Mais, mais, mais, mais, mais … mais c’est franchement bien ce petit bouquin ! Surprenant, inventif, amusant, intelligent … oui, oui, oui, je confirme : c’est franchement bien.
Déjà, le titre intrigue tout en nous assurant une œuvre dont les auteurs ne se prennent pas trop au sérieux.
Ensuite, le graphisme surprend. Ce trait haché, parfois mal fini mais capable d’envoûtantes fulgurances fantasmagoriques m’a finalement vraiment bien plu, alors que ce n’est pas un style que j’affectionne d’habitude. La colorisation est également plutôt bien réussie alors que bien des passages se déroulent dans des lieux (et des atmosphères) très sombres. Si je devais le définir, je parlerais de baroque de cirque (mais je crains de ne pas être compris de grand monde). En tous les cas, il est tout à fait dans le ton de cette histoire, et sert parfaitement les propos de son scénariste.
Et à ce sujet, le scénario est bien plus surprenant que son introduction pouvait le laisser supposer. Certes, nous sommes face à une série de crimes sordides perpétrés à la fin du XIXème, mais cet album ne se résume pas à une simple enquête. Il explore des pistes étonnantes, joue aux « experts » (d’époque, via cet élève en médecine légale), n’hésite pas à lancer de fausses pistes, profite de l’opposition entre deux personnages pour encore complexifier l’intrigue, et se clôt d’une manière aussi logique que surprenante. Ajoutez à cela un humour omniprésent mais pas envahissant (il ne s’agit pas d’une farce, mais bien d’un récit policier), et vous comprendrez sans doute pourquoi je suis tombé sous son charme.
(Seul bémol : le lettrage, pas toujours très lisible)
N'empêche. Vivement recommandé
Cette bande dessinée est pour moi une grande réussite de ces dernières années. Je ne suis pourtant pas fan de récit de pirates mais le dessin de Prugne m'a séduit au premier coup d'oeil. Il m'a plongé intégralement dans l'histoire du petit Jack... et m'a donné envie de lire les autres bandes dessinées des deux auteurs.
A lire, à relire.
Bonjour,
Je tenais à dire que j'ai adoré ce manga !
Tout me plait dedans, le style des personnages, le contexte (une peintre rencontre un groupe de Hard), l'ambiance, la manière dont c'est narré et dessiné !
De plus, on reconnait vraiment bien certains lieux et Anahë est très attachante.
De plus, il faut quand même savoir que c'était la première fois que l'auteur faisait un manga et qu'il n'y connaissait rien...
Après pour l'histoire d'écrire à l'orientale, il a fait ça car il n'y connaissait rien et qu'il n'avait aucune expérience en la matière et qu'il a eu comme support d'autres mangas japonais...
Personnellement, ça ne m'a pas gênée, parce que pour moi les mangas c'est automatiquement dans le sens japonais, sinon ça me déstabilise...
Vivement le prochain tome ! (en espérant qu'il soit plus long que le premier...^^)
Douze auteurs ont accepté de livrer un regard décalé sur leur pays en décrivant un aspect particulier. L'initiative des Editions Delcourt est louable car très instructive. Généralement, je n'aime pas les collectifs d'auteurs car mise à part une ou deux séquences, c'est plutôt sans intérêt. Or, en l'espèce, il n'en n'est rien bien au contraire... C'est une approche originale qui donne une autre vision de l'information.
La première nouvelle très ironique est signée par les auteurs de Aya de Yopougon. Cela commence en beauté car il s'agit de traiter du sujet de l'immigration. On a un étudiant qui a réussi ses études de journalisme mais qui n'arrivent pas à trouver un emploi dans la presse ivoirienne. Sa mère regarde la TV et entend le président Sarkozy qui promet des cartes temporaires de 3 ans renouvelables aux diplômés des pays en voie de développement. Elle est folle de joie en criant pathétiquement "Merci Sarkozy, merci !". La suite, à vous de la découvrir. Je vous assure que cela vaut le coup...
Le second chapitre a été confié à un jeune mangaka. Elle traite de ses jeunes filles habitantes de Tokyo qui se livre à des hommes plus âgés en échange de cadeaux (par exemple un collier de chez Cartier). Elles vont prier dans tous les râteliers pour qu'elles réussissent leur bac ou rencontrent éventuellement un beau mec. A côté de cela, la société japonaise a d'autres problèmes bien plus importants à régler mais elles s'en fichent éperdument. C'est un regard vraiment lucide et très acide.
Etienne Davodeau va également signer un récit très engagé en fustigeant le bon père de famille qui tond régulièrement son gazon afin qu'il soit propre alors que l'état du monde se dégrade cruellement... On peut ne pas être d'accord avec cette vision très altermondialiste et écologiste. Pour autant, c'est intéressant d'écouter ce qu'il veut nous dire. Ceux qui possèdent une TV plasma en vont prendre pour leur grade !
J'ai été également très surpris par la vision de la société québécoise par Jimmy Beaulieu. C'est très critique. Je veux juste évoquer un seul aspect parmi tant d'autres. J'ai un ami qui vît depuis 3 ans au Canada. Il m'a indiqué qu'il avait beaucoup de mal à se fondre dans la communauté québécoise. J'ai d'abord pensé que c'était peut-être un cas social. Il n'en n'est rien car cet ami est très ouvert et n'a généralement pas de mal à se faire des connaissances. J'ai moi-même voyagé à travers le Québec. J'ai été également chez l'habitant et je les ai trouvés très conviviaux. Or, cet auteur admet que les touristes disent toujours qu'ils sont accueillants. Or, si on essaye de s'intégrer vraiment, ce n'est pas si simple. Il avoue que leur accueil est chaleureux tant qu'il demeure superficiel:?). J'ai alors repensé à ce que me disait mon ami...
J'ai beaucoup aimé la chronique de Miriam Katin sur la campagne électorale de Barack Obama. Il faut parfois s'accrocher. Sa tante Rosa, d'origine juive, n'a pas pardonné que Mme Hillary Clinton embrasse Mme Arafat dans un moment d'égarement. On s'aperçoit qu'une frange de la population américaine avait peur que Barrack soit communiste ou pire encore: qu'il fasse construire un mineret sur le toit de la maison blanche ! Un grand moment d'anthologie également dans la présentation de Sarah Palin.
Le récit de Sera est sans doute le plus émouvant car il parle de la vie d'un des 7 rescapés du camp d'extermination S27 au Cambodge (parmi 14000 qui ont péri suite au génocide perpétré par Pol Pot). Le Cambodge a bien changé même dans une architecture sauvage qui ne respecte pas les traditions locales. En même temps, le pays s'enlise avec l'Histoire dans des procès qui ne terminent pas. Un pays où l'auteur admet qu'il vaut mieux être un chat qu'un chien (car ils sont mangés)...
L'Amérique du Sud est également présente via son représentant l'argentin Enrique Breccia qui imagine le futur de la terre au XXIIème siècle. Ce récit futuriste est intéressant car il évoque une planète occupée par une plante transgénique symbole d'une culture nécessaire au biocarburants alors qu'il n'y a plus une goutte de pétrole sur Terre. Un récit d'écologie fiction qui se termine de façon onirique, forcément.
L'une des visions les plus surprenantes fut celle de Pierre Bailly sur la Belgique à travers une enquête sur un pays qui se cherche. Il insiste sur le fait que la Belgique est un jeune pays (178 ans d'existence) où 6 rois sans réel pouvoir se sont succédés. Il évoque avec subtilité les tensions linguistiques et les problèmes communautaires. Extrait de son récit: "Le symbole de la capitale de mon pays, c'est un gamin qui pisse" !
Finalement, il n'y a pas un seul de tous ces récits qui ne m'ait pas marqué d'une façon ou d'une autre. Les auteurs ont été très courageux d'exprimer leur point de vue sans concession. Le tour du monde ne fait que commencer. Gageons que la suite conservera cette qualité. Un album par an est prévu. Je l'attends déjà.
Vraiment un gros coup de cœur pour cette série…
Si certains éléments de l’univers de la p’tite Crumrin font effectivement penser à Harry Potter, j’ai également retrouvé la magie du monde créé dans Miss Endicott. Rapidement, le lecteur est plongé dans cet univers plein de sorcellerie. Les histoires sont prenantes, bien que le premier opus soit légèrement en-dessous des autres.
Ma lecture fut divertissante et pleine de surprises. Les personnages sont particuliers, bien développés et attachants. La magie opère et rarement je me suis senti autant emballé par l’atmosphère fantastique d’une série.
Le trait peut sembler par moment simple, mais il s’avère également précis et détaillé sur certaines planches. Encore une fois, le graphisme est au service du récit et l’ensemble formé permet une immersion réelle dans les aventures de la jeune sorcière.
Cette série me semble véritablement incontournable et je la conseillerais sans hésiter. Je ne sais pas si d’autres aventures sont prévues mais il est certain que je serais ravi de lire de nouvelles histoires de la p’tite Crumrin.
Foncez vous procurer ces albums, vous ne serez pas déçus et vous découvrirez un petit bijou qui trouvera sans nul doute sa place dans votre bibliothèque.
La Légende des nuées écarlates est, je crois, la seule BD que j'achète d'abord pour le dessin. Moi qui d'habitude suis plus à cheval sur la qualité du scénario que de l'illustration, je reconnais volontiers ma faiblesse et n'ai point honte d'avouer cet écart de conduite.
Car s'il est un talent que l'on reconnait unanimement à Saverio Tenuta, c'est son don pour le dessin. Ce professeur d'une des meilleures école de dessin d'Italie nous le prouve à chaque page de cette série. Mieux, il prouve que son talent s'améliore au fil du temps et ne cesse de nous faire profiter du meilleur de ses capacités à chaque nouveau tome. En effet, avec le recul, on s'aperçoit que les dominantes blanc et rouge du premier tome s'estompent progressivement pour faire place à des couleurs plus chaudes. Arrivé ici, j'émets un bémol tout relatif puisque j'admets préférer le calme blanchâtres des premières planches aux dernières plus festives. Mais cela est un détail insignifiant à côté du régal visuel que l'auteur nous offre à chaque planche, à chaque case même.
Je dis auteur car en effet, le bougre Tenuta n'a pas oublié d'être scénariste. Bien qu'il brille moins par son talent de narrateur que par celui d'illustrateur, pour un premier projet c'est pas mal du tout. Bien sûr le scénario n'est pas autant prenant qu'on pourrait s'y attendre, pourra même en rebuter certains, notamment à cause des multiples flash-back du premier opus. Mais surmontée la difficulté, on se retrouve happé dans un monde qui pourrait être poétique, sans ces histoires grégaires. Bien entendu, avec un samuraï comme protagoniste difficile de faire autrement.
Au final, si je devais donner une note détaillée, ce serait 3.5/5 pour le scénario et 5/5 pour le dessin.
Le Bel Inconnu est une belle surprise que j'ai décidée de classer dans le genre du conte. Cela pourrait aussi bien être du médiéval fantastique, mais comme c'est une histoire racontée par l'un des personnages, je la pense plus proche du conte.
L'histoire commence donc ainsi : Monsieur de Beaujeu est amoureux de sa belle - dont on ne sait pas le nom, - il vient lui brailler son amour sous sa fenêtre, mais celle-ci ne veut rien entendre ; il décide donc de lui conter une histoire de preux chevalier et de princesse. Fort heureusement la Dame reste à sa fenêtre, comment faire autrement ? Cet énergumène s'égosille tant et si fort que tout le voisinage est sorti et finalement profite de son bavardage.
Le récit se déroule dans son sa grande majorité à l'époque du Roi Arthur, mais personne n'en a gardé trace, car Monsieur de Beaujeu l'invente au fur et à mesure pour son aimée. Le Bel Inconnu n'a pas de nom, c'est pour cela qu'on l'appelle ainsi. On lui a prédit un grand avenir, il est donc à la recherche d'une quête à sa mesure et délivrer une princesse serait l'idéal. Son vœu sera exaucé.
Ça part dans le fantastique avec des squelettes, des faunes, des fées, des monstres, des licornes et autres personnages du genre. C'est plein de vigueur, d'entrain, de gaieté, mais c'est aussi une histoire tragique et cela se sent surtout dans le tome 2, moins léger et moins drôle. Le langage est châtié, parfois même on y trouve quelques rimes, c'est excellent.
Le seul reproche vient du lettrage, il est en accord parfait dans le tome 1, rond avec quelques effets qui le font paraître "un peu" plus ancien. Tandis que dans le tome 2, il devient plus moderne et surtout plus petit, ce qui m'a pas mal perturbée, car j'ai été obligée de me concentrer pour le lire, dommage, sinon je crois bien que j'aurais mis 5 étoiles à cette série.
Quant au dessin il est coloré et très rond aussi. Avec des chevaux qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux que les premiers Sapiens dessinaient dans leurs grottes. Un vrai régal.
Une œuvre qui oscille entre légèreté et drame, son graphisme est ultra coloré et gai, tandis que son scénario est tragique sur le fond, un peu moins sur la forme ; je l'ai classée en conte car elle en a la saveur et que son personnage principal n'est autre qu'un beau matou aux immenses yeux verts. Elle m'a un peu fait penser aux ambiances des histoires de Nancy Peña, serait-ce à cause du chat ?
Notre chat samouraï, nommé Raiju, se balade dans une petite ville du Japon à la recherche de quelqu'un, et sa tête de chat attire forcément les regards et les questionnements, ce qui ne facilite pas la vie de Raiju, mais il est habitué et continue sa quête sans états d'âme. L'histoire en elle-même est assez courte et en parler est difficile car je ne voudrais pas trop vous en dévoiler.
Juste quelques mots : il y a sur la fin une scène de combat au sabre un peu longuette, mais son issue est surprenante, et c'est justement dans sa longueur que réside tout son intérêt, car la chute n'en est que meilleure. A savoir aussi que tout passe par le dessin et qu'il faut vraiment l'aimer pour apprécier ce joli conte à sa juste valeur, ce qui est mon cas. D'ailleurs cette première lecture a été un peu rapide, pressée que j'étais de connaître le dénouement final ; je n'ai qu'une hâte à présent c'est de la relire.
Autre chose, on découvre pourquoi Raiju est un chat, c'est d'ailleurs la note de l'éditeur sur cette bd, ce que je trouve dommage car cela dévoile une partie de l'intrigue. Je l'ai mise dans le résumé de l'histoire, mais je vous conseille de ne pas la lire avant d'avoir lu la bd.
Si vous aimez les contes, si vous aimez les dessins colorés et vivants, si vous aimez les chats, cette histoire est pour vous.
PS : Ce conte se base sur la mythologie japonaise, dans sa suite Raiden c'est nettement plus prononcé.
"Autour de Kate" est plus qu'une simple intégrale de K une jolie comète et de Lieutenant Kate.
Grâce aux ajouts qui expliquent la genèse de K une jolie comète, les auteurs nous font partager des moments intimes et difficiles de leur vie : la perte d’un amour fou et l’agonie d’un père.
Alors bien sûr, ils auraient pu nous la jouer mélo et gros sanglots, mais finalement non. Pour exorciser leur peine, ils ont opté pour un ton assez rentre-dedans, sans concession par l’intermédiaire d’un lapin "sans-cœur" assez horripilant et pour un style de dessin assez cartoon, plutôt rigolo et mignon (en fait, c’est le même style dans tous les albums d’Efix). Ça choque au début, mais ça marche du tonnerre. Je suis passé par tout un panel de sentiments contradictoires : ému, choqué, en colère, amusé, compatissant.
C’est un bonheur de se faire bousculer par une bd… c’est si rare.
Je pense que les personnes qui ont déjà lu K une jolie comète auraient une toute autre interprétation s’ils la relisaient dans cette nouvelle mouture.
Lieutenant Kate, même si on y retrouve le personnage de K, est complètement différent. C’est un bon polar des familles avec des personnages de flics au caractère bien trempé, limite caricatural. Mais ce qui est surtout étonnant, c’est la refonte totale de l’agencement des cases par rapport à l’original. Ça dynamise le rythme. Ajoutez à ça le N&B du plus bel effet (même si les couleurs de l’original étaient pas mal du tout), j’ai eu grand plaisir à le relire.
Je suis juste déçu que cette série se soit brutalement terminée dès le 1er tome. On sent bien que les auteurs avaient matière à raconter beaucoup de choses sur ces flics. Je suis resté un peu sur ma faim. Dommage.
En conclusion, comme je le disais au début de mon avis : c’est bien plus qu’une simple intégrale. J’en remercie les auteurs.
Il y a, à n'en pas douter, quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette bd ; à la fin de celle-ci il est écrit : "fin de l'épisode" ; d'un autre côté l'éditeur la déclare One shot et la classe dans la collection Single, mais nulle trace de cette mention sur la bd, à croire qu'ils ont voulu faire passer une série inachevée comme un one shot. Alors oui on peut la lire comme un tome unique, bien que la fin soit ouverte et largement acceptable ; mais si on l'a énormément appréciée, comme moi, la frustration de ne pas revoir les personnages est presque intolérable.
Bref, je vais me contenter de ce seul tome (pleure !).
Voici donc une parodie de Stephen King et de ses univers fantastico-décalés. Sean Bazley, le personnage principal, après avoir été emporté par une tornade se retrouve dans un village des plus étranges, avec des habitants étranges, où des événements tout aussi étranges se produisent. C'est drôle, méchant, saignant, décalé et totalement jouissif.
Le graphisme de Redolfi est ici comme je les aime, coloré et très travaillé. Bien que l'histoire se lise finalement et malheureusement trop vite, ça a été pour moi un immense et court plaisir.
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L'Etrange Affaire des corps sans vie
Mais, mais, mais, mais, mais … mais c’est franchement bien ce petit bouquin ! Surprenant, inventif, amusant, intelligent … oui, oui, oui, je confirme : c’est franchement bien. Déjà, le titre intrigue tout en nous assurant une œuvre dont les auteurs ne se prennent pas trop au sérieux. Ensuite, le graphisme surprend. Ce trait haché, parfois mal fini mais capable d’envoûtantes fulgurances fantasmagoriques m’a finalement vraiment bien plu, alors que ce n’est pas un style que j’affectionne d’habitude. La colorisation est également plutôt bien réussie alors que bien des passages se déroulent dans des lieux (et des atmosphères) très sombres. Si je devais le définir, je parlerais de baroque de cirque (mais je crains de ne pas être compris de grand monde). En tous les cas, il est tout à fait dans le ton de cette histoire, et sert parfaitement les propos de son scénariste. Et à ce sujet, le scénario est bien plus surprenant que son introduction pouvait le laisser supposer. Certes, nous sommes face à une série de crimes sordides perpétrés à la fin du XIXème, mais cet album ne se résume pas à une simple enquête. Il explore des pistes étonnantes, joue aux « experts » (d’époque, via cet élève en médecine légale), n’hésite pas à lancer de fausses pistes, profite de l’opposition entre deux personnages pour encore complexifier l’intrigue, et se clôt d’une manière aussi logique que surprenante. Ajoutez à cela un humour omniprésent mais pas envahissant (il ne s’agit pas d’une farce, mais bien d’un récit policier), et vous comprendrez sans doute pourquoi je suis tombé sous son charme. (Seul bémol : le lettrage, pas toujours très lisible) N'empêche. Vivement recommandé
Canoë Bay
Cette bande dessinée est pour moi une grande réussite de ces dernières années. Je ne suis pourtant pas fan de récit de pirates mais le dessin de Prugne m'a séduit au premier coup d'oeil. Il m'a plongé intégralement dans l'histoire du petit Jack... et m'a donné envie de lire les autres bandes dessinées des deux auteurs. A lire, à relire.
Catacombes (Pika)
Bonjour, Je tenais à dire que j'ai adoré ce manga ! Tout me plait dedans, le style des personnages, le contexte (une peintre rencontre un groupe de Hard), l'ambiance, la manière dont c'est narré et dessiné ! De plus, on reconnait vraiment bien certains lieux et Anahë est très attachante. De plus, il faut quand même savoir que c'était la première fois que l'auteur faisait un manga et qu'il n'y connaissait rien... Après pour l'histoire d'écrire à l'orientale, il a fait ça car il n'y connaissait rien et qu'il n'avait aucune expérience en la matière et qu'il a eu comme support d'autres mangas japonais... Personnellement, ça ne m'a pas gênée, parce que pour moi les mangas c'est automatiquement dans le sens japonais, sinon ça me déstabilise... Vivement le prochain tome ! (en espérant qu'il soit plus long que le premier...^^)
Le tour du monde en bande dessinée
Douze auteurs ont accepté de livrer un regard décalé sur leur pays en décrivant un aspect particulier. L'initiative des Editions Delcourt est louable car très instructive. Généralement, je n'aime pas les collectifs d'auteurs car mise à part une ou deux séquences, c'est plutôt sans intérêt. Or, en l'espèce, il n'en n'est rien bien au contraire... C'est une approche originale qui donne une autre vision de l'information. La première nouvelle très ironique est signée par les auteurs de Aya de Yopougon. Cela commence en beauté car il s'agit de traiter du sujet de l'immigration. On a un étudiant qui a réussi ses études de journalisme mais qui n'arrivent pas à trouver un emploi dans la presse ivoirienne. Sa mère regarde la TV et entend le président Sarkozy qui promet des cartes temporaires de 3 ans renouvelables aux diplômés des pays en voie de développement. Elle est folle de joie en criant pathétiquement "Merci Sarkozy, merci !". La suite, à vous de la découvrir. Je vous assure que cela vaut le coup... Le second chapitre a été confié à un jeune mangaka. Elle traite de ses jeunes filles habitantes de Tokyo qui se livre à des hommes plus âgés en échange de cadeaux (par exemple un collier de chez Cartier). Elles vont prier dans tous les râteliers pour qu'elles réussissent leur bac ou rencontrent éventuellement un beau mec. A côté de cela, la société japonaise a d'autres problèmes bien plus importants à régler mais elles s'en fichent éperdument. C'est un regard vraiment lucide et très acide. Etienne Davodeau va également signer un récit très engagé en fustigeant le bon père de famille qui tond régulièrement son gazon afin qu'il soit propre alors que l'état du monde se dégrade cruellement... On peut ne pas être d'accord avec cette vision très altermondialiste et écologiste. Pour autant, c'est intéressant d'écouter ce qu'il veut nous dire. Ceux qui possèdent une TV plasma en vont prendre pour leur grade ! J'ai été également très surpris par la vision de la société québécoise par Jimmy Beaulieu. C'est très critique. Je veux juste évoquer un seul aspect parmi tant d'autres. J'ai un ami qui vît depuis 3 ans au Canada. Il m'a indiqué qu'il avait beaucoup de mal à se fondre dans la communauté québécoise. J'ai d'abord pensé que c'était peut-être un cas social. Il n'en n'est rien car cet ami est très ouvert et n'a généralement pas de mal à se faire des connaissances. J'ai moi-même voyagé à travers le Québec. J'ai été également chez l'habitant et je les ai trouvés très conviviaux. Or, cet auteur admet que les touristes disent toujours qu'ils sont accueillants. Or, si on essaye de s'intégrer vraiment, ce n'est pas si simple. Il avoue que leur accueil est chaleureux tant qu'il demeure superficiel:?). J'ai alors repensé à ce que me disait mon ami... J'ai beaucoup aimé la chronique de Miriam Katin sur la campagne électorale de Barack Obama. Il faut parfois s'accrocher. Sa tante Rosa, d'origine juive, n'a pas pardonné que Mme Hillary Clinton embrasse Mme Arafat dans un moment d'égarement. On s'aperçoit qu'une frange de la population américaine avait peur que Barrack soit communiste ou pire encore: qu'il fasse construire un mineret sur le toit de la maison blanche ! Un grand moment d'anthologie également dans la présentation de Sarah Palin. Le récit de Sera est sans doute le plus émouvant car il parle de la vie d'un des 7 rescapés du camp d'extermination S27 au Cambodge (parmi 14000 qui ont péri suite au génocide perpétré par Pol Pot). Le Cambodge a bien changé même dans une architecture sauvage qui ne respecte pas les traditions locales. En même temps, le pays s'enlise avec l'Histoire dans des procès qui ne terminent pas. Un pays où l'auteur admet qu'il vaut mieux être un chat qu'un chien (car ils sont mangés)... L'Amérique du Sud est également présente via son représentant l'argentin Enrique Breccia qui imagine le futur de la terre au XXIIème siècle. Ce récit futuriste est intéressant car il évoque une planète occupée par une plante transgénique symbole d'une culture nécessaire au biocarburants alors qu'il n'y a plus une goutte de pétrole sur Terre. Un récit d'écologie fiction qui se termine de façon onirique, forcément. L'une des visions les plus surprenantes fut celle de Pierre Bailly sur la Belgique à travers une enquête sur un pays qui se cherche. Il insiste sur le fait que la Belgique est un jeune pays (178 ans d'existence) où 6 rois sans réel pouvoir se sont succédés. Il évoque avec subtilité les tensions linguistiques et les problèmes communautaires. Extrait de son récit: "Le symbole de la capitale de mon pays, c'est un gamin qui pisse" ! Finalement, il n'y a pas un seul de tous ces récits qui ne m'ait pas marqué d'une façon ou d'une autre. Les auteurs ont été très courageux d'exprimer leur point de vue sans concession. Le tour du monde ne fait que commencer. Gageons que la suite conservera cette qualité. Un album par an est prévu. Je l'attends déjà.
Courtney Crumrin
Vraiment un gros coup de cœur pour cette série… Si certains éléments de l’univers de la p’tite Crumrin font effectivement penser à Harry Potter, j’ai également retrouvé la magie du monde créé dans Miss Endicott. Rapidement, le lecteur est plongé dans cet univers plein de sorcellerie. Les histoires sont prenantes, bien que le premier opus soit légèrement en-dessous des autres. Ma lecture fut divertissante et pleine de surprises. Les personnages sont particuliers, bien développés et attachants. La magie opère et rarement je me suis senti autant emballé par l’atmosphère fantastique d’une série. Le trait peut sembler par moment simple, mais il s’avère également précis et détaillé sur certaines planches. Encore une fois, le graphisme est au service du récit et l’ensemble formé permet une immersion réelle dans les aventures de la jeune sorcière. Cette série me semble véritablement incontournable et je la conseillerais sans hésiter. Je ne sais pas si d’autres aventures sont prévues mais il est certain que je serais ravi de lire de nouvelles histoires de la p’tite Crumrin. Foncez vous procurer ces albums, vous ne serez pas déçus et vous découvrirez un petit bijou qui trouvera sans nul doute sa place dans votre bibliothèque.
La Légende des nuées écarlates
La Légende des nuées écarlates est, je crois, la seule BD que j'achète d'abord pour le dessin. Moi qui d'habitude suis plus à cheval sur la qualité du scénario que de l'illustration, je reconnais volontiers ma faiblesse et n'ai point honte d'avouer cet écart de conduite. Car s'il est un talent que l'on reconnait unanimement à Saverio Tenuta, c'est son don pour le dessin. Ce professeur d'une des meilleures école de dessin d'Italie nous le prouve à chaque page de cette série. Mieux, il prouve que son talent s'améliore au fil du temps et ne cesse de nous faire profiter du meilleur de ses capacités à chaque nouveau tome. En effet, avec le recul, on s'aperçoit que les dominantes blanc et rouge du premier tome s'estompent progressivement pour faire place à des couleurs plus chaudes. Arrivé ici, j'émets un bémol tout relatif puisque j'admets préférer le calme blanchâtres des premières planches aux dernières plus festives. Mais cela est un détail insignifiant à côté du régal visuel que l'auteur nous offre à chaque planche, à chaque case même. Je dis auteur car en effet, le bougre Tenuta n'a pas oublié d'être scénariste. Bien qu'il brille moins par son talent de narrateur que par celui d'illustrateur, pour un premier projet c'est pas mal du tout. Bien sûr le scénario n'est pas autant prenant qu'on pourrait s'y attendre, pourra même en rebuter certains, notamment à cause des multiples flash-back du premier opus. Mais surmontée la difficulté, on se retrouve happé dans un monde qui pourrait être poétique, sans ces histoires grégaires. Bien entendu, avec un samuraï comme protagoniste difficile de faire autrement. Au final, si je devais donner une note détaillée, ce serait 3.5/5 pour le scénario et 5/5 pour le dessin.
Le Bel Inconnu
Le Bel Inconnu est une belle surprise que j'ai décidée de classer dans le genre du conte. Cela pourrait aussi bien être du médiéval fantastique, mais comme c'est une histoire racontée par l'un des personnages, je la pense plus proche du conte. L'histoire commence donc ainsi : Monsieur de Beaujeu est amoureux de sa belle - dont on ne sait pas le nom, - il vient lui brailler son amour sous sa fenêtre, mais celle-ci ne veut rien entendre ; il décide donc de lui conter une histoire de preux chevalier et de princesse. Fort heureusement la Dame reste à sa fenêtre, comment faire autrement ? Cet énergumène s'égosille tant et si fort que tout le voisinage est sorti et finalement profite de son bavardage. Le récit se déroule dans son sa grande majorité à l'époque du Roi Arthur, mais personne n'en a gardé trace, car Monsieur de Beaujeu l'invente au fur et à mesure pour son aimée. Le Bel Inconnu n'a pas de nom, c'est pour cela qu'on l'appelle ainsi. On lui a prédit un grand avenir, il est donc à la recherche d'une quête à sa mesure et délivrer une princesse serait l'idéal. Son vœu sera exaucé. Ça part dans le fantastique avec des squelettes, des faunes, des fées, des monstres, des licornes et autres personnages du genre. C'est plein de vigueur, d'entrain, de gaieté, mais c'est aussi une histoire tragique et cela se sent surtout dans le tome 2, moins léger et moins drôle. Le langage est châtié, parfois même on y trouve quelques rimes, c'est excellent. Le seul reproche vient du lettrage, il est en accord parfait dans le tome 1, rond avec quelques effets qui le font paraître "un peu" plus ancien. Tandis que dans le tome 2, il devient plus moderne et surtout plus petit, ce qui m'a pas mal perturbée, car j'ai été obligée de me concentrer pour le lire, dommage, sinon je crois bien que j'aurais mis 5 étoiles à cette série. Quant au dessin il est coloré et très rond aussi. Avec des chevaux qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux que les premiers Sapiens dessinaient dans leurs grottes. Un vrai régal.
Raiju
Une œuvre qui oscille entre légèreté et drame, son graphisme est ultra coloré et gai, tandis que son scénario est tragique sur le fond, un peu moins sur la forme ; je l'ai classée en conte car elle en a la saveur et que son personnage principal n'est autre qu'un beau matou aux immenses yeux verts. Elle m'a un peu fait penser aux ambiances des histoires de Nancy Peña, serait-ce à cause du chat ? Notre chat samouraï, nommé Raiju, se balade dans une petite ville du Japon à la recherche de quelqu'un, et sa tête de chat attire forcément les regards et les questionnements, ce qui ne facilite pas la vie de Raiju, mais il est habitué et continue sa quête sans états d'âme. L'histoire en elle-même est assez courte et en parler est difficile car je ne voudrais pas trop vous en dévoiler. Juste quelques mots : il y a sur la fin une scène de combat au sabre un peu longuette, mais son issue est surprenante, et c'est justement dans sa longueur que réside tout son intérêt, car la chute n'en est que meilleure. A savoir aussi que tout passe par le dessin et qu'il faut vraiment l'aimer pour apprécier ce joli conte à sa juste valeur, ce qui est mon cas. D'ailleurs cette première lecture a été un peu rapide, pressée que j'étais de connaître le dénouement final ; je n'ai qu'une hâte à présent c'est de la relire. Autre chose, on découvre pourquoi Raiju est un chat, c'est d'ailleurs la note de l'éditeur sur cette bd, ce que je trouve dommage car cela dévoile une partie de l'intrigue. Je l'ai mise dans le résumé de l'histoire, mais je vous conseille de ne pas la lire avant d'avoir lu la bd. Si vous aimez les contes, si vous aimez les dessins colorés et vivants, si vous aimez les chats, cette histoire est pour vous. PS : Ce conte se base sur la mythologie japonaise, dans sa suite Raiden c'est nettement plus prononcé.
Autour de Kate
"Autour de Kate" est plus qu'une simple intégrale de K une jolie comète et de Lieutenant Kate. Grâce aux ajouts qui expliquent la genèse de K une jolie comète, les auteurs nous font partager des moments intimes et difficiles de leur vie : la perte d’un amour fou et l’agonie d’un père. Alors bien sûr, ils auraient pu nous la jouer mélo et gros sanglots, mais finalement non. Pour exorciser leur peine, ils ont opté pour un ton assez rentre-dedans, sans concession par l’intermédiaire d’un lapin "sans-cœur" assez horripilant et pour un style de dessin assez cartoon, plutôt rigolo et mignon (en fait, c’est le même style dans tous les albums d’Efix). Ça choque au début, mais ça marche du tonnerre. Je suis passé par tout un panel de sentiments contradictoires : ému, choqué, en colère, amusé, compatissant. C’est un bonheur de se faire bousculer par une bd… c’est si rare. Je pense que les personnes qui ont déjà lu K une jolie comète auraient une toute autre interprétation s’ils la relisaient dans cette nouvelle mouture. Lieutenant Kate, même si on y retrouve le personnage de K, est complètement différent. C’est un bon polar des familles avec des personnages de flics au caractère bien trempé, limite caricatural. Mais ce qui est surtout étonnant, c’est la refonte totale de l’agencement des cases par rapport à l’original. Ça dynamise le rythme. Ajoutez à ça le N&B du plus bel effet (même si les couleurs de l’original étaient pas mal du tout), j’ai eu grand plaisir à le relire. Je suis juste déçu que cette série se soit brutalement terminée dès le 1er tome. On sent bien que les auteurs avaient matière à raconter beaucoup de choses sur ces flics. Je suis resté un peu sur ma faim. Dommage. En conclusion, comme je le disais au début de mon avis : c’est bien plus qu’une simple intégrale. J’en remercie les auteurs.
Rayban Dog
Il y a, à n'en pas douter, quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette bd ; à la fin de celle-ci il est écrit : "fin de l'épisode" ; d'un autre côté l'éditeur la déclare One shot et la classe dans la collection Single, mais nulle trace de cette mention sur la bd, à croire qu'ils ont voulu faire passer une série inachevée comme un one shot. Alors oui on peut la lire comme un tome unique, bien que la fin soit ouverte et largement acceptable ; mais si on l'a énormément appréciée, comme moi, la frustration de ne pas revoir les personnages est presque intolérable. Bref, je vais me contenter de ce seul tome (pleure !). Voici donc une parodie de Stephen King et de ses univers fantastico-décalés. Sean Bazley, le personnage principal, après avoir été emporté par une tornade se retrouve dans un village des plus étranges, avec des habitants étranges, où des événements tout aussi étranges se produisent. C'est drôle, méchant, saignant, décalé et totalement jouissif. Le graphisme de Redolfi est ici comme je les aime, coloré et très travaillé. Bien que l'histoire se lise finalement et malheureusement trop vite, ça a été pour moi un immense et court plaisir.