Les derniers avis (9423 avis)

Par Naomi
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série D.Gray-Man
D.Gray-Man

C'est, d'apres moi, tout simplement Gé-ni-al !!! - Les dessins ont une finesse incomparable (tous les personnages sont fait avec beaucoup de charme et "d'attachance"). - L'histoire est d'une originalité surprenante (toutes ces petites mesavantures qui lient combat, rencontre, amitié, complicité, humour et aussi tout ce qu'on a besoin pour un vrai shonen sans aucun reproche !!!). - Les entrepages amusantes et distrayantes. - Les couleurs (meme si il n'y en a pas dans le livre mais je parle des couvertures ou de l'anime) sont tres harmonieuses et d'un choix divin. - Et j'en passe... !!! Je suis une tres grande fan de shonen en général. La baston, les garcons, mais aussi l'amitié... Ce genre de choses me charme vraiment... Mais D.Gray-Man est une exception. Ce manga sort completement du lot !!! Il est sans aucun défaut ! Katsura Hoshino semble mettre vraiment beaucoup de soin et de délicatesse à ses oeuvres et c'est pour sa qu'il est exceptionellement fantastique. C'est un manga pour tout public tant que vous aimez Shonen... Entre les étranges inventions du grand intendant, les disputes à répétitions avec Kanda, les bétises et les drague de Lavi (<3) et les folies de Komui, on ne finit pas de rire ! Mais quand l'humour cesse... Place au combat avec des armes impressionnantes contre les Akumas !

16/04/2010 (modifier)
Couverture de la série Jinx
Jinx

Il m'a mis une énorme claque ce polar. C'est d'une force rare. Le dessin est tellement noir, tellement peu lisible, qu'on s'accroche aux textes en permanence pour ne pas perdre le fil. ... et quel texte. Le ton est juste, la traduction est sans aucun doute très bonne. C'est pas lourdingue, c'est riche. Ca tartine pas mal et c'est toujours intéressant, systématiquement réfléchi. Finalement le noir et blanc sculte une ambiance, mais la narration est assurée par l'écriture. Et malgré la bonne dose de texte c'est souvent haletant, parfois malin et cette philosophie de comptoir permanente donne beaucoup de matière, et de rire ... Le passage sur David Hasseloff fait beaucoup de bien. C'est cinglant sans être trash, et c'est tout de même réfléchi. Dans la même veine, le débat sur le format Letter box à la TV entre Jinx et Goldfish est un de mes passages préférés parce que la vie tient effectivement à certains principes, tellement anecdotiques, mais tellement importants. C'est ce qui définit une personnalité et c'est ce qui donne aux personnages cette présence si forte. Les valeurs de chacun ne sont ni niaises, ni communes, et elles dressent les enjeux à merveille et sont de fait touchantes Puis finalement d'un polar de rue, sur le thème de l'arnaque, on transite doucement vers des choses plus fortes. Cette BD est une vraie romance.

15/04/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Derniers jours d'un immortel
Les Derniers jours d'un immortel

Excellent ! Décidément, les scénarios de Fabien Vehlmann m'épatent de plus en plus régulièrement. Celui-ci est particulièrement original, riche et fort. Il nous place dans un univers futuriste presque utopique. La technologie et le mode de vie de ses habitants, alternant immortalité, téléportation, corps multiples, fusions de mémoires et métamorphoses corporelles choisies, me rappelle grandement celle du "Cycle de la Culture" de Iain Banks que j'adore. Mais les avancées technologiques ne sont qu'un décor au récit. Le thème principal concerne la communication entre les êtres, entre espèces aux comportements sociaux et morphologiques radicalement différents, mais aussi entre être humains avec les particularités que cette technologie apporte sur leurs esprits et leurs modes de vie. Le rôle du héros est d'entamer le dialogue avec des races inconnues, de servir d'intermédiaire dans des conflits entre civilisations ou encore d'enquêter sur des situations complexes mettant en scène des espèces différentes. J'ai été décontenancé par le graphisme des premières planches. Je regrette d'ailleurs toujours ce dessin noir et blanc que je trouve trop minimaliste, trop terne. J'aurais considéré cet album comme probablement culte avec un graphisme plus complexe et plus coloré. Mais je m'y suis pourtant rapidement fait. J'ai régulièrement apprécié les expressions posées que le trait donne aux personnages, accentuant l'état d'esprit de la BD. En outre, le minimalisme permet de donner un sens plus universel et plus fortement symbolique à certaines planches. Je comprends le choix des auteurs d'avoir opté pour un tel graphisme, mais je ne suis qu'à moitié convaincu, pour une question de goût j'imagine. L'histoire m'a vraiment captivé. J'ai été à la fois intéressé, amené à réfléchir et transporté dans un univers de science-fiction passionnant. Les enquêtes psychologiques et sociologiques que mènent le héros sont très bien menées et m'ont tenu en haleine. Les auteurs se paient également le luxe d'y inclure quelques touches d'humour par-ci par-là. Et à cela s'ajoute la force émotionnelle de certains passages et de la conclusion du récit. Une grande oeuvre à lire absolument !

15/04/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'espion de Staline
L'espion de Staline

Très gros coup de coeur pour cette BD originale sur bien des points. Le scénario est riche et bien structuré. Il s'appuie sur un gros travail documentaire et surtout des témoignages qui servent d'ailleurs de bases aux différents chapitres. Pour apprécier ce one shot, j'ai fragmenté ma lecture sur plusieurs soirées car les nombreuses pages ne défilent pas si vite que je m'y attendais. Certes l'histoire demande de l'attention mais le dessin noir et blanc demande également sa part d'observation. Il a des allures de crayonnés très soignés. Chaque case est extrêmement détaillée, l'auteur a dû même passer un sacré bout de temps pour réaliser cet album de plus de 250 pages. Il y a ici et là des petites erreurs de perspectives notamment sur les personnages mais l'ensemble est un régal à visionner. L'histoire est aussi captivante car elle retrace les dernières années d'un homme hors du commun vivant au Japon et espion communiste ayant les portes grandes ouvertes à l'ambassade d'Allemagne nazie. Résumer cette BD serait trop long, une lecture à tête reposée s'impose pour tous les BDphiles férus d'histoire et de destinées hors normes. Isabel Heitz a démontré de grandes qualités et sera à suivre.

14/04/2010 (modifier)
Par Tomeke
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Meteors
Meteors

A la fermeture de cet épais premier opus, je dois bien avouer avoir été très agréablement surpris par la qualité et l’originalité du background de l’histoire qui nous est proposée. Un bon coup de cœur ! Côté récit, je le trouve facile d’accès, prenant et cohérent. Plusieurs petites scènes s’entrecroisent sans que le lecteur ne soit à un moment ou l’autre perdu. Le rythme est correct, il reste constant tout au long de l’album mais manque sans doute de quelques rebondissements. Cela arrivera peut-être avec la suite. J’ai toutefois dévoré l’album assez rapidement ; les auteurs nous proposent ici un excellent premier tome qui réunit tout ce que j’apprécie dans la science-fiction. A cela s’ajoute quelques références du genre et un cahier supplémentaire en fin d’album que je trouve plus qu’appréciable. Côté graphique, il est correctement adapté à ce monde robotisé, dominé par l’intelligence artificielle. Le procédé paraît lui-même issu d’une quelconque robotisation des couleurs… Personnellement, j’épingle au passage un bémol : les visages, que je trouve beaucoup trop issus de la culture manga, ce qui n’est pas pour me plaire. Parallèlement, le lecteur se délecte des robots, vaisseaux, exo-squelettes et autres incontournables de la SF, parfaitement dessinés et détaillés ; c’est un réel plaisir pour les yeux ! En conclusion, mis à part de petits défauts qui ne peuvent en rien ruiner l’excellence de ce premier opus, je me montre impatient de connaître le développement de tous les éléments ici présentés et la suite de cette aventure qui devrait faire référence en la matière. J'en profite maintenant que la série est complète pour mettre à jour mon avis. Le deuxième opus reste dans la réussite du premier. Le récit est toujours aussi accrocheur et les quelques personnages présentés dans le volume précédent se retrouvent pour permettre à l'histoire de se poursuivre sur une même trame principale. Hélas, le dernier tome vient clôturer ce triptyque de manière relativement décevante. Non pas que cela soit au final mauvais, mais juste décevant... La fin arrive assez brusquement, alors que le lecteur manque encore de quelques réponses et, dans le même ordre d'idée, il se passe beaucoup de choses sur peu de planches, surtout vers la fin du récit. Néanmoins, l'ensemble fournit un bon moment de lecture et j'en conseille toujours l'achat. Ma note passe cependant de 4/5 à 3/5, pour une clôture légèrement bâclée...

04/05/2008 (MAJ le 14/04/2010) (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Fragments de l'encyclopédie des dauphins (Demain les dauphins)
Fragments de l'encyclopédie des dauphins (Demain les dauphins)

Voilà une bande dessinée comme on aime en croiser par moment. En dehors de tout. En dehors du temps, en dehors de tout repérage spatial. Une surprise légèrement nostalgique, un moment de poésie et de grâce flottant nulle part. Cette BD retrace les prochaines 10000 années de l’humanité au travers de courtes historiettes, sauts de puce reflétant les tournants majeurs de l’évolution tant physique que de la pensée. L’évolution de l’humanité se retrouve rapidement confrontée à l’évolution d’autres espèces et tombant dans la facilité, l’humanité va elle décliner. 10000 années pendant lesquelles nous nous rapprochons inexorablement de la sortie. L’histoire des derniers hommes les mènera vers l’histoire des légendes, de ces mythes qui peuplèrent (peut-être) la terre que nous connaissons et que nous appelons tantôt Zeus, Thor, Shiva… Le monde ne les oublie pas mais personne ne sait réellement s’ils ont un jour existé. Présentées sous forme d’extrait d’encyclopédie, les histoires sont souvent passionnées, émouvantes mais violentes psychologiquement. La conquête de l’espace et de son improbable idéal ne se fait jamais sans passer par des choix qui ne satisferont jamais tout le monde. L’histoire part de la planète Terre, nous emporte dans les confins des mondes et finit par nous ramener sur Terre 10000 années plus tard. C’est une balade semblant parfois décousue, nous surprenant fréquemment par son itinéraire et les endroits visités. Mais le trajet est logique et l’auteur parvient à nous emmener à destination. Sa destination. Notre destination. Personnellement j’ai été bluffé par cette BD d’aspect vieillot en ouvrant les premières pages. Car le dessin est plutôt d’un abord rébarbatif. Les visages font faux, les expressions figées. Le dessin est statique, les cadrages sages. L’ensemble fait très sobre, très contenu. Et cette impression est renforcée par l’usage unique du noir et blanc. Pourtant, rapidement l’ensemble devient évident. Le dessin nous transporte là où l’auteur le désire et vite, nous oublions notre première impression. J’ai lu ces pages avec bonheur.

13/04/2010 (modifier)
Couverture de la série Dungeon Quest
Dungeon Quest

Coup de coeur ! Comme elle est fraiche cette BD ! Et comme ca fait du bien de se marrer un peu ! Le dessin à un charme fou et le tour de force c'est qu'il se passe quelque chose dans chaque page, dans chaque case. Et ca sonne toujours juste ! Les dialogues, les postures, les cadrages. Tout est cohérent et l'ensemble fonctionne à mort. C'est toujours léger, mais ca touche systématiquement dans le mille. Et on enchaine les situations toutes plus jouissives les unes que les autres. On sourit beaucoup, on se marre franchement parfois, et on profite en prime des pseudo-réflexions philosophiques de nos aventuriers qui n'ont pas que des points de forces et des super objets ... mais aussi quelques points d'intelligence dans leurs stats ! D'où la qualité de leurs échanges et leurs interrogations. J'ignore si les 3 tomes prévus donneront également une cohérence à l'ensemble, mais cette épopée absurdo-poéto-fantastique est déjà une pure merveille. à suivre !!! après lecture du Tome 2 : Culte ! je suis désormais un inconditionnel de Joe Daly. J'ai un plaisir immense à replonger dans cette ambiance. Et j'espère qu'il y aura 10 tomes plutôt que 3 !

16/02/2010 (MAJ le 13/04/2010) (modifier)
Par Aerth
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Incognito (Brubaker)
Incognito (Brubaker)

Le duo Brubaker/Phillips qui écume le polar et les bas-fonds s'attaque au genre des super-héros et plus particulièrement à leurs ennemis. Tome 1 - 13/04/2010 L'histoire : Pour ce qui semble être un tome "d'introduction" à une série, le scénario n'en est pas absent pour autant. Même s'il y a quelques scènes convenues (forcément, on ne peut pas tout réinventer à chaque fois, il y a quand même des codes), il y a suffisamment de bonnes trouvailles pour rendre le tout original, cohérent et intéressant. L'origine des super-pouvoirs et des sociétés criminelle et justicière qui s'affrontent l'une l'autre dans l'ombre, les interactions entre celles-ci, les personnages, etc. Tout cela a de la saveur et donne de l'épaisseur a ce qui pourrait n'être qu'une énième production sur les super-héros. Le dessin : Les lignes claires, lisibles et assez vivantes de Phillips raviront les fans de Criminal, l'autre série du duo chez Delcourt. Même si le dessin manque un peu de nervosité dans les scènes d'actions avec son côté old school et qu'il n'y a pas de folies dans le cadrage, le travail est très bon et le lecteur ne cherche jamais ses repères. Ce qui est quand même agréable, non ? Le plaisir : Là, pas de soucis, tout y est. L'histoire accroche bien et les personnages, Zack en tête, sont consistants. Parlons-en de Zack : un ancien super-vilain réduit à livrer le courrier dans les étages et pas spécialement désireux de s'adapter... Un homme dont les cas de conscience ne sont pas les mêmes que nous : comment tuer un maître chanteur sans avoir l'air coupable ? En plus, comble de bonheur, le tome ne se termine pas en queue de poisson façon "aha, ça va être long avant la suite, hein ?". Nous avons bien là une histoire complète, prélude certain aux aventures de Zack Overkill, super méchant incognito. Note tome 1 : 4/5

13/04/2010 (MAJ le 13/04/2010) (modifier)
Couverture de la série Caravane
Caravane

Enfin le tome 2 qui clôt le récit. La série avait commencé avec un tome 1 incroyablement riche. Une pépite à l’état brut aussi bien graphique que scénaristique. L’idée de base originale parlait d’une communauté des gens exclus de la société pour leur différence. Ce peuple errant vivait en traversant les contrées désertiques dans des caravanes et présentait des spectacles dans les communautés humaines. Mais pour survivre, cette sorte de cirque en transhumance se devait d’avoir des règles strictes et propres à la communauté. Dans un monde très sécuritaire et très intolérant, le recours à la violence pour se protéger relevait également de l’obligation pour exister. Chaque caravane dispose donc d’un guide et d’un conseil chargé de veiller à la bonne tenue de la caravane et à sa survie en situation instable. Evidemment certaines règles peuvent paraître sclérosantes par leur manque d’ouverture, mais dans un tel univers hostile la moindre poussière dans le système pourrait se révéler fatal (et le tome 2 nous le prouve). Ce tome introductif nous permet de nous familiariser avec les règles, de comprendre comment cette communauté survit et de percevoir les relations entres ces « monstres » et les humains (même si certains humains sont dans les caravanes). Pas d’angélisme ou de logique binaire, les personnages complexes forment un agréable mélange détonnant. Si le tome 1 nous montre une population humaine franchement xénophobe, le tome 2 dans la rétrospective finale tempère ce côté négatif du côté humain. Graphiquement les personnages très inventifs et la colorisation nous plonge dans un univers très étrange loin de toute base connue. Les îlots de civilisation dans un désert forment des communautés autarciques où la survie prime sur la vie. Le trait incisif et précis fourmille de détails, il participe à l’apprivoisement de ces terres hostiles et arides aussi bien géologiquement qu’humainement. Très grosse réussite. Si le tome 1 nous avait plongé dans un complot dont nous ignorions les tenants et aboutissants, le tome 2 va finaliser ce complot et faire intervenir la mère de la petite fille. La vie de la caravane et son agrandissement m’ont passionné. Encore une fois les règles strictes obligent à éloigner très rapidement les brebis galeuses sous peine de mort pour tout le monde. Ceci posé, la machination tourne en plein et s’achève par une vengeance apocalyptique funeste mais si prévisible. Le guide prend toute son importance et les individualités multiples de la caravane apportent une très forte diversité très crédible au récit. L’intégration de cas sociaux à la caravane permet de faire fonctionner à plein la justice communautaire et d’en saisir les côtés « inhumains ». Seuls bémols : l’intrigue avec la mère qui me parait banale et ennuyeuse et cette fin brutale finale si frustrante tant j’aurai aimé voir l’univers développé dans d’autres tomes. Il est rare que j’en redemande, mais honnêtement la richesse de la communauté créée aurait méritée mieux qu’une histoire en deux tomes. La fin elle-même laisse un goût d’inachevé même si l’on peut espérer un second cycle. Au final, si le tome 1 méritait un , les deux défauts du second (intrigue secondaire inintéressant avec la mère et fin trop rapide) m’empêchent de garder ce niveau. J’espère d’éventuelles suites pour revenir à cette note ultime. Cependant ce diptyque est une pépite à connaître absolument pour sa richesse graphique et l’univers de cette société de créatures si complexe. Certains personnages m’ont transporté et j’apprécie particulièrement le message d’une société ayant besoin de repères fraternels pour survivre sans renier des moyens violents. La communauté est consciente qu’au final le « thymos » est nécessaire pour faire respecter une logique d’ouverture face à d'autres communautés ne parlant pas le même langage… La réflexion sur la tolérance et l’ouverture ma parait très intéressante et contre balance le dramatique consensus mou des sociétés développés actuelles souhaitant oublier qu’être ouvert n’oblige pas ceux qui rejettent le modèle sociétal à l’être également. Mais on rentre ici en philosophie et la lecture de Peter Sloterdijk pourra prolonger ce thème dans une interprétation de cette très jolie série.

13/04/2010 (modifier)
Couverture de la série Romance killer
Romance killer

Impressionnant. J'ai eu très peur en croyant au tout départ lire l'adaptation d'un animé, mais non il s'agit bien d'une vraie BD. Les prises de vue restent très cinématographiques, mais le découpage est hyper travaillé et bien adapté au format papier. La mise en page est toujours très soignée et les fonds de couleur en font un bel objet graphique. En parallèle, le texte est d'une douceur étrange, proche du roman, c'est très réussi. Le trait est somptueux, c'est d'une propreté absolue, et le tour de force c'est que ce n'est jamais kitch, et pourtant c'est d'une perfection troublante. Le format "pavé" est finalement un plus qui participe à la cohérence de l'ensemble. les 2 tomes se répondent comme 2 négatifs d'une même histoire et ont chacun leur intérêt propre. Le fond, la forme ... L'histoire est donc à la fois une volte face intéressante d'un tome à l'autre mais aussi une idée claire du début à la fin. Finalement, cette BD m'a fait l'effet d'une immersion totale, avec douceur, lenteur, et poésie. Une magnifique romance graphique

13/04/2010 (modifier)