Les derniers avis (47926 avis)

Par Da Rocha
Note: 3/5
Couverture de la série Secrets bancaires
Secrets bancaires

Après avoir lu récemment Les coulisses du pouvoir, cette nouvelle série était l'occasion de découvrir le travail récent du talentueux scénariste Philippe Richelle. Premier tome d'un diptyque, "Les Associés" aborde le thème de la corruption et du blanchiment d’argent. Pour le moment, ce polar-économique ne révolutionne pas le genre et les mécanismes qui nous sont exposés relèvent plus de la magouille artisanale que de la haute finance internationale. Néanmoins, la narration est très bien construite. Les faits relatés sont très crédibles et intéressants, même s'il faut attendre les deux tiers de l'album pour que l'intrigue se fasse véritablement jour. Comme souvent le premier album sert de prologue à d'autres rebondissements que Philippe Richelle devraient développer lors dans les prochains volumes. On notera aussi un personnage principal attachant dans sa naïveté et dans la volonté qui est la sienne d'aspirer à des jours meilleurs pour lui et sa famille. Coté dessins, la mission a été confiée à Pierre Wachs lequel avait déjà œuvré sur les séries Le Triangle Secret et I.N.R.I. Au niveau des décors, le rendu est des plus agréables. Le style réaliste de Pierre Wachs lui permet d'agrémenter ses cases de nombreux détails. Cette impression est d'ailleurs renforcée par un gros travail fourni sur le cadrage et le découpage des planches. En revanche, les personnages ne sont pas fameux. Ces derniers paraissent figés, même lors des rares scènes d'action du récit. De même, leurs visages sont un peu disgracieux. Pour finir, je saluerais la mise en page très réussie de la couverture, laquelle incite à se plonger dans cet album. Une série à suivre, programmée en huit albums...

16/07/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série JLA - Justice
JLA - Justice

Un grand album cartonné, Alex Ross au dessin, la JLA de l'age d'argent (Superman, Batman, Flash, Green Lantern, Aquaman, etc.) : devant cet album et ce qu'il proposait, même si je n'avais aucune idée de son scénario, j'ai assez peu hésité, ne serait-ce que par curiosité. C'est bien Alex Ross qui est aux commandes du dessin. Et pourtant, en réalité, il n'a fait ici que les couleurs. Mais il s'est tellement approprié le dessin initial de D. Braithwaite qu'on se croirait exactement dans une BD totalement dessinée par Ross. Cela implique donc un photo-réalisme et des images impressionnantes de talent. Si ce n'est quelques visages un peu trop similaires rendant difficiles la différenciation de personnages quand ils n'ont pas leur costume approprié, ce sont là de très belles planches. Bien sûr, il faut aimer ce style presque photographique mais même ceux qui n'aiment pas ne peuvent que constater la prouesse graphique d'Alex Ross. Hormis des postures un peu trop dramatiques de ses personnages, on a l'impression d'être véritablement plongé dans un film aux superbes effets spéciaux : on s'y croirait. Qu'en est-il maintenant du scénario ? Eh bien, il faut admettre que ce seul premier tome laisse assez le lecteur sur sa faim. L'intrigue est très confuse, sautant d'un personnage à un autre, d'un lieu à un autre. Les scénettes se suivent sans que leur liant apparaisse clairement. A la manière d'un Kingdom Come, l'histoire met en scène une foule de super-héros et super-vilains, jouant la carte de la grande dramaturgie où tous les peuples du monde sont affectés et où les super-gentils craignent de voir leur ère disparaitre sous l'effet de visions d'un cataclysme à venir. A la fin du premier tome, on est guère avancé. Des héros sont emprisonnés par des vilains, d'autres vilains agissent soudainement pour le bien de l'humanité, d'autres héros agissent soudainement bizarrement, s'auto-détruisant par exemple... mais on ne comprend pas encore ni pourquoi ni par qui ces évènements interviennent. Et on en ressort avec l'impression d'avoir survolé une suite de scènes d'actions ou tragiques sans s'être attaché à l'intrigue elle-même. Et arrivé au bout de la série dans son entier, j'en ressors avec une certaine impression de vacuité. Le scénario est tout sauf marquant. Les évènements s'enchainent, les personnages se succèdent comme une grande galerie de personnages, mais le tout manque de struccture, d'accroche et finalement d'intérêt. Il en ressort donc une belle panopile de jolies planches mais une lecture plus ou moins dispensable.

16/07/2006 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Du Rififi chez les clébards
Du Rififi chez les clébards

Un polar tout ce qu’il y a de plus standard, dont la seule originalité est de mettre en scène des animaux… L’intrigue n’est pas mauvaise, loin de là, mais n’innove pas d’un iota. Un coupable innocent, un politicien véreux, un journaliste qui aide le héros… bref, toute la galerie « polaresque » est à l’appel. Le dessin est sympa, et la lecture quand même agréable… mais ne vous attendez pas à un scénario transcendant, sinon vous risquez d’être déçu. A lire à l’occasion…

15/07/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
Couverture de la série Le Pouvoir des innocents
Le Pouvoir des innocents

Je vais faire baisser le concert de louanges avec ma note. Mais, je n'ai pas réussi à accrocher à cette série. Pourtant l'intrigue est assez intéressante se concentrant sur cette lutte de pouvoir entre hommes et femmes politiques new-yorkais, sur fond de violence urbaine. Chaque groupe utilise des moyens plus ou moins discutables. Au milieu de tout ça erre une sorte de paumé Joshua qui a perdu son fils et qui est une victime de ces manipulations. Malgré ce bon scénario de départ, cette histoire n'évite pas certains clichés ; j'ai trouvé le message un peu gros (difficile d'y croire) et trop caricatural. De même, au dessin Hirn ne m'a guère convaincu. Je mets quand même trois étoiles car je n'ai pas passé un mauvais moment en lisant ces bds.

15/07/2006 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Orbital
Orbital

Depuis toujours, j'aime la science fiction. C'est vraiment le genre (bd, cinéma, littérature) qui permet à l'imagination de s'affranchir du carcan du réalisme et d'aborder les grands thèmes du monde de manière subtile. C'est exactement pour cette raison que je suis aux aguets de toutes les nouveautés bd qui s'inscrivent dans le genre. Avec Orbital, j'ai pourtant hésité. La faute à la couverture très moyenne, qui ne donne pas particulièrement le goût d'en savoir plus. Heureusement que j'ai pris la peine de l'ouvrir. Parce qu'effectivement, j'ai aimé ce qu'elle contenait. Le graphisme et la mise en couleur, m'ont séduit et, pour moi, c'est le préalable à tout achat d'une nouveauté. Côté scénar, je n'ai pas été déçu. Le thème de base est original et l'idée de créer un duo d'ambassadeurs issus de peuples qui se sont fait la guerre est intéressante. Elle contient un message de paix qui apparaît d'emblée. Maintenant, est-ce à dire que j'ai eu l'impression de me trouver face un chef-d’oeuvre ? Je n'irais pas jusqu'à dire ça. Des petites choses me font penser qu'on risque vite de déraper dans la mièvrerie si des boulons ne sont pas resserrés (la scène où le héros terrien est pris pour cible lors de l'entraînement et à qui son (sa ?) partenaire sauve la mise, m'a fait un peu marrer. Ca sentait le feuilleton à 3 euros 5O). Mais cette dernière remarque ne mange pas de pain. Elle ne doit pas occulter le fait que j'ai passé un bon moment de lecture. J'achèterai sûrement le tome 2 si Dieu me prête vie...

14/07/2006 (modifier)
Par Sagera
Note: 3/5
Couverture de la série Le Fond du bocal
Le Fond du bocal

C'est vrai que l'ensemble de la série est de qualité intéressante. Poupon montre qu'à partir d'un thème relativement limité (un bocal et des poissons), il est capable d'exprimer au mieux son imagination. Maintenant, là où je suis réticent, c'est dans l'intérêt même du concept que d'aucuns (Cauvin pour ne citer que le plus représentatif) déclinent à l'infini (sur 20 tomes et plus)... C'est bon !!! Un tome et après on passe à autre chose : ce devrait être la devise dans ce type d'expériences. Mais je le rappelle tout de même, Poupon ne s'en tire pas trop mal. De là à en faire un fond de commerce... Je ne terminerai pas ce post en parlant du graphisme. Sur ce coup là, c'est vraiment inutile. Le dessin n'était dans l'aventure que très secondaire.

14/07/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Louis la Lune
Louis la Lune

Un bien bel objet qui a attisé ma curiosité au premier regard. Classé parmi les BDs jeunesse, cet album est grand et de belle qualité physique et esthétique. Le dessin est une sorte d'hybride entre le style des BD jeunesse moderne et des illustrations ouvragées de romans du 19e siècle (Jules Verne bien sûr). Je ne suis pas capable de donner un avis technique sur ce dessin, mais je dois avouer lui trouver quelques défauts de maîtrise. Le tout a un aspect un peu crayonné au stylo qui se marie étrangement avec la composition et les ornements illustratifs et des couleurs très réussies pour leur part. C'est joli sans être totalement convaincant à mes yeux. Je trouve l'aspect visuel plus proche de l'illustration que de la BD d'action. Mais ça a en tout cas le mérite d'être un graphisme bien original et pas désagréable. L'histoire reprend des thématiques de la science-fiction du 19e siècle. Engins volants d'un autre âge, sélénites, sous-marin Nautilus, ondes cosmiques, etc., le tout transposé dans une intrigue assez enfantine de deux petits héros aidant des gentils extra-terrestres contre un méchant magicien. Mon avis est mitigé car cette BD évolue entre deux eaux à mes yeux. L'histoire est un peu simple et naïve, manifestement destinée à un jeune public. Mais l'abondance de textes, de descriptions scientifiques pleines de références à des oeuvres et personnages célèbres, rend le tout indigeste à mes yeux pour un lectorat autre qu'adulte. En outre, la narration manque un peu de rythme, prenant plus une attitude illustrative au détriment de la fluidité. Une oeuvre dont je salue donc l'originalité et la sympathique beauté simple des planches mais dont je ressors assez peu convaincu car je n'ai pas su y prendre pied ni vraiment en apprécier le contenu à ce que j'estimerais être sa juste valeur. Une relecture s'imposera peut-être mais pour le moment, vu son prix élevé, j'en déconseille l'achat.

14/07/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Robot de l'espace
Le Robot de l'espace

Sous un titre assez médiocre et une couverture très kitsch se cache un album de pure science-fiction telle que je l'apprécie généralement. C'est de la SF à la Asimov, mêlant des hommes à une situation scientifiquement très cohérente et intelligemment pensée. A ce manga, je note deux défauts. Le premier tient dans le dessin des visages des personnages qui ont souvent l'air de mongoliens et c'est dommage car le reste est très correctement dessiné. Le second tient dans la nécessité qu'a cru avoir l'auteur de transformer en récit d'action mêlée de sentiments amoureux une intrigue pourtant commencée avec une vraie rigueur scientifique. Mais malgré ces défauts, j'ai bien aimé ma lecture. Tout d'abord parce que le sujet SF est bien traité comme je le dis plus haut. Il s'agit de la rencontre entre une unité artificielle douée de réflexion (oui, bon, un robot), témoin d'une ancienne civilisation disparue qui veut entrer en contact avec la race humaine en quelque sorte pour donner un but à son existence. Mais, étant un être pensant à base d'electronique, sa conscience va 300.000 fois plus vite que la pensée humaine à base neuronale : il vit donc dans un temps ultra-accéléré. Il est alors obligé d'utiliser des artifices pour emmener avec lui trois êtres humains et les accélérer mentalement et physiquement, les faisant ainsi se retrouver dans un temps où la Terre et le reste du monde semble comme figés autour d'eux. Et s'engage alors le dialogue entre le robot et les humains, ainsi que les prévisibles conséquences de cette situation. Scientifiquement, à part quelques invraisemblances inévitables, les idées qui découlent de ce postulat de base sont très bien construites et très cohérentes. C'est donc avec intelligence que le récit est mené et c'est très plaisant en matière de SF. C'est en outre très prenant, du moins au début. Car ensuite, le conflit opposant les personnages et la relation qui s'instaure entre le héros et l'héroïne sont franchement moins palpitants. Cela reste néanmoins intéressant jusqu'à la fin et même si le niveau baisse un peu, j'ai été bien pris par l'ensemble. Un manga de SF de bonne qualité dont je conseille la lecture aux amateurs du genre.

14/07/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
Couverture de la série Jim Cutlass
Jim Cutlass

Voilà un exemple typique de série qui s'est fort éloignée de son message initial. Le premier tome est signé Jean-Michel Charlier et l'on reconnaît très vite la patte du scénariste, une histoire enlevée, beaucoup de rebondissements, dans le style feuilletoniste... Puis, la suite est scénarisée par Giraud (Rossi reprend le dessin et s'en tire très bien) et là on tombe dans le style inverse, l'histoire devient embrouillée, flirte avec le fantastique. Pourtant, malgré cette rupture, je dois admettre que j'ai plutôt bien apprécié ces albums pour l'ambiance qui s'en dégageait.

14/07/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série L'outremangeur
L'outremangeur

Le dessin est plaisant et la BD se lit très bien, plutôt rapidement. J'ai donc trouvé cette BD tout à fait sympathique. Effectivement l'enquête policière est un peu légère, mais c'est très bien ainsi, elle sert de simple toile de fond et ce qui est important ici ce sont les rapports humains. Entre la thérapie de groupe ou les moqueries de ces collègues, cela rend le personnage un peu plus attachant. Il y a ce petit jeu qu'il instaure avec la jeune fille qui est un peu mystérieux. On se demande ou est ce que ça va nous emmener et puis finalement la conclusion est assez simple. J'ai donc passé un bon moment à la lecture de cet outremangeur. Un bon 3/5 !

14/07/2006 (modifier)