Maison Ikkoku - Juliette je t'aime (Mezon Ikkoku)

Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 9 avis)

Le manga qui donna naissance au dessin animé "Juliette je t'aime"...


Comédies romantiques Génération Albator La BD au féminin : le manga Rumiko Takahashi Seinen Shogakukan

Vivre à la Maison Ikkoku n'est pas une synécure. Demandez plutôt à Yusaku Godai. Jeune étudiant, studieux sans plus, il a toutes les peines du monde à se concentrer sur ses examens d'entrée en fac au milieu du capharnaum que s'ingénuent à entretenir les autres locataires sans gène de cette PLM (pension à loyer modéré)... Mais cette fois, c'est bien fini. Il va quitter cet enfer. C'est tout du moins ce qu'il affirme jusqu'à ce qu'il rencontre Kyoko Otonashi, la nouvelle concierge et gestionnaire des lieux. Et soudain l'enfer prend un petit goût de paradis. Loin des stéréotypes lusitaniens habituels, Kyoko devient au premier regard l'éclair d'amour qui va désormais illuminer la vie de Yusaku. Mais, si Yusaku se consume d'une passion timide pour sa belle, il se heurte à un mur d'incompréhension et de réluctance. Car, sous ses allures étourdies et quelque peu caractérielles, Kyoko cache un lourd secret, qui semble fermer à tout jamais son coeur aux sentiments... Mais cela n'empêche pas les quiproquos, les rebondissements et la bonne humeur d'envahir les étages et les vies de la Maison Ikkoku !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2001
Statut histoire Série terminée (Réédition en perfect edition) 10 tomes parus

Couverture de la série Maison Ikkoku - Juliette je t'aime © Delcourt/Tonkam 2001
Les notes
Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 9 avis)
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19/08/2002 | dut
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Par Gaendoul
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaendoul

Maison Ikkoku... Autant vous le dire tout de suite, je ne fais pas partie de la cible de ce manga. Les mangas à l'eau de rose, j'ai plutôt l'habitude de les éviter...même si j'ai parfois été agréablement surpris (Nana ou Family Compo par exemple). Et bien ici, je n'ai pas été déçu, je m'attendais à ce que ce soit mièvre et sans intérêt, ça l'est! C'est lent, niais et les situations peinent à se renouveler. Les personnages sont véritablement des personnages de fiction et n'agissent jamais de façon réaliste. Bref, c'est daté et pas très réussi. J'ai tout de même mis 2/5 car le dessin est plutôt original et agréable (surtout pour l'époque de la sortie du manga).

24/08/2012 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Gaston

Habituellement, je déteste les mangas d'amour que je trouve gnan-gnan à souhait ! Mais celui-là est différent. La psychologie des personnages est vraiment bien traitée et, en plus, on en apprend plus sur le Japon ! (La scolarité, la recherche d'emploi, les hommages faits au proche disparus, etc.) Un vrai petit guide touristique sur le quotidien japonais. Les personnages sont ambigus. Tantôt ils sont attachants et d'autres fois on a envie de les frapper, mais on ne les déteste jamais car finalement ce en sont que des humains. C'est ça que je trouve génial dans ce manga : les personnages ont des défauts et des qualités. Il n'y a pas de bon ou de méchant. Juste des hommes. Mais la grande qualité de "Maison Ikkoku" est le réalisme dont fait preuve Rumiko Takahashi. Pas de sources maléfiques comme dans Ranma 1/2 ou de démons à la Inu yasha. C'est notre monde. On peut très bien trouver un Godai ou une Kyoko au coin de la rue. Ça fait du bien un peu de réel dans son oeuvre. C'est une bonne bouffée d'air frais.

16/08/2007 (MAJ le 21/06/2008) (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5

Ce manga n'étant plus édité, j'ai dû l'acheter par VPC d'occasion. Et lorsque je l'ai reçu j'ai d'abord été surpris par son format. En effet les "pavés" (je ne vois vraiment pas comment les appeler autrement) ne répondent pas aux critères habituels des mangas. Ils sont plus hauts, plus profonds, ont le dos carré, des couvertures rigides, pas de sur-couverture et font en moyenne 340 pages! Autant dire qu'un marque page vous sera indispensable... Inhabituel pour un manga. Le dessin est un peu vieillot et les dégradés de gris notamment font parfois un peu pitié (je pense notamment aux cheveux d'Akémi hachurés horizontalement pour reproduire le "blond"). De même les visages, au début un peu trop rondouillards, s'affinent au fur et à mesure. Mais l'ensemble reste agréable à voir. Autre point faible graphiquement : à part dans le dernier chapitre, les personnages évoluent peu ou prou physiquement alors que 5 années s'écoulent. Pour moi, cette oeuvre rate le 5/5 à cause de ces faiblesses graphiques. Car ce manga est un des meilleurs que j'ai pu lire. L'anime "Juliette je t'aime" est si connu qu'il est inutile de présenter l'histoire qui, elle non plus, ne correspond pas exactement aux critères habituels... Sans révolutionner l'univers manga pour autant. Souvent drôle, parfois poignant, rarement gnangnan, cette série et très agréable à lire car ces personnages sont très attachants grâce à leur caractère bien trempé mais un peu immuables. Au final, les sentiments exprimés sont très crédibles et on prend plaisir à suivre les déboires de nos héros grâce à un humour bien présent du début à la fin. Si vous arrivez à dégotter une intégrale pas trop chère (bon courage (^_^) ), n'hésitez pas ! Comme souvent, le manga surclasse l'anime en matière de récit et d'émotion. MAJ : Ce manga est actuellement ré-édité par Tonkam dans une version moins chère mais moins belle (pas de couverture cartonnées, les premières illustrations ne sont plus en couleurs, le papier est de piètre qualité et le format de plus petite taille (presque 2 fois plus petit) a nécessité de résumer nombreux dialogues (sans toutefois en modifier le sens). Bref, même si le rapport qualité-prix de cette ré-édition reste honnête, elle est très inférieure à l'édition originale. Enfin dans cette ré-édition, Kyoko n'est plus concierge mais gérante (utilité de cette modification?).

28/03/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Maison Ikkoku dans son édition française, c'est 10 gros pavés qu'on lit chacun en plus d'une heure. C'est dense, il y a la quantité, mais il y a la qualité aussi. Pour qui ne connait pas déjà le dessin animé Juliette je t'aime, ce manga raconte l'arrivée d'un étudiant dans une pension dont les colocataires sont tous assez fantasques et très envahissants mais dont la gardienne est charmante. C'est la romance naissante entre le héros et celle-ci qui sera le fil rouge de cette série emplie d'humour. Avouons-le, il est difficile de rentrer dedans car le premier tome est assez rebutant par son dessin non encore maîtrisé, par son humour pas encore très présent, et par le fait que les personnages se ressemblent (difficile de différencier Godaï, Mitaka et Nikaïdo particulièrement, mais ce ne sont pas les seuls). C'est avec peine que j'ai lu le premier tome en me disant que j'allais sûrement avoir du mal à apprécier cette série (ben oui, si au bout de 300 pages de lecture, c'est toujours aussi pénible, c'est pas gagné). Mais dès le deuxième tome, l'humour a commencé à vraiment me toucher (j'étais plié lors de la séance de marionnettes). Le dessin s'améliore au fil des tomes. On s'attache davantage aux personnages, même à Mme Ichinose et à Akemi qui m'irritaient passablement au début de l'histoire. Jusqu'au cinquième tome, je continuais à trouver l'histoire juste pas mal. Ca fait beaucoup de pages quand même à lire pour quelque chose de juste pas mal... Il faut avouer que les hésitations permanentes de Kyoko ainsi que la timidité et la naïveté maladive de Godaï ont de quoi lasser pour peu qu'on ne se soit pas auparavant attaché à eux. Mais globalement à partir du sixième tome, tout a commencé à couler parfaitement dans ma lecture. J'étais éclaté de rire à bien des moments, j'étais complètement pris par les petites histoires façon vaudeville romantique. Dès qu'un chapitre était à suivre, je ne pouvais m'empêcher de lire la suite tout de suite m'amenant jusqu'à des heures de lecture tardives (voire très tardives puisque j'ai quasiment lu les huitième à dixième tomes sans pouvoir m'arrêter). Bon, la naïveté de Godaï et la susceptibilité de Kyoko m'ont énervé jusqu'à la fin, mais je les ai malgré tout suivis avec plaisir, avec affection et surtout avec le rire bien souvent. Et ce jusqu'à la fin, ce dixième tome qui se finit sur une suite de chapitres qu'on attendait depuis le début et qui n'ont rien de bien original finalement mais qui concluent gentiment cette série à laquelle je me suis attaché tout doucement. Alors 10 tomes de 300 pages, est-ce que ce n'est pas beaucoup à lire et à acheter pour apprécier cette série, surtout si l'on sait que les premiers tomes ne sont pas fantastiques ? Bof... L'édition française n'est pas très chère pour la quantité de lecture par tome, et finalement, malgré mes peines de début de lecture, je garde un très bon souvenir de la série dans son ensemble. Ce n'est pas une lecture que je pense indispensable, mais c'est une série sympa, amusante et prenante à la longue.

20/03/2005 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

10 volumes, 19,8cm d'épaisseur, 161 chapitres, plus de 3300 pages ! "Maison Ikkoku" c'est une oeuvre imposante -- au propre comme au figuré d'ailleurs -- et c'est pour moi un petit record, celui du plus grand nombre de pages lues pour une même série. "Maison Ikkoku" c'est un gentil seinen, certes bien mièvre, mais fourmillant de thèmes adultes. En commençant à le lire il faut partir sur l'idée qu'il va s'agir d'un gentil délire et que les personnages ne sont clairement pas faits pour être réalistes. Partant de là, les quiproquos et autres situations abracadabrantes se liront comme une pure fiction et non comme un supposé reflet de la réalité, et les caractères des personnages seront acceptés comme tels. Sinon... c'est sûr que Kyoko (alias Juliette dans l'anime, alias Madame la concierge) paraît coincée au possible, et serait parfois carrément à baffer (d'ailleurs même les lecteurs les plus doux, les plus braves et les plus pacifiques en auront une irrépressible envie dans le tome 9, si si, j'vous jure !). Il aborde par contre des thèmes intéressants qu'on ne trouve pas (ou peu) dans le shonen. En l'occurence le deuil, le mariage -- pour lequel il montre différents aspects et traite de nombreuses implications dans la société japonaise -- les relations familiales (également dans la société japonaise, bien sûr), mais aussi tous les problèmes de l'étudiant (petits boulots pour payer ses études, recherche d'appartement, la difficulté d'entrer dans la vie active, etc.) On voit de plus bien le regard que les personnage portent sur tous ces thèmes, qui diffère parfois énormément de celui qu'on peut avoir nous européens, et c'est en cela très intéressant. Enfin les détails de la vie quotidienne japonaise fourmillent et restent à mon avis facilement appréhendables. Ceux qui ont lu Le chien de mon patron et La tragédie de P savent que Rumiko Takahashi est coutumière du fait. Sous des dehors de comédie vaudevillesque, la richesse du contenu est donc bien présente. Peu de traces de sexe (hihi ^__^ ) par contre, contrairement à Asatte Dance, même si on trouve certains dialogues savoureux sur le sujet. Bon, tout ça est un peu (trop) sérieux, c'est vrai, mais il ne faudrait pas croire que "Maison Ikkoku" n'est qu'un bête manga tout mièvre dégoulinant de guimauve... Tout de même, sur 161 chapitres, il y a un peu de répétition. Il y a aussi surtout beaucoup de blocages : parfois la situation évolue sur quelques chapitres, on l'imagine sur le point d'aboutir, tout notre être est tendu vers ce but qui va enfin être atteint, calé bien confortablement dans son fauteuil préféré on trépigne impatiemment des fesses, et puis ** pof ** un imprévu surgit (hors de la nuit, cours vers l'aventure au galop, hum...) et démolit toute notre belle attente. :) Je conçois que ça puisse agacer, surtout que ça arrive quand même assez fréquemment. C'est particulièrement titillant dans les tomes 9 et 10, où le chemin semble tout tracé, mais non, il faudra encore attendre un peu. Voilà, ça fait partie du jeu. :) Ce petit univers présente un nombre de personnages conséquent, la plupart très présents mais sur lesquels on n'apprendra pas grand chose. L'accent est vraiment plus mis sur les situations que sur les personnages, et les quiproquos et problèmes divers et variés dûs aux non-dits sont ici les ficelles maîtresses du scénario. Si ce genre de chose vous rebute, n'essayez même pas de lire "Maison Ikkoku". Les personnages sont malgré tout vraiment attachants, et presque tous débiles, chacun à sa façon. Coup de coeur tout spécial pour Mc Enroe, le chien de Mitaka (tome 8 et suivants). ^__^ Les délires sont nombreux et vraiment bien mis en scène. Par contre, avoir fini la série et revenir aux premiers tomes donne un choc : le graphisme a très nettement évolué, le découpage s'est clairement amélioré, et la mise en scène a subtilement changé, de même que les personnages, d'ailleurs. Par contre, la traduction française semble très moyenne. Déjà une note du traducteur à la fin du tome 8 montre qu'il ne connaissait pas la série avant de la lire et qu'il a traduit les tomes un à un. Ensuite, rien qu'en feuilletant très rapidement un tome de l'édition américaine, j'ai repéré deux jeux de mots qui n'apparaissent pas dans la version française. Vraiment dommage. En plus aucune note, aucun dossier, rien, alors qu'il y avait vraiment de quoi faire (cf l'édition américaine). Et puis il y a des bulles inversées, c'est vraiment pénible... Voilà, j'aurais bien mis un 4,5 histoire de marquer ma préférence pour Asatte Dance, mais j'ai tellement ri (aaaah, le tome 6 !) que ces 5 étoiles sont bien méritées. :) Ah, un dernier mot : à ce jour, Tonkam n'a pas réédité la série. Les premiers tomes sont donc difficilement trouvables, mais ce n'est pas impossible, il faut juste se dépêcher de les dénicher.

14/01/2005 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 4/5
L'avatar du posteur PatrikGC

Graphiquement, les 1ers volumes ne sont pas au top mais ils se bonifient par la suite. Par contre, Rumiko Takahashi se déchaîne avec des situations complêtement disjonctées et loufoques. Il ne faut pas chercher de la vraisemblance à cette histoire mais plutôt à se "marrer" tout en ayant sous les yeux une bonne étude du Japon d'alors. 10 volumes doubles, c'est beaucoup surtout que certains sont moins indispensables que d'autres. La traduction française est médiocre, certaines bulles étant inversées :( De plus, le contexte japonais manque d'explications, elles seraient bien utiles pour comprendre certaines histoires. Je ne parlerais pas des jeux de mots. Dommage... Néanmoins, ce titre reste à lire. Je me plais à songer que j'aurais mis 5/5 si la traduction avait été à la hauteur...

04/01/2005 (modifier)
Par Herbv
Note: 5/5

Pour moi, ce manga est culte, je lui mets donc 5/5. C'est mon manga préféré. Pourquoi ? Parce que je suis fan de Rumiko Takahashi et qu'elle nous à fait ici un manga original (il a été fait il y a bientôt 20 ans) bourré de tendresse et d'humour. C'est tellement différent de la production habituelle des mangas que l’on connaît en France. Ensuite, même s'il est un peu répétitif (comme 99% des mangas), il y a un souci du détail concernant la vie quotidienne au Japon, un traitement adulte des personnages et des situations, même comiques. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un seinen (manga pour jeune adultes). Ici, on parle mariage, problèmes d'argent et de logement, difficulté de rentrer dans la vie active, chômage, relations amoureuses ou parents/enfants (autant chez les enfants en bas âge comme chez les Ichinosé, que Kyoko adulte et ses parents)... Ensuite, tout le talent scénaristique de Takahashi est ici à son summum : les quiproquos, les malentendus sont tellement bien menés qu'on y croit, même pour les plus invraisemblables ! Un seul bémol avec la traduction française qui n'est pas une réussite. Vivement que Tonkam nous fasse une réédition avec une traduction refaite comme ils le proposent pour d'autres oeuvres qu'ils ont publiées assez massacrées.

15/06/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 1/5

Je suis presque contente de mettre un 1/5 à Juliette...mdr! Quelle cruche celle là! Une gourde pareille: "ooohhh, Hhuuuggooooooo.....". Le dessin animé était regardable par des fillettes de 7 à 8 ans à l'époque... Mais ce manga ne doit même pas tomber entre ces mains-là sous peine d'entraîner des dommages irréversibles de la santé d'esprit ! Non, c'est vrai, quoi ! Les dessins ne sont pas moches ou détestables même s'ils sont loin d'être agréables (ce manque de profondeur, c'est d'un frustrant !) MAIS l'histoire, alors... un tel concentré de niaiseries et de nullités c'est effrayant !!! Je crois que des personnages aussi stupides, ridicules, idiots... ça n'existe que dans les mauvaises histoires d'amour fleur bleue qui n'ont qu'une seule utilité... donner du travail aux bûcherons... sic, pauvres arbres... Aucun intérêt, sinon celui d'une leçon de balayage (pas vraiment gratuite...) car pour ça elle est experte, la Juliette...

10/11/2002 (modifier)
Par dut
Note: 3/5

Je n'étais pas fan du dessin animé "Juliette je t'aime"... Mais c'est vrai qu'en manga, ça passe plutôt pas mal, ça se laisse lire... Certes, les dessins sont assez moyens, mais les situations sont parfois assez drôles et sympas... Le seul problème, c'est je pense la redondance... On se retrouve souvent en présence du même schéma : le gars qui n'y arrive pas avec la fille de son coeur... Ca peut devenir vite lassant au bout de 2 tomes... Bref, dans l'ensemble, c'est à réserver aux fans du DA ou aux adeptes des mangas de ce style...

19/08/2002 (modifier)