Quelle magnifique série que voilà !...
Capitan pointe pour la première fois le bout de son épée dans l'hebdo Tintin n° 37, 18ème année, du 10 Septembre 1963.
Il tirera une ultime révérence dans "Tintin Sélection" n° 12 de Juin 1971.
Capitan ?... Une magnifique série de cape et d'épée, imaginée et superbement mise en scène par le couple Lilianne et Fred FUNCKEN.
Accumulant une importante documentation, les auteurs apportent à ces aventures une véritable rigueur et crédibilité.
Au fil des opus, cet émule de D'Artagnan (qu'il rencontrera d'ailleurs) tiendra le lecteur en haleine. On assistera à son arrivée à Paris, ses premiers déboires, ses pérégrinations, ses missions, ses duels... toutes histoires bien enlevées, à rebondissements, où chevauchées et combats homériques ont la part belle.
Imaginative, novatrice par le contexte historique (en 1963), une série surprenante, bondissante, nantie d'un graphisme précis et rigoureux exécuté par les "spécialistes de l'Histoire" que sont les Funcken, "Capitan" n'aura laissé que de très bons souvenirs aux (anciens) lecteurs.
Notre Gascon à la fine moustache aura droit à 9 albums :
- Les 7 premiers édités chez Lombard-Dargaud, brochés, en couleurs, de 1965 à 1974.
- En 1980, l'éditeur Bédéscope sortira deux inédits en noir et blanc (N° 8 et 9).
De 1986 à 1987, la série sera rééditée chez "Récréabull" sous forme d'albums cartonnés. Mais rien ne vaut les brochés, au papier d'impression un peu "rêche" qui me fait -un peu- penser aux parchemins d'alors.
Capitan ?... Bien oublié. Et c'est grand dommage. Vous en trouverez encore dans certaines bourses "d'occasions" lors de festivals BD (surtout en Belgique). Lorsque j'en propose (des doubles !) à mon stand, ils n'y restent pas 5 minutes. Un héros encore dans pas mal de mémoires... anciennes.
Capédiou !...
Les auteurs :
Lilianne (Schorils) et Fred FUNCKEN, époux dans la vie comme dans le dessin.
Lilianne, dessinatrice-scénariste de nationalité belge, est née à Soignies (Hainaut) le 17 Juillet 1927.
Fred, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Verviers le 5 Octobre 1921.
Deux véritables pointures de la BD franco-belge. On ne compte plus leurs créations.
Outre cette série, ils sont également connus pour : Le chevalier blanc, Harald le Viking, Jack Diamond, Doc Silver et -surtout- "La grande encyclopédie des uniformes et des armes de tous les temps" ; 17 épais albums cartonnés qui font le bonheur des historiens et des maquettistes par la précision des recherches effectuées, tant au point de vue historique que graphique.
Lilianne et Fred vivent toujours et profitent d'une retraite bien méritée à Bruxelles.
Dans un royaume imaginaire quelque part entre la Mongolie et le Tibet, Tengiz est l'histoire d'un conflit de pouvoirs pour l'héritage d'un empire. Dans ce décor asiatique original, nous retrouvons toute la trame d'une oeuvre de fantasy, avec une prophétie, quelques créatures fantastiques et bien sûr des pouvoirs surnaturels à l'appui.
Le dessin d'Aurélien Morinière est bon, rien à redire. Ses personnages sont les plus réussis, faisant face à des décors parfois un peu économes mais d'autres fois travaillés et sans reproche.
Souvent réticent à la colorisation informatique, j'avoue être passé outre sur cette BD où son aspect artificiel est tout de même très visible en premier aperçu. Je suis passé outre car la palette chromatique est choisie avec goût et donne un véritable cachet aux planches. Je trouve cependant que cette colorisation uniforme tend à aplatir les dessins, leur faisant manquer de la profondeur que ces paysages montagneux auraient mérité.
L'histoire est relativement facile à résumer : trois descendants d'un empereur décédé se déclarent la guerre en quête du pouvoir, conflit auquel il faut ajouter deux autres clans puissants de guerriers bien décidés à prendre eux aussi le pouvoir. Les noms, relations et statuts de chacun sont heureusement résumés dans une généalogie présentée sur les pages de garde, permettant de s'y retrouver.
Ce conflit est traité sans fioriture. Là où le discours ne suffit plus, les protagonistes choisissent la voie du conflit militaire. Cela nous donne donc droit, dans ce premier tome, à des oppositions d'armées et des batailles qui ne sont pas sans rappeler parfois celles des Chroniques de la lune noire ou du Seigneur des Anneaux, avec un peu moins d'exubérance toutefois.
La trame de l'histoire est donc simple et sans réelle surprise, mais elle est racontée avec fluidité et de manière à captiver le lecteur.
Un récit épique dans un décor asiatique original, plaisant, bien raconté et joliment mis en image.
Sublime! Une oeuvre incontournable du grand Andreas.
Il est indéniable que la lecture demande beaucoup de concentration pour capter les nombreuses subtilités disséminées au fur et à mesure de l'histoire.
J'avoue qu'il m'a fallu une deuxième lecture pour vraiment saisir la relation entre les deux histoires (je sais maintenant qui est l'homme en noir à la fin).
Je trouve très attrayant d'essayer de déchiffrer un scénario aussi alambiqué que celui-ci et d'avoir plusieurs issues de compréhension.
La dernière fois que je me suis creusé les méninges à ce point, c'est en regardant "Lost
Highway" de Lynch.
En bref, je trouve que le style hermétique de l'histoire ajoute un charme pour ceux qui, comme moi, aiment défaire les sacs de noeuds.
Curieuse série que celle-ci...
Les héros ?... Deux adolescents, passionnés par l'avion-modélisme, qui vont se trouver mêlés à diverses intrigues lors de leurs déplacements sportifs dans divers continents.
"Michel et Thierry" font vrombir les petits moteurs pour la première fois dans l'hebdo Spirou n° 1238 du 4 Janvier 1962. Ils y tireront leur révérence dans le n° 1584 du 22 Août 1968.
Une série qui surprend car elle ne manque pas d'intérêt. Extrêmement documentées en ce qui concerne la "petite aviation", les histoires sont un heureux mélange d'un indispensable suspense ainsi que d'un certain didactisme alors en vigueur dans "Spirou" (genre "Les Belles Histoires de l'Oncle Paul" dont je vous parlerai un jour).
Onze histoires feront le bonheur d'une grosse frange du lectorat de l'époque. Onze histoires ?... Pourtant seule la première connaîtra le bonheur de l'édition, sous forme d'un album broché, en couleurs, chez Dupuis, en 1963.
Ce n'est qu'en 1979 que l'éditeur Bédéscope (merci !) fera paraître quatre albums d'un seul coup, chacun reprenant une ancienne aventure ; albums brochés MAIS en noir et blanc.
Dommage : Bédéscope interrompt l'édition de cette bonne série après seulement quatre opus. Non rentabilité ?... Fort possible...
"Michel et Thierry" une belle série, quasi introuvable -même dans les "bourses d'occasion"- lors de festivals BD. A relire dans les hebdos Spirou seulement...
Les auteurs :
Au dessin : Arthur PIROTON, dessinateur-scénariste belge, né à Anthisnes le 4 Juin 1931 et décédé le 22 Janvier 1996.
Outre cette série, est connu pour celle de Jess Long. Un très bon dessinateur réaliste, trop tôt parti.
Au scénario : Charles JADOUL. Connu aussi comme scénariste de Arnaud de Casteloup, "Docteur Gladstone". Heu... mais qu'ai-je fait de sa fiche ?...
"L'Epervier Bleu"... un superbe surnom pour un héros, vous ne trouvez pas ?...
Il fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n° 30 du 26 Juillet 1942. Il tirera sa révérence dans le même hebdo, n° 2046 du 30 Juin 1977.
"L'Epervier Bleu" ?... Une sorte dIndiana Jones avant la lettre. Grand, costaud, blond, la mâchoire volontaire, le visage carré, porteur de pantalons bouffants et de hautes bottes, il personnifie le héros pur et dur tel qu'on se l'imaginait pendant et après la Seconde Guerre Mondiale.
Il n'est pourtant pas seul, l'Epervier. L'accompagnent Larsen, son "faire-valoir", un grand rouquin costaud sympathique qui apporte une touche humoristique certaine, et Sheba, un petit hindou éternellement enturbanné de blanc, qu'ils ont "adopté".
Dans la vraie tradition des grandes bandes dessinées réalistes américaines, cette équipe va vivre intensément toute une série d'aventures où se mêlent exotisme et science-fiction.
Ce qui ne plaira pas à la censure FRANCAISE d'alors ("Spirou" est belge !). Ses éminents gugusses qui la composent -au début des années 50- jugent le contenu des planches de l'Epervier "trop cauchemardesques". D'où pressions sur l'éditeur belge (Dupuis) qui, par peur de ses chiffres de vente, fait pression sur Sirius (l'auteur). Nous sommes en décembre 1952.
Sirius termine alors son histoire de "La Planète Silencieuse" en trois semaines. Il met son "Epervier" en semi-retraite et continue sa saga des Timour.
VINGT ans plus tard, l'Epervier réintègre "Spirou". Le graphisme de Sirius a évolué. Il se fait assister au point de vue du scénario -et même du graphisme- par Jean-Marie Brouyère. Deux histoires paraîtront ("Le Puzzle de l'au-delà" et "Le Cimetière de l'infini") mais ne seront pas éditées.
Sirius abandonne alors -définitivement- l'Epervier. Nous sommes en 1977.
Ce sympathique héros connaîtra 8 albums, lesquels feront l'objet de certaines rééditions... en noir et blanc ! En 1986 les éditions Dupuis tentent de relancer L'Epervier dans certaines de leurs collections. Sans réel succès...
"L'Epervier Bleu" ?... Une superbe série, au graphisme baroque à souhait qui nous entraîne dans de magnifiques aventures aux décors -déjà- en avance sur leur temps.
Malheureusement oubliée, réalisée par un des maîtres du réalisme, elle mérite hautement d'être (re)découverte.
Pour les puristes et les collectionneurs fous :
- Seul le premier album de la série est cartonné. Le dos est réalisé à partir de papier Kraft brun encollé à la colle de poisson (si ! si ! je l'ai !... et qui plus est en grand format, donc plus que rare !).
- L'album n°2 -"Le Pharaon des cavernes"- est broché. Il en existe UN SEUL EXEMPLAIRE cartonné qui est un essai d'imprimerie. (non ! non ! je ne l'ai pas !...)
- En 1986 a été édité un album cartonné : "Territoires interdits" qui est en réalité la reprise des albums 6, 7 et 8. A oublier.
Et l'auteur dans tout ça ?...
Max MAYEU, dit SIRIUS, dessinateur-scénariste belge, est né à Soignies (Province de Hainaut) le 26 Septembre 1911. Il s'en est allé le 1er Mai 1997.
Outre la présente série, il est surtout connu pour être l'auteur de la saga des Timour. A créé aussi Pemberton (dans Pilote) et autres séries mineures, elles-aussi bien oubliées.
SIRIUS ?... Un des plus importants et prolifiques créateurs classiques de la BD franco-belge. Je l'ai déjà écrit pour Timour : une étoile porte son nom. Et c'est très bien ainsi...
Mon premier "5/5" est destiné à Capricorne.
Il m'est difficile d'être objectif tant les thèmes et la façon de traiter les sujets abordés sont pour moi ce qui peut se faire de mieux en matière de BD.
On retrouve dans Capricorne le fantastique, l'ésotérisme et une vision assez manichéenne du monde dans lequel on vit. On trouve aussi de façon moins explicite des références à la Shoah ou à l'inceste.
Il y a chez Andréas une faculté incroyable à nous faire réfléchir sur la société. D'autre part, il ne livre que partiellement album après album les solutions aux énigmes proposées, lève au compte gouttes les voiles entourant chacun de ses personnages.
Ce qui est extraordinaire, ce sont les différents niveaux de lecture que l'auteur nous propose et il n'est pas rare de trouver après maintes relectures des petites choses qui nous étaient passées complètement à côté auparavant.
Les allusions à l'une de ses autres séries Rork sont nombreuses et on en vient à s'amuser à entrecouper les 2 histoires qui semblent former un tout.
Je suis fan aussi de son style anguleux, de sa façon particulière de découper son récit qui nous donne de temps en temps des planches absolument somptueuses.
Une série culte sans aucun doute.
La saga d'Erik débute, en 1960, dans le magazine britannique "Lions".
Les lecteurs français et belge la découvrent en "petits formats" -intitulés "Erik le Viking- dès 1963. Edités par SNPI, 51 numéros -de Juin 1963 à Août 1967- permettent au lectorat de découvrir un monde de fureur, en noir et blanc, créé sous la plume de Don Lawrence.
Erik ?.. C'est une fantastique saga au "temps des Vikings". Enlevé bébé, élevé comme un viking, Erik découvrira ses origines, vivra moult aventures et partira en quête d'autres à bord d'un drakkar.
Don Lawrence, l'auteur, a su recréer l'atmosphère de cette époque. Il n'a pas son pareil pour "croquer" ces affreux, sales et méchants -toutes races confondues- qui peuplaient le monde d'alors.
Un magnifique graphisme, des scènes de combats rehaussées par l'usage du noir et blanc, des histoires qui "tiennent la route", d'attachants -mais rudes personnages- en font une série qui tient la route.
Ce n'est qu'à partir de 1979 que Michel Deligne, un éditeur belge, fera découvrir ce bijou. Onze (grands) albums brochés, en noir et blanc, seront édités en 5 ans.
Jamais réédités, ils constituent une réelle rareté et ne sont trouvables que très sporadiquement dans des bourses "d'occasions" lors de festivals BD.
Une magnifique série -ouf, que je possède- mais que, malheureusement, nombre d'entre vous ne connaîtra jamais.
L'auteur :
Donald SAUTHAM, dit "Don Lawrence", dessinateur-scénariste anglais, est né à Londres le 30 Novembre 1927.
Outre cette série, il est surtout connu en tant que dessinateur de la magnifique série l'Empire de Trigan (voir à ce titre).
Kogaratsu pointe le bout de son sabre dans l'hebdo Spirou n° 2338 du 3 Février 1983.
Kogaratsu ?... Un samouraï fier et courageux au service de son seigneur Yoshida. Mais un autre seigneur -Mitsuru- lui ravit le pouvoir. Kogaratsu va alors entreprendre une âpre lutte contre les armées du tyran.
Kogaratsu ?... Une série qui se passe au Japon, dans le début du 17ème siècle. Les auteurs se plaisent (nous plaisent) à décrire une période charnière de l'histoire de ce pays. Avec authenticité et réalisme ils nous font entrer dans ce monde, encore trop méconnu, et nous font découvrir les us et les coutumes de ce peuple d'alors.
Cette très belle série bénéficie d'un graphisme aérien et d'un très grand souci de documentation. Revivez donc ces épopées guerrières d'un Japon médiéval !...
Kogaratsu ?... c'est comme un bon Western au pays du Soleil levant. A déguster, doucement, image par image, plan par plan, en humant la bonne et profonde odeur d'un thé vert...
Le dessinateur :
Marc DE GROIDE, dit Michetz, dessinateur-scénariste belge, est né à Ixelles le 15 Octobre 1951. Hors cette (principale série) on le connaît aussi pour Tako. Un excellent illustrateur réaliste.
Il est assez amusant de voir que le posteur précédent se réfère à Abolin et Marini pour décrire le dessin de Parnotte, car c'est exactement à ces deux dessinateurs que j'ai pensé lorsque j'ai posé mes yeux sur la (fort jolie) couverture du Sang des porphyres. Comme première impression, il y a nettement pire !!!
L'histoire, si elle ne casse pas des briques, est fort bien amenée. J'avoue avoir un peu pensé à l'Auberge du bout du monde pendant un moment, avec ce petit village de Bretagne qui voit des disparus réapparaître après des années d'absence. Mais le fantastique qui prédomine dans la série de Prugne et Ogier n'occupe qu'une faible place ici, et se limite surtout à l'évocation des superstitions qui règne dans la région à l'époque.
Un petit coup de coeur (surtout graphique) en cette rentrée 2006, et j'espère fortement que la suite se révélera de la même qualité.
C’est un peu culotté de coller l’étiquette « Après Sambre, la nouvelle série de Balac » sur cet album, alors que Balac n’a jamais scénarisé que le premier tome de Sambre et qu’en plus, ce n’est un secret pour pratiquement personne, derrière ce pseudonyme se cache en fait Yann.
A la lecture, on peut comprendre le rapprochement fait avec Sambre et la réutilisation du pseudonyme. On a encore affaire une intrigue historique à consonance romantique avec famille maudite au centre du schmilblick.
Le dessin de Parnotte est beau, au sens presque pompier du terme. Il attirera sans nul doute le chaland, tant il est irréprochable. Les couleurs semblent toute droites sorties d’un Disney et le trait se situe quelque part entre Marini et Abolin dans Où le regard ne porte pas.... Des albums avec une maîtrise graphique pareille, et dans un registre aussi fédérateur, susceptibles de plaire à un vaste public, y’en a pas énormément par an. « Le sang des porphyre » a tout pour faire un malheur !
D’autant que le scénario, s’il ne brille pas par son originalité intrinsèque, porté par un dessin et un découpage virtuose, se laisse lire comme du petit lait. L’histoire, qu’il est trop tôt pour juger réellement, ne mérite pour l’instant qu’un trois étoiles, mais l’exécution de cet album étant largement au dessus du lot de la production générale, je peux difficilement attribuer moins de quatre étoiles à cet album.
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Capitan
Quelle magnifique série que voilà !... Capitan pointe pour la première fois le bout de son épée dans l'hebdo Tintin n° 37, 18ème année, du 10 Septembre 1963. Il tirera une ultime révérence dans "Tintin Sélection" n° 12 de Juin 1971. Capitan ?... Une magnifique série de cape et d'épée, imaginée et superbement mise en scène par le couple Lilianne et Fred FUNCKEN. Accumulant une importante documentation, les auteurs apportent à ces aventures une véritable rigueur et crédibilité. Au fil des opus, cet émule de D'Artagnan (qu'il rencontrera d'ailleurs) tiendra le lecteur en haleine. On assistera à son arrivée à Paris, ses premiers déboires, ses pérégrinations, ses missions, ses duels... toutes histoires bien enlevées, à rebondissements, où chevauchées et combats homériques ont la part belle. Imaginative, novatrice par le contexte historique (en 1963), une série surprenante, bondissante, nantie d'un graphisme précis et rigoureux exécuté par les "spécialistes de l'Histoire" que sont les Funcken, "Capitan" n'aura laissé que de très bons souvenirs aux (anciens) lecteurs. Notre Gascon à la fine moustache aura droit à 9 albums : - Les 7 premiers édités chez Lombard-Dargaud, brochés, en couleurs, de 1965 à 1974. - En 1980, l'éditeur Bédéscope sortira deux inédits en noir et blanc (N° 8 et 9). De 1986 à 1987, la série sera rééditée chez "Récréabull" sous forme d'albums cartonnés. Mais rien ne vaut les brochés, au papier d'impression un peu "rêche" qui me fait -un peu- penser aux parchemins d'alors. Capitan ?... Bien oublié. Et c'est grand dommage. Vous en trouverez encore dans certaines bourses "d'occasions" lors de festivals BD (surtout en Belgique). Lorsque j'en propose (des doubles !) à mon stand, ils n'y restent pas 5 minutes. Un héros encore dans pas mal de mémoires... anciennes. Capédiou !... Les auteurs : Lilianne (Schorils) et Fred FUNCKEN, époux dans la vie comme dans le dessin. Lilianne, dessinatrice-scénariste de nationalité belge, est née à Soignies (Hainaut) le 17 Juillet 1927. Fred, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Verviers le 5 Octobre 1921. Deux véritables pointures de la BD franco-belge. On ne compte plus leurs créations. Outre cette série, ils sont également connus pour : Le chevalier blanc, Harald le Viking, Jack Diamond, Doc Silver et -surtout- "La grande encyclopédie des uniformes et des armes de tous les temps" ; 17 épais albums cartonnés qui font le bonheur des historiens et des maquettistes par la précision des recherches effectuées, tant au point de vue historique que graphique. Lilianne et Fred vivent toujours et profitent d'une retraite bien méritée à Bruxelles.
Le Roi Tengiz (Tengiz)
Dans un royaume imaginaire quelque part entre la Mongolie et le Tibet, Tengiz est l'histoire d'un conflit de pouvoirs pour l'héritage d'un empire. Dans ce décor asiatique original, nous retrouvons toute la trame d'une oeuvre de fantasy, avec une prophétie, quelques créatures fantastiques et bien sûr des pouvoirs surnaturels à l'appui. Le dessin d'Aurélien Morinière est bon, rien à redire. Ses personnages sont les plus réussis, faisant face à des décors parfois un peu économes mais d'autres fois travaillés et sans reproche. Souvent réticent à la colorisation informatique, j'avoue être passé outre sur cette BD où son aspect artificiel est tout de même très visible en premier aperçu. Je suis passé outre car la palette chromatique est choisie avec goût et donne un véritable cachet aux planches. Je trouve cependant que cette colorisation uniforme tend à aplatir les dessins, leur faisant manquer de la profondeur que ces paysages montagneux auraient mérité. L'histoire est relativement facile à résumer : trois descendants d'un empereur décédé se déclarent la guerre en quête du pouvoir, conflit auquel il faut ajouter deux autres clans puissants de guerriers bien décidés à prendre eux aussi le pouvoir. Les noms, relations et statuts de chacun sont heureusement résumés dans une généalogie présentée sur les pages de garde, permettant de s'y retrouver. Ce conflit est traité sans fioriture. Là où le discours ne suffit plus, les protagonistes choisissent la voie du conflit militaire. Cela nous donne donc droit, dans ce premier tome, à des oppositions d'armées et des batailles qui ne sont pas sans rappeler parfois celles des Chroniques de la lune noire ou du Seigneur des Anneaux, avec un peu moins d'exubérance toutefois. La trame de l'histoire est donc simple et sans réelle surprise, mais elle est racontée avec fluidité et de manière à captiver le lecteur. Un récit épique dans un décor asiatique original, plaisant, bien raconté et joliment mis en image.
Cyrrus / Mil
Sublime! Une oeuvre incontournable du grand Andreas. Il est indéniable que la lecture demande beaucoup de concentration pour capter les nombreuses subtilités disséminées au fur et à mesure de l'histoire. J'avoue qu'il m'a fallu une deuxième lecture pour vraiment saisir la relation entre les deux histoires (je sais maintenant qui est l'homme en noir à la fin). Je trouve très attrayant d'essayer de déchiffrer un scénario aussi alambiqué que celui-ci et d'avoir plusieurs issues de compréhension. La dernière fois que je me suis creusé les méninges à ce point, c'est en regardant "Lost Highway" de Lynch. En bref, je trouve que le style hermétique de l'histoire ajoute un charme pour ceux qui, comme moi, aiment défaire les sacs de noeuds.
Michel et Thierry
Curieuse série que celle-ci... Les héros ?... Deux adolescents, passionnés par l'avion-modélisme, qui vont se trouver mêlés à diverses intrigues lors de leurs déplacements sportifs dans divers continents. "Michel et Thierry" font vrombir les petits moteurs pour la première fois dans l'hebdo Spirou n° 1238 du 4 Janvier 1962. Ils y tireront leur révérence dans le n° 1584 du 22 Août 1968. Une série qui surprend car elle ne manque pas d'intérêt. Extrêmement documentées en ce qui concerne la "petite aviation", les histoires sont un heureux mélange d'un indispensable suspense ainsi que d'un certain didactisme alors en vigueur dans "Spirou" (genre "Les Belles Histoires de l'Oncle Paul" dont je vous parlerai un jour). Onze histoires feront le bonheur d'une grosse frange du lectorat de l'époque. Onze histoires ?... Pourtant seule la première connaîtra le bonheur de l'édition, sous forme d'un album broché, en couleurs, chez Dupuis, en 1963. Ce n'est qu'en 1979 que l'éditeur Bédéscope (merci !) fera paraître quatre albums d'un seul coup, chacun reprenant une ancienne aventure ; albums brochés MAIS en noir et blanc. Dommage : Bédéscope interrompt l'édition de cette bonne série après seulement quatre opus. Non rentabilité ?... Fort possible... "Michel et Thierry" une belle série, quasi introuvable -même dans les "bourses d'occasion"- lors de festivals BD. A relire dans les hebdos Spirou seulement... Les auteurs : Au dessin : Arthur PIROTON, dessinateur-scénariste belge, né à Anthisnes le 4 Juin 1931 et décédé le 22 Janvier 1996. Outre cette série, est connu pour celle de Jess Long. Un très bon dessinateur réaliste, trop tôt parti. Au scénario : Charles JADOUL. Connu aussi comme scénariste de Arnaud de Casteloup, "Docteur Gladstone". Heu... mais qu'ai-je fait de sa fiche ?...
L'Epervier Bleu
"L'Epervier Bleu"... un superbe surnom pour un héros, vous ne trouvez pas ?... Il fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n° 30 du 26 Juillet 1942. Il tirera sa révérence dans le même hebdo, n° 2046 du 30 Juin 1977. "L'Epervier Bleu" ?... Une sorte dIndiana Jones avant la lettre. Grand, costaud, blond, la mâchoire volontaire, le visage carré, porteur de pantalons bouffants et de hautes bottes, il personnifie le héros pur et dur tel qu'on se l'imaginait pendant et après la Seconde Guerre Mondiale. Il n'est pourtant pas seul, l'Epervier. L'accompagnent Larsen, son "faire-valoir", un grand rouquin costaud sympathique qui apporte une touche humoristique certaine, et Sheba, un petit hindou éternellement enturbanné de blanc, qu'ils ont "adopté". Dans la vraie tradition des grandes bandes dessinées réalistes américaines, cette équipe va vivre intensément toute une série d'aventures où se mêlent exotisme et science-fiction. Ce qui ne plaira pas à la censure FRANCAISE d'alors ("Spirou" est belge !). Ses éminents gugusses qui la composent -au début des années 50- jugent le contenu des planches de l'Epervier "trop cauchemardesques". D'où pressions sur l'éditeur belge (Dupuis) qui, par peur de ses chiffres de vente, fait pression sur Sirius (l'auteur). Nous sommes en décembre 1952. Sirius termine alors son histoire de "La Planète Silencieuse" en trois semaines. Il met son "Epervier" en semi-retraite et continue sa saga des Timour. VINGT ans plus tard, l'Epervier réintègre "Spirou". Le graphisme de Sirius a évolué. Il se fait assister au point de vue du scénario -et même du graphisme- par Jean-Marie Brouyère. Deux histoires paraîtront ("Le Puzzle de l'au-delà" et "Le Cimetière de l'infini") mais ne seront pas éditées. Sirius abandonne alors -définitivement- l'Epervier. Nous sommes en 1977. Ce sympathique héros connaîtra 8 albums, lesquels feront l'objet de certaines rééditions... en noir et blanc ! En 1986 les éditions Dupuis tentent de relancer L'Epervier dans certaines de leurs collections. Sans réel succès... "L'Epervier Bleu" ?... Une superbe série, au graphisme baroque à souhait qui nous entraîne dans de magnifiques aventures aux décors -déjà- en avance sur leur temps. Malheureusement oubliée, réalisée par un des maîtres du réalisme, elle mérite hautement d'être (re)découverte. Pour les puristes et les collectionneurs fous : - Seul le premier album de la série est cartonné. Le dos est réalisé à partir de papier Kraft brun encollé à la colle de poisson (si ! si ! je l'ai !... et qui plus est en grand format, donc plus que rare !). - L'album n°2 -"Le Pharaon des cavernes"- est broché. Il en existe UN SEUL EXEMPLAIRE cartonné qui est un essai d'imprimerie. (non ! non ! je ne l'ai pas !...) - En 1986 a été édité un album cartonné : "Territoires interdits" qui est en réalité la reprise des albums 6, 7 et 8. A oublier. Et l'auteur dans tout ça ?... Max MAYEU, dit SIRIUS, dessinateur-scénariste belge, est né à Soignies (Province de Hainaut) le 26 Septembre 1911. Il s'en est allé le 1er Mai 1997. Outre la présente série, il est surtout connu pour être l'auteur de la saga des Timour. A créé aussi Pemberton (dans Pilote) et autres séries mineures, elles-aussi bien oubliées. SIRIUS ?... Un des plus importants et prolifiques créateurs classiques de la BD franco-belge. Je l'ai déjà écrit pour Timour : une étoile porte son nom. Et c'est très bien ainsi...
Capricorne
Mon premier "5/5" est destiné à Capricorne. Il m'est difficile d'être objectif tant les thèmes et la façon de traiter les sujets abordés sont pour moi ce qui peut se faire de mieux en matière de BD. On retrouve dans Capricorne le fantastique, l'ésotérisme et une vision assez manichéenne du monde dans lequel on vit. On trouve aussi de façon moins explicite des références à la Shoah ou à l'inceste. Il y a chez Andréas une faculté incroyable à nous faire réfléchir sur la société. D'autre part, il ne livre que partiellement album après album les solutions aux énigmes proposées, lève au compte gouttes les voiles entourant chacun de ses personnages. Ce qui est extraordinaire, ce sont les différents niveaux de lecture que l'auteur nous propose et il n'est pas rare de trouver après maintes relectures des petites choses qui nous étaient passées complètement à côté auparavant. Les allusions à l'une de ses autres séries Rork sont nombreuses et on en vient à s'amuser à entrecouper les 2 histoires qui semblent former un tout. Je suis fan aussi de son style anguleux, de sa façon particulière de découper son récit qui nous donne de temps en temps des planches absolument somptueuses. Une série culte sans aucun doute.
Erik le Viking
La saga d'Erik débute, en 1960, dans le magazine britannique "Lions". Les lecteurs français et belge la découvrent en "petits formats" -intitulés "Erik le Viking- dès 1963. Edités par SNPI, 51 numéros -de Juin 1963 à Août 1967- permettent au lectorat de découvrir un monde de fureur, en noir et blanc, créé sous la plume de Don Lawrence. Erik ?.. C'est une fantastique saga au "temps des Vikings". Enlevé bébé, élevé comme un viking, Erik découvrira ses origines, vivra moult aventures et partira en quête d'autres à bord d'un drakkar. Don Lawrence, l'auteur, a su recréer l'atmosphère de cette époque. Il n'a pas son pareil pour "croquer" ces affreux, sales et méchants -toutes races confondues- qui peuplaient le monde d'alors. Un magnifique graphisme, des scènes de combats rehaussées par l'usage du noir et blanc, des histoires qui "tiennent la route", d'attachants -mais rudes personnages- en font une série qui tient la route. Ce n'est qu'à partir de 1979 que Michel Deligne, un éditeur belge, fera découvrir ce bijou. Onze (grands) albums brochés, en noir et blanc, seront édités en 5 ans. Jamais réédités, ils constituent une réelle rareté et ne sont trouvables que très sporadiquement dans des bourses "d'occasions" lors de festivals BD. Une magnifique série -ouf, que je possède- mais que, malheureusement, nombre d'entre vous ne connaîtra jamais. L'auteur : Donald SAUTHAM, dit "Don Lawrence", dessinateur-scénariste anglais, est né à Londres le 30 Novembre 1927. Outre cette série, il est surtout connu en tant que dessinateur de la magnifique série l'Empire de Trigan (voir à ce titre).
Kogaratsu
Kogaratsu pointe le bout de son sabre dans l'hebdo Spirou n° 2338 du 3 Février 1983. Kogaratsu ?... Un samouraï fier et courageux au service de son seigneur Yoshida. Mais un autre seigneur -Mitsuru- lui ravit le pouvoir. Kogaratsu va alors entreprendre une âpre lutte contre les armées du tyran. Kogaratsu ?... Une série qui se passe au Japon, dans le début du 17ème siècle. Les auteurs se plaisent (nous plaisent) à décrire une période charnière de l'histoire de ce pays. Avec authenticité et réalisme ils nous font entrer dans ce monde, encore trop méconnu, et nous font découvrir les us et les coutumes de ce peuple d'alors. Cette très belle série bénéficie d'un graphisme aérien et d'un très grand souci de documentation. Revivez donc ces épopées guerrières d'un Japon médiéval !... Kogaratsu ?... c'est comme un bon Western au pays du Soleil levant. A déguster, doucement, image par image, plan par plan, en humant la bonne et profonde odeur d'un thé vert... Le dessinateur : Marc DE GROIDE, dit Michetz, dessinateur-scénariste belge, est né à Ixelles le 15 Octobre 1951. Hors cette (principale série) on le connaît aussi pour Tako. Un excellent illustrateur réaliste.
Le Sang des Porphyre
Il est assez amusant de voir que le posteur précédent se réfère à Abolin et Marini pour décrire le dessin de Parnotte, car c'est exactement à ces deux dessinateurs que j'ai pensé lorsque j'ai posé mes yeux sur la (fort jolie) couverture du Sang des porphyres. Comme première impression, il y a nettement pire !!! L'histoire, si elle ne casse pas des briques, est fort bien amenée. J'avoue avoir un peu pensé à l'Auberge du bout du monde pendant un moment, avec ce petit village de Bretagne qui voit des disparus réapparaître après des années d'absence. Mais le fantastique qui prédomine dans la série de Prugne et Ogier n'occupe qu'une faible place ici, et se limite surtout à l'évocation des superstitions qui règne dans la région à l'époque. Un petit coup de coeur (surtout graphique) en cette rentrée 2006, et j'espère fortement que la suite se révélera de la même qualité.
Le Sang des Porphyre
C’est un peu culotté de coller l’étiquette « Après Sambre, la nouvelle série de Balac » sur cet album, alors que Balac n’a jamais scénarisé que le premier tome de Sambre et qu’en plus, ce n’est un secret pour pratiquement personne, derrière ce pseudonyme se cache en fait Yann. A la lecture, on peut comprendre le rapprochement fait avec Sambre et la réutilisation du pseudonyme. On a encore affaire une intrigue historique à consonance romantique avec famille maudite au centre du schmilblick. Le dessin de Parnotte est beau, au sens presque pompier du terme. Il attirera sans nul doute le chaland, tant il est irréprochable. Les couleurs semblent toute droites sorties d’un Disney et le trait se situe quelque part entre Marini et Abolin dans Où le regard ne porte pas.... Des albums avec une maîtrise graphique pareille, et dans un registre aussi fédérateur, susceptibles de plaire à un vaste public, y’en a pas énormément par an. « Le sang des porphyre » a tout pour faire un malheur ! D’autant que le scénario, s’il ne brille pas par son originalité intrinsèque, porté par un dessin et un découpage virtuose, se laisse lire comme du petit lait. L’histoire, qu’il est trop tôt pour juger réellement, ne mérite pour l’instant qu’un trois étoiles, mais l’exécution de cet album étant largement au dessus du lot de la production générale, je peux difficilement attribuer moins de quatre étoiles à cet album.