Louis la Lune

Note: 3.83/5
(3.83/5 pour 6 avis)

Le jeune Louis Verne découvre que son ancêtre avait percé le secret de la vie lunaire . C'est le début d'une extraordinaire aventure.


Albin Michel Jules Verne La Lune One-shots, le best-of Paris Steampunk

Le jeune Louis Verne découvre que son ancêtre avait percé le secret de la vie lunaire. C'est le début d'une extraordinaire aventure. .

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Janvier 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Louis la Lune © Albin Michel 2006
Les notes
Note: 3.83/5
(3.83/5 pour 6 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/02/2006 | Mr Georges
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Quatre ans plus tard, Alban Guillemois enfoncera le clou, avec l’album L'Ile aux Mille Mystères, là aussi bourré de références à l’univers de Jules Verne, au premier cinéma, et aux romans populaires du début du XXème siècle. Le fait que l’album suivant soit mieux réussi – et surtout que je l’ai lu avant, doit jouer dans la relative déception ressentie à la lecture de « Louis la lune ». Car cet album possède pourtant de réelles qualités. D’abord, ça saute aux yeux, Guillemois développe un univers graphique bien à lui, avec des décors (très chargés !) et des personnages brinquebalants, déformés, un gaufrier traditionnel comme explosé, et un travail de colorisation qui donne un rendu que j’aime bien. Quant à l’histoire, c’est un hommage appuyé à Jules Verne et son univers (il apparait au début, et Louis est un de ses descendants) : les nombreuses machines utilisées donnent une atmosphère steampunk (l’auteur explique minutieusement à chaque fois leur fonctionnement). C’est aussi un hommage au cinéma de Méliès (plusieurs clins d’œil lui sont faits). C’est aussi et enfin une vision à la fois futuriste, rétro et poétique d’un Paris fantasmé… L'album n'est pas aussi abouti et foisonnant que « L’Ile aux Mille Mystères », sans doute trop naïf ou bavard parfois (pour une intrigue tout public, qu’on pourrait à tort croire destinée surtout aux plus jeunes, mais de nombreux termes leur passeront au-dessus de la tête, en plus d’un texte relativement dense). C’était un galop d’essai sympathique (et déjà original et plein de potentiel), allez voir L'Ile aux Mille Mystères ensuite, car dans un univers proche, c’est une très grande réussite ! Note réelle 3,5/5.

23/08/2021 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

L'album est beau, c'est une évidence. Réalisé dans un esprit résolument vernien dans sa quasi-intégralité, il ravira les amateurs des aventures de ce pionnier de l'imaginaire, lui qui a en quelque sorte inspiré le steampunk... Les dessins d'Alban Guillemois sont à l'avenant, délicieusement psychédéliques, enfin, à la mode des années 1880, délicatement tordus et savoureusement défragmentés. Un style qui pourrait aussi bien aller à un récit sur les vampires, par exemple... Pour l'histoire, je l'ai trouvée exagérément tarabiscotée, un peu longue et inutilement bavarde par moments... La façon dont se propulse le Nautilus n'intéressera sans doute pas grand monde...

07/11/2009 (modifier)
Par Lafayette
Note: 5/5

Franchement génial !!! Des dessins plus que magnifiques, poétiques et steampunks à souhait, du grand Art. Une histoire romantique et scientifique d'après une idée aussi originale que farfelue : Jules aurait réellement été sur la Lune... Tout part de cette idée. Des machines steampunks mécaniques incroyables, des Sélénites extraterrestres, des écoliers en uniformes, un monde très vernien et en même temps une ambiance à la Tim Burton dans le graphisme. De plus, cet album est un beau livre, avec des pages épaisses imitant le vieux papier parchemin des premières éditions Hetzel, 72 pages, ce qui est plutôt pas mal. Un ouvrage somptueux que l'on ne se lassera pas de feuilleter encore et encore les longues soirées d'hiver.

08/12/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Un bien bel objet qui a attisé ma curiosité au premier regard. Classé parmi les BDs jeunesse, cet album est grand et de belle qualité physique et esthétique. Le dessin est une sorte d'hybride entre le style des BD jeunesse moderne et des illustrations ouvragées de romans du 19e siècle (Jules Verne bien sûr). Je ne suis pas capable de donner un avis technique sur ce dessin, mais je dois avouer lui trouver quelques défauts de maîtrise. Le tout a un aspect un peu crayonné au stylo qui se marie étrangement avec la composition et les ornements illustratifs et des couleurs très réussies pour leur part. C'est joli sans être totalement convaincant à mes yeux. Je trouve l'aspect visuel plus proche de l'illustration que de la BD d'action. Mais ça a en tout cas le mérite d'être un graphisme bien original et pas désagréable. L'histoire reprend des thématiques de la science-fiction du 19e siècle. Engins volants d'un autre âge, sélénites, sous-marin Nautilus, ondes cosmiques, etc., le tout transposé dans une intrigue assez enfantine de deux petits héros aidant des gentils extra-terrestres contre un méchant magicien. Mon avis est mitigé car cette BD évolue entre deux eaux à mes yeux. L'histoire est un peu simple et naïve, manifestement destinée à un jeune public. Mais l'abondance de textes, de descriptions scientifiques pleines de références à des oeuvres et personnages célèbres, rend le tout indigeste à mes yeux pour un lectorat autre qu'adulte. En outre, la narration manque un peu de rythme, prenant plus une attitude illustrative au détriment de la fluidité. Une oeuvre dont je salue donc l'originalité et la sympathique beauté simple des planches mais dont je ressors assez peu convaincu car je n'ai pas su y prendre pied ni vraiment en apprécier le contenu à ce que j'estimerais être sa juste valeur. Une relecture s'imposera peut-être mais pour le moment, vu son prix élevé, j'en déconseille l'achat.

14/07/2006 (modifier)
Par Daffy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Magnifique, jusque dans la qualité des pages de la BD ! C’est un réel plaisir de se plonger dans cette histoire. Il en sort une véritable chaleur dans les pages, dans les dessins et dans l’histoire ! Bravo, et merci pour « cette petite merveille de fraîcheur ». Je ne peux m’empêcher de voir derrière ce fabuleux conte, un style, une façon de nous raconter l’histoire propre à Alban Guillemois bien sûr (que je ne connaissais pas), mais qui me rappelle un certain Tim Burton... (Comparaison personnelle) Quelle richesse d’imagination, de précision !!!

02/03/2006 (modifier)

L’histoire commence en 1900. Gustave Eiffel, créateur de la célèbre tour Eiffel qui surveille la ville de Paris, vient de donner rendez-vous à son ami Jules Vernes qui revient de son voyage sur la lune. Mais il n’est pas revenu sur terre tout seul. Dans son voyage de retour il a ramené avec lui deux Sélénites, des habitants de la lune mais aussi un être malfaisant et noir, Lupus Oryrhine qui ne rêve que d’une seule chose : construire un ordre lunaire et mettre en esclavage tout les Sélénites. Eiffel et Vernes comprenant le danger que peut représenter ce dictateur en puissance prennent la décision de l’enfermer dans une boule de cristal que nul ne peut ouvrir, et ils le cachent dans la pointe de la tour Eiffel. Quant au deux sélénites présents sur terre, refusant l’idée de retourner sur la lune, prennent la fuite et se cachent quelque part dans Paris. La suite nous transporte dans le Paris de 2169 à la rencontre de Louis Vernes, un jeune enfant décendant du célèbre écrivain. Son génie est aussi grand que celui de son ancêtre et lui aussi conçoit des machines incroyables et rêve de se rendre sur la lune. Il va apprendre l’existence des Sélénites et du danger que représente Oryrhine qui a réussit à s’enfuir de sa prison quelques années auparavant. La première chose qui surprend c’est le dessin. Cela ressemble beaucoup aux dessins presse du 19e siècle. Travaillés, hachurés, des couleurs grises, du vrai travail qui donne un résultat rétro-ancien. En plus, l’éditeur a fait un vrai effort sur la qualité du papier ce qui donne encore plus de force au coté ancien. L’histoire est étonnante. Oser reprendre une partie du livre « voyage dans la lune » et y transposer une aventure plusieurs siècles après est une fumeuse idée. J’ai du mal à imaginer les heures de travail que l’auteur a donné pour transformer les proportions dans le dessin, ce qui d’ailleurs donne un style assez particulier. Pas la peine d’attendre que les années passent et apporte une texture d’ancienneté à nos BD. Albin Michel publie peu de BD, mais quand cet éditeur le fait, c’est avec beaucoup de qualité.

11/02/2006 (modifier)