Prêt à basculer dans le monde fou et sublime de "Ultima Parano" ?
Rarement une BD ne m'aura tant fait vibrer et approcher de mon imaginaire cyberpunk ! C'est du William Gibson en image, revu et corrigé par nos trois auteurs, JB, Gess et Steph.
D'emblée on est saisi par le graphisme de cette BD. C’est chaud, vivant, vibrant. Les compositions audacieuses de certaines planches donnent le vertige ! Et c'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre. Car on navigue à vue à coup de Mégabits qui vous défrisent le processeur ! Double ventilo plus que conseillé pour éviter la surchauffe !
L'immersion totale dans cet univers virtuel que nous propose notre trio ne se refuse rien : tout devient possible ! Et c'est ce qu'ils nous prouvent avec ce bijou d'inventivité graphique, tout en piochant qui dans le cartoon, qui dans ses cartons (tient, ne serait-ce pas Carmen Mc Callum qui se cache par là ?) pour nous proposer au final une BD de haute facture et qui arrache tout sur son passage !
Le bémol qui me fait m'arrêter à 4/5 ? ET LA SUITE, ALORS ???
Vrai, quoi ! Pourquoi lâcher en route un tel OVNI de si bonne qualité ?! Y'a des fois j'vous jure, y'a des cyberbaffes qui se perdent !
Mais bon, rien que pour le délire, l'humour et le voyage extraordinaire qu'ils nous proposent dans cet univers, ça vaut le détour !
Boule et Bill est une belle collection destinée à un large public. Avec ses personnages Roba recréait un cadre familial idéalisé. Le père, la mère, le fils, son chien et sa tortue, une 2CV rouge, que voilà un doux univers auquel se rajouteront le meilleur ami, les mésanges et d’autres personnages plus épisodiques.
Le trait de Roba est un magnifique exemple du dessin de bande dessinée destiné à la jeunesse. Si, au début, on sent qu’il a été chapeauté par Franquin, bien vite sa patte personnelle va ressortir. Aujourd’hui, tout le monde connaît Boule et Bill, leurs traits sont gravés dans nos mémoires et ce couple nous inspire douceur et tendresse.
Les histoires sont amusantes mais rarement hilarantes. Elles ne sont pas dénuées d’une certaine poésie ou de fantaisie, rendant la série moins réaliste mais plus magique qu’un Cédric par exemple.
Certes, avec autant d’albums, on ne peut éviter l’épuisement du sujet mais ce dessin si rond, doux et chaleureux suffit bien souvent à notre bonheur.
Boule et Bill nous invitent à un tendre moment de rêverie, dont nous sortirons avec le sourire. Qu’ils en soient remerciés.
Encore un pur produit de la maison Dupuis, dédié à un large public, mêlant aventure et humour tout en gardant un aspect éducatif. Le tout est comme bien souvent scénarisé par le stakhanoviste Raoul Cauvin et cette fois joliment mis en image par le très dynamique Sandron. Enfin, je ne sais pas si Sandron est dynamique dans la vie quotidienne, mais son trait l’est.
Une série intéressante à plus d’un titre.
Tout d’abord, elle s’intéresse à une période assez peu exploitée par les bandes dessinées destinées à la jeunesse. Hormis Rataplan, je serais d’ailleurs incapable de citer une autre série qui aurait exploité le filon. Pourtant la période est riche en événements et dégage un esprit d’aventure, un romantisme qui aurait pu inspirer bien des albums.
Ensuite, les scénarios sont bien construits et mêlent agréablement humour et aventure. Cauvin nous sortait alors des histoires dignes d’une série telle que Les Tuniques Bleues. C’est très vivant, drôle et dynamique.
Encore, des personnages charismatiques. Godaille et son cheval forment un duo comique très efficace. Et les seconds rôles ne sont pas en reste. A commencer par madame Sans-Gêne, formidable gourgandine au caractère bien trempé, qui, malgré ses origines modestes, réussit à se faire épouser par un général. Mais aussi Napoléon lui-même, décrit comme un petit caractériel capricieux mais grand stratège. Ou encore le maréchal Lefebvre, dont la coquetterie était sujet de moquerie. Et bien d’autres, et bien d’autres.
Enfin, le dessin de Sandron est incroyable d’expression et de vitalité. S’il officie dans le genre franco-belge, il n’en a pas moins une patte personnelle qui servait à merveille cette série.
Au final, et malgré les années écoulées, je ne peux que considérer cette série comme une belle réussite, même si les deux derniers albums sont inférieurs au reste. La série s’est heureusement arrêtée très rapidement, évitant ainsi de tomber dans la redondance, qui, il faut l’avouer, est le pêché mignon de Raoul Cauvin.
C'est typiquement le genre de bd que j'aime lire. Le premier tome démarre très fort dans une ambiance rappelant un peu Sherlock Holmes. Le second confirme l'essai bien qu'il soit totalement différent eu égard au lieu de l'action à savoir un asile d'aliénés. Et enfin le dernier chapitre clôt cette histoire de manière magistrale en nous apportant toutes les révélations. Les deux auteurs me sont pourtant parfaitement inconnus. Visiblement, ils en sont à leur début. C'est là que je me suis laissé dire qu'ils avaient incontestablement du talent. Je ne serai pas étonné que le codex angélique devienne une sorte de référence...
En effet, les auteurs arrivent non seulement à nous dépeindre la société parisienne du début du XXème siècle mais également à distiller une ambiance victorienne genre Jack l'éventreur. Puis, alors qu'on ne s'y attend pas, on bascule vers le fantastique et l'ésotérisme. La narration reste subtile, elle n'est pas trop bavarde. Par ailleurs, la lecture est très fluide grâce à un excellent découpage. Nous avons un jeune héros totalement tourmenté et des mystères qui se multiplient notamment dans un excellent second tome qui a su aller encore plus loin que le premier déjà saisissant. ::
J'aime bien également le lexique que nous retrouvons à la fin de chaque tome. Celui-ci laisse échapper des pointes d'humour et crée une véritable connivence avec les auteurs. C'est assez original car on prend plaisir à les lire comparé à d'autres oeuvres où c'est généralement très pompeux.
Les dessins retranscrivent assez bien un récit parfaitement maîtrisé qui aborde plusieurs genres (polar, fantastique, horreur). Des couleurs bien choisies qui mettent en avant la tonalité sombre de l'histoire. C'est réellement une bonne surprise ! Je le conseille vivement aux amateurs de fantastique car ils vont se passionner pour cette histoire intrigante.
Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5
Un petit gars qui deviendra un grand héros. Mais... comment était-il, avant ?
Une des bd "jeunesse" qui me fait le plus rire, tout simplement car y en a pour tout le monde !
De l’humour super lourd, bien prout prout et compagnie, certes, mais il y a aussi régulièrement beaucoup de tendresse, d’amitié et de découverte.
Bien que cette sorte d’humour soit majoritairement présente, il y plein de petites choses bien mignonnes qui font du bien sans être niaises ou aseptisées.
Les personnages sont correctement maîtrisés, ils ont également un bon caractère bien trempé ce qui permet d’avoir plusieurs personnages à qui se raccrocher. dans cette catégorie d’humour, c’est ma série préféré parmi les Cédric, Titeuf, Kid Paddle, etc.
Les dessins ne sont pas en reste et me parlent comme il faut...
Je crois que l’on peut apprécier cette série aussi bien adulte qu’enfant, ce qui est chose rare dans la BD d’humour ou tout est ciblé en avance, catégorisé soit enfant, soit ado ou encore adulte mais rarement les 3. Un challenge réussi.
J’ai connu cette série gamin. Elle me faisait déjà rire et cela ne s’est pas arrêté presque 18 ans après…
Par contre, je ne me vois pas l'offrir à un enfant. Maintenant que je suis père et sans vouloir jouer les "père la pudeur", il y a du vulgaire et de l'osé dans cette BD.
"Lisez ce que je vous dis, pas ce que je lis ?"
Un protagoniste principal intéressant et bien cerné une intrigue prenante et une petite pointe de fantastique tournant autour d’un appareil photo. Moi personnellement il ne m’en faut pas plus pour m’embarquer.
Le premier tome est réellement bon, on fait connaissance avec : les personnages, la partie de fantastique, l’intrigue générale de fond pour nous tenir en haleine au fil des tomes, et l’intrigue basique mais efficace de ce premier tome.
Une bonne mise en route.
Le deuxième cycle (tomes 2 et 3) est plus prenant que le premier, tout simplement parce que tout y est mieux développé. Les dessins sont toujours aussi bons mais la couleur a bien changé et est particulièrement agréable.
L'approfondissement, la découverte du personnage central avance, son appareil photo ne lui sert pas réellement, mais appuie quand même l’histoire, bien vue.
Le seul point négatif de l’histoire est que le récit de fond sur les parents de notre héros n’avance pas vraiment. Il faut évidemment une accroche pour nous aider à entamer le troisième cycle (tome 4, 5 et 6).
Pour finir le principal reproche, matériel celui-là. Il vient du fait que le prix de cette collection (Grand Angle) est assez cher et peut freiner facilement l’achat. Heureusement, on trouve très facilement comme d’habitude le premier tome à un prix très modique dans les solderies. Finalement Bamboo m’a appâté comme cela, deux trois tomes pas chers et la suite à acheter plein pot cela reste raisonnable.
Acheté le tout neuf ? Plus de 12.9 euros le tome, non je ne me vois pas le faire.
Synthèse
Une bonne intrigue par cycle est une intrigue de fond intéressante.
Des dessins réalistes avec à partir du deuxième tome de très belles couleurs.
Un univers avec juste une pointe de fantastique, tout est bien dosé.
Pour finir des personnages principaux et secondaires intéressants.
C'est l'histoire d' un petit forgeron doté d’un pouvoir de… forgeron : eh oui ! Il n' y a pas de sot métier. Il aurait tout aussi bien être chiffonnier, chanteur, chaudronniers ou même encore plumassier.
Sur cette planète, chacun a son propre pouvoir. Comme quoi, ce n’est pas forcément toujours en forgeant que l’on devient forgeron, certains naissent forgerons ou sont forgeron de père en fils, d'autres non, enfin sur troy…
Je ne suis pas féru d’Heroic fantaisy, ma référence c’est Lanfeust de Troy, oui je sais un peu court comme référence…
Je suis tombé dedans il y a pas mal d’années et je dois dire que la qualité du scénario est séduisante et ne laisse pas sur sa faim !
L’univers créé est assez démentiel, original et très drôle. Les tomes contiennent ce qu’il faut d’aventures pour être intéressants, pas de tome inutile, cela fait plutôt plaisir.
Les personnages, bien calibrés, existants, sont présents en quantité. Evidemment tout le monde préférera Hébus le troll à un moment ou un autre...
J’étais persuadé que l’on allait nous servir cette série jusqu’à plus soif et que la série allait s’étirer sur 40 tomes, j’ai donc été agréablement surpris quand j’ai appris qu’il y allait y avoir une fin.
Une bonne fin en soit pour cette série... mais... ce que je ne savais pas c’est qu’il se préparait tout de même une suite : Lanfeust Des Etoiles et, rebelote, une suite : Lanfeust origines, et bon nombre de séries dérivées…
Mais c’est de cette série dont il est question ici et, à elle seule, elle constitue une très grande saga : un univers qui fourmille d’idée, beaucoup de rires, bref une série vraiment distrayante.
Pour les ados, je pense que cette série peut être considérée comme culte. 19/20
En ce qui me concerne je me contenterais d’un (16/20) ce qui est déjà une note honorable…
En ce qui me concerne la meilleure série dérivée de l’univers de troy à ce jour.
Le premier cycle est très bon, original, agréable et distrayant, il y a une vraie histoire prenante.
Un village troll entier se retrouve "enchanté" pour servir des humains diaboliques.
Seuls quelques rescapés parmi la horde, une humaine (troll dans l’esprit) et son père adoptif (complètement troll) s‘en sont tirés et vont partir à l‘aventure pour tenter de délivrer toute leur famille et tous les trolls si injustement réduits à l'état de serviteurs décérébrés.
Par contre, la suite ne m’a pas convaincu. Certes l'ensemble reste drôle mais un cran en dessous quand même : trop d'accumulation de gags nuisent aux gags !
J’avoue ne pas avoir lu trollympiades, surfant à l’époque sur la vague des jeux olympiques du moment et je n’achèterai pas la suite, je la lirai peut être, mais je crains que la qualité ne soit plus autant au rendez-vous.
Pour résumer, peut-être un peu brutalement, je ne trouve plus grand intérêt à cette série qui reste sans doute visible pour les adolescents.
A noter également que la représentation graphique des troll, n’est pas aussi bonne que dans la série d’origine : ils font même carrément balourds et moins tout en force comme l’est notre troll adoré Hébus.
Au moins le pouvoir aléatoire de l’humaine-troll qui consiste a faire tomber des maisons sur la tête, faire pousser des queues de renard et ou pourquoi pas faire se transformer les pommes en cynhorodons est plutôt rigolo.
14/20 pour le premier cycle, le reste est dispensable à mes yeux tout du moins.
Premier épisode d’un projet sympa le thème laissait présager de bonnes prédispositions.
Et puis d’emblée le dessin rebute, un peu comics, mais format BD, peu de pages, le temps de présenter, de monter l’équipe et de partir on est déjà à mie histoire. Le format est il trop court ? En fait j’aurai tendance à penser que c’est plutôt la colorisation qui pêche que le dessin en lui-même après relecture. C’est fade et ne sert pas la richesse du scénario
Côté scénario en revanche la promesse du thème (des psychopathes pour tuer Hitler) tourne très bien. Pas une fois on relâche son attention, les renversements font parfois un peu « deus ex machina » mais passent tant les personnages paraissent complexes. Et que dire de la fin, whaou !
Franchement quel dommage que le dessin ne serve pas ce scénario, Après parution du dernier de la série, je pense sans hésitation que cet opuscule est le meilleur de très loin pour le scénario, mais l’un des plus faible au niveau du dessin… Dommage, mais comme j’ai tendance à accorder plus d’importance au scénario qu’au dessin je mets un 4- à cette BD dont on sort en se disant whaou quel épilogue ! Je ne conseille pas l'achat en revanche car le dessin n'est vraiment pas agréable y compris à la relecture.
Après lecture des sept tomes actuellement disponibles en version française.
Avant tout, il faut reconnaître que le postulat de base est assez savoureux, tous les mâles du monde entier (humains et animaux) meurent au même moment. Seuls rescapés de cette catastrophe, Yorick et son singe. Pour quelle raison sont-ils les deux seuls survivants de la gente masculine…mystère.
Le récit développe donc la vie dans un monde seulement peuplé de femmes et c’est vraiment passionnant de découvrir comment la société humaine s’organise, sachant que la plupart des postes importants étaient tenus jusque là par des hommes, tout est à repenser.
On suit donc le périple de Yorick à travers le monde, escorté d’une agent du gouvernement et d’une biochimiste spécialisée en génétique. Alors que cette dernière essaie de comprendre pourquoi le dernier homme a été épargné, celui-ci n’a qu’une seule idée en tête, retrouver sa petite amie partie en Australie avant la catastrophe.
L’histoire est vraiment prenante, originale et pleine de rebondissement. Une des grandes forces de cette série réside également dans l’humour qu’elle distille et dans les dialogues vraiment savoureux entre les différents personnages.
Certes, on peut trouver qu’il y a parfois quelques longueurs, concernant certaines histoires parallèles ou flash-backs, qui ne sont pas en lien direct avec la quête initiale. Toutefois, ces passages permettent de mieux s’immerger dans l’univers de cette série et également de mieux cerner les caractères et le vécu des différents personnages.
Je crois savoir que cette série est prévue en dix tomes, et c’est avec une grande impatience et toujours autant d’envie que j’attends de découvrir les trois derniers tomes racontant le périple du dernier homme.
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Ultima Parano
Prêt à basculer dans le monde fou et sublime de "Ultima Parano" ? Rarement une BD ne m'aura tant fait vibrer et approcher de mon imaginaire cyberpunk ! C'est du William Gibson en image, revu et corrigé par nos trois auteurs, JB, Gess et Steph. D'emblée on est saisi par le graphisme de cette BD. C’est chaud, vivant, vibrant. Les compositions audacieuses de certaines planches donnent le vertige ! Et c'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre. Car on navigue à vue à coup de Mégabits qui vous défrisent le processeur ! Double ventilo plus que conseillé pour éviter la surchauffe ! L'immersion totale dans cet univers virtuel que nous propose notre trio ne se refuse rien : tout devient possible ! Et c'est ce qu'ils nous prouvent avec ce bijou d'inventivité graphique, tout en piochant qui dans le cartoon, qui dans ses cartons (tient, ne serait-ce pas Carmen Mc Callum qui se cache par là ?) pour nous proposer au final une BD de haute facture et qui arrache tout sur son passage ! Le bémol qui me fait m'arrêter à 4/5 ? ET LA SUITE, ALORS ??? Vrai, quoi ! Pourquoi lâcher en route un tel OVNI de si bonne qualité ?! Y'a des fois j'vous jure, y'a des cyberbaffes qui se perdent ! Mais bon, rien que pour le délire, l'humour et le voyage extraordinaire qu'ils nous proposent dans cet univers, ça vaut le détour !
Boule & Bill
Boule et Bill est une belle collection destinée à un large public. Avec ses personnages Roba recréait un cadre familial idéalisé. Le père, la mère, le fils, son chien et sa tortue, une 2CV rouge, que voilà un doux univers auquel se rajouteront le meilleur ami, les mésanges et d’autres personnages plus épisodiques. Le trait de Roba est un magnifique exemple du dessin de bande dessinée destiné à la jeunesse. Si, au début, on sent qu’il a été chapeauté par Franquin, bien vite sa patte personnelle va ressortir. Aujourd’hui, tout le monde connaît Boule et Bill, leurs traits sont gravés dans nos mémoires et ce couple nous inspire douceur et tendresse. Les histoires sont amusantes mais rarement hilarantes. Elles ne sont pas dénuées d’une certaine poésie ou de fantaisie, rendant la série moins réaliste mais plus magique qu’un Cédric par exemple. Certes, avec autant d’albums, on ne peut éviter l’épuisement du sujet mais ce dessin si rond, doux et chaleureux suffit bien souvent à notre bonheur. Boule et Bill nous invitent à un tendre moment de rêverie, dont nous sortirons avec le sourire. Qu’ils en soient remerciés.
Godaille et Godasse
Encore un pur produit de la maison Dupuis, dédié à un large public, mêlant aventure et humour tout en gardant un aspect éducatif. Le tout est comme bien souvent scénarisé par le stakhanoviste Raoul Cauvin et cette fois joliment mis en image par le très dynamique Sandron. Enfin, je ne sais pas si Sandron est dynamique dans la vie quotidienne, mais son trait l’est. Une série intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord, elle s’intéresse à une période assez peu exploitée par les bandes dessinées destinées à la jeunesse. Hormis Rataplan, je serais d’ailleurs incapable de citer une autre série qui aurait exploité le filon. Pourtant la période est riche en événements et dégage un esprit d’aventure, un romantisme qui aurait pu inspirer bien des albums. Ensuite, les scénarios sont bien construits et mêlent agréablement humour et aventure. Cauvin nous sortait alors des histoires dignes d’une série telle que Les Tuniques Bleues. C’est très vivant, drôle et dynamique. Encore, des personnages charismatiques. Godaille et son cheval forment un duo comique très efficace. Et les seconds rôles ne sont pas en reste. A commencer par madame Sans-Gêne, formidable gourgandine au caractère bien trempé, qui, malgré ses origines modestes, réussit à se faire épouser par un général. Mais aussi Napoléon lui-même, décrit comme un petit caractériel capricieux mais grand stratège. Ou encore le maréchal Lefebvre, dont la coquetterie était sujet de moquerie. Et bien d’autres, et bien d’autres. Enfin, le dessin de Sandron est incroyable d’expression et de vitalité. S’il officie dans le genre franco-belge, il n’en a pas moins une patte personnelle qui servait à merveille cette série. Au final, et malgré les années écoulées, je ne peux que considérer cette série comme une belle réussite, même si les deux derniers albums sont inférieurs au reste. La série s’est heureusement arrêtée très rapidement, évitant ainsi de tomber dans la redondance, qui, il faut l’avouer, est le pêché mignon de Raoul Cauvin.
Le Codex angélique
C'est typiquement le genre de bd que j'aime lire. Le premier tome démarre très fort dans une ambiance rappelant un peu Sherlock Holmes. Le second confirme l'essai bien qu'il soit totalement différent eu égard au lieu de l'action à savoir un asile d'aliénés. Et enfin le dernier chapitre clôt cette histoire de manière magistrale en nous apportant toutes les révélations. Les deux auteurs me sont pourtant parfaitement inconnus. Visiblement, ils en sont à leur début. C'est là que je me suis laissé dire qu'ils avaient incontestablement du talent. Je ne serai pas étonné que le codex angélique devienne une sorte de référence... En effet, les auteurs arrivent non seulement à nous dépeindre la société parisienne du début du XXème siècle mais également à distiller une ambiance victorienne genre Jack l'éventreur. Puis, alors qu'on ne s'y attend pas, on bascule vers le fantastique et l'ésotérisme. La narration reste subtile, elle n'est pas trop bavarde. Par ailleurs, la lecture est très fluide grâce à un excellent découpage. Nous avons un jeune héros totalement tourmenté et des mystères qui se multiplient notamment dans un excellent second tome qui a su aller encore plus loin que le premier déjà saisissant. :: J'aime bien également le lexique que nous retrouvons à la fin de chaque tome. Celui-ci laisse échapper des pointes d'humour et crée une véritable connivence avec les auteurs. C'est assez original car on prend plaisir à les lire comparé à d'autres oeuvres où c'est généralement très pompeux. Les dessins retranscrivent assez bien un récit parfaitement maîtrisé qui aborde plusieurs genres (polar, fantastique, horreur). Des couleurs bien choisies qui mettent en avant la tonalité sombre de l'histoire. C'est réellement une bonne surprise ! Je le conseille vivement aux amateurs de fantastique car ils vont se passionner pour cette histoire intrigante. Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5
Le Petit Spirou
Un petit gars qui deviendra un grand héros. Mais... comment était-il, avant ? Une des bd "jeunesse" qui me fait le plus rire, tout simplement car y en a pour tout le monde ! De l’humour super lourd, bien prout prout et compagnie, certes, mais il y a aussi régulièrement beaucoup de tendresse, d’amitié et de découverte. Bien que cette sorte d’humour soit majoritairement présente, il y plein de petites choses bien mignonnes qui font du bien sans être niaises ou aseptisées. Les personnages sont correctement maîtrisés, ils ont également un bon caractère bien trempé ce qui permet d’avoir plusieurs personnages à qui se raccrocher. dans cette catégorie d’humour, c’est ma série préféré parmi les Cédric, Titeuf, Kid Paddle, etc. Les dessins ne sont pas en reste et me parlent comme il faut... Je crois que l’on peut apprécier cette série aussi bien adulte qu’enfant, ce qui est chose rare dans la BD d’humour ou tout est ciblé en avance, catégorisé soit enfant, soit ado ou encore adulte mais rarement les 3. Un challenge réussi. J’ai connu cette série gamin. Elle me faisait déjà rire et cela ne s’est pas arrêté presque 18 ans après… Par contre, je ne me vois pas l'offrir à un enfant. Maintenant que je suis père et sans vouloir jouer les "père la pudeur", il y a du vulgaire et de l'osé dans cette BD. "Lisez ce que je vous dis, pas ce que je lis ?"
Thomas Silane
Un protagoniste principal intéressant et bien cerné une intrigue prenante et une petite pointe de fantastique tournant autour d’un appareil photo. Moi personnellement il ne m’en faut pas plus pour m’embarquer. Le premier tome est réellement bon, on fait connaissance avec : les personnages, la partie de fantastique, l’intrigue générale de fond pour nous tenir en haleine au fil des tomes, et l’intrigue basique mais efficace de ce premier tome. Une bonne mise en route. Le deuxième cycle (tomes 2 et 3) est plus prenant que le premier, tout simplement parce que tout y est mieux développé. Les dessins sont toujours aussi bons mais la couleur a bien changé et est particulièrement agréable. L'approfondissement, la découverte du personnage central avance, son appareil photo ne lui sert pas réellement, mais appuie quand même l’histoire, bien vue. Le seul point négatif de l’histoire est que le récit de fond sur les parents de notre héros n’avance pas vraiment. Il faut évidemment une accroche pour nous aider à entamer le troisième cycle (tome 4, 5 et 6). Pour finir le principal reproche, matériel celui-là. Il vient du fait que le prix de cette collection (Grand Angle) est assez cher et peut freiner facilement l’achat. Heureusement, on trouve très facilement comme d’habitude le premier tome à un prix très modique dans les solderies. Finalement Bamboo m’a appâté comme cela, deux trois tomes pas chers et la suite à acheter plein pot cela reste raisonnable. Acheté le tout neuf ? Plus de 12.9 euros le tome, non je ne me vois pas le faire. Synthèse Une bonne intrigue par cycle est une intrigue de fond intéressante. Des dessins réalistes avec à partir du deuxième tome de très belles couleurs. Un univers avec juste une pointe de fantastique, tout est bien dosé. Pour finir des personnages principaux et secondaires intéressants.
(15.5/20)
Lanfeust de Troy
C'est l'histoire d' un petit forgeron doté d’un pouvoir de… forgeron : eh oui ! Il n' y a pas de sot métier. Il aurait tout aussi bien être chiffonnier, chanteur, chaudronniers ou même encore plumassier. Sur cette planète, chacun a son propre pouvoir. Comme quoi, ce n’est pas forcément toujours en forgeant que l’on devient forgeron, certains naissent forgerons ou sont forgeron de père en fils, d'autres non, enfin sur troy… Je ne suis pas féru d’Heroic fantaisy, ma référence c’est Lanfeust de Troy, oui je sais un peu court comme référence… Je suis tombé dedans il y a pas mal d’années et je dois dire que la qualité du scénario est séduisante et ne laisse pas sur sa faim ! L’univers créé est assez démentiel, original et très drôle. Les tomes contiennent ce qu’il faut d’aventures pour être intéressants, pas de tome inutile, cela fait plutôt plaisir. Les personnages, bien calibrés, existants, sont présents en quantité. Evidemment tout le monde préférera Hébus le troll à un moment ou un autre... J’étais persuadé que l’on allait nous servir cette série jusqu’à plus soif et que la série allait s’étirer sur 40 tomes, j’ai donc été agréablement surpris quand j’ai appris qu’il y allait y avoir une fin. Une bonne fin en soit pour cette série... mais... ce que je ne savais pas c’est qu’il se préparait tout de même une suite : Lanfeust Des Etoiles et, rebelote, une suite : Lanfeust origines, et bon nombre de séries dérivées… Mais c’est de cette série dont il est question ici et, à elle seule, elle constitue une très grande saga : un univers qui fourmille d’idée, beaucoup de rires, bref une série vraiment distrayante. Pour les ados, je pense que cette série peut être considérée comme culte. 19/20 En ce qui me concerne je me contenterais d’un (16/20) ce qui est déjà une note honorable…
Trolls de Troy
En ce qui me concerne la meilleure série dérivée de l’univers de troy à ce jour. Le premier cycle est très bon, original, agréable et distrayant, il y a une vraie histoire prenante. Un village troll entier se retrouve "enchanté" pour servir des humains diaboliques. Seuls quelques rescapés parmi la horde, une humaine (troll dans l’esprit) et son père adoptif (complètement troll) s‘en sont tirés et vont partir à l‘aventure pour tenter de délivrer toute leur famille et tous les trolls si injustement réduits à l'état de serviteurs décérébrés. Par contre, la suite ne m’a pas convaincu. Certes l'ensemble reste drôle mais un cran en dessous quand même : trop d'accumulation de gags nuisent aux gags ! J’avoue ne pas avoir lu trollympiades, surfant à l’époque sur la vague des jeux olympiques du moment et je n’achèterai pas la suite, je la lirai peut être, mais je crains que la qualité ne soit plus autant au rendez-vous. Pour résumer, peut-être un peu brutalement, je ne trouve plus grand intérêt à cette série qui reste sans doute visible pour les adolescents. A noter également que la représentation graphique des troll, n’est pas aussi bonne que dans la série d’origine : ils font même carrément balourds et moins tout en force comme l’est notre troll adoré Hébus. Au moins le pouvoir aléatoire de l’humaine-troll qui consiste a faire tomber des maisons sur la tête, faire pousser des queues de renard et ou pourquoi pas faire se transformer les pommes en cynhorodons est plutôt rigolo. 14/20 pour le premier cycle, le reste est dispensable à mes yeux tout du moins.
Sept psychopathes
Premier épisode d’un projet sympa le thème laissait présager de bonnes prédispositions. Et puis d’emblée le dessin rebute, un peu comics, mais format BD, peu de pages, le temps de présenter, de monter l’équipe et de partir on est déjà à mie histoire. Le format est il trop court ? En fait j’aurai tendance à penser que c’est plutôt la colorisation qui pêche que le dessin en lui-même après relecture. C’est fade et ne sert pas la richesse du scénario Côté scénario en revanche la promesse du thème (des psychopathes pour tuer Hitler) tourne très bien. Pas une fois on relâche son attention, les renversements font parfois un peu « deus ex machina » mais passent tant les personnages paraissent complexes. Et que dire de la fin, whaou ! Franchement quel dommage que le dessin ne serve pas ce scénario, Après parution du dernier de la série, je pense sans hésitation que cet opuscule est le meilleur de très loin pour le scénario, mais l’un des plus faible au niveau du dessin… Dommage, mais comme j’ai tendance à accorder plus d’importance au scénario qu’au dessin je mets un 4- à cette BD dont on sort en se disant whaou quel épilogue ! Je ne conseille pas l'achat en revanche car le dessin n'est vraiment pas agréable y compris à la relecture.
Y Le Dernier Homme
Après lecture des sept tomes actuellement disponibles en version française. Avant tout, il faut reconnaître que le postulat de base est assez savoureux, tous les mâles du monde entier (humains et animaux) meurent au même moment. Seuls rescapés de cette catastrophe, Yorick et son singe. Pour quelle raison sont-ils les deux seuls survivants de la gente masculine…mystère. Le récit développe donc la vie dans un monde seulement peuplé de femmes et c’est vraiment passionnant de découvrir comment la société humaine s’organise, sachant que la plupart des postes importants étaient tenus jusque là par des hommes, tout est à repenser. On suit donc le périple de Yorick à travers le monde, escorté d’une agent du gouvernement et d’une biochimiste spécialisée en génétique. Alors que cette dernière essaie de comprendre pourquoi le dernier homme a été épargné, celui-ci n’a qu’une seule idée en tête, retrouver sa petite amie partie en Australie avant la catastrophe. L’histoire est vraiment prenante, originale et pleine de rebondissement. Une des grandes forces de cette série réside également dans l’humour qu’elle distille et dans les dialogues vraiment savoureux entre les différents personnages. Certes, on peut trouver qu’il y a parfois quelques longueurs, concernant certaines histoires parallèles ou flash-backs, qui ne sont pas en lien direct avec la quête initiale. Toutefois, ces passages permettent de mieux s’immerger dans l’univers de cette série et également de mieux cerner les caractères et le vécu des différents personnages. Je crois savoir que cette série est prévue en dix tomes, et c’est avec une grande impatience et toujours autant d’envie que j’attends de découvrir les trois derniers tomes racontant le périple du dernier homme.