Thorgal

Note: 3.95/5
(3.95/5 pour 126 avis)

Angoulême 1996 : Alph-Art du public pour le tome 21 Thorgal est un homme simple et pacifique et va sous la bénédiction des dieux vivre de nombreuses aventures qui l'amèneront à découvrir ses origines.


476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Angoulême : récapitulatif des séries primées Auteurs polonais BD en réalité augmentée Best of 1980-1989 BoDoï Cimoc Ecole Jean Trubert Hello Bédé Journal Tintin Le Lombard Les mondes de Thorgal Mon père, cet inconnu Mythologie germano-nordique On en parle... Van Hamme Vikings Yann

Vers l'an mille, quelque part au nord de l'Europe, Thorgal Aegirsson n'aspire qu'au bonheur. Nul ne connait le mystère de ses origines: il a été recueilli bébé et élevé par les Vikings. Ce formidable guerrier au coeur d'or a épousé Aaricia, la plus belle des princesses vikings. Ils ont un fils, Jolan, et une petite fille, Louve. Mais les dieux et les déesses sont cruels, et le destin s'acharne sur l'Enfant des étoiles...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1980
Statut histoire Une histoire par tome (exceptés certains albums qui se suivent) 43 tomes parus

Couverture de la série Thorgal © Le Lombard 1980
Les notes
Note: 3.95/5
(3.95/5 pour 126 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

27/07/2001 | BiBoul
Modifier


Par Miguelof
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miguelof

C'était le commencement d'une mode a l'époque, je crois. Les sagas, les fantasy... Beaucoup de jeunes ont découvert la bd avec ces produits pour le commerce et la consommation facile. J'ai lu les premiers Thorgal en 1982/83. Van Hamme commençait ses soap operas interminables... et j'avais déjà un problème avec le dessin de Rosinski. Je n'ai jamais aimé les proportions anatomiques tête-corps: est-ce réalisme, caricature ou autre chose? J'ai lu tous les albums, quand-même. Ma note serait plus sévère s'il n'y avait pas eu Kriss de Valnor.

09/12/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 3/5

Thorgal a de grandes qualités, son héros, les vikings, les étoiles, le dessin, la magie… Mais il s'essouffle, mais il s'essouffle, il me semble tomber moins bas que d'autres séries, mais quand il n'y a plus de magie, bye, bye ! Et plus on promettait, plus on déçoit. Vraiment dur, on aime un héros aimable, qui ne veut pas dominer, la gloire et autres poudres aux yeux mais simplement être libre, aimer et être aimé par celle qu'il aime. Et la famille qu'il fonde avec elle. Son antagoniste principal est une femme qu'on en vient à apprécier pour son courage et une façon désillusionnée de voir la vie, heureusement comme parfois que quand le héros patine un peu, l'opposant est là pour relancer l'intérêt, je dirais, avec mon mauvais esprit, mais cela ne suffit pas ! Dommage, il y avait des trouvailles, le concours de tir à l'arc où tous renonçaient car comment lancer la flèche assez bien ? Mais une femme - est-ce celle du héros, je ne sais plus ? - remarque qu'il n'est pas spécifié qu'il faut lancer la flèche, en prend une et fait ce qui doit l'être, ce qui permet de continuer l'aventure autrement bloquée. Hélas, Thorgal, lui, nous a perdu.

01/11/2025 (modifier)
Par Charly
Note: 4/5
L'avatar du posteur Charly

La série Thorgal m'a vraiment impressionné par son mélange unique de genres, combinant habilement des éléments de science-fiction avec la mythologie nordique et les aventures vikings. Le personnage principal, Thorgal, est attachant et ses quêtes sont à la fois épiques et personnelles, ce qui rend la lecture très agréable. Les personnages sont bien développés, en particulier Thorgal et Aaricia, dont la relation est touchante et centrale à l'histoire. L'intrigue est complexe et bien construite, avec des rebondissements qui maintiennent l'intérêt tout au long des tomes. Le travail artistique est superbe, avec une évolution notable du style de dessin qui s'améliore au fil des albums. J'ai été ému par les thèmes abordés, tels que l'identité, la famille et le destin, qui donnent une réelle profondeur à l'histoire. Thorgal est donc une série que je recommande vivement pour son originalité et sa capacité à transporter le lecteur dans un univers riche et fascinant. Je ne donne pas la note maximale car, bien que la série soit globalement excellente, certains tomes m'ont semblé moins prenants que d'autres. Néanmoins, c'est une expérience de lecture que j'ai beaucoup appréciée.

25/06/2024 (modifier)
Par Lajt
Note: 5/5
L'avatar du posteur Lajt

15 ans après ma premiere lecture de la série, je retrouve le même plaisir à suivre l'aventure de Thorgal aujourd'hui. Jusqu'au tome 30 je trouve que la qualité du récit reste égale et tellement réussie (même si quelques histoires marquent moins l'esprit). Les intégrales aux éditions Niffle avec les pages grand format permettent d'apprécier le niveau dingue de détail du dessin de Rosinski. Ouvrages splendides, merci aux auteurs et editeurs pour ces lectures formidables.

25/11/2023 (modifier)
Par karibou79
Note: 5/5
L'avatar du posteur karibou79

Mise à jour àprès lecture des tomes 39 et 40: J'ai continué de lire d'un oeil distrait les tomes suivants le 17 que j'évoquais avant me disant à chaque fois "mais pour quelle raison je continue de suivre cette série?". Eh bien j'ai la réponse : ce mix si particulier d'aventure, de mytholige et de SF reprend de la vigueur avec l'ouverture du vaisseau atlante qui va nous permettre de revenir aux sources de la saga pour en mieux redéfinir les tenants et les aboutissants. Des esprits chagrins crient au grand n'importe quoi, je fais partie de l'autre camp qui met le Thorgal "enfant des étoiles" à égalité avec le Thorgal "viking". Je repasse la note à 5 et me réjouis de la suite. J'ai parallèlement commencé à lire "Adieu Aaricia", le 1er tome de Thorgal Saga: cette grande et belle série fait son grand retour en ne trahissant ni le visuel ni l'esprit d'orgine. L'avenir s'annonce radieux pour les fans. ------------------------------------ Pourquoi, mais pourquoi les auteurs de Thorgal n'ont-ils pas su arrêter cette série à temps, c'est-à-dire vers le tome 17 ? Ce mélange d'aventure, fantastique et SF en fait une série bien à part dans le monde de la BD. Le trait graphique, bien pauvre au début, s'améliore au fur et à mesure des épisodes. Van Hamme est bien inspiré, avec des pointes de génie le temps de certains, comme par exemple pour le cycle de Qâ. Certains albums dénotent complètement, le mot Thorgal n'étant que prétexte à leur édition, comme par exemple le fabuleusement inquiétant Alinoë. De plus, cette série se laisse et relire avec toujours le même plaisir à tout âge.

17/02/2009 (MAJ le 15/02/2023) (modifier)
Par grogro
Note: 5/5
L'avatar du posteur grogro

Inutile de s'étendre : Thorgal est (fut ?) une excellente série qui n'a comme seul inconvénient que de trainer en longueur. Les meilleurs titres de cette saga sont en effet à trouver dans les premiers tomes dont ma note oscille entre 4 et 5. Pour ma part, ma préférence va à : - La chute de Brek Zarith - Les archers - la trilogie contenant le Pays Qa, les yeux de Tanatloc et La cité du dieu perdu. Ces 5 titres ont tout du 5 étoiles. Mais jusqu'au tome 18, grosso modo, on peut s'y jeter à corps perdu. Du très grand classique !

07/02/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

La série Thorgal est la preuve que l'on peut remplir les rayons des hypermarchés tout en faisant de la très bonne qualité sur du long terme. Le pari de départ de Rosinski et Van Hamme n'était pas gagné. Associé du médiéval viking, de la SF et du mythologique pouvait faire naître une série incohérente et un fourre-tout commercial. Grâce à l'intelligence des scénarii, l'écueil a été évité et au final nous avons un héros cohérent entrainant derrière lui tout un groupe de personnages empathiques dont les passés, les présents et les futurs s'imbriquent tel un puzzle fascinant. Le dessin de Rosinski est remarquable du début à la fin. On y retrouve du classique de chez Tintin dans les premiers opus avec les couleurs d'époque. Je retrouve ces traits et colorations avec un brin de nostalgie et j'aime bien. Puis le dessin évolue avec la série l'entraînant dans des peintures plus recherchées. "Les Trois Vieillards du Pays d'Aran" lance dès le T3 l'esprit de la série avec cette association Thorgal- Aaricia dont la solidité du couple sera l'épine dorsale des futures aventures du héros. Thorgal, à moins que ce soit Shaïgan-sans-merci, sera toujours en recherche de son identité. Comme enfant, comme mari ou comme père il affrontera ses doutes et contradictions dans une réalité qui l'éloigne souvent de son idéal. Bien sûr le (mauvais) génie de la série est Kriss de Valnor. Lady Mac Beth de Shaïgan/Thorgal mais dont on ne peut s'empêcher d'admirer sa beauté et sa volonté même au détriment d'Aaricia. Probablement l'un des meilleurs personnages féminins du monde franco-belge. La reprise par Y.Sente des scenarii n'affaiblit pas la valeur de la série. Les épisodes Jolan puis Aniel sont novateurs avec un Thorgal moins présent et vieillissant. Cette exploitation du temps et de l'espace dans la série est remarquable. Je relis les épisodes avec délectation et j'aime autant ceux avec des histoires secondaires comme " le Mal Bleu" ou "La Galère Noire" que les centraux avec Kriss et les enfants comme "Le Sacrifice". Mon préféré ? " La couronne d'Ogotaï" sur la contingence. Un régal

20/03/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

TD;DR : Si vous ne connaissez pas encore Thorgal, je vous le recommande vivement. Mon conseil est de vous arrêter après le tome 15, 16 ou 17. Pour mon centième avis, j'ai décidé d'aviser un grand classique : Thorgal. Comme tout a été dit ou presque sur ce grand succès commercial bien mérité, je vais essayer de donner un peu de détails sur les différentes périodes de la série. Attention, festival de spoilers… T. 1-2 : Cycle de Slive Même si le dessin et la colorisation sont encore un peu hésitants, ces deux tomes posent déjà une bonne partie de l’univers de Thorgal. Petite note au passage : la scène du concours d’arc avec l’aigle, dans le tome 2, pourra peut-être sembler un peu « tarte à la crème » à certains, mais je trouve au contraire qu’elle montre la maîtrise classique du scénario par Van Hamme : à la fois montrer que son héros est balèze, rebelle, au grand cœur, tout en introduisant cet aigle qui joue un rôle dans la suite de l’histoire. C’est propre et efficace. En plus de l’histoire de Slive, le tome 1 contient également une histoire courte, « Presque le paradis », où Thorgal se retrouve prisonnier dans un jardin où le temps semble s’écouler différemment… Là aussi, c’est bien construit, net et sans bavures. T. 3 : Les 3 Vieillards du Pays d’Aran On reste dans le classique bien fichu : Thorgal participe à un concours (mais pour la bonne cause), c’est lui le plus fort, mais en plus il se rebelle contre les tyrans organisateurs et il fait tout péter à la fin, libérant le pays de leur joug et Aaricia de sa captivité, tout en lavant plus blanc et en effaçant les taches tenaces sur les habits, même à basse température. T. 4-6 : Cycle de Brek Zarith Là, on apporte en plus un élément de drame, avec notamment le personnage de Shaniah qui sera la cause de bien des malheurs, un peu malgré elle et surtout par amour et désir de liberté. La fin du tome 4 est assez forte et mène logiquement au tome suivant, « Au-delà des ombres », où Thorgal sera repêché du fin fond du trou pour rendre visite à la mort elle-même afin de sauver Aaricia. « La chute de Brek Zarith » est peut-être le tome le plus oubliable des trois, mais l’ambiance de décadence qui se dégage de la forteresse est assez bien rendue. T. 7-9 : Pré-cycle du Pays Qâ Ces trois tomes contiennent des histoires indépendantes, mais on verra qu’elles ont toutes une grande importance pour ce qui va suivre dans le cycle suivant. L’aisance narrative de Van Hamme est de plus en plus évidente, et Rosinski est dorénavant en pleine possession de ses moyens graphiques. * T. 7 : L’Enfant des Étoiles. Ce tome, qui revient sur plusieurs épisodes de l’enfance de Thorgal, est évidemment indispensable pour en savoir plus sur sa destinée. « Le drakkar perdu » raconte comment le chef Leif Haraldson a trouvé l’enfant, mais permet également de comprendre comment, de fils adoptif de chef, Thorgal est ensuite devenu un paria quand Gandalf-le-Fou est arrivé au pouvoir. « Le métal qui n’existait pas » est une aventure indépendante (mais également liée au fait que Thorgal soit un « enfant des étoiles »). On y rencontre notamment le nain Tjahzi pour la première fois. Enfin et surtout, « Le talisman » permet de savoir ce qu’il s’est passé sur le vaisseau spatial avant son atterrissage mouvementé, et présente ainsi les personnages de Xargos, Varth et Haynée, qui joueront un grand rôle dans le cycle du Pays Qâ. * T. 8 : Alinoë. Dans ce tome, on s’inspire d’un autre style encore : l’épouvante. Alinoë, cet antagoniste increvable et qui se multiplie à l’infini, se présente en outre dans un corps d’enfant, un processus qui est un classique du cinéma d’horreur. Ici, la greffe sur l’univers viking de Thorgal prend étonnamment bien. En outre, ce tome permet d’introduire les pouvoirs particuliers de Jolan, et ainsi de faire avancer la grande histoire. Encore un bel exemple de la maîtrise scénaristique de Van Hamme. * T. 9 : Les Archers. Si on dit juste que ce tome raconte un concours de tir à l’arc, ce n’est pas très affriolant. Mais évidemment, l’intérêt va bien au-delà, et réside en grande partie dans les personnages secondaires, qui joueront d’ailleurs leur rôle dans le cycle suivant : Arghun Pied-d’arbre, Tjall-le-Fougueux, et bien sûr l’incontournable Kriss de Valnor. Ajoutez à cela la dose de trahison qu’il faut, de l’amitié, de la vengeance, etc., et vous obtenez un cocktail tout à fait réussi. T. 10-13 : Cycle du Pays Qâ Inutile de commenter ce cycle puisque vous allez le lire :-). C’est du très très bon, mangez-en. T. 14 : Aaricia J’apprécie ce tome centré sur la jeunesse d’Aaricia et qui est, en quelque sorte, le pendant du tome « L’enfant des étoiles » centré sur Thorgal. J’aime d’ailleurs beaucoup mieux la petite Aaricia présentée ici, maligne, courageuse et généreuse, que la rancunière et parfois un peu égoïste Aaricia qu’on verra bien plus tard dans la série. T. 15 : Le maître des montagnes C’est peut-être un peu exagéré de mettre cinq étoiles, mais j’ai une tendresse particulière pour ce tome. En particulier, j’apprécie que le voyage dans le temps évite le paradigme classique du genre, celui du « point fixe », utilisé dans nombre de fictions comme Retour vers le futur, Terminator, etc. C’est très bien construit et, même si on peut douter des motivations finales du personnage de Vlana, ce n’est pas bien grave car la chute est maligne et bien trouvée. T. 16 : Louve Ce tome qui, comme son nom l’indique, a pour but principal de mettre en scène la naissance de Louve, n’est pas le plus indispensable. La scène de la naissance a un côté un peu cliché je trouve. T. 17 : La Gardienne des clés De nouveau une aventure indépendante, qui recycle utilement les personnages de Volsung de Nichor et de la Gardienne des clés. Personnellement, je ne boude pas mon plaisir quand Van Hamme continue de jouer ainsi avec la mythologie nordique. T. 18-23 : Cycle de Shaïgan-Sans-Merci Je n’arrive pas deux secondes à croire à l’argument de ce cycle. En effet, même si Thorgal perd la mémoire, il semble quand même conserver sa personnalité, et il est dès lors très difficile d’accepter l’idée qu’il dirige avec Kriss une bande de tueurs et de pillards pendant plusieurs années, sans que cela lui pose de problème particulier… * T. 18 : L’Épée-Soleil. À la fin du tome 17, Thorgal décide de s’exiler loin des siens pour les protéger de son côté « chat noir passé sous une échelle un vendredi 13 ». Ce prétexte scénaristique pour relancer Thorgal sur la route des aventures semble un peu faible… Ce tome est un tome de transition avant le suivant, qui marquera le véritable début du cycle. On y retrouve les classiques : un baronnet local qui martyrise la population, une Kriss de Valnor qui veut s’emparer de son « épée-soleil » pour son profit personnel, etc. * T. 19 : La Forteresse invisible. Outre le fait que la décision de Thorgal est d’une crédibilité douteuse, le côté « album best-of » consistant essentiellement à faire du remplissage avec du fan-service n’est pas d’un grand intérêt. * T. 20 : La marque des bannis. C’est sans doute le meilleur tome dans ce cycle par ailleurs oubliable. Déjà, faire un tome où le héros éponyme n’apparaît pas du tout, j’avoue, respect, tout le monde n’en a pas la capacité. * T. 21 : La couronne d’Ogotaï. Contrairement au tome 15 qui était très réussi, cette histoire de voyage dans le temps ne m’a guère convaincu. Les motivations des Veilleurs ne sont pas très crédibles : pourquoi intervenir pour empêcher que Tlalac se serve de la couronne d’Ogotaï, alors que, par ailleurs, plein de technologie du peuple des étoiles est utilisée en permanence dans la série ? Le mécanisme du voyage dans le temps est également un peu douteux : par exemple, pourquoi le Jolan adulte, au moment de sa rencontre avec Jolan enfant, ne se souvient-il pas de cet instant de ce qui devrait être son passé ? Bref, tout cela est un peu bancal. * T. 22 : Géants. Rappel du T.19 : Thorgal pas content de sa vie, Thorgal changer de vie. Résumé du T.22 : Thorgal pas content de sa nouvelle vie, Thorgal reprendre ancienne vie. En dérangeant en toute simplicité la déesse Frigg, épouse du grand Odin — excusez du peu, pour sa petite crise de la quarantaine. À la place de la grande déesse, j’aurais plutôt opté pour la solution : un coup de pied aux fesses, et au lit avec un Xanax… * T. 23 : La cage. Thorgal revient chez les siens, mais Aaricia est vénère sous le futile prétexte qu’il a passé 3 ans à coucher avec leur pire ennemie et à massacrer des gens (ah non, pardon, il ne « participait » pas aux tueries, il commandait juste plein de gens qui s’y livraient — je résiste très fort dans ma tête pour ne pas marquer un point Godwin). Finalement, Thorgal les sauve et il est plus ou moins pardonné. Mouais… T. 24-29 : Cycle de l’exil Comme l’île où Thorgal vivait avec sa famille commence à être connue par un peu trop de gens pas très sympathiques, tout ce petit monde décide de partir voir ailleurs. Ils vivent diverses aventures (« Arachnéa », « Le mal bleu », « Le royaume sous le sable », « Le barbare », « Kriss de Valnor », « Le sacrifice »), qui se termineront par la promesse faite par Jolan à un certain Manthor de lui consacrer sa vie en échange du fait qu’il guérisse Thorgal. Plus on avance, et plus on a l’impression que Rosinski lui-même y croit un peu moins, au point que certaines cases de « Kriss de Valnor » semblent vraiment dessinées à la va-vite. Mais dans « Le sacrifice », revirement soudain : il passe à la couleur directe, et là les graphismes deviennent tout simplement somptueux. Dommage que le scénario continue de s’essouffler. T. 30-32 : Cycle de Jolan Avec l’arrivée de Sente au scénario, j’ai bien cru que la série allait connaître un second souffle. Malheureusement, celui-ci fut de courte durée… * T. 30 : Moi, Jolan. Cette histoire de concours initiatique, quoique classique, m’a donné à l’époque espoir dans la suite de la série. La promesse irréfléchie d’Aaricia à la sorcière m’a un peu énervé, mais bon… * T. 31 : Le Bouclier de Thor. Il y a de bonnes idées dans ce tome, mais aller voler le bouclier de Thor, c’est un peu too much pour moi. Dans des tomes plus anciens, comme « Aaricia », je trouvais que le fait d’utiliser des divinités mineures comme Vigrid, et de laisser les plus grands dieux garder leur part de mystère et d’inaccessibilité, était bien plus habile. Par ailleurs, il semble un peu trop facile d’arrêter le temps dans Asgard ; et, puisque c’est possible, pourquoi aller voler le bouclier de Thor alors qu’il suffit d’utiliser la même astuce pour accomplir aller directement chercher une pomme d’éternelle jeunesse, ce qui dès le départ paraît tout de même moins dingue que d’aller chiper son bouclier à un des dieux les plus puissants du panthéon ? * T. 32 : La Bataille d’Asgard. Là encore, ce n’est pas vraiment mauvais, mais remonter jusqu’à Odin pour résoudre les petites querelles du voisinage, ça me semble un peu abusé… T. 33-36 : Cycle d’Aniel puis Notre vaillant Thorgal part sauver son fils Aniel des magiciens rouges, qui voient en lui la réincarnation de Kahaniel, leur ancien grand maître… Les péripéties pour y parvenir (« Le Bateau-Sabre » et « Kah-Aniel ») me semblent assez oubliables. Ensuite, quand Dorison passe au scénario dans « Le feu écarlate », ça perd finalement le peu d’intérêt qui restait. C’est du « bim bam boum » permanents, les personnages sont tous moins crédibles les uns que les autres, bref, je n’adhère plus du tout. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’arrêter d’acheter la série et, à ce jour, je n’ai même pas lu « Aniel », le tome qui clôt ce cycle.

06/01/2021 (modifier)
Par fuuhuu
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur fuuhuu

Thorgal doit être la toute première bande dessinée que j'ai lue de ma vie. Et grâce à elle, une passion est née. Je me vois encore il y a des années découvrir dans la bibliothèque de mon père une série de 15-20 BD, dont les couvertures ont jauni à cause du soleil et être dans l'incompréhension totale quand je voyais mon padre les lire et les relire. La première fois que j'ai ouvert le tome 1, je trouvais les dessins moches, je n'aimais pas les couleurs, je découvrais à quel point les vikings étaient des êtres rustres et sans aucune élégance, je ne comprenais rien aux noms et vocabulaires nordiques. Et là, je commis l'irréparable: je jetai le tome 1 sur le côté en disant à mon père que c'était nul et sans intérêt. Après m'être pris une bonne mandale, je fus attaché au canapé, des cures dents sous les yeux et mon père me fit la lecture (mes souvenirs sont peut être quelque peu romancés). Après la lecture des premiers tomes, j'ai moi aussi été contaminé, et pas uniquement par Thorgal, mais par tout le 9e art. Vous l'avez compris, je ne vais pas me lancer dans une critique de la série, non seulement parce que le site en regorge des centaines mais surtout parce que mon avis ne serait en rien pertinent et impartial. J'attache à cette série des sentiments tout particuliers. Elle a en effet éveillé une immense passion, a attisé une certaine curiosité en moi tellement les références sont nombreuses, m'a montré les valeurs qu'un homme, un vrai, devait avoir. Que le courage ce n'est pas d'aller se battre et d'être le plus fort, mais d'oser dire qu'on aime nos proches et de tout faire pour défendre nos valeurs (y compris aller vivre seul sur une île déserte). C'est également un symbole qui me relie à mon père, une passion que je partage avec lui. Au fond de moi, je crois que j'ai toujours identifié Thorgal à mon père pour bien des raisons. Alors oui, cette saga est sûrement truffée de défauts et d'imperfections, mais si elle a su éveiller autant de sentiments auprès de mon père et ensuite en moi, c'est sans doute la preuve qu'on tient là un chef d'œuvre. 5 étoiles et un coup de cœur évident. MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

31/12/2020 (modifier)
Par DCD
Note: 2/5
L'avatar du posteur DCD

Une fois n'est pas coutume, j'ai commencé la lecture de cette série par le milieu. Soit le tome 21, "La couronne d'Ogotaï", qui a la particularité de faire voyager dans le temps les personnages. J'ai donc retracé leur parcours, essayé de comprendre qui ils étaient tout en relevant le défi de comprendre le voyage dans le temps tel que présenté ici. Et cela m'a plu au point que je me suis procuré les premiers tomes de la série. Le dessin était moins bon à ses débuts, mais l'histoire était prometteuse et les injustices que subissait Thorgal, révoltantes. J'ai donc empilé les tomes mais de plus en plus souvent, certains contaient des faits désuets (si "Thorgal" est une saga, les tomes peuvent souvent être lus indépendamment) qui juraient avec les péripéties passées. Une fois encore, Van Hamme prolonge les aventures de son héros trop longtemps. Pourtant quelques très bons volumes comme "La couronne d'Ogotaï" réconcilieront le lecteur avec ses émotions du début de la saga, mais d'autres terriblement ennuyeux ou aux personnages grotesques (comme la femme léopard) m'ont fait lâcher l'affaire. Et j'apprends aujourd'hui que la sage compte désormais 38 tomes. Est-ce raisonnable ?

25/11/2020 (modifier)