quoi ! Une mission vouée à l’échec Officiellement, la troupe militaire doit se rendre sur la planète Sibéria, lointaine planète glaciaire, pour vérifier et nettoyer une base polaire qui semble abandonnée et qui est sans vie à 1re vue. Tout au long de l’atterrissage, nous pouvons voir que la dynamique de la troupe n’est pas au beau fixe et que cela va poser problème ! Après, l’histoire s’accélère. Séquence de déploiement militaire pour la mission. Fenêtre de 20 heures pour la mission avant que la navette, en pilotage automatique, ne reparte. Tout est mis en place par Richard Marazano et Christophe Bec pour nous donner une ambiance militaire, froide, angoissante, sous tension. L’attente vers l’élément déclencheur arrive très rapidement quand un des soldats rencontre un homme qui lui tire une balle dans l’épaule. Menace qui très rapidement réduite au néant. Mais, comment un homme peut-il être présent dans une base qui frôle le zéro absolu et ce, sans scaphandre? Et comment un soldat blessé dans un scaphandre endommagé peut-il retourner au centre de commandement situé à l’extérieur avec une température qui frôle le -150 degrés Celsius enregistré par l’ordinateur de sa combinaison ? Le fantastique entre en jeu à partir de ce moment. Le reste de l’histoire nous raconte la suite de la mission et les tenants et les aboutissants de celle-ci. C’est un résumé très linéaire, car en vérité, les auteurs nous plongent dans un huis clos polaire avec des planches remplies d’indices cachés pour la compréhension de l’histoire. Une case avec des images de démons. Une autre avec celle du Christ. Des photos du passé des personnages qui expliquent leur relation extérieure. Des flashbacks. Mais il y aussi ces passages illustrés du roman Le Maître et Marguerite qui viennent magnifier le tout en rajoutant une couche de profondeur à cette histoire militaire. Petit à petit, le lecteur ou la lectrice plonge dans l’antre de l’incompréhension superficielle pour celui ou celle qui demeure sur la surface de l’histoire sans y pénétrer complètement et se laisser happer par les mots et les dessins des auteurs. Car une fois sous la surface, nous sommes devant une histoire très dense, complexe, aux ramifications nombreuses, mais qui demeure cohérente dans son intégralité pour en arriver à une finalité qui referme le dernier tome de brillante façon avec ce magnifique duel sur la glace ! L’ambiance, l’ambiance et encore l’ambiance Dans Zéro absolu, le scénario de Richard Marazano, le dessin de Christophe Bec et les couleurs fusionnent parfaitement pour créer une ambiance suffocante, angoissante, d’une froideur absolue qui glace le sang du lecteur ou de la lectrice. Tout au long de la série, Christophe Bec nous donne des dessins qui ne dégagent aucune chaleur. Dans le choix de son découpage, tout est placé pour arriver à une lecture chargée de détails, mais sans troubler celle-ci. Dessins qui viennent accentuer la puissance de certains dialogues de l’auteur, Richard Marazano. C’est une fusion quasi parfaite entre le travail des 2 artistes. On peut reprocher à Christophe Bec de mettre l’accent sur les décors en oubliant quelquefois les personnages et leurs émotions. C’est visible ici, car nous sommes au début de la brillante carrière de l’auteur. Mais, pour moi, dans Zéro absolu, ce n’est pas un défaut en soi, car l’ambiance est d’abord créée par les somptueux décors qu’il a créés pour cette série. Richard Marazano pour sa part, lui aussi au début d’une brillante carrière, impressionne avec des dialogues travaillés, bien pensés et formulés. Avec aussi des personnages fort bien développés qui contribuent à accentuer cette ambiance de tragédie à venir. La coloration, réalisée par Homer Reyes, Stamp et Urigel Santos vient compléter avec brio cette ambiance avec des thèmes sombres, froids et mécaniques. De la SF dure, ambiancée, réaliste et angoissante Zéro absolu, tome 1 sorti en 1997, et série terminée en 1999, fait figure de précurseur dans le monde de la SF en BD. Avec ce mélange de hard SF et de fantastique, les 2 auteurs nous ont offert une série brillante qui demande par contre un degré d’attention élevé pour la lecture. Ici, place à la lecture active pour découvrir Le Maître et Marguerite qui est au centre de l’histoire pensée par les auteurs. Ici, il faut regarder chaque case dans chaque planche pour y retrouver les indices, les détails qui aideront à saisir l’histoire. Une grande histoire de science-fiction qui démontre tout son potentiel. Et dire que cette série était au début des carrières des auteurs, nous démontre bien l’immense potentiel qu’ils possédaient. Potentiel qui a été maintes fois prouvés depuis.

25/05/2022 (modifier)
Par r0ud0ud0u
Note: 2/5
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Je viens juste de finir Zéro absolu. Tout d'abord c'est une réussite du point de vue de l'ambiance sombre du type Alien. Par contre c'est trop long et trop lent, 2 albums auraient sans doute réussi à amener plus de rythme. Niveau dessin c'est plutôt correct, même si parfois on a du mal à reconnaître les personnages, mais c'est aussi lié à la noirceur des dessins. Point hyper pénible, la calligraphie qui n'arrête pas de changer tant en forme qu'en taille (surtout dans les 2 premiers tomes), au point d'en être presque illisible sur quelques pages tellement c'est microscopique.

15/11/2020 (modifier)
Par Yann135
Note: 1/5
L'avatar du posteur Yann135

Les éditions Soleil doivent être en mal de nouveautés ! Elles ont sorti en fin d’année l'intégrale de Zéro absolu. Un commando de mercenaires est envoyé sur Sibéria , une planète glaciaire retirée et inhospitalière, pour une obscure mission sur une base scientifique. Ayant apprécié la série Sanctuaire de Christophe bec, j’achète sans sourciller l’histoire complète. Quelle déception ! Si quelqu’un peut m’expliquer la présence de planches reprenant un western spaghetti avec Fonda et Spencer, je suis preneur. J’avais parcouru presque 100 pages que je n’avais toujours rien compris à l’histoire. Si Bec voulait faire une nouvelle histoire d’Alien ou de The thing, et bien c’est raté ou alors je suis mauvais public. Comme je ne peux mettre zéro étoile ma note sera 1 étoile absolue.

15/02/2020 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Pas mal mais vraiment sans plus. La cause de cette note sommes toutes médiocre c'est la construction narrative de cette histoire ou finalement il ne se passe pas grand chose. Et alors me direz vous ? D'autres avant Christophe Bec ont fait un travail, romans, films ou l'ensemble tenait plus de la suggestion que du fait de montrer. Je pense à "Alien" bien sur, dont cette trilogie se revendique ou à certains films d'Hitchcok. Alors non effectivement il n'y a pas de plagiat avéré et avouons le c'est essentiellement la base spatiale sur la planète Siberia qui nous fait penser à la vilaine bête de Giger. Mais dans ce film ce qui fonctionnait, c'était entre autre, le fait que les personnages ne nous abrutissaient pas d'une logorrhée interminable sur des sujets abscons la plupart du temps. J'avoue que dans cette BD j'ai trouvé particulièrement insupportables les échanges entre les protagonistes. Si au moins cela avait servi à faire avancer l'action, ou a fouiller la personnalité de chacun, pourquoi pas, mais là les dialogues entre les soldats sont insipides, dénuées d'humour ou voulant en faire mais digne d'une bonne grosse série B hollywoodienne. Les différents inserts, films, images et autres références pour créer je ne sais quel background sont plus pédants qu'autre chose et surtout, surtout pourquoi faire trois tomes pour un si piètre résultat. Ce qui avait fonctionné sur Sanctuaire est là beaucoup trop long et pour tenir son lecteur en haleine, encore faut il lui donner à voir un minimum. C. Bec est tout de même coutumier de ce type d'exercice, voir comment sur d'autres séries avec un excellent potentiel de départ , il délaye la sauce à n'en plus pouvoir, ( "Prométhé" et Bunker). Pour paraphraser Salieri qui s'adressait à Mozart: " Trop de notes mon ami, trop de note". N'est pas Mozart qui veut et un brin de concision n'aurait pas nuit. Je n'ai rien dit du dessin qui, thème oblige se passe beaucoup dans le noir et possède un côté très photographique, ajoutons que cette trilogie demande du temps pour rentrer dedans et beaucoup de concentration à la lecture d'autant qu'un curieux effet rend les lettrages minuscules sur de nombreuses cases.

18/10/2015 (MAJ le 18/10/2015) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

J’ai remédié avec cette lecture à une carence : celle de n’avoir pas encore avisé cette série pourtant emblématique d’une nouvelle vague de bd science-fiction à atmosphère pesante. Je n’avais absolument pas d’a priori négatif en commençant cette découverte. Je me suis dit que j’allais m’accrocher car la lecture s’avérait plutôt difficile. Je ne suis pas du genre à abandonner facilement même si le début n’était pas vraiment ce que j’attendais. Non, je suis plutôt du genre à m’infliger les pires tortures de lecture jusqu’au bout pour pouvoir délivrer un avis en toute connaissance de cause et loin du reproche légitime de n’avoir pas terminé ce que j’ai commencé. Je crois que l’œuvre doit être jugée que si on la lit dans son intégralité pour pouvoir donner un avis valable, exception faite des séries à rallonge. C’est la règle : il faut la respecter. On se voit bombardé dans cette lecture d’une multitude de personnages qu’on va suivre au cours d’une mission périlleuse sur une planète où il fait visiblement très froid. Quelque chose de mystérieux attaque les membres de cet équipage les uns après les autres. Le rythme ainsi que la progression de l’histoire seront très lents. On se dit que les auteurs ont voulu conférer une dimension plutôt psychologique à cette œuvre. Cependant, les dialogues ne sont franchement pas intéressants. Et finalement, il n’y a véritablement aucun personnage attachant. Ils sont froids et inexpressifs à l’image de cette planète glacière désertique. Même les scènes d’actions sont plutôt statiques. Je n’ai rien ressenti de terrifiant. Ce n’est franchement pas ce qu’on pouvait attendre ! Par ailleurs, l’une des trouvailles des auteurs était d’insérer des images venant de la littérature et du cinéma terrien de notre époque. Franchement, c’est comme un cheveu sur la soupe : réellement inopportun car vide de sens… Cela me rappelle ces bandes dessinées vaguement pseudo-intellectuelles. Honnêtement, je ne comprends pas tout le battage qu’il y avait autour de cette série qui ne me marquera pas.

25/03/2010 (modifier)
Par dam0410
Note: 1/5

Une BD que je trouve personnellement très pauvre au niveau scénario et dont les dessins n'ont rien d'exceptionnels. De surcroît la lecture n'est pas toujours facile et demande un petit effort personnel. Effort qui n'est pas récompensé à mon avis. Une BD que j'ai de plus eu le malheur de lire dans la foulée d'UW1, d'où peut-être une note sévère de ma part. Au final, amateur de SF, abstenez vous.

23/06/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Intéressant mais très fatiguant !!! Une lecture demandant un maximum d'attention de la part du lecteur. Pour le dernier avis de l'année 2007, je tombe sur un os. Je suis un grand fan de Bec et je viens enfin de combler une lacune en lisant enfin l'intégrale de "Zéro Absolu". Pour commencer, il m'a fallu couper la lecture en 2 phases du fait de l'effort intense que demande la lecture. J'ai aimé globalement l'intrigue de fond, mais pas la narration et les enchaînements. Le projet est clairement ambitieux mais trop, ça manque de clarté à vouloir trop en faire. Est ce qu'il y a un tome en trop ou en manque t'il un ? En tout cas le fond n'est pas en adéquation avec le contenu.... Bec a clairement fait des progrès depuis ce triptyque. J'aurai bien aimé voir le résultat si il reprenait ce projet avec son expérience acquise. Les personnages sont intéressants mais j'ai eu l'impression parfois qu'on les empêchait de s'exprimer... : drôle de sensation pour une BD !!! En restant objectif, surtout par rapport aux autres séries de Bec, je ne peux pas mettre la moyenne. Cette série intéressera quand même les fans de dessins surréalistes et d'ambiance oppressantes.

31/12/2007 (modifier)
Par Reznik
Note: 4/5

Oufff... quelle tension. La situation de départ a déjà été exploitée 100 fois, surtout au cinéma, et d'ailleurs les auteurs ne cachent pas leur influences (Alien, The Thing...) mais les utilisent assez intelligemment pour ne pas que leur travail s'apparente à un vulgaire plagiat. La reprise de certains codes relève davantage de l'hommage que de l'exploitation pratique ou commerciale. Zero Absolu possède 2 atouts qui fond sortir cette série du lot : - une approche scénaristique unique, risquée et ambitieuse, fondée sur les personnages plus que sur l'action - un dessin de Bec au diapason : hyper-réaliste pour les corps et les visages (dignes du Vance de la grande époque) et audacieux de par son découpage et ses plans très cinématographiques (vision infrarouge, vue subjective, de caméras, filtres de couleurs...). Graphiquement donc, même si le faciès de certains membres du commando n’est pas parfaitement reproduits dans quelques cases (ils sont si détaillés aussi), l’œuvre est toujours singulière et ce n’est pas sur ce point qu’elle sera prise en défaut. Le revers de la médaille est que la lecture nécessite une réelle implication de la part du lecteur. Il faut parfois s'y reprendre à 2 fois pour comprendre une scène sur-découpée ou sur-dialoguée. D'autant que les sous-entendus ironiques sont légion. Certains pesteront contre le degré de concentration exigé. Pour ma part, j'apprécie toujours de ne pas être pris par la main et que les auteurs fassent confiance à la jugeote du lecteur. Comme c’est souvent le cas dans ce type de séries, la seconde partie de Zero Absolu n’apporte pas d’éléments bouleversants à l’histoire, qui demeure opaque. Si la tension ne retombe à aucun moment, les situations ont tendance à se répéter et les enjeux n’évoluent pas. Le tome III, "Incarnations", jouit d’une narration et un découpage beaucoup plus fluides, qui offrent plus de place à l’action. Bec en profite d’ailleurs pour démontrer qu’il maîtrise aussi bien les extérieurs enneigés que les intérieurs confinés. Enfin Zero Absolu bénéficie d’un dénouement plutôt sobre et réussi qui donne une certaine cohérence à l’ensemble. Voilà une série originale qui mérite la seconde chance qui lui a été offerte avec la belle réédition de 2006* et dont je recommande fortement la lecture. (*changement de couleur et relettrage appréciables qui rendent la lecture plus aisée.)

29/09/2007 (modifier)