Les derniers avis (8485 avis)

Par PAco
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Légende des nuées écarlates
La Légende des nuées écarlates

Bafff !!! Oui ça cogne dur ! Sauf que la claque qu'on se prend est due au concentré de talent que nous réserve Saverio Tenuta dans sa série "La Légende des nuées écarlates". C'est beau tout d'abord ! Rien que les couvertures des 2 tomes parus sont déjà sublimes et plantent d'emblée le décor de ce qui nous attend. Et la suite est du même tenant. Même si le dessin est parfois inégal et que quelques imprécisions peuvent titiller la pupille de certains sourcilleux, l'ensemble l'emporte sur le détail, et capte toute notre attention. La couleur quant à elle est merveilleusement utilisée, avec une mention spéciale pour la gestion du rouge et du noir (mais avec un titre de série tel que celui-ci, le contraire eut été dommage !). Enfin, je trouve la composition des planches, leur découpage très efficaces, et totalement au service de l'histoire, notamment lors des scènes d'action. Côté scénario, le titre de la série donne le ton, et le récit légendaire, très proche du conte s'impose. A partir de cette trame Saverio Tenuta, en bon marionnettiste, s'amuse à tirer les fils de son histoire. On se laisse alors bercer par cette histoire asiatique fantastico-médiévale qui nous conte le destin tragique d'un ronin amnésique. Rien de bien nouveau, je vous l'accorde, de ce côté là, mais les personnages qui vont composer notre canevas sont solides et attachants, et l'univers qu'ils habitent cohérent. Tout se tient, et les réponses aux questions égrenées dans le premier tome commencent doucement à germer avec ce second opus et nous tenir encore plus en haleine ! ***additif après lecture des 2 derniers tomes*** Ma note reste inchangée et mon impression générale toujours aussi bonne. Cette série est vraiment à classer parmi mes série culte, même si le dernier tome n'apporte pas énormément à l'ensemble. Il reste toujours aussi magnifique graphiquement, mais au niveau de l'intrigue me fait plus penser à un épilogue. Une série magnifique, pour peu que la couleur sang ne vous soit pas trop rébarbative.

04/12/2008 (modifier)
Par Chalybs
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Aldébaran
Aldébaran

Cette série est indéniablement culte dans l'histoire de la bande dessinée. C'est l'une des premières à m'avoir véritablement passionné et fait voyager dans des terres inconnues mais pourtant si proches de nous. Leo réussit avec cette série à nous dépeindre un univers complexe tant géographiquement que politiquement mais parfaitement accessible. Dans les premières pages du premier album auquel certains reprocheront une certaine lenteur, Leo réussit en fait à nous immerger dans cet univers en quelques pages bien senties et une action rapidement présente, il nous emporte sur cette planète avec une aisance déconcertante. Pourtant, si notre curiosité première est rassasiée, la porte est grande ouverte vers le mystère et l'inconnu. On sent que cette planète dispose de ressources énormes pour nous surprendre et nous émerveiller. Leo, n'hésite pas à sortir des terrains battus en mélangeant habilement passion et violence dans leur extrémisme. Exemple rapidement accessible dans le premier tome : ce qui arrive au village et par là même à Marc et Kim est sans concession. Tout au long des 5 albums, Leo joue habilement avec les personnages, en faisant intervenir de nouveaux à point nommé afin de relancer l'action, en faisant disparaître sans que l'on s'en aperçoive pour les relancer dans l'action avec justesse. Tous les personnages ont une personnalité forte et prenante. Les personnages sont tous parfaitement reconnaissables avec de vraies tronches. Le trait de Leo est loin d'être uniforme. Malgré tous les groupes en présence, malgré la complexité du monde, malgré les chassés-croisés incessants, la lecture reste toujours fluide et plaisante. On saute d'une action à l'autre sans frémir. Leo a un talent pur pour découper son histoire et mettre tout cela en image. Un story-board proche, à mon avis, de la perfection. Le scénario aux multiples rebondissements ne nous laisse pas le temps de respirer. Le background est lui aussi sympathique. Les personnages humains que nous croisons sont en fait les rescapés apparents d'une expédition terrestre d'exploration datant de plus d'un siècle ! Depuis, livrés à eux-mêmes, sans technologie ou si peu de reliquat, ils survivent dans un curieux mélange d'inculture et de croyances lointaines et de modernisme décalé. La politique en place, dictatoriale, oblige les habitants de la planète à travailler et à aller de l'avant afin de ne pas attendre inutilement une éventuelle mission de sauvetage. Le contraste entre les habitudes du village de Marc et la rudesse de la religion donne un joyeux rendu. Ceci est magnifiquement mis en image avec une couleur directe superbe. La faune et la flore prennent vie devant nos yeux ébahis de manière créative, innovante, surtout à l'époque de la parution de cette série. Pour autant, la relecture de cet album me montre qu'il n'a pas vieilli et qu'il reste dans le top des BDs d'anticipation de ce point de vue. Car Leo ne cherche pas à nous embarquer dans un monde trop extrême où nos repères seraient dénaturés. Non, il réinvente habilement ce que nous connaissons dans un esprit tout à fait crédible. Seul défaut, le dessin est trop statique. Ce qui est surprenant car je dirais qu'il ne manque pourtant pas de vie. En effet, Leo, utilise des poses inhabituelles afin de suggérer le mouvement. A la lecture du tome 5 on peut se demander : fin de série ou fin de cycle ? Lorsque je l'ai lu il y a de nombreuses années, la première solution était la bonne, puisque Bételgeuse n'était pas encore publiée. Aujourd'hui cela est moins vrai et je comprends mieux la fin de cette série. Cette fin d'ailleurs qui est un poil décevante puisque peut-être trop rapide et/ou trop happy end. C'est dommage, car le reste de la série est un mélange d'action et d'émotion parfaitement géré. Des révélations et de nouvelles questions à foison. La mantrisse, si nous en apprenons énormément plus à son sujet reste ainsi vraiment hors de notre compréhension. Les dernières phrases du dernier album nous font comprendre que plus est à venir dans la série/cycle suivant. Leo a déjà préparé la suite ! Voilà, ce ''cycle'' se termine dans un déchaînement d'évènements tous plus intrigants les uns que les autres. C'est la première fois peut-être que je lis une série qui se termine avec plus de questions que de réponses ! A découvrir si ce n'est déjà fait !

04/12/2008 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tante Henriette ou l'Eloge de l'Avarice
Tante Henriette ou l'Eloge de l'Avarice

Encore une petite bd pleine de charme d'Isabelle Dethan qui sait très bien raconter les histoires simples de la vie quotidienne. On suit avec tendresse la vie de tante Henriette, à laquelle on finit bien par pardonner sa grande radinerie au vu de sa vie pas très heureuse et de son grand âge. Une bd qui met en évidence certains petits travers des personnes âgées mais en nous les resservant avec humour. On sourit tout au long de cette lecture, les personnages sont tous très attachants, sauf peut-être oncle Alphonse, le mari de tante Henriette, nettement moins sympathique - quoique l'épisode de l'armoire vaille vraiment le détour. Un joli petit recueil de souvenirs qui se lit un peu trop rapidement peut-être, mais qui nous rappelle que la vie passe vite et qu'il faut en profiter.

04/12/2008 (modifier)
Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quelques Jours Ensemble
Quelques Jours Ensemble

Ce superbe album est le fruit du travail d'Alcante, à qui l'on doit Pandora Box et de Fanny Montgermont, qui m'avait fait forte impression déjà, avec son diptyque Elle. Littéralement happé par cette histoire de paternité tardive sur fond de maladie, j'ai été plus qu'ému à la fin de l'album, aussi ému qu'après Le Journal de mon père de Taniguchi ce qui n'est pas peu dire! Cette chronique douce-amère, qui s'étend sur près de 80 pages, est bouleversante, touchante et je gage qu'elle plaira aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Le dessin de Fanny Montgermont est superbe (et je ne sais pas si cela est dû aux couleurs employées, mais je trouve qu'elle se rapproche du style de Lepage) Malgré le sujet douloureux qui y est traité, ce one shot est une véritable respiration, une bouffée d'air dans la production actuelle. Je l'ai acheté ce matin, et ne cesse de contempler les planches de Fanny Montgermont, planches parfois muettes voire peu bavardes mais qui dégagent quelque chose d'émouvant. Encore une réussite pour la prestigieuse collection "Aire Libre" de Dupuis. Cela faisait longtemps qu'une bd ne m'avait pas autant bouleversé. Achetez ce livre, empruntez-le, volez-le, mais lisez ce chef-d'oeuvre !

03/12/2008 (modifier)
Par Seb94
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Holmes
Holmes

J'ai dévoré les deux premiers tomes, on est immédiatement happé par cette histoire. Il ne semblait pourtant pas facile d'être original et tout semblait avoir été déjà dit autour de ce personnage, et pourtant... Le récit commence d'une manière surprenante par la mort de Holmes, ce qui entraînera son fidèle ami Watson et le jeune Wiggins à enquêter sur le passé de Holmes. Des révélations sur les vices cachés de ce dernier, aux lourds secrets de famille qui semblent apparaître dans le 2ème tome, tout est fait pour nous immerger complètement dans cette enquête. Le scénario et le déroulement de l'intrigue sont une vraie réussite. Les dessins et les couleurs bleus-gris sont du plus bel effet et retranscrivent parfaitement l'ambiance de l'époque. Cécil a vraiment un talent incroyable et un style caractéristique qui en font un de mes dessinateurs préférés. Vivement la suite !

01/12/2008 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ava Dream
Ava Dream

Voici donc ma petite découverte du mois ! Je pars en week-end et qui dit week-end dit BD dans le train, histoire de passer agréablement le temps.... Une chronique complète en 2 tomes. Un rapide coup d'oeil sur le résumé : ce n'est pas vraiment l'enthousiasme. Mais voilà, mon choix doit être rapide (l'horaire SNCF est serré) et j'ai vraiment un coup de coeur pour le dessin qui me plait franchement. J'opte donc pour Ava ! Cette narration, malgré des bases de départ vues moultes fois (le plus souvent sans trace marquante d’originalité), "dégage" bien ! Un diptyque très positif, d'excellentes idées : - Une héroïne vraiment sympathique, avec ses qualités, ses défauts, ses états d’âme, bref tout le côté "personnalité " est bien travaillé. - De plus Ava s'avère ravissante et n'hésite pas à nous laisser entrevoir de temps en temps une partie de son anatomie, sans que cela soit gratuit, vulgaire ou provocant. Cette pudeur, relative, n'enlève rien à son charme, bien au contraire. - Même "finition" pour les personnages secondaires finement définis ; avec parfois des côtés caricaturaux, mais vraisemblables dans et malgré leurs exagérations. - Le scénario quoique classique est rondement mené et il offre même quelques originalités inédites. Dans ce genre j’ai rarement vu mieux, un sujet traité avec beaucoup de savoir faire. De l’action, du suspens, de nombreux petits rebondissements bien trouvés : de quoi satisfaire les lecteurs exigeants. Ce que j’espère ? Revoir de nouveau cette Ava Dream qui ne montre pas ses seins à tout bout de champ, ne fait pas de karaté mais se sert de sa matière grise avec efficacité et maestria même si elle peut paraître, parfois, m'as-tu-vu, hautaine : cela fait partie de son caractère et crédibilise son personnage. Selon les situations, Ava, comme tout un chacun, est parfois apeurée, à d'autres moments courageuse, souvent en demi-teinte. Finalement Ava Dreeam est tout simplement humaine, et cela fait du bien ! (14.5/20)

01/12/2008 (MAJ le 01/12/2008) (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tout seul
Tout seul

Boum !… Boum !… Boum !… Plus de trois semaines après avoir lu « Tout seul », j’ai toujours en mémoire ces onomatopées ! C’est dire que cette bd m’a marqué ! Comme son titre l’indique, ce one-shot met en scène un ou une solitaire (à vous de découvrir !). Ça se passe dans un phare dans un lieu qui rappelle fortement le Finistère… et on pourrait croire qu’en lisant cette bd avec un thème pareil, on s’ennuierait… eh bien pas du tout, détrompez-vous ! J’ai a-do-ré cette lecture ! En fait, j’ai beaucoup apprécié les nombreuses scènes muettes dans cette bd, ces séquences sont terriblement marquantes : un regard, l’horizon, la mer, les mouettes et ça suffit pour créer des passages chargés d’émotions ! Chabouté y fait montre d’un grand talent dans la mise en scène, la narration est quasiment parfaite : aucune incompréhension dans l’enchainement des séquences n’est à signaler, j’ai eu l’impression de suivre un film tellement les images se succèdent avec fluidité ! Ces dernières se ralentissent pertinemment à certains moments comme si l’auteur voulait nous faire comprendre que sur ce phare le temps passe lentement et irrévocablement lorsqu’on est seul au monde… Vraiment, narrativement, cette bd est une référence ! Quant à l’histoire en même-elle, je me suis posé énormément de questions sur la solitude de ce personnage, le sujet m’a semblé très improbable et pourtant il y a eu « Robinson Crusoé » et peut-être qu’il existe des gens vivant ce genre d’expérience loin de nous (d’ailleurs, des personnages souffrent bien d’isolement même en vivant en pleine ville !)… alors, je me dis pourquoi pas… Et puis, ce qui est fort avec Chabouté, c’est qu’il a incorporé des scènes de rêveries (qui sont parmi les moments les plus marquants dans cet album) qui sont d’une créativité exceptionnelle ! Au niveau du dessin, je pense qu’il est inutile que je vous fasse part de mes impressions car depuis peu (en découvrant sa bd Henri Désiré Landru), Chabouté, est devenu un de mes auteurs « noir et blanc » préférés, je risque donc de manquer de recul sur son graphisme. Parmi les bds que j’ai lues en 2008, « Tout seul » est sans contexte une de mes préférées. Cette histoire montre que même avec un thème « casse-gueule » (l’isolement), on peut passer un excellent moment de lecture ! Seul hic : l’album coûte tout de même 25 euros (mais il comporte 365 pages…)… A lire impérativement !

01/12/2008 (modifier)
Couverture de la série L'Art Invisible
L'Art Invisible

Certes l'art invisible demande un minimum de concentration pour rentrer dedans, certes certaines personnes ne prendront forcément aucun plaisir à lire cette ovni de 250 pages; Car l’art invisible n’est pas vraiment une Bande-dessiné, c’est un essai sur la bande-dessiné écrit sous forme de bande-dessiné. Dis comme ça, ça ne donne pas forcément envie, et pourtant il serait tellement dommage de passer à coté de cette mine d’information sur ce qui défini la bande dessiné. Unique, passionnant, ludique, essentiel. Indispensable.

30/11/2008 (modifier)
Couverture de la série Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)

Je ne suis à priori pas un grand fan de comics américain, que ce soit de Batman ou d’autre super héros…trop de virilité affiché à mon gout.... The killing joke (rire et mourir donc) m’a pourtant particulièrement plu. Le dessin est bon, loin des standards sur-testostéronés que l’on voit généralement, et utilise une mise en page cinématographique qui rythme agréablement le récit. Peu de combat, peu de gadget, juste une confrontation sans fioriture, sans retournement de situation alambiqué, assez brutale, entre nos 2 protagonistes : Batman et le joker, dont on apprendra en parallèle les origines. J’ai en outre beaucoup apprécié la conclusion de ce récit. Une excellente BD. Et du coup une envie de découvrir d’autres standards du comics. The Watchmen en tête.

30/11/2008 (modifier)
Par hevydevy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Astonishing X-Men
Astonishing X-Men

Bon, ce n’est pas une nouveauté (2008 pour cette compilation, et 2004 pour la première publication), mais la nomination de Whedon aux Eisner Awards 2008 dans la catégorie Best Writer (pour Astonishing X-men justement et Buffy saison 8 ) m’a donné envie de relire cette BD que j’avais déjà trouvée excellente la première fois. Ce pavé de près de 300 pages publié dans la collection Deluxe Marvel, est un très bel album, même s'il perd quelque peu de sa superbe en traversant l'atlantique. C’est sur le nom de l’auteur que je me suis penché sur l'objet car cela fait bien longtemps que j’avais abandonné les séries X. Curieusement ce qui frappe au bout de quelques pages, c’est que l’on a pas forcément besoin d’être resté un X-Menophile acharné pour entrer dans l’histoire puisqu’on a l’impression d’être revenu au temps du run mythique de Claremont et Byrne (ceux qui ont connu la publication de ces histoires via Special Strange ne seront pas dépaysés puisqu’on ne retrouve pas de perso postérieurs à cette époque). Ce run a sûrement aussi marqué Whedon, puisqu’il va se débrouiller pour ressusciter un personnage emblématique de cette équipe (je n’en dit pas plus pour ne pas spoiler la lecture) et multiplier les références s'y rapportant (une attaque de sentinelle très "days of future past"). Ce recueil compile les 12 premiers numéros de cette série (c’est à dire les 2 premiers arcs de l’auteur : "Gifted" et "dangerous", jeu de mot savoureux pour ce deuxième titre au vu du contenu de l'arc), traduite une première fois en France en kiosque dans la série du même nom (y compris la suite que je ne connais pas encore, préférant attendre la publication du deuxième volume "deluxe"). Le lecteur est (ré)introduit dans l’univers X par l’intermédiaire du personnage de Kitty Pride revenant à l’école du professeur Xavier (recrue introduite justement pendant le run Claremont/Byrne). L’immersion dans l’âge d’or des X-Men est complétée dans le premier chapitre par le retour à des costumes plus classiques. Les dessins sont assurés par John Cassaday et la mise en couleur est de Laura Martin. Le style très réaliste de Cassaday (pour un comics de super héros) permet d’appréhender cette bande dessinée avec un regard adulte, et la mise en page très sobre et très claire (on comprend tout ce qui se passe pendant les combats), facilite grandement l’immersion dans un récit qui traite souvent ses différentes intrigues et sous intrigues en parallèle. Le fil rouge de la première moitié de l’histoire (6 premiers numéros, idée qui sera utilisée entre autres dans le film X-Men 3), est associé à la découverte d’un « vaccin » anti mutation et les conséquences de cette découverte pour nos héros (l’utilisera ? l’utilisera pas ?). Dans la deuxième partie, ces X-Men seront confrontés à un "ennemi intime" ainsi qu’à une super sentinelle. Le suspense final finira de raviver nos souvenirs émus, par un clin d'oeil à la saga du Dark Phénix (toujours de Claremont et Byrne). L’histoire est captivante de bout en bout y compris au sein de chaque épisode. La Whedon touch est au rendez-vous : mélange très équilibré de drame et d’humour, répliques savoureuses (probablement le meilleur dialoguiste du moment, tout média confondu) et frissons dans le dos assurés. Probablement une des toutes meilleures sagas des mutants rois de la Marvel, et j’attends donc avec impatience et confiance la prochaine fournée d’astonishing X-Men !

29/11/2008 (modifier)