C'est la première série de Donjon que je lis, et comme souvent lorsqu'on s'attaque à une série "culte", je suis un peu déçu.
Tout d'abord par le dessin, mais bon, je connaissais déjà le trait de Trondheim, donc je ne suis pas très surpris. Sans que cet aspect prenne le dessus sur le coté humoristique de la bd, j'aurais aimé un dessin un peu plus complexe, fouillé...
Mais surtout, même si certains gags sont très réussis, je trouve que les histoires se mordent la queue et que l'humour est un peu répétitif, utilisant souvent le contre pied.
Bon, ça reste une bonne série qui mérite qu'on s'y intéresse. Je vais d'ailleurs essayer rapidement de lire une autre série du "groupe" Donjon.
Je commence à m'habituer aux séries "hommage/référence/clin d'oeil" qu'Alan Moore voue aux grands classiques américains : La Ligue des Gentlemen Extraordinaires pour les héros d'aventures du 19e siècle, Suprême pour les super-héros classiques, Jonni Future sur les récits de science-fiction aventuresques, et autres Promethea. Tom Strong, pour sa part, est un hommage aux vieux comics d'aventure/action, mélange de Superman, Batman, Tarzan et surtout de Doc Savage (personnage que je ne connaissais pas vraiment en réalité).
Je ne sais jamais trop comment aborder ces récits qui sont à prendre à la fois au premier degré car l'aventure et l'action y sont mises en avant, mais aussi au second degré par l'afflux de clins d'oeil, d'humour, de dialogues et de situations désuettes voire naïves pour un lecteur moderne.
Au second degré, c'est sympa, ça se lit avec le sourire car l'humour est assez présent. Mais n'étant pas un amateur des comics d'action à l'ancienne (et ignorant Doc Savage), je ne suis pas sensible aux références et à l'hommage ainsi rendu.
Au premier degré, c'est idem : c'est sympa, ça se lit bien. L'aspect un peu naïf, voire convenu, m'empêche cependant d'être vraiment captivé car tout est assez prévisible, sciemment téléphoné.
Mais l'ambiance est bonne, les récits plaisants, la narration excellente et originale par moment. C'est de la bonne BD de divertissement doté d'un dessin très correct même si assez banal.
Je ne suis donc pas mécontent de mon achat mais ce n'est pas un indispensable à mes yeux, même pour quelqu'un qui aime beaucoup Alan Moore comme moi.
J'ai acheté cet album par pure curiosité et ma foi, je n'ai pas été déçu. Les planches sont belles, la mise en couleur est soignée et souligne avec force l'action et le climat de l'histoire. Quant à l'histoire proprement dite, elle est intéressante. Elle développe des thèmes simples et les aborde de manière à ne jamais lasser le lecteur (en tous les cas le lecteur que je suis). Maintenant, en refermant l'album, j'ai eu vraiment l'impression (une nouvelle fois avec les one shoot de la collection air libre), que l'ensemble aurait mérité plus de profondeur. J'aurais aimé voir l'auteur s'appesantir davantage sur la psychologie des personnages principaux et sur leurs motivations et quêtes personnelles. Là, les choses vont trop vite. C'est véritablement raconté avec un lance pierre. C'est sans doute normal pour une histoire qui se passe à la préhistoire, mais ça m'a fortement gêné.
Je finis ce post par mon éternelle touche positive. Cette bd mérite vraiment le détour, ne serait ce que pour le graphisme et la mise en couleur soignés.
Allez... pour passer un moment de lecteur résolument anti prise de tête même si cela implique qu'une fois refermés les tomes ne laissent aucune trace dans la mémoire, Tony Corso est la bd idéale. C'est de la bonne série de supermarché. Le genre de production qui équivaut à la télé, au policier de Ti ef one. Personnellement, je ne dénigre pas l'entreprise. C'est sympa. De là à dire que Tony Corso est une pierre importante dans l'histoire du privé en BD, faut pas pousser. En fait, ce qui me fait dire cela, c'est le côté mille fois vu de l'ensemble. Rien n'étonne vraiment. Rien ne sort vraiment des sentiers battus. Côté graphisme, le style me parait beaucoup moins maîtrisé que celui de Largo Winch, d'Alpha, de Niklos Koda, d'Insiders etc. qui gravitent dans des dimensions relativement proches.
Je conseille tout de même le détour. Pour la détente que cette bd m'a procuré et pour le côté sympa et provocateur de Corso.
Beaucoup d'avis positifs ont été donnés sur cette nouvelle série qui s'annonce prometteuse. Je confirme donc tout le bien qui a déjà été dit plus bas.
Cependant, le petit bémol que je pourrai émettre, c'est peut-être le fait qu'il y ait beaucoup (que dis-je énormément!) de mots, de races, de villes, de noms différents, et cela rend la lecture assez difficile.
Un conseil à lire et à apprécier en toute tranquillité...
Etant un grand amateur de l'Histoire de France, je ne pouvais pas passer à coté de ce titre.
La guerre de cent ans n'a pas ou alors très peu été scénarisé en BD et ce fut pour moi l'occasion d'en découvrir un peu plus sur cette période.
Etant moi-même bourguignon (oui môssieur y a du bon vin par chez nous!!!), l'intérêt porté à ce premier tome n'en a été que plus grand.
Au final, un tome plaisant à lire même si comme l'a souligné le posteur le "tous derrière et moi devant" est assez présent (ah qu'il est fort ce Tanneguy du Chatel...). Enfin pour rien gâcher les dessins sont bons.
Je n'attends pas la suite avec une énorme impatience mais la lirai tout de même avec plaisir.
Voici une histoire complètement surréaliste qui a nécessité une deuxième lecture pour mieux m’imprégner de l’atmosphère si étrange qui en émane. Le trait de Kokor est puissant. Ses planches en noir et blanc sont de toute beauté. Bref, une belle claque visuelle avec ces rendus de pénombre et de pluie battante. L’histoire est quant à elle étrange et totalement surprenante. La fin peut laisser le lecteur perplexe devant un tel récit qui dévoile finalement peu de choses. On ne sait rien ou presque des protagonistes et de leurs motivations. Curieusement, cela ne m’a nullement dérangé. Après tout, le héros n’en sait pas plus que nous . . .
Eh bien moi, j’ai bien accroché à cette bd. L’humour usité, s’il n’est pas d’une franche hilarité, n’en reste pas moins bien senti avec un petit côté absurde que j’apprécie. Coudray (auteur que je découvre) s’amuse à explorer les multiples recoins de situations définies (de la chasse aux lions à l’exploration de Mars) tout en évitant soigneusement de tomber dans le running gag douteux. Que dire du traitement graphique ? Basique, il n’est pourtant pas dénué de personnalité avec ces bonhommes rondouillards à tête de vers de terre (interprétation personnelle et hautement subjective).
A découvrir ! ;)
"Ali Bibi le petit fakir" est un album dont sa lecture nécessite un petit préambule. Le lecteur en est d’ailleurs averti dans une petite préface. L’histoire, gentillette, est traitée simplement avec beaucoup de sincérité sans tomber pour autant dans le désuet et la guimauve. En outre, on peut deviner le potentiel graphique de Kiko, certes moins fouillé qu’avec Foufi mais déjà très prometteur. On regrettera sans doute le manque de détails des décors mais, après tout, que peut-on trouver d’autre à part des dunes dans le désert ?
Certes, cette bd souffrirait de la comparaison avec des productions plus actuelles mais elle garde un avantage, celui de nous procurer un brin de nostalgie (ce qui me rend probablement plus indulgent).
Une nouvelle série au look et au ton "jeune", avec cette fois un brin de fantastique avec l'apport du fameux Serge, sorte de rongeur au regard atone, et fan de Godzilla.
Autant le dire tout de suite, ça n'est pas très original, mais cette nouvelle série, réalisée par les auteurs de Sentaï School a le mérite (au moins dans le premier tome) de ne pas trop tomber dans la répétition. Un bon point pour la série, qui bénéficie d'un dessin sympathique, fortement inspiré par le manga (et un peu les comics), et permet de passer un bon petit moment.
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Donjon Zenith
C'est la première série de Donjon que je lis, et comme souvent lorsqu'on s'attaque à une série "culte", je suis un peu déçu. Tout d'abord par le dessin, mais bon, je connaissais déjà le trait de Trondheim, donc je ne suis pas très surpris. Sans que cet aspect prenne le dessus sur le coté humoristique de la bd, j'aurais aimé un dessin un peu plus complexe, fouillé... Mais surtout, même si certains gags sont très réussis, je trouve que les histoires se mordent la queue et que l'humour est un peu répétitif, utilisant souvent le contre pied. Bon, ça reste une bonne série qui mérite qu'on s'y intéresse. Je vais d'ailleurs essayer rapidement de lire une autre série du "groupe" Donjon.
Tom Strong
Je commence à m'habituer aux séries "hommage/référence/clin d'oeil" qu'Alan Moore voue aux grands classiques américains : La Ligue des Gentlemen Extraordinaires pour les héros d'aventures du 19e siècle, Suprême pour les super-héros classiques, Jonni Future sur les récits de science-fiction aventuresques, et autres Promethea. Tom Strong, pour sa part, est un hommage aux vieux comics d'aventure/action, mélange de Superman, Batman, Tarzan et surtout de Doc Savage (personnage que je ne connaissais pas vraiment en réalité). Je ne sais jamais trop comment aborder ces récits qui sont à prendre à la fois au premier degré car l'aventure et l'action y sont mises en avant, mais aussi au second degré par l'afflux de clins d'oeil, d'humour, de dialogues et de situations désuettes voire naïves pour un lecteur moderne. Au second degré, c'est sympa, ça se lit avec le sourire car l'humour est assez présent. Mais n'étant pas un amateur des comics d'action à l'ancienne (et ignorant Doc Savage), je ne suis pas sensible aux références et à l'hommage ainsi rendu. Au premier degré, c'est idem : c'est sympa, ça se lit bien. L'aspect un peu naïf, voire convenu, m'empêche cependant d'être vraiment captivé car tout est assez prévisible, sciemment téléphoné. Mais l'ambiance est bonne, les récits plaisants, la narration excellente et originale par moment. C'est de la bonne BD de divertissement doté d'un dessin très correct même si assez banal. Je ne suis donc pas mécontent de mon achat mais ce n'est pas un indispensable à mes yeux, même pour quelqu'un qui aime beaucoup Alan Moore comme moi.
Les Chasseurs de l'aube
J'ai acheté cet album par pure curiosité et ma foi, je n'ai pas été déçu. Les planches sont belles, la mise en couleur est soignée et souligne avec force l'action et le climat de l'histoire. Quant à l'histoire proprement dite, elle est intéressante. Elle développe des thèmes simples et les aborde de manière à ne jamais lasser le lecteur (en tous les cas le lecteur que je suis). Maintenant, en refermant l'album, j'ai eu vraiment l'impression (une nouvelle fois avec les one shoot de la collection air libre), que l'ensemble aurait mérité plus de profondeur. J'aurais aimé voir l'auteur s'appesantir davantage sur la psychologie des personnages principaux et sur leurs motivations et quêtes personnelles. Là, les choses vont trop vite. C'est véritablement raconté avec un lance pierre. C'est sans doute normal pour une histoire qui se passe à la préhistoire, mais ça m'a fortement gêné. Je finis ce post par mon éternelle touche positive. Cette bd mérite vraiment le détour, ne serait ce que pour le graphisme et la mise en couleur soignés.
Tony Corso
Allez... pour passer un moment de lecteur résolument anti prise de tête même si cela implique qu'une fois refermés les tomes ne laissent aucune trace dans la mémoire, Tony Corso est la bd idéale. C'est de la bonne série de supermarché. Le genre de production qui équivaut à la télé, au policier de Ti ef one. Personnellement, je ne dénigre pas l'entreprise. C'est sympa. De là à dire que Tony Corso est une pierre importante dans l'histoire du privé en BD, faut pas pousser. En fait, ce qui me fait dire cela, c'est le côté mille fois vu de l'ensemble. Rien n'étonne vraiment. Rien ne sort vraiment des sentiers battus. Côté graphisme, le style me parait beaucoup moins maîtrisé que celui de Largo Winch, d'Alpha, de Niklos Koda, d'Insiders etc. qui gravitent dans des dimensions relativement proches. Je conseille tout de même le détour. Pour la détente que cette bd m'a procuré et pour le côté sympa et provocateur de Corso.
Orbital
Beaucoup d'avis positifs ont été donnés sur cette nouvelle série qui s'annonce prometteuse. Je confirme donc tout le bien qui a déjà été dit plus bas. Cependant, le petit bémol que je pourrai émettre, c'est peut-être le fait qu'il y ait beaucoup (que dis-je énormément!) de mots, de races, de villes, de noms différents, et cela rend la lecture assez difficile. Un conseil à lire et à apprécier en toute tranquillité...
Le Trône d'argile
Etant un grand amateur de l'Histoire de France, je ne pouvais pas passer à coté de ce titre. La guerre de cent ans n'a pas ou alors très peu été scénarisé en BD et ce fut pour moi l'occasion d'en découvrir un peu plus sur cette période. Etant moi-même bourguignon (oui môssieur y a du bon vin par chez nous!!!), l'intérêt porté à ce premier tome n'en a été que plus grand. Au final, un tome plaisant à lire même si comme l'a souligné le posteur le "tous derrière et moi devant" est assez présent (ah qu'il est fort ce Tanneguy du Chatel...). Enfin pour rien gâcher les dessins sont bons. Je n'attends pas la suite avec une énorme impatience mais la lirai tout de même avec plaisir.
La Danse du crabe
Voici une histoire complètement surréaliste qui a nécessité une deuxième lecture pour mieux m’imprégner de l’atmosphère si étrange qui en émane. Le trait de Kokor est puissant. Ses planches en noir et blanc sont de toute beauté. Bref, une belle claque visuelle avec ces rendus de pénombre et de pluie battante. L’histoire est quant à elle étrange et totalement surprenante. La fin peut laisser le lecteur perplexe devant un tel récit qui dévoile finalement peu de choses. On ne sait rien ou presque des protagonistes et de leurs motivations. Curieusement, cela ne m’a nullement dérangé. Après tout, le héros n’en sait pas plus que nous . . .
Loin de Tout
Eh bien moi, j’ai bien accroché à cette bd. L’humour usité, s’il n’est pas d’une franche hilarité, n’en reste pas moins bien senti avec un petit côté absurde que j’apprécie. Coudray (auteur que je découvre) s’amuse à explorer les multiples recoins de situations définies (de la chasse aux lions à l’exploration de Mars) tout en évitant soigneusement de tomber dans le running gag douteux. Que dire du traitement graphique ? Basique, il n’est pourtant pas dénué de personnalité avec ces bonhommes rondouillards à tête de vers de terre (interprétation personnelle et hautement subjective). A découvrir ! ;)
Ali-Bibi le petit fakir
"Ali Bibi le petit fakir" est un album dont sa lecture nécessite un petit préambule. Le lecteur en est d’ailleurs averti dans une petite préface. L’histoire, gentillette, est traitée simplement avec beaucoup de sincérité sans tomber pour autant dans le désuet et la guimauve. En outre, on peut deviner le potentiel graphique de Kiko, certes moins fouillé qu’avec Foufi mais déjà très prometteur. On regrettera sans doute le manque de détails des décors mais, après tout, que peut-on trouver d’autre à part des dunes dans le désert ? Certes, cette bd souffrirait de la comparaison avec des productions plus actuelles mais elle garde un avantage, celui de nous procurer un brin de nostalgie (ce qui me rend probablement plus indulgent).
Serge - Le hamster de l'enfer
Une nouvelle série au look et au ton "jeune", avec cette fois un brin de fantastique avec l'apport du fameux Serge, sorte de rongeur au regard atone, et fan de Godzilla. Autant le dire tout de suite, ça n'est pas très original, mais cette nouvelle série, réalisée par les auteurs de Sentaï School a le mérite (au moins dans le premier tome) de ne pas trop tomber dans la répétition. Un bon point pour la série, qui bénéficie d'un dessin sympathique, fortement inspiré par le manga (et un peu les comics), et permet de passer un bon petit moment.