Orbital

Caleb et Mézoké forment un binôme exemplaire : c'est la première fois dans l'histoire de la galaxie que leurs peuples respectifs accèdent à cet honneur. Voir aussi le spin-off : Outlaws.
Collection Repérages Séries peut-être abandonnées Space Opera
Caleb et Mézoké forment un binôme exemplaire : c'est la première fois dans l'histoire de la galaxie que leurs peuples respectifs accèdent à cet honneur. Les Sandjarr, le peuple de Mézoké, s'étaient tenus à l'écart des instances politiques intermondiales jusqu'à ce que les guerres humano-sandjarr éclatent. Les humains avaient été écartés jusqu'à présent des plus hautes instances. Leur binôme revêt donc une importance symbolique. À peine sortis de leurs séances d'entraînement, les voilà embarqués pour leur première mission. Ils partent pour Senestam où un groupe de parias humains tentent d'exploiter illégalement une mine détenue par les Jävlodes. Basée sur un contexte géopolitique très riche, une fantaisie incroyable dans l'invention extraterrestre, comme dans les meilleurs Valérian, cette histoire se déroule en deux tomes, cette première aventure se concluant dans ''Ruptures'', à paraître au printemps 2007. Caleb et Mézoké forment un duo de choc, mal assortis et pourtant très complémentaires ! Attention, les agents de l'ODI vont décoller... Texte : Dupuis
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Date de parution | 05 Avril 2006 |
Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (Cycles de 2 albums) 8 tomes parus |
Les avis


Dernièrement Runberg m’a plutôt déçu avec ses séries SF, mais je dois dire que cette série me réconcilie avec lui. En effet, malgré une certaine inégalité, c’est globalement réussi et intéressant, la lecture est plaisante. D’abord grâce au travail graphique de Pellé. Son dessin est finalement simple, mais agréable et fluide, et j’ai aussi aimé sa colorisation. Il développe un univers dynamique et assez original, avec tous ces peuples extra-terrestres. Les décors ne sont pas trop développés, les races extra-terrestres ne sont pas forcément hyper originales, mais l’ambiance générale est vraiment plaisante. L’intrigue de Runberg est centrée sur deux personnages, qui travaillent pour une organisation tentant de régler les conflits entre « peuples » (l’ODI, sorte de transposition de l’ONU), un Humain, Caleb, et un/une Sandjarr, Mézoké. Caleb ressemble à Cosmik Roger (à tel point que j’ai un temps cru que Solé s’en était inspiré pour le parodier, mais en fait « Orbital » est postérieure). Si les luttes entre peuples, les complots, sur une planète ou dans l’espace sont pas mal vu ailleurs, Runberg a fait preuve d’une certaine originalité avec ces deux personnages plus diplomates que justiciers. Même si forcément on pense au duo de Valérian et Laureline ! Il n’y a pas non plus de bombasse – et d’ailleurs quasiment aucune femme – et la love story que je voyais poindre entre Caleb et Mézoké dès le premier tome n’existe pas. Les récits sont dynamiques, on ne s’ennuie pas. Runberg use de flash-backs, distillés tout au long des tomes, pour mieux nous faire connaître les deux héros, leur donnant une belle profondeur psychologique. Si les deux premiers albums posent bien décors et personnages, et forment un diptyque, il faut vraiment lire les albums dans l’ordre. Car de nombreux retours sur ce diptyque sont faits par la suite, et surtout le découpage en diptyque annoncé en quatrième de couverture ne correspond pas vraiment à ce que j’ai lu. En effet, les tomes 3 à 6 forment une histoire, un nouveau cycle commençant avec les tomes 7 et 8 (la frangine de Caleb revenant dans le jeu), même si, comme je l’ai dit, c’est davantage une histoire complète que des cycles hermétiquement découpés. D’ailleurs ce tome 8 se conclut avec le même type de cliffhanger qu’à la fin du tome 4 ! En tout cas, voilà une série que j’ai découverte tardivement, mais qui se révèle largement dans la bonne moyenne du genre SF, et qui devrait plaire aux amateurs. Note réelle 3,5/5.


J'avais hésité à mettre 4/5 puis ai finalement opté pour un 5 car je n'arrive pas à trouver de défaut à cette série. Le dessin est très bon et dynamique (mention spéciale à la meilleure représentation de pluie intense que j'aie vu dans une bd), les scénarii intelligents, les personnages travaillés... Les designs sont excellents et l'ensemble très dépaysant tout en gardant une cohérence qui n'est pas présente dans d'autres (pourtant bonnes) séries comme par exemple Sillage. On sent vraiment que les auteurs se creusent la tête pour arriver à ce résultat! Bref, le seul défaut de cette série est qu'elle ne soit pas plus connue car j'aurais voulu la lire plus tôt... J'espère donc que mon avis aidera à la faire découvrir au plus grand nombre.


Je réécris mon avis suite à la lecture des 8 tomes parus à ce jour, et je laisse ma note à 4. J’ai presque tout aimé dans cette série. Les intrigues « space opera diplomatique » sont intéressantes et bien écrites, et font reflet à notre monde (les magouilles de l’ODI ont selon les auteurs été inspirées par les déboires de l’Union Européenne). Les personnages sont attachants, le design des vaisseaux, des planètes et des races alien est réussi. Mon intérêt a un peu fluctué lors des différents albums, mais je ne me suis jamais désintéressé des évènements, et surtout le dernier tome en date m’a vraiment scotché, donc pour moi la qualité évolue dans le bon sens ! La mise en image de Serge Pellé est exemplaire. Le graphisme est très joli, et surtout très lisible, notamment sur les scènes d’action, superbement mise en scène. Mon seul reproche sera cette obstination à parler de cycles de 2 tomes (y compris dans la toute dernière interview des auteurs incluse dans la 2eme intégrale) - voir le cliffhanger inouï en « fin » de deuxième cycle. Voilà, un « block buster » space opera dans le bon sens du terme, vivement la suite !


Après lecture des 8 premiers tomes (supposés former quatre cycles terminés alors qu’à mes yeux on n’en est qu’au milieu du troisième), je suis toujours amateur de la série. Je trouve cependant qu’au fil des cycles, elle a perdu de son originalité pour nous délivrer un contexte global beaucoup plus classique dans l’univers de la science-fiction. Les deux premiers tomes, qui à mes yeux forment le seul véritable diptyque jusqu’à aujourd’hui, peuvent être vus comme une introduction. On fait connaissance avec les deux personnages principaux et on en apprend un peu sur le passé d’un des deux. L’univers est rapidement brossé dans un premier tome assez bavard (mais c’était nécessaire pour tout mettre en place) tandis que le deuxième tome laisse la place à l’action. L’intrigue est plaisante et j’avais été spécialement séduit par le fait que le duo de héros n’étaient ni des fugitifs en fuite, ni des justiciers implacables mais bien des diplomates qui cherchaient avant tout une réponse pacifiste et neutre à des situations tendues, dans l’optique d’éviter des conflits armés. Pour moi les tomes 3 à 6 forment un deuxième cycle. La fin du tome 4 nous offre par ailleurs un énorme cliffhanger dans lequel un des deux personnages centraux est laissé pour mort… J’ai vraiment du mal à parler de fin de cycle dans un cas de figure pareil ! L’univers étant maintenant bien défini, l’intrigue gagne en profondeur. On assiste à des conflits politiques, à des luttes de pouvoir, à des coups bas et nos héros sont les seuls à montrer une image ‘propre’… à un point tel que de représentants du pouvoir, ils vont devoir se transformer en fugitifs. En cela, la série rentre dans le rang… mais l’intrigue est toujours bien ficelée et l’équilibre entre scènes d’action, passages explicatifs et grandes cases à contempler (parce que le trait et la colorisation de Serge Pellé sont pour beaucoup dans le charme de la série) est toujours très agréable. A partir du tome 7, nous entrons dans un nouveau cycle qui va s’intéresser à un des personnages secondaires les plus étonnants de la série. Ce n’était pas superflu parce que, parfois, je n’ai pas tout compris de ces étranges êtres hybrides mi-vaisseau spatial mi-créature intelligente. Là, après deux tomes centrés sur eux, beaucoup de points sont éclaircis et l’univers y a gagné en originalité bien plus que ce qu'elle n'aurait pu y perdre en mystère. L’intrigue est toujours aussi plaisante à suivre, le dessin me semble avoir encore progressé même s’il est un peu moins lisible qu’au début et le tome 8 se termine (à nouveau) sur un énorme cliffhanger qui obligera le lecteur à lire la suite s’il veut connaître la fin de l’histoire. En résumé : - Un dessin très agréable ; - Un univers de space-opera bien maîtrisé ; - Des intrigues classiques mais bien menées ; - Des personnages intéressants mais parfois trop stéréotypés ; - Une promesse de cycles en diptyque pas vraiment tenue. Pas mal du tout. Très certainement à lire pour les amateurs du genre. Si vous avez aimé Valérian, foncez !


Une BD au scénario très intéressant et à la ligne novatrice. C’est un genre que j’apprécie réellement (space-opéra) d'autant que cette série ne manque pas de références: pour la description des univers, on pense à Star War ou même Sillage. La scène d’ouverture est époustouflante. Voilà une BD de science-fiction traitée avec intelligente. Le dessin fait un peu penser à celui de Bilal (tons gris pâle et beige) mais ici le scénario est cohérent. J’ai réellement apprécié la qualité graphique de cette série ainsi que le thème abordé « la résolution d’une crise diplomatique » par deux agents gardiens de la paix interstellaire que tout sépare au début. L'un est humain, l'autre est un alien. Le duo mal agencé est un thème certes largement exploité au cinéma mais diablement efficace. Ce binôme humano-sandjarr mis sur pied par l'office Diplomatique Intermondal (ODI) va essayer de maintenir la paix entre les mondes. Leur association n'a rien de classique: c'est la première fois que des représentants de leurs deux peuples intègrent les rangs de l'ODI, ce qui ne manque pas de faire grincer quelques dents chez leurs collègues. Quinze années seulement se sont écoulées depuis le référendum où l'humanité a accepté d'intégrer la Confédération extra-terrestre. Et les terriens ne sont pas encore perçus comme des confédérés à part entière. J'ai bien aimé cette vision qui rappelle singulièrement ce que peuvent vivre des minorités ethniques par exemple. Sur fond de géopolitique interstellaire et de conflits entre les peuples, nos deux héros vont apprendre à travailler ensemble et à faire mentir les préjugés. En conclusion, le premier cycle réalise une belle mise sur orbite. La lecture du second tome de la série confirme tout le bien que je pense de ce qui va devenir un incontournable de la BD de science-fiction. Nos deux néo-diplomates vont bien avoir du mal à négocier dans un environnement plutôt hostile et où les positions ne sont pas aussi manichéennes que cela. Le final sera rondement bien mené. ce premier cycle nous permet de nous faire une idée. L'envol n'aura véritablement lieu que lors du second cycle (tome 3+4). On assiste à une véritable montée en puissance de cette série où l'on suit avec attention les aventures de Caleb et Mézoké. Là encore, la mission est délicate mais ce binôme semble faire des miracles. Le scénario est encore une fois assez original même si le sujet est d'anticipation. Au niveau du dessin, le dépaysement est garantie car l'intrigue se passe sur une planète au climat subtropical loin de la grisaille pluvieuse du premier diptyque. Bref, cette série apporte un peu une bouffée d'air frais qui nous manquait depuis des années de stagflation au niveau science-fiction. Le troisième cycle marque une vitesse de croisière pour cette série. Les décors de cette ville futuriste sont simplement époustouflants de beauté. Il y a quelque chose d'un peu unique dans ce graphisme avec une belle maîtrise dans la nuance des couleurs directes. Là encore, la scène d'introduction sera mémorable. Le duo improbable continue d'aussi bien fonctionner. On est complètement immergé dans cet univers futuriste. Avec le tome 6, on a saura enfin un peu plus sur la mort des parents de Caleb. Cependant, la guerre interstellaire devient plus proche. Bref, la tension monte encore. On a comparé cette série à du Valérian mais c'est encore mieux. On a également comparé à du Sillage ou du Aquablue mais c'est encore plus mâture ! Avec Orbital, on voyage incontestablement dans la classe supérieure. Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4.25/5


Beau, bon et incisif, Orbital est une très bonne série SF ! Ce que j'aime dans la SF c'est sa capacité à poser des questions ou alors mettre le doigt sur ce qui dérange ou risque de déraper. Et quand ce questionnement est en plus tramé dans une histoire épique rondement menée, c'est le must ! Avec Orbital, et bien on peut dire qu’on n’est pas déçu, même si on est loin de sortir des sentiers battus ! Prenez un binôme improbable composé d'un humain et d'un extraterrestre dont les espèces se sont fait la guerre et se sont voués une haine viscérale, secouez et servez deux diplomates fraichement promus ! Nos deux compères rejoignent pour la première fois la Grande Confédération représentant la plupart des espèces connues de la galaxie. Evidemment, pas simple de faire bonne figure quand pendant des lustres, on a appris à haïr celui sur qui il faut maintenant compter et épauler pour mener à bien des missions diplomatiques pour le compte de cette Confédération. Et c'est de la naissance de cette équipe de choc qui pose la question de la haine des peuples, et du racisme de façon plus globale que débute ce diptyque... Après les péripéties et mésaventures vont s'enchaîner à bon train pour nous proposer un Space Opera de très bonne facture. Car si le scénario de ce premier diptyque pose l'univers que l'on découvre au travers d'une première mission rondement menée, le dessin n'est pas en manque ! Serge Pellé nous propose un boulot très soigné à la composition dynamique qui sert à merveille l'histoire que nous propose son comparse Sylvain Runberg. C'est beau (dessin ET couleurs) ! C'est bien découpé ! Et ces deux tomes sont très vite avalés et digérés pour notre plus grand bonheur. Reste à attendre la suite de cette série que je mets en place d'honneur parmi les séries SF de ma bibliothèque. *** Après lecture des 6 tomes parrus à ce jour *** Rien à redire sur ce que j'avais pu écrire à propos des deux premiers tomes du premier cycle. Ça évolue même de mieux en mieux ! Serge Pellé et Sylvain Runberg continuent de faire évoluer leurs personnages dans un univers qui gagne en complexité et les personnages tant principaux que secondaires voient leur psychologie de plus en plus poussée et travaillée pour nous proposer un tout d'une grande richesse. A travers ces aventures épiques, c'est toute la bêtise humaine qui est ébauchée et dont on nous brosse un portrait qui résonne malheureusement avec l'actualité. Serge Pellé semble quant à lui prendre de plus en plus ses aises pour nous proposer des planches au dynamisme toujours aussi impressionnant. Cadrages et découpages nous donnent au fil des pages une kyrielle de planches à couper le souffle. De la SF au souffle épique qui fait plus que plaisir à lire !


Achat conseillé car voilà une série qui permettra aux néophytes de débuter la SF gentiment. Fonctionnant par diptyques, elle propose des scénarios bien troussés avec une équipe déjà vue de deux agents de races différentes et que tout oppose. Les intrigues ne sont pas follement originales mais elles permettent de passer un agréable moment de lecture même si il n'en reste pas forcément grand chose après coup. A mon sens plus ados qu'adultes les histoires ne débordent pas du politiquement correct et finalement l'ensemble reste assez lisse. Mention spéciale au dessin qui offre de belles cases sans tomber dans l'exceptionnel. Majoration après la sortie du tome 6 Après la lecture du tome 6, dont la sortie a eu lieu il y a quelques jours je souhaitais revenir sur cette série dont j'avais dit qu'elle était gentille. A l'issue de ce 3ème diptyque j'ai le sentiment que les choses bougent un peu et dans le bon sens. Comment dire? Il me semble qu'il y a un peu plus de profondeur dans l'histoire. Attention pas d'emballement, je ne change pas ma note, disons qu'elle tendrait un poil vers le niveau supérieur. En cause, un approfondissement de la psychologie des personnages, ce qui n'est pas pour me déplaire tant je disais que l'ensemble faisait un peu ado à mon goût. Encore une fois le dessin n'est pas en cause.


Note : 2,5/5. Tomes 1 à 4 Après une lecture pas très folichonne des deux premiers tomes, je me suis quand même laissée tenter par les deux suivants, et ce essentiellement pour le dessin, aux sublimes couleurs directes. J'ai plus apprécié la série qu'à ma première lecture et le second cycle est aussi plus intéressant. Au rang des choses qui m'ont un peu déçue, en vrac : - Les chutes des deux histoires arrivent un peu brutalement ; - Les extraterrestres ne sont vraiment pas originaux, issus de notre monde animalier et de plus peu expressifs ; - Le discours est un peu trop moralisateur et le tout un peu trop gentillet ; - La violence bien que présente par moments n’est pas arrivée à me toucher ; - Un manque quasi total d’humour ; - Quelques facilités scénaristiques bienvenues, soit les gens arrivent à un compromis un peu trop facilement à mon goût, soit n’en trouve absolument aucun ; - Et par-dessus tout cette sensation de lire une B. D. s'adressant à un lectorat novice en matière de S.-F. Ceci dit, l'ensemble est bien mené, il y a aussi quelques bonnes idées et le plaisir visuel et énorme, ce qui objectivement vaut bien un 3/5. Ceci dit j'ai hâte que Serge Pellé s'atèle à une autre série plus adulte. Tome 5 Mouais, je n'ai pas du tout accroché, il faut dire que la grande majorité des récits qui s'inspirent du terrorisme m’ennuie profondément et c'est le cas ici. Je n'ai même pas fini le tome, malgré le graphisme toujours aussi alléchant. Je me contente d'ôter l'option d'achat, la série globalement reste correcte, même si je ne lirai pas forcément la suite, dans tous les cas je ne l'achèterai pas, ayant déjà revendu tous les tomes.

On ne peut pas gagner à chaque fois. Voilà une série chaudement recommandée par un libraire et que je quitte un peu dépité. Orbital marche clairement sur les traces de Valérian et de Sillage, voire Georges Lucas, avec un vaste bestiaire de races extra-terrestres réunies en une sorte de grande confédération galactique et maîtrisant les voyages spatiaux à longue distance. S'il est foisonnant, l'univers proposé reste assez classique et n'ajoute rien à ce qu'ont créé ses prédécesseurs. La première histoire (à l'instar de Largo Winch, chacune se déroule en deux tomes) utilise d'efficaces ficelles de scénario. Deux coéquipiers que tout est censé diviser -un humain et un(e) Sandjarr, race qui se relève tout juste d'une féroce invasion humaine- pour une périlleuse négociation sur une planète occupée sans autorisation par des colons humains. Le "couple mal assorti" et la "mission impossible" : du solide mais rien de révolutionnaire non plus. Cette première histoire nous retraçant l'enfance du héros humain de l'histoire et perdant quelques pages à développer un contexte géopolitique complexe, ce qui reste pour le récit proprement dit est réduit d'autant. Les évènements vont donc s'enchaîner très rapidement jusqu'à un dénouement prévisible et un peu rapide. Pour faire bonne mesure, Sylvain Runberg nous ajoute une invasion d'aliens aussi inopinée que bienvenue pour raccourcir des scènes de négociation parfois un peu laborieuses. Si l'univers est classique et l'histoire prévisible, le dessin reste agréable, souple, vivant et on aimerait se perdre tranquillement dans cette série détendante. Malheureusement -et c'est la principale critique que je lui fais- le scénario n'est pas limpide. On se perd entre les flashbacks, les explications géostratégiques, les conversations à demi-mot citant des personnages qu'on n'arrive plus à situer. Et on se retrouve contraint à feuilleter l'album en marche arrière, pour comprendre de qui les auteurs sont en train de nous parler. Ces allers-retours forcés brisent la fluidité du récit et empêchent de se laisser emporter. Dommage. Les histoires suivantes sont meilleures, paraît-il. Je les lirai sans doute. Mais je ne les achèterai pas.


Très belle découverte que ces 2 cycles de bonne SF. Déjà je trouve que le monde créé est bon, original, crédible dans son ensemble. Ensuite, j'ai fortement apprécié les implications politiques. Certains éléments ne sont pas effectivement très originaux mais d'autres sont bien trouvés même s'ils auraient bénéficié d'un traitement encore plus soutenu. La narration est bonne, sans temps mort, le rythme oscille bien entre action et moment plus intimistes et/ou politique. J'ai vraiment pris un grand plaisir de lecture. Le graphisme est lui d'excellente facture, cette colorisation qui ne m'a pas forcément emballé de prime abord s'avère de toute beauté sur certaines cases et est vraiment maitrisé. Seul bémol sur ce dessin, certaines races extraterrestres sont trop simplistes parfois. Mais une vraie bonne série de SF.
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