Thorgal Saga

Après le Spirou de … ou Valerian vu par … voici Thorgal Saga. Une série qui donne carte blanche le temps d’un album à des auteurs.
Les mondes de Thorgal Nouveautés BD, comics et manga Voyages dans le temps
Tome 1 : Le temps est le plus cruel des dieux… Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister…
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Date de parution | 03 Février 2023 |
Statut histoire | Une histoire par tome 1 tome paru |
Les avis


Bah oui bien sur, évidemment 4 étoiles, pas 5 non plus, non, ce n’est pas parfait. Mais voilà, c’est Robin Recht, le mec a confirmé sur Elric puis sur Conan tout le bien qu’on pensait de lui et que c’est un grand nom de la fantasy. Alors on lui confie un Thorgal, la bonne vieille bd à papa dont les heures de gloire sont derrière elle on va pas se mentir, mais en souvenir des quinze premiers tomes que j’avais lu d’une traite en ce qui me concerne, je me dis qu’il y a moyen que le bonhomme nous sorte du culte dont on reparlera au moment des trophées de fin d’année. Et ça n’a pas loupé. Alors pour moi c’est achat en édition augmentée de luxe à 40 boules, j’aime lire mon Recht en très grand format couleur, avec un papier raffiné, c’est nickel chrome. Le découpage c’est comme au cinoche, le dessin au petits oignons tout en détail blablabla vous connaissez les vibes Lauffray tout ça (quoique comme souvent l’auteur change son trait, là il essaie de coller un peu au style Rosinski, s’éloignant d’Elric et Conan)… Bref, on est bien servi, c’est copieux et on mange bien, on en a pour son pognon, l’artiste est à la hauteur de son talent, les 2 illustrations de couvertures sont grandioses (Rosinski accroche toi), le frontispice numéroté et signé fait son petit effet, le cahier graphique est sympatoche… voilà quoi, c’est du bon divertissement que j’ai savouré durant facile 2 bonnes heures. Bon après le scénar ! Mmmmffff… Ok y a de la référence à 2, 3 albums bien connus des fans, ce qui fait que ce tome pourrait presque être considéré comme canon dans la série mère, mais même si vous ne les avez pas lu, ça ne gêne en rien la compréhension du récit. D’ailleurs l’histoire, c’est à 50 % Retour vers le futur, 50 % le 13ème guerrier (et pas que la meilleure partie du film) en gros. C’est donc forcément très très cool tout ça, mais alors pourquoi ne pas mettre la note maximale ? Ben, disons que la conclusion est pas très jouasse quand même. Ce n’est pas un mal, non, loin de là. Mais j’ai eu de la peine pour ce pauvre Thorgal, sans demander un happy end qui ne m’aurait pas déplu, je me serai contenté d’une fin douce amère. Là le pauvre il fait pitié. Aaricia, on se reverra au Walhalla. Donc en conclusion c’est l’achat fantasy incontournable de ce début d’année, quoi d’autre ? C’était cousu de fil blanc de toute façon que j’allais tomber dans ce piège tendu par le perfide Nidhögg.


La série Thorgal est celle qui m'a fait découvrir un nouvel aspect de la bande dessinée. Habitué aux Tintin, Astérix et Gil Jourdan, je crois avoir dévoré les 15 premiers volumes de la série chez ma sœur au début des années 90. Depuis, j'ai acheté régulièrement les albums jusqu'à "Aniel" qui , après beaucoup d'albums faibles voire très faibles, m'avait déçu. Finalement, on m'a offert les suivants et j'ai donc continué cette série (le dernier "Tupilaks" étant particulièrement indigeste). Alors quand j'ai vu que Robin Recht nous proposait son propre Thorgal, je n'ai pas hésité. J'avais adoré son style dans "le troisième testament-Julius". Évidemment je me suis précipité sur l'édition augmentée qui présente au lecteur un double avantage: un grand format et un papier de qualité supérieur (je passe sous silence les "bonus" assez décevants hormis la reprise de la superbe couverture de l'édition courante). Le dessin de Recht est tout simplement magnifique. Quant au scénario, un voyage dans le temps grâce à l'anneau d'Ouroboros, il nous permet de voir la confrontation entre un Thorgal vieillissant et un Thorgal jeune et fougueux, En empruntant des éléments à "l'enfant des étoiles" et "Alinoë", Robin Recht nous a concocté le meilleur des albums de la série depuis des années (bien que cette aventure doit être considérée comme un album à part de la série). Pourtant, j'ai quelques regrets sur cet album. Avec 108 pages, je pense que le récit aurait gagné en intensité en réduisant la longue marche à la recherche d'Aarica (un peu trop longue à mon goût), qui a comme principal intérêt de nous faire découvrir un Thorgal diminué physiquement, et j'ai un peu tiqué sur la violence des combats, qui n'entre pas dans l'univers de Thorgal (Dorison s'y était frotté avec "le feu écarlate", mais ça n'avait pas pris à mon goût). Et puis pourquoi ne pas avoir conservé la superbe couverture de l'édition courante qui nous rappelait celle de "l'enfant des étoiles". Sinon, c'est un sans faute pour Robin Recht, avec un album qui mêle à la fois de l'action, de la réflexion et une forte dose de nostalgie et d'émotion, une fois le livre fini. Le final est en effet surprenant, mais quelle conclusion!


Depuis 2013, je lis mais n’acquiert plus l’univers, un peu gavé de tous les dérivées, je m’étais fait une sorte de promesse… Aujourd’hui je dois avouer ma grande faiblesse, j’ai craqué sur l’objet et la perspective d’une série prometteuse. Après Spirou, Lucky Luke, Valérian et Laureline … notre héros vivra également des aventures uniques sous la houlette d’auteurs différents le temps d’un one shot. Robin Recht a la lourde tâche d’ouvrir le bal avec Adieu Aaricia. Disons le de go, ça a mis un peu du temps à me convaincre pleinement mais c’est plus que réussi. Un bien bel hommage de la part de l’auteur, on sent son plaisir et son amour pour les personnages, du beau boulot, et il amène de chouettes idées pour cette relecture. Aaricia est morte, on découvre un Thorgal vieillissant, auquel le serpent Nidhogg joue un dernier tour en lui proposant de revenir dans le passé et retrouver son aimé. Notre héros étant aussi faible que moi ;) il n’a pu s’empêcher d’accepter. La suite prend la tournure d’une aventure classique (époque Gandalf le fou), au programme kidnapping de notre jeune héroïne et mission suicide pour la délivrer. On se retrouve dans un univers familier et si l’histoire reste linéaire, l’auteur amène suffisamment d’ingrédients novateurs pour se démarquer. La vrai bonne idée est de confronter 2 Thorgal qui ont 70 ans d’écart dans la même aventure, et le traitement des personnages est fort réussi : Thorgal 3eme âge, Gandalf et un nouveau personnage féminin intéressant entre autre. De plus l’album est épais et permet à l’auteur de bien développer l’ambiance et son intrigue. Niveau graphisme, j’ai apprécié les couleurs de Gaëtan Georges mais j’avoue avoir été un poil déçu au début par le trait de Robin Recht. Le connaissant je m’attendais à plus de puissance, c’est loin d’être désagréable mais j’ai trouvé qu’il collait trop à l’œuvre originale, mais cette remarque c’est vite envolée tant le talent est là. Tout ça est classique mais fort plaisant jusqu’à un final malin qui emmène ce récit dans de nouvelles sphères. Bravo, un album qui met d’emblée la barre très haut pour la collection.
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