Les derniers avis (31489 avis)

Couverture de la série Wonderland
Wonderland

Ils sont de plus en plus nombreux les auteurs de BD à publier des albums autobiographiques centrés sur leur jeunesse. Et cet album de Tirabosco se place clairement du côté de ceux qui sont réussis, agréables à regarder et intéressants à lire. Comme pour David B. et son L'Ascension du Haut Mal, Tirabosco donne beaucoup d’importance à l’un de ses frères, gravement handicapé dès la naissance. Leurs relations sont ambivalentes (mais franchement rassérénées si l’on en croit les dernières pages où, adultes, ils rigolent tous les deux des visions déformées qu’ils avaient tout jeunes l’un de l’autre). Sans esbroufe, Tom Tirabosco nous présente donc sa jeunesse, mais aussi ses parents, dont les relations orageuses sont présentées sans trop de filtre (en particulier son père assez irascible), mais aussi, malgré les défauts des uns et des autres, avec amour et reconnaissance pour certains moments passés et certaines valeurs transmises. J’ai bien aimé la façon dont l’auteur développe cette vision de l’enfance, avec une narration naturelle et simple. Des petits rien qui forment une personnalité (on discerne les sources de ses passions artistiques). Ce qui rend la lecture plaisante, c’est aussi le dessin de Tirabosco, que j’aime vraiment bien. Son trait gras et adouci convient bien à un récit où la bienveillance l’emporte, et où de petites leçons de chose enrichissent une personnalité. Par moment, le récit est même touchant. Note réelle 3,5/5.

31/08/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 4/5
Couverture de la série Eerie & Creepy présentent Alex Toth
Eerie & Creepy présentent Alex Toth

Je ne possède pas l'ouvrage présenté ici, mais une anthologie anglo-saxonne similaire que j'avais acquise lors d'un voyage à l'étranger. Elle regroupe les mêmes 21 histoires constituant l'ensemble de la production d'Alex Toth pour les magazines Eerie et Creepy. On y retrouve notamment les 8 récits qui formaient Comique Mécanique, publié par Futuropolis en 1981. L'album est en noir et blanc, mais Alex Toth change régulièrement de technique pour varier les rendus. Il y a même une histoire en format italien. Elles font entre 5 et 12 pages, ce qui limite forcément les développements. Néanmoins, certaines sont des modèles d'ambiance et d'efficacité. Parmi mes préférées, je citerais : - "Grave undertaking", dans laquelle nous sommes témoins des agissements de deux croque-morts peu scrupuleux. - "Unreal!" (ou Comique Mécanique dans l'adaptation de 1981) où l'on suit un acteur de cinéma muet genre Buster Keaton. - "The Killing", en pleine guerre de sécession. - "Malphisto's illusion", une enquête parmi les illusionnistes. - "Daddy & Pie" (ou "Papa et Pie" dans l'adaptation de 1981), qui traite d'une rencontre du troisième type. - "Jacque Cocteau's circus of the bizarre", je vous laisse découvrir^^ Je garde un faible pour le trait d'Alex Toth, synthétique mais précis et agréable, qui a influencé nombre d'artistes de comics, dont Bruce Timm (Batman, Superman...) et John Paul Leon (Superman, Batman, X-Men...). A noter qu'il fut assisté par d'autres dessinateurs dans certaines planches. Note réelle : 3,5/ 5

31/08/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 4/5
Couverture de la série Les Enfants du Capitaine Grant, de Jules Verne
Les Enfants du Capitaine Grant, de Jules Verne

Une adaptation réussie d'un classique de la littérature jeunesse. Le récit est structuré de façon linéaire. L'histoire reste fidèle à Jules Verne, avec ce que cela comporte de qualités et de défauts. Il va sans dire que nos héros sont dotés de grandes valeurs morales. Ce qui a le plus mal vieilli : - un point de vue patriarcal daté. Toutes les femmes sont présentées comme des petites choses fragiles à protéger. - une représentation archaïque des populations autochtones (Ciel, des cannibales néo-zélandais !) Toutefois, le scénario reste divertissant, inventif et instructif. L'histoire de Jules Verne étant conséquente (trois volumes), le récit ne souffre d'aucun temps mort. Les péripéties s'enchainent parfois même un peu vite. A tout prendre, je préfère un scénario touffu à la Charlier qu'un de ces récits inutilement étirés qu'on nous sert trop souvent en BD. Initialement le choix des personnages animaliers m'apparaissait incompatible avec le rendu réaliste des planches, mais je m'y suis fait. Les animaux sont superbement représentés. J'avais parfois l'impression d'être devant une peinture de Carl Barks. Je me permettrai juste de pinailler sur les bouches (gueules?) un peu étranges. Pour une fois, l'édition intégrale bénéficie d'un format légèrement supérieur à celui de l'édition normale (25x34 contre 23x30 cm). Ces quelques centimètres supplémentaires ne sont pas de trop pour améliorer le confort de lecture et profiter pleinement des superbes peintures à l'huile d'Alexis Nesme. Je me suis constamment demandé si la présence de petites tâches noires était un effet volontaire pour donner du grain à l'ensemble. Je n'en vois pas trop l'utilité (ou alors plus parcimonieusement). J'applaudis la somme de travail et le rendu de l'ensemble.

31/08/2025 (modifier)
Par Cleck
Note: 4/5
Couverture de la série Mattéo
Mattéo

Voilà une saga historique en six tomes autour de laquelle j'ai tourné de nombreuses années, remettant sempiternellement à plus tard sa lecture, avant de m'y plonger durant les grandes vacances passées. Avec un certain bonheur. S'il est de coutume de s'enthousiasmer prioritairement pour les illustrations de Gibrat, j'avoue avoir davantage apprécié l'élégance ironique et désinvolte des dialogues des deux premiers tomes : c'est pertinent en plus d'être amusant, lucide idéologiquement, charmant d'un point de vue littéraire ; seul Ayroles était jusqu'alors parvenu à m'enthousiasmer de la sorte. Dans les premiers tomes, cette saga rayonne d'un souffle romanesque rare, mêlant le souffre de la grande Histoire (montée des nationalismes puis fascismes, guerres civiles en Espagne et Russie, guerre mondiale dans les tranchées...) aux rêves d'émancipation et de justice sociale (mouvement antimilitariste, débats enflammés sur les socialismes et l'anarchisme, illusions nées du Front populaire...), mêlant les trajectoires collectives enthousiasmantes, les non-dits familiaux tantôt charmants, tantôt blessants, et les fragments amoureux individuels plus ou moins tortueux. Malheureusement, le souffle général s'amoindrit quelque peu à mesure justement que notre héros est gagné par les désillusions, idéologiques et amoureuses, que la vie impose sa douloureuse ironie et ses froids accommodements. Le chef d'œuvre n'est pas au rendez-vous, quand longtemps nous fûmes éblouis par sa lumière : la faute à un scénario privilégiant trop le confort des romances inachevées. Une trajectoire dramatique pas si étonnante, tant les illustrations et les couleurs de Gibrat confèrent charisme et élégance à ses personnages, il est alors bien légitime d'ouvrir avec gourmandise la voie certes balisée de la sympathique comédie romantique.

30/08/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Charlotte Impératrice
Charlotte Impératrice

Le 1er tome peint une vision non édulcorée de la cour de Vienne au XIX siècle. Il permet d'appréhender les codes de l'époque. Tant et si bien qu'il est parfois difficile de démêler le faux du vrai dans cette "fiction historique". Une parfaite entrée en matière pour comprendre les causes et les enjeux de l'expédition de l'empereur Maximilien au Mexique. Les tomes 2 et 3, qui relatent le gros de l'expédition mexicaine sont les plus passionnants. Le cadre est original et le choc des cultures tient ses promesses. On y découvre l'âpreté de la révolution mexicaine et on y devine la fragilité de la position du couple impérial, installé par la force. Le 4e tome, centré sur les intrigues de cour après le départ du Mexique et la déliquescence de Charlotte, est plus anecdotique. Graphiquement, la partition de Matthieu Bonhomme m'a beaucoup plu. Et j'apprécie ses tentatives régulières de renouveler son style : son trait était plus simple et charbonneux dans Esteban, plus comique dans ses deux Lucky Luke. On reconnait toujours sa patte mais il arrive à donner une identité propre à chacune de ses séries. Les auteurs savent insuffler de la vie à leurs personnages, et si je les ai parfois trouvés un peu racoleurs, je dois reconnaître que cette série m'a paru bien plus vivante que la plupart des biographies classiques. J'ai également apprécié que Charlotte n'y soit pas présentée de manière monolithique. Tantôt progressiste et attachante, tantôt hautaine et calculatrice. Toujours fascinante. Note réelle : 4,5 / 5.

30/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Léonarde
Léonarde

Léonarde, fille du chef des armées du roi, rêve depuis longtemps que les humains, les leus et les goupils puissent enfin vivre en paix. Les trois peuples se disputent le territoire depuis longtemps, semblent incapables de s'entendre et risquent à tout moment de réveiller le Houéran, l'entité protectrice de la forêt empêchant jusque là les conflits de prendre une tournure trop violente par peur d'une annihilation absolue et totale des trois partis aux mains dudit Houéran. Léonarde, désireuse de continuer le projet de sa mère d'un jour obtenir la paix entre les trois peuples, décide de voler un parchemin au prince qui lui permettrait, elle l'espère, de pouvoir communiquer avec les bêtes. Problème, plutôt que de lui permettre de parler aux bêtes le rituel lié au parchemin l'a directement mise dans la peau d'une bête, plus précisément dans la peau d'une goupile. Pensant d'abord avoir trouver un moyen parfait pour ouvrir des discussion entre les trois peuples, Léonarde va malheureusement constater par elle-même ce que la peur des autres inspire chez chacune des espèces, à commencer par ses anciens camarades les humains. Un récit sur la peur et la haine des autres, sur les barrières du langage, une tension de guerre imminente, un cadre médiéval fantastique teinté de légendes bien franchouillardes, un dessin vif, simple et expressif, … Il n'y a pas à dire, ce ne sont pas les qualités qui manquent dans cette œuvre ! C'est typiquement le genre d'histoire que j'adorais dans ma jeunesse et mon enfance, mêlant aventure, situation socio-politique un minimum complexe et un propos sur l'humanité et la paix. Je dis que j'adorais ça avant mais j'apprécie toujours énormément ces récits, je veux dire par là que je suis persuadée que si j'avais eu cette BD entre les mains plus tôt j'aurais facilement pu en garder un souvenir impérissable pour de nombreuses décennies. Je suis sans doute hyperbolique dans mon appréciation, mais ce genre de récit simple mais plus complexe qu'en apparence, mêlant action vive et propos réfléchis et surtout maîtrisant une forme fluide et un rythme entraînant, ce sont toujours des histoires qui me plaisent énormément. Je suis une grande-enfant et je n'ai pas honte de le dire ! Un très bon récit pouvant plaire à tout âge je pense ! PS : le petit 1 sur la tranche me laisse penser qu'il y aura peut-être une suite, si c'est bien le cas je l'attend avec impatience (surtout si elle se montre de la même qualité que cet album-ci). ----- Mise à jour du 29/08/2025 ----- Eh beh j'avais raison ! V'là t'y pas qu'en visitant ma librairie préférée ce matin je tombe sur le tome 2 ! Dans cette nouvelle aventure, un an après la paix rétablie dans leur pays, l'alliance des humains, des leus et des goupils décide d'envoyer une mission diplomatique dans le royaume voisin qui souffre lui aussi d'un terrible conflit inter-espèce. Léonarde et ses ami-e-s vont donc devoir tenter de répéter l'impossible et de trouver le moyen de faire cesser les conflits de la manière la plus pacifiste possible. Mais quand les tensions, les crimes et les griefs sont nombreux, ce n'est pas forcément chose facile… J'ai retrouvé dans cet album ce qui m'avait tant charmé dans le premier, à savoir le dessin mignon et expressif, l'action vive, le récit entraînant et surtout le traitement sérieux des conflits géopolitiques à hauteur d'enfants. C'est drôle, prenant, agréable à tout âge, bref j'aime toujours aussi bien. Je serais là pour la suite (s'il y a) !

16/04/2025 (MAJ le 29/08/2025) (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série La Vie d’Otama
La Vie d’Otama

J'ai découvert cette BD sur l'avis de Mac Arthur et je ne peux qu'abonder en son sens, cette BD est une petite réussite. Basée sur la vraie vie de Otama, femme japonaise ayant épousée un sicilien et l'ayant suivi jusqu'à Palerme où elle resta pratiquement toute sa vie, la BD va faire le lien entre sa vieillesse lors du retour au Japon dans les années 30, avec les difficultés sociales et politiques, tout en remontant le fil de sa vie. Et l'ensemble se tient particulièrement bien. Son récit est parsemée de divers détails qui font mouche et cernent le personnage dans toute sa complexité, allant jusqu'à une interview de femme moderne qui sortira bien étonnée de la rencontre. En fait, bien des personnages auront une vision de cette femme, qui est simplement elle-même, sans rien d'autre. C'est assez difficile de parler de la BD sans trop en dire, mais elle est servie par un dessin qui est parfaitement en adéquation, avec une douceur dans les traits et les regards. Et l'ensemble se tient parfaitement bien, notamment parce qu'on suit réellement le personnage, dans ses forces et ses faiblesses, tout en restant à hauteur d'humain. C'est poétique, parfois triste et dramatique, mais avec une complexité d'ensemble qui se tient. L'histoire ne s'éloigne jamais vraiment de son héroïne mais fait quelques écarts légers avec la famille de l'enfant qui lui parle, montrant le Japon des années 30 que Otama redécouvre et toute la complexité qui le caractérise. Une très belle BD, simple et claire dans sa lecture, mais qui a fait parfaitement bien son récit. C'est une lecture que je ne peux que recommander !

29/08/2025 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 4/5
Couverture de la série Lobo Tommy
Lobo Tommy

Comme beaucoup de BD du même type, il faut éviter de tout lire en un seul tenant, sinon c'est l'overdose, comme avec les chamallows. L'humour reste assez gentillet et surtout absurde, mais pas très convenable pour de jeunes enfants, mais un poil en dessous pour des adultes. Les dessins ne sont pas bâclés et sont agréables à l'œil dans le style ''rond''. En clair, c'est tout bon dans le genre. Un truc curieux, il y a un 2 en haut à droite de la couverture, alors qu'il semble qu'il n'y ait qu'un seul volume. Dommage, j'en aurais bien lu d'autres. Il m'arrive de relire de temps à autre cet album sans me lasser, ce qui est un signe positif.

29/08/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série La Duelliste (Tabou)
La Duelliste (Tabou)

J'aime beaucoup tout ce que fait Trif en général, et j'approuve son idée récente de faire ses récits en deux formes, une sage et tout public de 48 pages et une version chez Tabou qui se permet de déshabiller les gens. Même si, très franchement, il faut dire qu'a assez peu de choses qui méritent de classer cette ouvrage chez Tabou. En effet, la BD reste assez sage dans son traitement visuel. Trif a son coup de crayon et n'en démord pas, avec une certaine façon de représenter les femmes dénudées qui se retrouve d'un album à l'autre mais pour le reste il s'ingénie à détailler les vêtements, intérieurs et décors de son récit, ce qui fait plaisir. Il ne brille pas d'excellence mais arrive toujours à faire son travail visuel, avec une colorisation qui rehausse légèrement l'ensemble sans jamais faire tâche. Un dessin maitrisé qui se permet de jouer sur les cadrages et les planches, variant les positions et les tailles des cases sans jamais nuire au confort de lecture. Vraiment, je le redis mais son dessin est efficace à chaque fois ! Maintenant niveau histoire, c'est du classique roman de cape et d'épée avec une femme qui se travestit en homme. Et franchement, ça passe nickel ! Le scénario se déroule sans temps mort, agrémenté de ces passes d'armes à la rapière qui font très cinématographique. Trif nous fait un scénario classique, certes, mais prenant et aux multiples protagonistes qui ont tous de l'intérêt et pour l'histoire et pour le lecteur. L'antagoniste n'est pas un méchant monolithique et se trouve au centre d'une toile d'intrigue qui prend progressivement forme. C'est assez linéaire mais pas cousu de fil blanc et j'avoue ne pas être certain de là où ça nous mène. Bref, un début de série qui part très bien, je suis preneur de la suite dès qu'elle sortira !

28/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Derniers Jours de Robert Johnson
Les Derniers Jours de Robert Johnson

Duchazeau a déjà à plusieurs reprises publié des albums montrant son amour de la musique. En particulier celle de l’Amérique profonde, surtout le blues, avec entre autres Le Rêve de Meteor Slim ou Lomax - Collecteurs de Folk Songs. Il poursuit ici avec cette biographie amoureuse de Robert Johnson. J’avais suivi sur divers forums à l’époque les mésaventures des planches originales (j’imagine l’angoisse de Duchazeau, jusqu’à ce qu’il retrouve les planches qu’on lui avait volé !). Cet épisode a sans doute accentué l’attente autour de cet album. Bénéficiant d’un très beau travail éditorial de la part de Sarbacane, cet album met clairement en avant le talent graphique de Duchazeau. J’aime vraiment beaucoup son Noir et Blanc, qui alterne de façon heureuse partie très précises (certains décors, voitures, etc.) et personnages plus esquissés – plus ou moins. On passe dans une même planche de la quasi épure d’un script à quelque chose de très élaboré. En tout cas ce trait faussement hésitant, comme « lâché » au fil d’une inspiration rageuse ou rêveuse est pour beaucoup dans le plaisir ressenti à la lecture de cette biographie. Une biographie très décousue, dans laquelle les flash-backs sur la jeunesse de Johnson s’invitent au cœur de ses déambulations. Mais le dessin « pris sur le vif » et le caractère décousu de la narration collent parfaitement au personnage de Johnson, qui brûle la vie par tous les bouts, qui est constamment à la recherche de ses origines (son père), de femmes, d’alcool et d’endroits et moments pour chanter et jouer son « blues ». On peut dire que Johnson incarne dans toutes ses acceptation ce blues, et que Duchazeau lui a ici rendu un bien bel hommage. Car Johnson, Noir vivant dans le sud ultra raciste, n’a jamais connu la gloire de son vivant (Duchazeau s’amuse à faire se croiser sans se rencontrer Johnson et les deux New-yorkais le cherchant pour un spectacle au Carnegie Hall, où il ne sera finalement présent qu’à titre posthume, deux musiques de lui étant jouées au gramophone). Finir par cette scène et quelques notes/paroles de Johnson permet à Duchazeau d’entretenir l’immortalité d’un homme qui a toujours vécu l’instant à fond (avec les femmes, l’alcool, les copains, la musique), qui a toujours voulu rester digne (presque dandy avec ses maigres moyens). Un très bel album.

28/08/2025 (modifier)