Les derniers avis (31731 avis)

Couverture de la série Cryozone
Cryozone

J’ai connu cette série il y a environ 20ans et depuis, mes différentes relectures n’ont jamais terni le bousin. Cailleteau n’est pas reconnu pour sa subtilité mais ici, je trouve que ça passe crème. Le scénariste propose, une aventure zombies dans l’espace qui saura ravir les amateurs du genre ou de films sf un peu old school. Alors attention on a droit à tous les clichés, personnages stéréotypés, on ne s’embarrasse pas de psychologies ou explications développées, ça va vite … cependant le lecteur reste bien happé par le rythme, l’ambiance et la mise en page efficace d’un Bajram alors débutant. Bref un diptyque que j’apprécie beaucoup, de la série B fun et divertissante.

18/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Medieval Girlfriends
Medieval Girlfriends

Voilà un projet que j'avais dans le collimateur depuis son annonce. Un album de la talentueuse Juliette Cousin, dont j'apprécie grandement le travail graphique, mettant en scène deux personnages qu'elle utilisait déjà dans ses illustrations depuis quelques années, une romance saphique médiévale avec un monstre dans l'équation de surcroît, moi je dis oui. L'album était exactement ce à quoi je pouvais m'attendre : une romance simple, une rencontre entre un monstre et la chasseuse venue l'exterminer, la découverte progressive de l'autre, la naissance des sentiments, l'amour, l'arrivée de la haine du monde extérieur et le rappel que cet amour hors norme est mal vu, une fuite et un espoir de monde meilleur. Une histoire tellement classique que l'on n'aurait même pas besoin de dialogues pour la comprendre, et c'est d'ailleurs sans doute l'une des raisons qui a poussé l'autrice à faire de cet album un récit muet. Mis à part deux mots sur une affiche et deux/trois onomatopées, pas un dialogue ni un son ne viendra appuyer la narration, tout se fera par les images et les expressions des personnages. Le découpage des cases est fluide, l'action toujours lisible, le dessin joli, on se permet même quelques petits passages emprunts de mystère où l'absence de dialogue permet d'ajouter davantage de magie au récit (notamment les interventions de la créature chimérique semblant être liée à la forêt), … Bref, même si le fond de l'histoire est classique, la forme que lui donne Juliette Cousin la rend tout de même on ne peut plus agréable à lire. Un album très doux, beau et même un peu sensuel par moment. Mention spéciale à la bête du duo romantique principal, sorte de sirène semblable à un serpent aquatique, dont je trouve le design et l'expressivité corporelle très bien trouvés. (Note réelle 3,5)

18/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série En quête de liberté
En quête de liberté

Oh mon dieu ... Et pourtant je ne suis pas croyant, c'est dire. Je ne pensais pas que cette BD serait aussi rude, mais le sous-titre promettait d'être abominable. Et il l'a été, en effet ... Disons le tout net, cette BD n'est pas pour tout le monde ! Elle est même franchement pas recommandée si vous êtes sensibles à certains sujets notamment les violences familiales et celles faites aux femmes. Parce que Sana va en prendre plein la gueule dès les premières pages. Enfant battue par sa mère qui va se radicaliser progressivement, elle sera emmenée de force en Syrie où son père sera contraint de les rejoindre pour les revoir. Mariée de force, devenue mère à 16 ans, elle va ensuite vivre l'enfer de la guerre contre l'EI et tentera par plusieurs moyens de rentrer en France. Ce qui lui prendra dix ans ... Je ne vais pas faire le détail, la BD étant très complète même si elle ne s'attarde jamais sur un seul des évènements. Tout s'enchaine à un rythme dingue, tant tout ce qu'il se passe parait hors de contrôle. C'est tant mieux, on évite ainsi la misère et le pathos des situations qui s'enchainent à chaque fois vers le pire. Et alors que je ne le pensais pas en l'ouvrant, la BD m'a mis un taquet dans les dents. En même temps, comment rester insensible devant cette gamine condamnée par sa famille à devenir fille-mère, subir les bombardements, l'exil et la faim tout en voyant mourir autour d'elles ceux qu'elle aime ? Cette BD est une bonne démonstration des dangers de la radicalisation. Ici c'est tout une famille (tante et cousines avec) qui vont se retrouver emporté dans Daesh et qui vont mourir progressivement, dépossédé de toute humanité, bombardé, chassé et parqué dans des camps. Mais cette BD a l'intelligence de ne pas se limiter à ce parcours et de finir sur une dernière critique bien sentie : comment a-t-on pu laisser une jeune fille de 13 ans disparaitre de l'école, ne jamais être signalée pour maltraitance infantile alors qu'elle était couverte de bleue lorsqu'elle allait chez le médecin ? Comment a-t-on pu laisser toute cette famille partir ainsi sans s'alarmer, sans rien faire ? Je proposerais bien une théorie à base de racisme ordinaire et de je-m’en-foutisme envers les plus pauvres, mais je ne prétendrais pas avoir la solution. Le fait est là, nos sociétés permettent à ces gens de partir, de briser des vies et d'aller enrichir en vie humaine des guerres atroces à l'autre bout de la Méditerranée. Mais on s'en fout, ce ne sont que des musulmans ... La BD souffre de quelques défauts techniques, notamment sur le dessin. Il s'agit de la première BD de l'autrice qui a officiait déjà dans le milieu, et globalement l'ensemble se tient très bien. Il s'agit plus de détail sur les proportions anatomiques, les visages parfois étranges notamment lors de grosses réactions de surprises et divers moments où les postures font raides et pas très naturelles. Ces défauts techniques sont là, mais n'entachent clairement pas la lecture que j'ai fait d'une traite et dans laquelle j'étais complètement immergé. La technique, c'est bien, mais ça ne fait pas tout, et là le reste est tellement bon que c'est facile de passer outre. Cette BD est une lecture importante, un témoignage de dysfonctionnement dans nos sociétés qui vont conduire à des drames humains. La fin est éclairante dessus, lorsqu'on se rend compte de la chance de Sana qui a pu rentrer au pays tandis que d'autres, considérées comme "trop radicalisées" et donc potentiellement dangereuses continuent de croupir dans des camps de prisonniers où elles et leurs enfants masculins vont sans doute mourir. Parce que les prendre en charge couterait trop cher, ma bonne dame, et qu'on a plus d'argent (sauf pour l'armée et les politiciens). Bref, une autre BD sur l'enfer que certains vivent. Et une plongée dans l'intérieur de Daesh, une organisation qui fait réellement froid dans le dos.

18/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Salade César
Salade César

Je découvre enfin le travail de ce duo avec cet album et je dois dire que j'ai vite été conquis ! Le dessin et l'humour me fait penser à certains albums de Fabcaro: un dessin réaliste (enfin, comparé au gros nez classique) et un humour absolument débile qui déconne sur un sujet sérieux. On voit donc des moments dans la vie de César, notamment son assassinat sous le prisme de l'humour et cela fonctionne bien ! J'ai bien rigolé durant ma lecture et un petit plus est que c'est souvent marrant durant le déroulement du gag, pas seulement à la chute comme c'est le cas avec pleins d'autres séries humoristiques. Les auteurs renouvellent bien les gags et on ne tombe pas dans de la répétition. Bref, je ne sais pas trop quoi ajouter de plus à ce qu'il a déjà été écrit dans les autres avis. C'est un must pour ceux qui sont fans de ce type d'humour.

17/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Dans les oubliettes de la République - Georges Ibrahim Abdallah
Dans les oubliettes de la République - Georges Ibrahim Abdallah

Pierre Carles réalise là une belle enquête, sur un sujet qui s’est transformé en patate chaude, que police, services secrets, politiques et médias se sont pas mal refilé, au détriment d’un homme, qui a croupi en prison depuis des décennies. L’album date de 2024, et heureusement depuis (en juillet 2024), Abdallah a été libéré, puis expulsé vers le Liban. Carles retrace bien le parcours d’Abdallah, militant marxiste durant la fin de la guerre froide, résistant au Liban face aux agressions israéliennes, et membres d’un mouvement impliqué dans plusieurs assassinats de diplomates ou d’espions israéliens ou américains. Si jamais l’action de ces deux pays – malgré les milliers de victimes civiles – n’est qualifiée de terroriste, c’en est tout autrement des mouvements comme les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL). Les USA vont continuellement faire pression sur les autorités politiques françaises, depuis son arrestation en 1984, pour qu’il ne sorte pas de prison, alors qu’un emballement médiatique (sur la base d’informations erronées ou fragiles) l’a d’emblée taxé de terrorisme. Le mot tabou étant lancé, plus possible ensuite de « le faire sortir ». La situation décrite par Carles (son enquête est très fouillée – et égratigne au passage quelques journalistes, comme Edwy Plenel) serait presque ubuesque et comique, si la vie d’un homme n’était en jeu. Il est vrai qu’un homme qui se dit opposant à la politique américaine et israélienne, qui s’est toujours affirmé marxiste, n’a pas les honneurs des médias, et il est plus ou moins tombé dans l’oubli, chacune de ses demandes de libération (il pouvait sortir dès 1999) étant refusée – jusqu’à cette année donc, ce que Carles ne pouvait pas savoir, à défaut de l’avoir souhaité. L’enquête et l’affaire Abdallah dépasse donc largement son cas personnel. Cet album/enquête donne à réfléchir sur l’emballement médiatique, la vision que l’on peut avoir de quelqu’un dès lors qu’il est taxé de terrorisme. Les fachos de l’OAS n’ont pas été traité aussi durement (tout en ayant du sang de civils sur les mains). Abdallah a donc été le plus vieux prisonnier politique de l’Union européenne. Il serait bon que cette affaire permette aux médias, aux dirigeants politiques de réfléchir sur leur fonctionnement, parfois assez éloigné des priorités affichées. Une enquête intéressante et bien menée, agréable à suivre (je suis de la génération qui a vécu ces événements, et j’ai donc pu les suivre facilement).

17/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série 1949
1949

Wow ! Ce coup de crayon !!! C'est avec "1949" que je découvre le travail de Dustin Weaver, et ça donne envie d'aller creuser du côté de ses autres productions. Après, il était plutôt habitué à bosser pour des franchises genre Star Wars ou Avengers, avec une palanquée d'autres auteurs, alors qu'il gère tout de A à Z avec cet album. "1949" c'est avant tout un polar, mais c'est aussi de la SF. Ce qui donne à Dustin Weaver l'occasion de nous montrer deux facettes de son savoir faire graphique. Le côté polar est traité tout en noir et blanc de façon très académique, alors que la partie futuriste se fait tout en couleurs chatoyantes avec des découpages plus ambitieux. Le contraste est saisissant, mais fonctionne très bien. Il a parfaitement réussi à articuler les deux en jouant sur le thème d'enquêtes à travers le temps. Et franchement, son dessin est impressionnant ! Les détails de ses cases, que ce soit les décors, les véhicules, l'architecture, les vêtements, c'est du travail d'orfèvre ! C'est plus du côté du scénario que je pourrais titiller ; je me suis fais surprendre par la fin. Loin d'être mauvaise, elle arrive un peu trop vite à mon goût, et son univers aurait appelé à davantage de développement. Peut-être une suite verra -t-elle le jour, en tout cas l'univers développé s'y prête. (3.5/5)

17/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Drogue - Une histoire mondiale
Drogue - Une histoire mondiale

Avec "Drogue - Une histoire mondiale", Jean-Pierre Pécau et Nicolas Otéro nous entrainent sur une drôle d'histoire. Non pas que le sujet soit hilarant ou que quelques effluves euphorisantes ou psychoactives s'échappent des pages de cet album, mais c'est plutôt l'angle de vue et le ton employé pour traiter cette histoire qui sont intéressants. Le découpage en courts chapitres est lui aussi fort appréciable pour découvrir ou aborder les différentes facettes de ce sujet, que ce soit historique, géographique, religieux et bien sûr politique. la petite pointe de cynisme qui traine dans les commentaires des faits historiques termine de donner à l'ensemble un ton assez humoristique par moment, ce qui est appréciable quand on traite un tel sujet. Côté dessin, Nicolas Otéro donne dans l'efficacité et pas dans le style. Il nous propose un graphisme très photographique qui cadre très bien avec la BD documentaire, colorisant ses planches en aplats, rehaussant de-ci de-là certains éléments importants avec du rouge. Pourtant curieux sur le sujet, j'avoue avoir appris pas mal de choses grâce à cet album. S'il ne creuse pas forcément en profondeur, il expose clairement les tenants et aboutissements liés à la drogue, à nous d'aller creuser certains points si besoin. Un très bonne présentation du sujet qui appelle à réfléchir.

17/11/2025 (modifier)
Par Laure B
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série La Clinique des créatures
La Clinique des créatures

L'australien Gavin Aung Than nous propose avec "la clinique des créatures" une comédie de fantasy toute mignonne et bourrée d'humour. Le dessin est simple et tout droit sorti des cartoons. L'histoire pourrait paraître bateau et simpliste, mais elle est émaillée de nombreux gags qui font vraiment mouche. Et puis, mine de rien, c'est une bd qui parle d'empathie, de gestion des émotions, des relations parfois conflictuelles avec les parents. Mais tout cela est léger, ce qui fait qu'on peut lire l'histoire à plusieurs niveaux. J'ai vraiment aimé

17/11/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série La Légende des Stryges
La Légende des Stryges

Comme me l'a écrit Corbeyran en séance de dédicace, "Mauvaise nouvelle Spooky... les Stryges reviennent !" Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle, puisque je suis, à l'instar de Ryle, un fan de la première heure, et que malgré l'essoufflement de la série-mère sur ses derniers albums, ce retour m'intrigue, au minimum. Visiblement Corbeyran, comme il me l'a confié, n'en avait pas encore fini avec cet univers, et voulait encore raconter des choses. Ce premier volet d'un nouveau diptyque offre donc son lot de mystère, de révélations aussi, de complots et de personnages intrigants. On retrouve le sempiternel Sandor G. Weltman, tirant les ficelles dans l'ombre, mais on découvre surtout plusieurs "nouveaux" acteurs, telle Maria, à son service, mais qui se transit d'amour pour celui qui ne semble l'utiliser que comme une exécutrice des basses œuvres. L'archéologue qui découvre ces drôles de momies géantes en Egypte a peut-être également un rôle à jouer dans cette nouvelle histoire qui se présente comme un spin-off. A noter une scène de cambriolage au Louvre qui m'a forcément fait penser aux évènements récents... J'avoue que le fait que celui-ci se termine en deux tomes me rassure, on n'aura pas à attendre 20 ans, a priori, pour que l'intrigue soit résolue, mais d'un autre côté, cela me semble un peu court. Cependant je fais confiance au scénariste et à son savoir-faire pour mitonner une histoire aux petits oignons. Même si Guérineau n'est plus là (enfin si, un peu, vu qu'il a réalisé la couverture), son ombre graphique plane sur le travail de Nicolas Bègue, qui s'en approche tout en, a priori, gardant une identité propre. Son travail sur les décors et les personnages est remarquable, il marche sur les pas de son aîné. Curieux de lire la suite et fin.

16/11/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Balade mentale - Voyage dans l'infiniment grand
Balade mentale - Voyage dans l'infiniment grand

Celles et ceux qui se sont toujours émerveillé.e.s en admirant les ciels d’été étoilés et qui ne sont pas pour autant des cadors en sciences et plus précisément en astronomie (c’est mon cas) vont certainement adorer cette bande dessinée. Celui-ci coche toutes les cases de l’ouvrage de vulgarisation idéal, lequel parvient à être synthétique sur cette discipline extrêmement vaste — on ne saurait mieux dire — qu’est l’astrophysique. « Voyage dans l’infiniment grand » a été conçu par Théo Drieu, co-créateur de la chaîne Youtube, « Balade mentale », qui compte plus d’un million d’abonnés. Pour un média de vulgarisation scientifique, c’est un vrai succès. Si l’on est toujours un peu plus familier avec les planètes et corps célestes peuplant notre système solaire, on a toujours moins d’assurance dès que l’on quitte la ceinture de Kuiper, sans parler du nuage d’Oort ! C’est ainsi que ce livre va nous embarquer dans un grand voyage vers l’infini, bien plus rapidement qu’à la vitesse de la lumière, et tout ça grâce au fabuleux pouvoir de l’imagination, la nôtre ! Plus on s’éloigne de nos planètes les plus proches, plus les distances entre les astres augmentent, de façon exponentielle, dans des proportions tout bonnement… « intersidérantes » ! L’ensemble se lit relativement bien et reste globalement compréhensible pour le commun des mortels, même si parfois il faut tout de même solliciter davantage de neurones pour appréhender des concepts un peu plus élaborés. En particulier vers les vingt dernières pages, où est expliqué la fameuse théorie de l’expansion de l’univers, avec le décalage entre ce que nous voyons et la réalité, compte tenu de la vitesse de la lumière. C’est tout à fait passionnant mais on aurait bien vu l’ouvrage se terminer sur l’avant Big Bang, histoire de stimuler un peu plus notre imagination. Certes, plus on s’en rapproche et plus les données scientifiques sont aléatoires et incertaines, et on ne saura probablement jamais ce qu’il y avait avant l’ « instant initial ». Mais certains scientifiques, peut-être les plus poètes, ont déjà émis des hypothèses sur l’existence de multivers. Les illustrations de Giulia Mammone restent tout à fait adaptées à ce type d’ouvrage. D’un côté, elle nous offre des vues d’artiste très plaisantes, parfois splendides, de l’univers avec ses soleils, ses galaxies et ses « pouponnières ». De l’autre, elle y intercale des scènes purement terrestres avec des objets du quotidien ou des personnages, dont celui probablement de Théo Drieu, le plus souvent pour métaphoriser des concepts plus abstraits ou présenter des intermèdes historiques dans le domaine scientifique. Assez quelconque sur ce plan, le trait reste très schématique et pas vraiment abouti, mais cela n’atténue guère l’enthousiasme que l’on pourra globalement ressentir avec cette lecture. Pour peu que votre imagination soit suffisamment puissante, « Voyage dans l’infiniment grand » aura au moins ce mérite, pendant 160 pages, de vous faire prendre de la hauteur et d’admirer la voûte céleste, loin de notre monde terrestre parfois étriqué, et ce n’est déjà pas si mal. Comme le conclut l’auteur lui-même, « ces étendues démesurées peuvent être une expérience d’humilité, elles nous attendrissent en abimant un peu nos égos… » A bon entendeur !

16/11/2025 (modifier)