Djinn

Note: 3.12/5
(3.12/5 pour 43 avis)

C'est envoûtant, très sensuel.


Afrique Noire Auteurs espagnols Jean Dufaux La BD au féminin Proche et Moyen-Orient

A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : " Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. " Y compris ceux de la guerre. Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance. Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istambul de mener à bien l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa femme… Car Jade n’a peur de rien et semble cacher un cœur de pierre sous sa douce poitrine. L’homme de confiance du sultan ne l’a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ? Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie. 50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D’autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l’odeur de ce tas d’or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux… Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2001
Statut histoire Série terminée (3 cycles : 1-4 ; 5-9 ; 10-13) 13 tomes parus

Couverture de la série Djinn © Dargaud 2001
Les notes
Note: 3.12/5
(3.12/5 pour 43 avis)
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29/03/2002 | Granck
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L'avatar du posteur bamiléké

Heureusement j'ai acheté les deux premiers tomes à une association qui fait de l'insertion professionnelle en recyclant des livres. Mon argent n'est donc pas perdu. Je renvoie à l'excellent avis de Katz pour les énormités historiques que véhicule cette série. Je vais compléter mais je note que j'avise un 10 novembre! Monsieur Dufaux , l'Histoire est chose sérieuse et complexe. Des milliers de jeunes hommes Aussies, Kiwis, Français, Turcs ou autres sont morts sur les plages ottomanes. Il faut respecter leur mémoire et ne pas écrire n'importe quoi pour de l'argent. Tout d'abord la préface. C'est assez inhabituel dans ce type de série. Probablement pour donner une coloration historique à l'ouvrage. Mais que de raccourcis et de sottises. "En 1912, la Turquie choisit le mauvais camp." C'est à pleurer! Outre que c'est l'Empire Ottoman et pas la Turquie au sens moderne, les Allemands encadrent et forment l'armée turque depuis une bonne dizaine d'années .Les Allemands fournissent en quasi exclusivité les armes. Construisent la voie de chemin de fer Bagdad-Istamboul (Constantinople). Cela fait une influence quasi impossible à contourner si vous ne voulez pas que votre armée se retrouve sans munition ni pièce détachée en pleine Guerre des Balkans. En 1912 c'est la Guerre des Balkans. Les liens entre la France ,la Serbie et la Russie d'une part, l'Angleterre et la Grèce d'autre part font un rapprochement entre la Triple-Entente et les Ottomans quasi impossible. Ce n'est pas une vulgaire histoire de fesses qui allait changer quelque chose, soyons sérieux. "(1918 Armistice de Moudros) ... Des années de marasme suivront" Du grand n'importe quoi! Ce sont quatre années de guerre qui suivront contre les Arméniens, les Grecs ou les Français jusqu'au Traité de Lausanne en 1923. Mustapha Kemal n'était pas simplement" ancien inspecteur militaire en Anatolie Orientale" mais surtout l'ancien vainqueur des Dardanelles et héros national . Le reste est du même tonneau, ampoulé et prétentieux. Pour les dessins, je n'aime pas ces visages où l'on voit à peine le nez de face, ni ce ton blafard. Je parlerai des corps dans la partie érotisme. Des arrière-plans à minima ,j'ai lu des ambiances orientales bien mieux reproduites. (J'évite la caricature les ambiances africaines ouf cela m'aurait rendu malade) En creux, j'ai déjà exprimé mon avis sur le scénario invraisemblable et simple alibi pour montrer des fesses et des nichons. Puisque nous y sommes , je parle de l'érotisme. Houlà faut assumer que diantre! J'ai l'impression d'un bouquin pour ados à peine pubères qui vont se rincer l'œil ici parce qu'il n'ont pas le droit de se payer un Tabou ou un Dynamite. Les femmes sont sur un modèle magasine de mode parisien, taille 34 sans hanche ni fesse, limite anorexiques. C'est vraiment fait pour un public occidental. Je trouve Kim Nelson sans sensualité, dure et complétement à contre emploi du rôle qu'on lui fait jouer. En outre, le scénario se veut presque sado mais recule à chaque fois par une intervention providentielle. Là encore c'est de la poudre aux yeux. Quant à Milady, aucun intérêt. J'aurais bien aimé voir la séance photo, la focale, l'appareil, les poses les éclairages. Le photographe était il un paparazzi de 1912 avec un prototype de téléobjectif. XLOL. Il paraît qu'il y a du langage diplomatique( préface du tome 2) J'ai du zappé. J'en suis resté à "Je vais prendre une douche" ou "Vous auriez dû apparaître nue". C'est pas du Racine. En conclusion je rejoins encore l'avis de Katz sur la meilleure destination de ces bouquins mais je ne le ferai pas car il faut toujours garder les références exactes pour pouvoir argumenter. Pour moi c'est une œuvre pour faire un maximum de fric grâce au sexe en touchant un public le plus large possible en contournant les 18 ans. Pitoyable!

10/11/2021 (modifier)
Par Tristi
Note: 4/5

Une bande dessinée avec un scénario bien ficelé et captivant, à caractère historique bien que imaginaire, avec des belles scènes érotiques et des graphismes de qualité (corps féminins et paysages, ...). Les 13 tomes se lisent avidement ! À découvrir absolument !!

26/08/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
L'avatar du posteur Erik

La beauté de ces femmes de harem dans la Turquie du début du 20ème siècle; Constantinople, ville magnifique, ayant pour cadre cette histoire. On est très vite happé par une histoire dans une ambiance magique et captivante. Cela nous permet également de découvrir une Istanbul ensorcelante au coeur d'une sensualité orientale. J’aime bien le scénariste Dufaux que je considère comme l’un des meilleurs car très bien documenté. Il y a le souci du réalisme. Les personnages sont sans concession avec certes un bon brin de libertinage. Un bémol cependant: Dufaux signe à chaque fois la préface de son album et en révèle parfois un peu trop sur l'histoire. La lecture demeure un peu délicate car il y a l'histoire de deux femmes à des époques différentes qui se superpose. Kim Nelson part sur les traces de sa grand-mère Jade qu'elle n'a pas connue. Le destin de ces deux femmes d'exception va nous tenir en haleine. Un lien spécial semble les lier. Du très beau dessin également qui suscite l’admiration tant les corps sont parfaitement maîtrisés. Rien de racoleur sauf pour âme charitable préférant baigner dans le manga féminin avec ses petites minettes pré-pubaires! Ici, que de la grâce et du charme pour peu qu'on aime l'exotisme! Bref, on ne tombe jamais dans la vulgarité. Le second cycle se déroule dans une Afrique dangereuse et torride. C’est tout un autre univers qui est exploré pour la plus grande joie des lecteurs même si cela paraissait déroutant au premier abord. Cette Afrique est inquiétante avec ses sorciers et cette magie noire. Cependant, cette Afrique est également magnifique avec sa beauté sauvage. Le troisième cycle va nous emmener dans les Indes totalement envoutantes et sensuelles où notre Djinn devra faire l'éducation sexuelle de la future épouse d'un Maharadjah afin de le contrôler à des fins purement politiques sur fond de colonisation anglicane. Chronologiquement, l'action se passe après le premier cycle mais avant le second. Cela m'a un peu perturbé car nous retrouvons des personnages dont on connaît par avance leur sort funeste. Le dessin est toujours aussi soigné avec une mise en couleur tout à fait délicieuse pour les yeux. Djinn s'est enfin terminé avec le tome 13 près de 15 ans après le début de l'aventure. On fait un retour sur Kim Nelson. C'est le dernier tome du cycle indien mais qui fait le lien avec le cycle africain. On va avoir droit à un final assez digne de cette saga. On est surtout marqué par une certaine nostalgie de quitter cet univers et ces personnages féminins hors normes. On entendra encore sonner longtemps les fameuses clochettes du désir ! Une collection véritablement envoûtante avec un superbe graphisme fin et élégant et un scénario relevant du grand art ! Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5

14/02/2007 (MAJ le 11/11/2016) (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Que voila une série qui fait causer. Depuis fort longtemps je vois ses couvertures qui me font de l’œil tant sur les rayons des médiathèques que sur ceux des librairies. Un bon ami à moi me vante ses mérites depuis moult années, mais je n'avais jamais sauté le pas. Pourtant J. Dufaux je connais et j'apprécie plutôt un grand nombre de ses productions, mais là après le lecture du premier cycle, ben les aminches, je m'arrête là. Je sens au regard des nombreux avis plutôt positifs que je vais me faire une bande de potes, mais pour moi nous sommes dans l'exotisme de pacotille qui tente d’appâter l'ado en mal de sensations! Pensez donc vous allez vivre des aventures au pays des milles et une nuits, vous pénétrerez ( Ouaf!, ouaf! ) dans l'intimité d'un harem peuplé des plus belles femmes du monde j'en passe et des meilleures. Quoi je lis ici ou là que mes petites camarades ont trouvé le dessin si expressif qu'il leur à fait perler des gouttes de sueur sur le front. Ben non les gars, moi j'ai pas trouvé ça beau, aucune de ces femmes n'ont déclenché chez moi la moindre bouffée de chaleur, le dessin est plutôt raide et pour tout dire fait un brin vieillot, sans doute est-ce la colorisation. Au niveau du scénario, il faudrait vérifier, mais on doit être dans la période où des films comme Emmanuelle et Histoire d'O faisaient bander le cadre giscardien. Toujours est-il que cette femme, oui je sais elle est à la recherche de ses racines, décide comme ça de devenir favorite d'un bellâtre et là on a droit à la totale, je vous liste même pas les turpitudes de la dame qui résonnent en échos de sa grand mère. Certains notent que le deuxième cycle est très chaud, il se déroule en Afrique, continent propice aux fantasmes de moiteurs exotiques donc propres à satisfaire la libido du puissant mâle occidental. Allez, brisons là!, tout le monde se calme et rapport aux moiteurs va se prendre une douche et relisons calmement la chose. Nul doute à mon sens que d'anciens avis soient largement pondérés.

10/08/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Dufaux a le chic pour entraîner le lecteur dans des univers singuliers, c'est un véritable créateur d'ambiances, où souvent le mystère, l'indicible, le pouvoir et l'érotisme se côtoient, comme dans les précédentes séries qu'il écrit: Jessica Blandy, Sang-de-Lune, Giacomo C., Complainte des landes perdues, Rapaces, Niklos Koda, Murena.... Avec "Djinn", il offre un récit brillant et réellement envoûtant, baigné d'une torpeur charnelle, servi par un dessin d'une grande sensualité. Par le choix des couleurs, des décors exotiques, des séquences de hammam, et de ses personnages féminins d'une beauté troublante, notamment celui de Jade, la dessinatrice réussit à nimber ses pages d'un érotisme fiévreux qui flatte évidemment les fantasmes masculins. C'est une vraie histoire de passions, entrecoupée de quelques scènes de sadisme (un peu gratuites à mon goût), où comme l'écrit Dufaux en prologue, "le corps d'une femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel plient les hommes". La série n'est cependant pas sans défauts : elle s'étire complaisamment alors qu'elle devrait être conclue en 6 ou 7 tomes ; les épisodes avec Kim Nelson sont la plupart du temps des prétextes à des séquences de nudité sans que ça apporte grand chose au récit (l'histoire de Jade est bien plus passionnante) ; alors oui, on peut dire qu'Ana Mirallès dessine de très belles femmes nues avec un sens aigu de l'anatomie féminine, mais c'est parfois pour pimenter l'histoire, ces scènes ne se justifient pas toujours. En dehors de ces réserves, c'est une série esthétisante, au charme envoûtant, qui fait agréablement voyager le lecteur dans les mystères et les charmes de l'Orient ancien. Mais c'est aussi à cause de ces réserves qui m'ennuient un peu que ma note n'est pas plus élevée, je le regrette.

18/06/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 *Avis portant sur le premier cycle* Cela faisait longtemps que j'étais intrigué par cette série et finalement j'ai lu le premier cycle hier. Si j'ai pris autant de temps pour lire cette série c'est que j'avais peur de lire une daube et au final si ce n'est pas une daube, je trouve ça tout de même moyen. Si le dessin est superbe avec des femmes très belles, le scénario est moyen. J'aime bien les scènes qui se passent dans le passé, mais celles dans le présent sont sans intérêt. L'héroïne est une Indiana Jones du pauvre dont la quête aurait pu être intéressante si le scénario n'était pas téléphoné. D'ailleurs, vers la fin je sautais ses scènes pour me concentrer sur celles sur son ancêtre. En tout cas, cela ne m'a pas donnée envie de lire la suite. Surtout que je trouve que le scénario avance longtemps donc j'ai peur que Dufaux étire inutilement la sauce.

18/12/2012 (modifier)
Par Tetsuo
Note: 2/5

Voilà encore une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Quel ennui. Alors oui les dessins sont réussis et les recherches côté scénario surement parfaitement véridique mais l’histoire n’est franchement pas attirante. Le destin de Jade, favorite du sultan d’Istambul, se suit encore assez bien, mais celui de sa descendance, Kim Nelson, n’apporte rien au récit. J’ai eu l’impression de voir "Indiana Jones et la dernière croisade" lors de ma lecture, notamment le passage dans le désert et la découverte de l’espèce de tombeau où se trouve le trésor (ah non finalement, il est pas là le trésor… petite prouesse et grand ressort scénaristique ; "scénariste actor studio"). J’ai lu la suite en diagonale (à partir du tome 4), le summum de l’ennui atteint par le cycle en Afrique qui n’apporte mais alors rien du tout à l’histoire. L’auteur peut facilement faire un cycle par continent ou même par pays, tellement le récit parait simple et cousue de fil blanc. Je crois que je me suis encore plus fait chier que sur Pin-up, ne pensant pas retrouver quelque chose d’aussi rébarbatif avant un petit moment. Et puis ce semblant de côté magique m’exaspère. On part d’un récit semi-réaliste pour plonger dans du carrément fantastique dans la fin du premier cycle. Ca peut rendre vraiment chouette ce genre de retournement, là c’est juste incompréhensible et parfois frôle le ridicule. Enfin globalement, un bout de nichon ne suffit pas à exister ma curiosité de lecteur affamé… de lecture et non de femme toute nue. Une pseudo sensualité au service d’une histoire somme toute classique et mal amenée, je ne vois au final franchement rien d’attirant dans cette bande dessinée. J’crois que Dufaux, j’accroche pas.

06/07/2012 (modifier)
Par raistlin
Note: 4/5

Vu les derniers avis partagés postés pour cette série, et puisque je viens d'acheter le 10ème tome et en ai profité pour relire les 2 premiers cycles en entier, je me lance dans mon petit avis! Comme de nombreuses critiques le laisse entendre, les couvertures m'ont toujours attiré. Bah oui, d'accord, je l'avoue, je suis un homme! Ok, mais de belles couvertures ne suffisent pas à faire de bonnes BD. Eh bien après lecture de ces 2 cycles, je trouve cette série vraiment très agréable. Le côté légèrement érotique ou sensuel comme on voudra m'a plu (cela pourrait justifier à lui seul un achat si l'on aime ce genre de thématique ou les dessins suggestifs) : il faut juste savoir où l'on met les pieds en achetant cette série. En préalable, je précise que je suis très sensible au dessin de manière générale, et que j'ai naturellement tendance à être plus clément ou plus généreux avec une BD dont la qualité graphique régale mes rétines... C'est sans nul doute le cas dans cette appréciation. Mais son mélange avec des passages de l'Histoire pas forcément très souvent abordés est à mon sens très réussi et suffisamment précis. La narration m'est également apparue de qualité, au travers des bonds dans le passé, en rendant le tout moins linéaire et plus prenant. L'incorporation d'une touche de fantastique colle avec la trame et le récit. En clair, c'est une série particulièrement homogène à mon avis. A noter une disposition des cycles originale et qui renforce mon attrait pour la série : à savoir que le 3è cycle se déroule entre les deux premiers... Ceci étant dit, on pourra reprocher un premier cycle un peu léger et avec un scénario moins prenant que pour le second (car moi, j'ai préféré le second cycle sans hésitation, l'ambiance africaine y est plus envoutante, voire étouffante). On pourra aussi être interpellé par le scénario global, sa crédibilité ou la quête de la jeune fille. Ou on pourra se sentir un peu distant des personnages. Mais encore une fois, il faut savoir ce que l'on lit. Il y a Dufaux derrière cette série, et le fantastique apparaît souvent dans son inspiration... Et il faut bien voir qu'il s'agissait dans cette série de retranscrire au travers de cette quête et de ses différentes destinations, tout l'écart qui existait entre les colonisateurs européens du début du siècle et ces pays exotiques qui n'étaient considérés que comme des outils d'extensions de puissance et de domination, au mépris des populations et de l'âme des de leur pays. Les préfaces de Dufaux dans chaque tome sont suffisamment explicites et d'ailleurs une excellente idée. Donc, pour un sujet assez lourd et potentiellement indigeste, j'aime cette idée d'avoir enrobé le tout dans une sensualité forte et omniprésente. Lier l'utile à l'agréable en quelques sortes. Mon conseil final serait justement avant tout achat de lire une ou deux préfaces (disons une dans chaque cycle), vous verrez alors si le discours vous parle... Si en plus vous êtes sensibles aux dessins et plus précisément aux corps féminins joliment dessinés, alors vous ne vous poserez pas longtemps la question d'acheter ou non cette série... Le dernier cycle vient de commencer (et clôturera la série, et de nos jours c'est un plus de savoir où est la fin d'une série !!!), reste à savoir si l'auteur saura garder cette homogénéité jusqu'au bout...

08/12/2010 (modifier)
Par lullu
Note: 2/5

Bon, je me suis laissée tenter par une jolie couverture.... J'avoue aimer le dessin tout en finesse de cette série, malheureusement je me suis surprise quelque fois à me promener au grès des images, sans lire le texte. Ben je décroche au bout de quelques pages.... Je ne vois pas l'intérêt du comment du pourquoi du commencement !!!!! Sans rire l'histoire est tirée par les cheveux, et le pire c'est qu'avec les sauts dans le temps, j'ai souvent perdu le fil. Bon j'ai pris sur moi de le parcourir comme livre d'images J'ai quand même persévéré jusqu'au troisième volume, et toujours pas de déclic favorable en ce qui me concerne.

27/10/2009 (modifier)
Par Kikid
Note: 3/5

Djinn, voilà une série qui ne manquera pas d’attiser la curiosité de tout homme normalement constitué. Difficile de ne pas avoir envie de lire des albums aux couvertures si accrocheuses, et terriblement belles. Et l’on aurait tort de se priver, car il s’agit là d’une série tout à fait recommandable. Djinn c’est l’histoire d’une femme à la recherche de ses origines et d’un précieux trésor. Histoire divisée en plusieurs cycles aux tonalités bien différentes. Quel que soit l’album, une ambiance mystérieuse et envoutante est toujours présente, nous donnant envie de connaître la suite. Le premier cycle de 4 albums est très bien ficelé, mais j’avais été assez déçu par sa conclusion. Ca ne m’a pas empêché de me lancer dans le cycle suivant. Changement de décor : l’Afrique. Là encore une histoire très intéressante à suivre, mais très diluée. Les auteurs ont choisit de raconter ce cycle en 5 tomes au lieu de 4, choix assez peu compréhensible tant il ne se passe pas grand chose… Ca sent la démarche commerciale. Mais la qualité reste au rendez-vous, preuve en est le tome 8 lu à l’instant et fort apprécié. Quant aux dessins, difficile de ne pas être sous le charme du trait d’Ana Miralles. Bien que comportant quelques imperfections, les planches sont le plus souvent très agréables à regarder, la faute aussi à une colorisation admirablement bien réussie. Un vrai dépaysement, une invitation au voyage… Inutile de dire que la dessinatrice s’y entend bien pour dessiner des corps nus : le contenu est à l’image des couvertures, pour notre plus grand plaisir :) Bref, Djinn est une série à lire. Malgré la fin décevante du premier cycle et la baisse de régime du deuxième cycle, j’attends quand même avec une certaine impatience le dénouement de celui-ci. J’essaye de me convaincre que je n’achèterai pas le troisième cycle (prévu en Inde cette fois), mais je sais que je craquerai… J’espère juste qu’on aura droit à moins de tomes.

21/03/2009 (modifier)