Les derniers avis (31328 avis)

Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Boule & Bill
Boule & Bill

Un petit garçon, un chien, la famille, les copains, et la vie qui va avec… Difficile d’être objectif devant une de mes toutes premières séries d’enfance… C’est – tout comme Cédric - une série que je pourrais recommander pour commencer la bande dessinée : je n’ai pas peur d’utiliser le terme "politiquement correct" pour la décrire ce qui pour moi est plutôt positif... Cette série n’est pas pour autant complètement vierge et vide, si elle reste pleine de bons sentiments, de quelques bonnes situations. Elle fait la part belle à la famille et les amis. Elle a le mérite également d’être relativement intemporelle. Excepté pour la taxe sur les chiens dans les premiers tomes, et pour les tout derniers tomes "plus actuels", "plus modernes" pour "ramasser" un nouveau lectorat plus exigeant que ne le sont nos chères petites têtes blondes. J'apprécie toujours cette BD malgré les années qui passent. Les gags ne me font plus rire mais juste sourire, qu'importe c'est une question d’enfance pour moi comme pour beaucoup de lecteurs. Nostalgie, souvenirs… A faire découvrir tôt sans aucun problèmes, à coup sûr cela plaira et aux enfants et aux parents qui la liront eux aussi avec un brin de nostalgie. Attention tout de même de ne pas trop attendre sinon ils demanderont du Titeuf et du Petit Spirou, plus drôle mais moins bon enfant… Aucun intérêt à priori pour un adulte de commencer à lire cette série. Pour les enfants (15/20) mais je suis peut-être vieux jeu.

10/03/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Poussy
Poussy

Série jeunesse, qui fera sourire les adultes. Un petit chat, de la maladresse, des bêtises… Une vieille série d’enfance lue systématiquement tous les ans en vacances à la plage pendant 10 ans cela laisse des traces. Et quelles traces ! Mignonne, agréable, drôle, cette série a vraiment tout pour plaire aux plus jeunes, dès qu'ils savent ouvrir un livre ! Comme quoi on n'a pas besoin de tomber systématiquement dans le vulgaire pour faire rire ! De plus, même si cette remarque peut paraitre superflue à une époque où les gags s'étirrrrrrrrrrrrrrrrrrent sur plusieurs pages, Poussy nous en donne deux, d'office, par pages. Cela fait donc potentiellement 80 gags par BD de manière générale… autant de pages, plus de gags de qualité. A garder pour les enfants car rien n’est développé de façon extraordinaire. Bref c’est mignon tout plein. Pour les jeunes enfants (14/20)

10/03/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Kaamelott
Kaamelott

Je ne suis pas du genre à aimer l'exploitation commerciale des "oeuvres" télévisées qu'on vous sert et ressert, jusqu’à plus soif. En général, les adaptations BD de phénomènes télévisuels sont réalisées par des dessinateurs et scénaristes qui ont besoin de mettre un peu de beurre dans leurs épinards.... On se retrouve généralement face à des albums torchés, qui ne sont qu'une pâle transposition de quelques gags parmi les plus retenus. Il n'en est rien ici : cette série BD tirée de la série télé est rudement bien faite, très loin de l'idée préconçue que je m’en faisais. Tout simplement parce que Astier s’est personnellement impliqué dans l’écriture des scénarii et que, comme à son habitude, il le fait avec brio (vive brio !). Pour un novice de "l’esprit" Kaamelott, je ne sais si l’humour tilte aussi bien, mais pour un habitué comme moi, ce qui en fait le sel, le suc, y est fidèlement retranscrit, je suis véritablement surpris ! Je connais les personnages et ce sont les même que ceux que j’aime, je les reconnais sans peine, ce qui me permet de m’en faire une représentation personnelle. Je les entends véritablement parler, avec leur phrasé, leurs expressions, leur intonations, leur côté pince-sans-rire, tout y est et cela rend certains gags vraiment excellents ! Je crois personnellement qu’une personne qui ne connaît pas la série télé peut passer totalement à côté de certains gags. J’ai succombé malgré moi à cette série suite à l’interview d’Alexandre Astier qui s’exprimait avec maestria sur sa BD. Il expliquait à quel point il s’investissait. Il m'a semblé que je devais laisser sa chance à la BD. L’histoire en elle-même est tout a fait correcte et ne fait pas penser qu’à une pâle copie, style accumulation de gags. Il y a une trame principale dans chaque tome, ici il n’est nullement question du coté "légende de la quête du Graal". Ici place à l'humour et il est plus présent et plus drôle que dans le livre 5 de la série d'origine... un comble ! On revient à la qualité des premiers livres de la série télé. L’épilogue de chaque tome arrive tout à la fin grâce à un gros coup de chance ou à un Deus Ex Machina. Cela pourrait décevoir mais du coup cela laisse plus de place à l’aventure. Que la fin ne soit qu’une pirouette de scénario n’est pas dérangeant, surtout que la dite pirouette est systématiquement bien trouvée. Gros avantage qui peut être un point faible également, il y a foison de personnages que l’on connaît fort bien, pas besoin de faire les présentations, l’action peut commencer directement. Par contre, une personne qui, encore une fois, ne connaît pas la série d’origine pourra être perdu… Un petit bémol quand même, le roi Arthur n’est pas le mieux représenté alors que dans la série d’origine il est le personnage le plus intéressant, dommage… Chose curieuse aussi, les personnages qui me sont inconnus, car tout simplement nouveaux, ne me font pas autant rire que les personnages d'origine. Je me suis demandé pourquoi et il m’est apparu que je ne connais pas leur "jeu d’acteur" et que par conséquent je ne les "entends" pas. Ils ne me parlent pas comme le font les autres... je débranche légèrement même si à priori le gag est aussi bon, il peut me passer au-dessus de la tête... Par contre Caradoc est plus drôle que dans la série télé… étrange tout de même… Un grand moment de bonheur, un étonnement que cela fonctionne aussi bien. Un challenge énorme, car il n’est pas facile de retranscrire une ambiance de cette manière, beaucoup ont essayé et à ma connaissance Kaamelott est la seule série qui peut rivaliser et égaler sa consœur. Je dis chapeau ! Si le troisième tome avait été à la hauteur des 2 premiers, j’aurais hésité un peu plus entre un 4 et un 5 étoiles. (17/20)

10/03/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jolies ténèbres
Jolies ténèbres

Quel contraste entre la forme et le fond sur cette BD !!! Le dessin semble s'adresser aux plus jeunes et pourtant le propos traite des sujets bien plus adultes. La force des auteurs en la matière est de nous faire réfléchir car les actes des protagonistes ne sont pas anodins. L'ensemble fonctionne en osmose, ce conte funeste se lit facilement d'une traite sans que l'histoire ne devienne opaque. Malgré le contenu, je n'ai pas eu de mal à digérer ce one-shot. Il y a une sorte de morale en arrière plan qui ferait le listing des accidents domestiques qui pourraient nuire à nos enfants. Rien ne semble lancer au hasard, plusieurs lectures permettront peut être de voir apparaitre d'autres sujets ou notions. Le bilan est excellent, mais il vaut mieux savoir où l'on met les pieds avant d'entamer cette BD qui n'est en aucun cas destinée aux âmes sensibles.

10/03/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

"Universal War One" ou comment réussir à foutre les pétoches au lecteur alors que, en fait, ça ne se passe pas vraiment hein tout ça, c'est pour de faux, ça n'arrivera jamais, rassurez-moi…! (Ahem) Le dessin est splendide, avec juste ce qu'il faut de réalisme pour s'y croire vraiment mais pas trop pour ne pas oublier qu'on est dans une BD. Les vues des anneaux de Saturne ou celles d'Uranus "après le drame" sont à couper le souffle. Côté scénario, rien à dire, c'est bien pensé, bien ficelé, bien construit et ça vous tient en haleine du début à la fin, avec son lot d'interrogations, d'angoisses, d'espoirs, de frayeurs et de désillusions. Le bonus du dernier tome nous prouve, si c'était encore nécessaire, que l'auteur savait dès le début où il allait nous emmener et rien que ça, ce travail-là de préparation, est formidable et à saluer bien bas. Alors bon, quand même, je me suis parfois dit "Non, là, c'est trop, trop rapide, trop facile, beaucoup trop improbable, beaucoup trop vite (bien) analysé", Kalish est un génie, d'accord, mais à ce point-là…, et puis la bible de Canaan, oui pour la structure et la construction du récit mais bof quand même : je l'ai trouvée de plus en plus obscure et hermétique, même si elle nous aiguille un peu à un moment donné sur une issue et/ou une explication possible de l'histoire, je ne l'ai tout de même appréciée que moyennement, surtout quand elle commence à se transformer en culte de la personnalité. Mais ces quelques moments de doute passent bien vite, perdus qu'ils sont dans ce voyage incroyable auquel Denis Bajram nous convie. Et puis cette théorie sur le paradoxe temporel est bien séduisante, il faut l'avouer, et justifie parfaitement tout ce se produit au cours des six tomes. La richesse du scénario compense largement les quelques défauts du dessin, et réciproquement. On pourrait pinailler de ci de là, mais est-ce bien nécessaire quand on a passé un si bon moment de lecture ? A lire et à relire, car je suis persuadée que, connaissant le fin mot de l'histoire, des choses nouvelles apparaissent forcément à la relecture.

10/03/2009 (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Cobra - The space pirate (version remasterisée)
Cobra - The space pirate (version remasterisée)

Voici enfin la suite des aventures du plus célèbre pirate de l'espace... Après Albator :). Première claque: le prix ! Alors que l'on trouve les premiers volumes à 15 euros les 950 pages, il faut ici débourser pas moins de 13 euros pour ces 170 pages de papier glacé... La qualité est au rendez-vous mais on peut se demander si l'on vise bien le même public pour passer ainsi d'un extrême à l'autre ! Le graphisme de cette œuvre est totalement inchangé par rapport à la première série. A savoir : un peu suranné et qui commence à mal vieillir je trouve. Entre les décors improbables, les personnages datés, et les filles au mieux habillés d'un bikini -- détracteurs de la misogynie, s'abstenir -- on trouve nombre de poncifs en vogue dans les années 70/80. La colorisation est belle mais terriblement froide, trop informatisée. Enfin, les images de synthèse sont nombreuses, de piètre qualité et mal intégrées aux dessins. Mais le rythme et l'action de ces aventures agissent toujours. On est souvent en apnée devant ces scènes d'actions effrénées. Et c'est bien là le principal. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette suite... du moins pendant les 2 premiers, le quatrième tome, le sixième tome et le huitième tome, car les autres (y compris l'édition spéciale Rugball) ne sont que de simples colorisations d'aventures déjà publiés en "première série". D'ailleurs au sujet de ces tomes 3, 5, 7, 9 et 10, soit : 1) Vous avez la série originale et la relire colorisée mais sans aucune autre modification, à ce prix, est parfaitement sans intérêt. 2) Vous n'avez pas la série originale et vous aurez parfois un peu de mal à comprendre certains dialogues basés sur les "épisodes précédents" (ex : allez comprendre que Secret est un prénom et quel est son lien avec Cobra...). Donc pas très intéressant non plus. Je ne conseille donc l'achat que des volumes 1,2,4,6 et 8.

31/10/2007 (MAJ le 10/03/2009) (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Les Enigmes de Ludo
Les Enigmes de Ludo

Ralala, que de souvenirs. C’est bien simple, c’était ma série préférée dans Pif Gadget, celle sur laquelle je me jetais avant de lire tout le reste. Je me rappelle encore tourner frénétiquement les pages de mes magazines pour localiser les enquêtes interactives de Ludo ! Je les trouvais intrigantes, logiques, et surtout très stimulantes. Il y a aussi bien évidement un coté instructif non négligeable, un schéma problème-réflexion-solution qui aurait sa place dans les écoles, en tant qu’exercice ludique mais néanmoins éducatif. Un « must-have » pour les parents souhaitant voir leurs enfants s’amuser tout en faisant travailler leur matière grise !

10/03/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Le Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde
Le Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde

Une bonne adaptation de "Le Portrait de Dorian Gray", bien que la bande dessinée ne reprenne pas la fin originale que je trouve excellente, et que l'auteur a eu la mauvaise idée de faire intervenir Sherlock Holmes dans le récit (je trouve cette idée ridicule). Ce que j'aime dans ce roman c'est l'immoralité du "héros" et Stanislas Gros recrée parfaitement cette immoralité. Il montre clairement l'évolution psychologique de Dorian qui devient de plus en plus salaud au fil du temps. J'aime beaucoup qu'on voit l'évolution du tableau toutes les deux pages. Les dialogues sont aussi très bons. Comme le dit si bien Ems, ils sont fins et sans compromis.

10/03/2009 (modifier)
Couverture de la série Les Marins perdus
Les Marins perdus

Ce récit, adapté d’un roman que je ne connais pas, m’a fait penser à la série « Mérite maritime ». Les deux univers sont en effet semblable, et la vision qu’en ont les auteurs également. Nous avons donc droit à une histoire de marins de la marine marchande des temps moderne, bien loin du romantisme que cette profession pouvait inspirer autrefois. Petites magouilles du personnel et grosses arnaques des armateurs sont au menu de ce prenant récit. Le scénario dans son ensemble m’a particulièrement plu. Pourtant, l’écriture d’un bon scénario est un art délicat. Chaque rouage doit être bien huilé et il suffit que l’un ou l’autre alluchon vienne à manquer pour que l’ensemble tourne dans le vide. Et dans le cas qui nous occupe, l’auteur parvient à donner à chacun des personnages une place d’importance. Tous contribuent à la bonne marche de ce scénario en cascade, chaque événement en entraînant un autre, qui mènera à ce sombre final. Un drame aux rouages bien huilés, à la mécanique bien entretenue, du bien bel ouvrage. Le dessin est également très agréable. Encore un peu brut, il convient bien à ce type de récit. Quant aux couleurs, souvent « sales », elles nous inspirent bien plus une marée noire qu’un lagon bleu. Et là aussi, cela cadre parfaitement avec le sujet. L’ensemble est donc harmonieux, et si l’on peut reprocher aux personnages principaux un certains manque de charisme, cela se fait au profit de leur authenticité. Ces marins perdus ne sont que des hommes, qui se débrouillent comme ils le peuvent dans un univers qui ne leur convient pas : celui des terriens. Le rendu de ce mal-être, de ce sentiment d’ennui, d’errance qui ne leur convient pas est particulièrement palpable. Il contribue, à mon avis, à la réussite de l’ensemble. Franchement bien, oui.

10/03/2009 (modifier)
Par scuineld
Note: 4/5
Couverture de la série Jazz Maynard
Jazz Maynard

Voici une série qui ne m'attirait pas de prime abord. Il a fallu l'insistance de mon libraire et les différents avis positifs pour que je daigne m'y intéresser... En effet, au départ, ni le dessin, ni les couleurs, ni le contexte (Barcelone de nos jours) ne m'intéressait. Mais à la fin du tome 1, j'ai remercié silencieusement mon libraire et lui ai demandé de me réserver les tomes 2 et 3... Ceci dit, ce qui m'a le plus plu est la manière dont l'histoire est racontée : beaucoup de flash-backs, de scènes qui se suivent sans lien entre elles (mais tout s'éclaircit au final) et le dynamisme qui s'en dégage. Au niveau du scénar, c'est une bonne histoire intelligemment menée et qui se découvre progressivement (lire les trois tomes d'affilé est mieux je pense) pour arriver à la conclusion finale où tout s'explique. Au niveau des dessins et des couleurs, j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dedans et encore maintenant, je ne suis pas convaincu. Mais une chose est certaine : elles participent à créer l'ambiance particulière de cette série... Bref, vivement le deuxième cycle qui, j'espère, nous en apprendra plus sur la vie de Jazz...

10/03/2009 (modifier)