Les derniers avis (9305 avis)

Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Patrouille des Libellules
La Patrouille des Libellules

Dommage que cette série soit si dure à trouver. C'est un vrai chef-d'oeuvre ! Les personnages sont tous dégueulasses, méchants, ont des préjugés, mais on s'attache quand même ! L'histoire ? C'est la seconde guerre mondiale revue, mettant en vedette des filles scouts pas si innocentes qu'on pourrait le croire. Le scénario fait exploser tous les tabous et aurait été encore plus loin dans la méchanceté si elle n'avait pas été arrêtée par ses auteurs. Le trait nerveux de Hardy va très bien avec le scénario de Yann. Si vous tombez par hasard sur un album, achetez-le tout de suite !

21/09/2007 (MAJ le 26/05/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ici même
Ici même

Un véritable chef d'oeuvre de la bande dessinée. Forest et Tardi nous livrent là une oeuvre OVNI. Ça se passe dans un monde étrange avec comme héros un pauvre type qui n'a plus comme maison qu'un mur. Les personnages sont grotesques, dégueulasses, monstrueux, humains... Le scénario nous tient en haleine du début à la fin sans temps mort. Tardi nous livre un dessin mature qui va à merveille avec le scénario étrange de Forest. Il faut lire cette oeuvre qui n'a pas d'égal dans le monde de la bd.

05/10/2007 (MAJ le 26/05/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Dr. Slump
Dr. Slump

Un chef d'oeuvre de connerie ! L'un des meilleurs mangas d'humour que j'ai lu ! Les personnages sont tous aussi débiles les uns que les autres. Mon coup de coeur est certainement Suppapaman. Ce 'héros' est tellement minable qui n'est même pas capable de sauver une fourmi. Certes, l'humour pipi-caca n'est pas ce qui me fait le plus rire, mais l'auteur s'en sert intelligemment. Il ne dépasse jamais la barrière du mauvais goût. Les histoires me font beaucoup marrer et le dessin est rafraîchissant. J'aime surtout la galerie de personnage louffoque et attachants:Aralé, la robot idiote, Sembei, l'inventeur minable et pervers, sa femme, Midori, qui est conne, le docteur Mashirito qui fait des plans de conquete minable, etc. Je conseil ce manga, mais ce n'est pas tout le monde qui aimerait l'humour d'Akari Toriyama qui peut etre lourd pour certains. Sinon, c'est dommage qu'un éditeur n'aie pas édité la suite qui date de 1995.

16/08/2007 (MAJ le 26/05/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cinémastock
Cinémastock

Lorsque Alexis (génial illustrateur mort trop tôt) et Gotlib se rencontrent, ça donne automatiquement un chef d'oeuvre. Nos deux compères s'amusent à ridiculiser des classiques de la littérature, une série télé et un genre cinématographique. La meilleur est celui de Notre Dame de Paris. Gotlib réussit à conserver l'atmosphère du roman tout en mettant des gags idiots. Culte !

08/07/2007 (MAJ le 26/05/2008) (modifier)
Par Nijal
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sept cavaliers
Sept cavaliers

Une très belle surprise que la découverte de ces "sept cavaliers"! Jacques Tarpant, déjà dessinateur du très correct Pirates, adapte en bande dessinée l'oeuvre de Jean Raspail (que je ne connaissais pas), en collaboration avec ce dernier. L'occasion d'un récit original, envoûtant et prometteur. Pourtant, de prime abord, le postulat de base peut sembler peu original: dans un monde frappé par une catastrophe de grande ampleur, une troupe de survivants parcourt les ruines d'un monde en reconstruction; c'est en effet un thème très classique visité à maintes reprises, par exemple avec Jeremiah ou Simon du fleuve. Nous sommes cependant loin, avec "sept cavaliers", de la sempiternelle ritournelle d'un monde futuriste renaissant d'une apocalypse nucléaire. Ce monde rêvé par Jean Raspail séduit par son aspect familier, et pourtant si étranger, si mystérieux. A la manière des "cités obscures", il fait cohabiter "moderne" façon XIXème siècle -chemin de fer (abandonné), télégraphe-, et décor ancien : une ville d'apparence moyenâgeuse, des habits et costumes d'un autre temps... Les noms de personnages ou de lieux, en un curieux mélange, empruntent à la sémantique latine, germanique, hongroise... En outre, le graphisme déployé par l'auteur sert à merveille cette ambiance de fin du monde. Le trait un tantinet hésitant, quoique toujours précis et fin, confère de la personnalité au dessin, même si les visages ont tendance à se ressembler. Les couleurs pastels renforcent l'atmosphère crépusculaire du récit. Car nous sommes bien plongés dans un monde qui semble s'effacer, s'assombrir. L'ambiance, pesante et mélancolique, laisse planer l'ombre d'une mystérieuse menace, impression renforcée par de subtils dialogues pleins de sous-entendus. En fait, mon unique reproche concernerait le verbiage parfois inutile et lourd, du style: "_Tu vois mon ami, j'ai l'impression d'avoir déjà rêvé cette aventure, et comme ces lions de mer qui ont parcouru cent milles lieues pour venir mourir sur ce rocher qui semblait les attendre depuis l'éternité, je me sens l'âme d'un explorateur des temps jadis allant s'échouer sur le cap Horn... _Yeah man rastacool !" Il n'empêche qu'après avoir ingurgité des tonnes de BDs d'humour au rabais, j'ai vraiment été envoûté par ce récit prometteur; je conseille donc vraiment cette histoire, annoncée en trois tomes.

24/05/2008 (MAJ le 25/05/2008) (modifier)
Par Cat
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Sommet des dieux
Le Sommet des dieux

Intrigue sur fond de montagne (ou plutôt montagne sur fond d'intrigue) avec une ambiance d'introspection des personnages, de réflexion et de recherche sur eux-mêmes, qui iront jusqu'au bout de leur démarche. Très beau scénario et dessins magnifiques. A lire absolument !

25/05/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Coupures irlandaises
Coupures irlandaises

Encore une petite merveille de chez les éditions Futuropolis ! Kris est en passe de devenir un de mes scénaristes préférés ! Bon, c’est vrai qu’il faut aimer les récits qui donnent dans le documentaire pour apprécier « Coupures irlandaises »… ça tombe bien, moi, j’adore ça ! Ce one-shot met en scène deux adolescents de 14 ans, Nicolas et Christophe, qui vont passer deux mois chez des habitants à Belfast en Irlande. Ça se passe au début des années 80 et ces jeunes gens sont loin d’imaginer que l’Irlande est au bord de la guerre civile entre les catholiques et les protestants… « Coupures irlandaises » est une autobiographie de Nicolas et Christophe reprise par Kris le scénariste de Un homme est mort (dessiné par Etienne Davodeau). Il est assez surprenant de constater que ces deux hommes ont séjourné à Belfast sans que leurs parents ne soient inquiétés par la situation tendue de l’Irlande… le mini-dossier en fin d’album explique la raison de cette inconscience des parents mais, tout de même, le « Bloody Sunday » (14 morts lors d’une manifestation) a eu lieu en 1972 et depuis cette date, il y a toujours eu des attentats orchestrés par l’IRA… Ne vous attendez pas à être ressorti de cette lecture en ayant compris pourquoi l’Irlande en est arrivé à cette situation (bien que le mini-dossier en fin d’album se révèle assez complet sur ce sujet). En fait, ce qui fait l’intérêt de cette bd, c’est que Nicolas va se retrouver dans une famille catholique alors que Christophe va demeurer dans un foyer protestant… c’est ce qui va leur déplaire mais c’est aussi de cette façon que nos deux amis vont découvrir la réalité du quotidien et les divergences entre habitants. Les auteurs vont donc privilégier l’ambiance régnant à Belfast dans les années 1980 plutôt que de nous faire une leçon d’histoire… ce n’est pas plus mal étant donné que le dessin de Vincent Bailly retransmet bien l’atmosphère tendue de Belfast à cette époque. Je ne connais pas les bd de Vincent Bailly, il a réalisé Angus Powderhill et Le Coeur de Sang que je n’ai pas encore lues. Apparemment, pour « Coupures irlandaises », Vincent Bailly a changé son style : il a opté pour un dessin où l’encrage est discret, où le contour des personnages et des décors me sont apparus flous. Ce choix de style m’a un peu perturbé au début car son dessin manque de lisibilité. Par contre, à la fin du livre, je trouve que son graphisme est parfaitement adapté aux scènes de tension. En fait, à mon avis, dans cette bd, Vincent Bailly étale sa bonne maîtrise de la perspective et sa capacité à choisir avec pertinence la mise en couleurs. Finalement, j’ai hautement apprécié « Coupures irlandaises » ! En fait, je raffole de ce genre de bd qui nous place dans des situations historiques (pas si lointaines) qui ont été réellement vécues. Je me régale aussi de ces récits du passé qui nous montrent que ce genre de situations peut être assimilé à celles de nos jours et dans d’autres pays. Juste une précision avant de vous mettre à feuilleter cette bd : ne vous dites pas ce que ce genre d’histoires ne me passionne pas car je n’étais pas né (sous-entendu : les mémoires de grand-papy, grand-mamy, je m’en tape !)… l’histoire montre, par de nombreux exemples, que les blessures du passé peuvent ressurgir à tout moment et qu’il est toujours appréciable d’éviter les mêmes erreurs… A lire absolument en écoutant du U2 !

20/05/2008 (MAJ le 25/05/2008) (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Libera
Libera

Série abandonnée, pas d'option d'achat Le premier mot qui me vient en pensant à cette bd est "attachant", tous les personnages de Libéra (la planète dépotoir) et en particulier Ti môm et Demi mort, qui lui est spécialement drôle, m'ont conquise immédiatement. Si j'ai eu un petit souci au tout début du premier tome, ça a été celui du langage de Libéra, qui est tout en phonétique, mais passé ces premières pages on s'y fait et on s'y fait tellement bien qu'enlever ce langage et mettre des paroles normales à la place serait un moins pour cette bd. Ce système de langage est vraiment bien trouvé finalement, on est du coup complètement immergé dans cette planète poubelle et avec ses habitants la façon dont ils y survivent. Il y a aussi beaucoup d'autres personnages, qui sont aussi intéressants, et je ne vous parle pas du suspens qui est distillé tout doucement au fil des pages. Avec un dessin assez détaillé et des personnages très expressifs. Enfin, c'est un dessin qui colle parfaitement à l'histoire. Je ne peux que vous conseiller de lire cette bd et de l'acheter, pour ma part j'attends la suite impatiemment, en espérant qu'elle ne se fera pas trop attendre.

24/05/2008 (modifier)
Par Lilou B
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sept guerrières
Sept guerrières

J'ai déjà les 4 autres tomes de la série et c'est celui-là que je préfère ! L'histoire est palpitante du début à la fin et les personnages (féminins surtout !) sont vraiment attachant(e)s !! Et la fin est tout simplement géniale !!! Bref coup de coeur du moment :o)

23/05/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Canardo
Canardo

Canardo a une particularité étrange. Cette série a deux périodes. La première est très glauque et excellente. Le dessin de Sokal est un des plus beaux que je connaisses avec des couleurs excellentes. J'adore l'ambiance des premiers tomes, les personnages sont intéressant et leurs psychologies est bien maitrisé, les dialogues sont excellents, Canardo est un des meilleurs personnages de BD jamais créé...Il n'y a rien à jeter dans cette période et j'ai relu ses albums des dizaines et des dizaines de fois avec le même plaisir que lors de ma première lecture. C'est l'une de mes plus gros claques en BD. Puis la série change à partir du tome 6 qui est un album de transition (et qui selon moi aurait pu servir de conclusion à la série). Canardo est plus présent et on a vite droit à des enquêtes normales dans un monde animalier. Sokal essai de faire de la satire sociale et il n'y a plus l'ambiance glauque. Il y a des albums sympathiques durant cette période, mais ce n'est rien comparé à ce qu'il y avait dans les premiers tomes. Les histoires sont moins marquantes et la qualités est juste pas mal au mieux. Et de plus le dessin est moins bien depuis que Sokal a prit un assistant à partir du tome 10. Je conseil donc la lecture des 6 premiers tomes et du hors série qui reprends les histoires courtes de Canardo (je conseil l’édition en noir et blanc vu que celle en couleur ne possède pas toutes les histoires pour je ne sais quelle raison !). Pour les autres allez à la bibliothèque et puis ensuite acheter ceux qui vous ont plus.

19/05/2007 (MAJ le 22/05/2008) (modifier)