Les derniers avis (9564 avis)

Par Jaydee
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Fables
Fables

(Avis donné après la lecture des 100 premiers chapitres) Sur la couverture des versions comics, les critiques élogieuses comparent souvent cette série au mythique Sandman, dans la qualité. Je trouve personnellement que la comparaison se tient, tant cette série est un énorme coup de pied au cul. L'auteur y fait évoluer les personnages de contes dans le New York de nos jours, après qu'ils aient été chassés de leurs mondes par "l'adversaire", dont l'identité au départ est inconnue. On a ici une belle métaphore sur la diaspora juive, qui sera filée tout au long de la série. Le premier cycle (les 75 premiers chapitres) mettra l'histoire en place et verra nos héros triompher de cet adversaire. Un second cycle est en cours de production, et voit la communauté confrontée à un sorcier tout-puissant. La grande qualité de cette série est je trouve la capacité de déconstruction, et ce sur 2 niveaux : - Déconstruction du personnage de conte et comptine, afin de lui donner des attributs précis, et une utilité dans la communauté (Mowgli est par exemple un excellent diplomate entre Homme et animaux) - Déconstruction dans le récit : l'auteur tue selon son gré beaucoup de personnages principaux, mais la profondeur des personnages au départ secondaires permet d'assurer le relai sans aucun problème.L'histoire enchaine donc les retournements de situation, sans devenir confuse, mais en nous tenant en haleine à chaque chapitre. Mêlant humour, aventure et réflexion politique, le scénario est une réussite. Le dessin quant à lui s'améliore continuellement au cours de l'histoire, je le trouve personnellement très agréable, il sert le récit à merveille. Mention spéciale aux découpages et à la gestion de l'espace des planches, très originale. Bref, je ne peux que vous conseiller d'aller découvrir cette petite merveille!

20/10/2011 (modifier)
Couverture de la série Les Ignorants
Les Ignorants

Mon premier est le contraire de faible. Mon second vaut fa bémol. Mon troisième est une affirmation en Russie. Mon quatrième est une table à laquelle on aurait coupé la tête. Mon tout est le qualificatif que je réserve au nouvel album de Davodeau, "Les Ignorants". Oups, on n'est pas sur le sujet "Je m'ennuie, on fait des charades BD?" sur le forum de BDthèque ??? Désolée, je vais être plus claire alors : formidable ! Comment ça "un peu court" ? Ok, ok, je développe. En premier le dessin. Y a pas à dire, Davodeau était déjà un fabuleux scénariste, il devient de plus en plus un très bon dessinateur. Trait éclairci, visages de plus en plus réguliers,... Il arrive à rendre la beauté de la vigne simplement en noir et blanc. Car oui, c'est beau une vigne... nostalgie des dernières vacances en Alsace. Pour ce qui est du scénario, l'idée est simple mais géniale. La rencontre entre deux personnes passionnées par leur métier et passionnantes est tout simplement captivante. Les 270 pages ont été avalées en un clin d'oeil. L'histoire est vivante, remplie d'humour, pleine d'humanité. On a envie de les rencontrer ces gaillards, de partager avec eux autour du vin et de la BD. Deux sujets qui m'intéressent et on ressort de cette BD avec l'impression d'avoir appris plein de choses... comme c'est agréable de s'instruire en s'amusant. Allez, on reste un peu en vacances en débouchant une bonne bouteille de vin (pour les références, voir l'avis de Mac Arthur, il a bien voulu partager :p) J'ai hésité entre le "Franchement bien" et le "Culte", mais finalement je pense qu'il mérite bien un "culte". Je le relirai avec grand plaisir. A découvrir donc (ainsi que les autres albums de Davodeau ! Oui oui, on peut le dire, je suis fan).

20/10/2011 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Urban
Urban

Très bonne surprise que ce Urban! Je ne connaissais pas la série d'il y'a 12 ans (urban games) mais vu ses notes sur bdtheque, c'est sans doute mieux car je serais peut être passé à coté de celle ci dont le premier tome est vraiment très bon. Le dessin est très original et aide fortement à s'immiscer dans cet univers, le récit nous faisant découvrir cette cité étrange qu'est Monplaisir. Le dépaysement se fait très rapidement et l'on s'attache au personnage principal, sorte de gros nigaud naïf mais au bon coeur. Bref du tout bon, moi qui n'accroche que rarement aux bd de science fiction je ne peux qu'en conseiller la lecture...

20/10/2011 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Aigle de Clermont
L'Aigle de Clermont

Ca, c’est de la BD !… Histoire librement inspirée de l’intrigue du roman « La Dame de Monsoreau », l’auteur nous livre une véritable fresque, une épopée graphique parfois copiée mais jamais égalée. Auteur inconnu ou oublié… série inconnue sauf des « anciens » (et encore).. cet Aigle mérite pourtant le détour. Grande aventure de cape et d’épée, elle débute –sous forme de petit format- dans « Pipo » dès 1956 pour se poursuivre dans « Blek ». Elle est incorporée dans une véritable intrigue politique d’alors qui met en scène les grands problèmes religieux et politiques sous le règne d’Henri III et principal rival : son propre frère le duc d’Anjou. S’associe une grand histoire d’amour impossible. En plus d’une intrigue captivante, l’art de Dvi éclate vraiment. Il n’a pas son pareil pour manier plume et pinceau dans des dessins qui sont –pour moi- de véritable œuvres d’art. Les personnages sont bien campés, les recherches des costumes et apprêts, des détails historiques forment un ensemble de vraiment bon ton. Il est impossible, je pense, de lire ces pages comme on le ferait pour un album « normal » (on lit le texte en s’arrêtant très rarement sur le contenu de la ou des cases). Ici, impossible de ne pas s’arrêter pour contempler, scruter, apprécier le dessin. C’est vrai, les personnages principaux et intervenants divers prennent parfois « la pause », mais c’est cette imagerie qui donne toute sa saveur à cette véritable « littérature graphique ». Qui plus est, le noir et blanc magnifie personnages et décors, offre l’illusion d’une 3D de par la façon de les travailler en profondeur. Peut-on parler « d’un trait », « d’une ligne » ?… non car chaque dessin, chaque forme plutôt, est composée de nombreux traits fins –serrés ou non- qui donne cette sorte d’ampleur aux cases. L’histoire générale comporte 4 histoires. L’ensemble a été –heureusement- réuni par l’éditeur en deux très beaux volumes de quelque 100 pages chacun (dommage la couverture souple !) tirés à 1000 exemplaires chacun. Il existe un magnifique port-folio (que je ne possède pas, grrr…) où les grandes planches en quadrichromie dévoilent toutes leurs richesses. L’Aigle de Clermont ?… il s’est envolé il y a longtemps. Mais il repasse de temps en temps. Très bon et vrai coup de cœur ; très rare de ma part.

18/10/2011 (modifier)
Couverture de la série Les Ignorants
Les Ignorants

Après l’excellent Lulu Femme Nue, une œuvre de fiction profondément humaine, Etienne Davodeau revient au reportage bd pour nous livrer le récit d’une initiation croisée. Initiation croisée… Echange de savoir et de passion… Un sujet sur mesure pour cet artiste devenu un maître dans l’art de relater les rapports humains simples et francs (voir son « Quelques jours avec un menteur » pour exemple) et dans celui de vulgariser des données techniques (lisez donc « Rural ! » pour vous en convaincre). Et, à nouveau, Etienne Davodeau fait mouche. Son récit est instructif, amusant et incroyablement humain. Les rencontres y occupent un espace majeur, et chacune d’elles nourrit les acteurs plus sûrement que n’importe quel restaurant 4 étoiles. Etienne et son ami viticulteur sont deux passionnés, cela se voit et se sent, mais ils gardent une capacité d’autodérision et de recul qui les rendent simples, accessibles et, aussi, extrêmement didactiques. Les deux se révèlent en effet être d’excellents professeurs. Et s’il est amusant pour un lecteur dans mon genre d’observer les réactions d’un novice face à un Moebius, un Gibrat ou un Trondheim, le récit devient très instructif dès que le thème de la viticulture (et du vin) est abordé. Davodeau a eu une idée simple mais géniale qui fait basculer le lecteur de maître en apprenti tout au long du récit. Un coup, je m’amuse en apprenant, un coup j’apprends en m’amusant. C’est pareil mais différent. Autre qualité : l’écriture ! Elle coule, simple, fluide, vivante, naturelle, souvent drôle. Pour parvenir à ce niveau, il faut à l’auteur une impressionnante maîtrise. Et si cette écriture est si performante, c’est parce que l’auteur parvient à ne pas la rendre omniprésente. Ici, les silences expriment autant que les dialogues. Le découpage est bien équilibré. La fin des chapitres survient avant l’idée même d’un quelconque sentiment de lassitude et ne provoque qu’une seule envie : celle de découvrir le chapitre suivant ! Ce récit riche de plus de 250 pages vous glisse dans les neurones comme un rien. Les données techniques sont digérées avec plaisir (notamment les débats sur la biodynamique et le sulfatage) tant elles sont présentées avec humour, humilité et simplicité. … Ahhh, ce que les gens passionnés peuvent être passionnants ! A la fin de cette lecture, je ne peux que remercier Etienne Davodeau de m’avoir permis d’entrer, l’espace d’une lecture, dans le monde de ces ignorants, de ces passionnés. PS : après lecture, je n’ai pu m’empêcher de déboucher une bouteille de muscat alsacien produite selon les principes de la biodynamie par une viticultrice indépendante (Sylvie Spielmann, de Bergheim). Et bien, il m’en est apparu encore meilleur !

18/10/2011 (modifier)
Par Erwelyn
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Maudit mardi !
Maudit mardi !

Maudit mardi est une bande dessinée très originale, qu'on ouvre par curiosité d'abord et dans laquelle on plonge ensuite sans en lâcher une case. Elle raconte l'histoire à priori banale d'un homme, Achille, qui part à la recherche de son amie d'enfance après des années de séparation. Resté sur leur île natale, il regarde les paquebots passer. Une correspondance, plutôt à sens unique, finit par s'essouffler jusqu'au jour où, après avoir évité la noyade, il se décide enfin à affronter la grande ville pour retrouver celle qui lui manque tant. Si l'on s'en tient à ce résumé, l'histoire a peu de chance de vous captiver... et pourtant. La façon dont Nicolas Vadot aborde ce sujet n'a rien, mais absolument rien de banal. Il joue avec les métaphores, installe une ambiance particulière, une étrangeté et un onirisme captivants. Au-delà de l'homme qui prend racine face à l'océan et qui s'en arrache alors que ses jambes sont devenues de bois, il y a aussi cet étonnant handicap d'un Achille sans pieds, sans talons, donc invincible. Mais dans quelle limite sa faiblesse devient une force et vice versa ? Car, on le lui a dit un jour : il mourra un mardi... mais lequel ? Maudit mardi est teinté de nostalgie et de mélancolie, de mystères et de fantasmagories et la mise en image de cette aventure est très réussie. Des pleines et doubles pages d'une grande beauté et d'un beau crayonné jalonnent la bande-dessinée et le montage des cases est très dynamique. Techniquement, c'est donc tout aussi bon. Pour conclure, nous évoquerons rapidement l'éditeur Sandawe.com car là aussi cela contribue à vouloir se pencher sur cette BD. Avec eux : "L'éditeur c'est vous !". Autrement dit ce sont les internautes qui investissent dans des projets qui leur plaisent. Le financement permet ensuite d'éditer les BD, mais vous en saurez plus en allant sur leur site. Il y a pas mal de choses en cours qui méritent une attention particulière. En attendant, la suite de Maudit Mardi est déjà financée et elle paraîtra en septembre 2012.

18/10/2011 (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tu mourras moins bête
Tu mourras moins bête

Un vrai coup de cœur pour cette nouveauté. J'ai ri aux éclats à plusieurs reprises, essentiellement dans la première partie de l'album. Les références abordées par l'auteur sont multiples et rentrent magnifiquement bien dans les miennes. C'est drôle et pertinent, tout simplement. Le dessin est parfait pour l'album. J'adore quand l'auteur traduit graphiquement les invraisemblances qu'il relève dans le cinéma. C'est tout simplement génial ! L'exercice pourrait sembler facile mais détrompez-vous, le concept est parfaitement traité et maîtrisé. Vivement la suite !

16/10/2011 (modifier)
Couverture de la série Anita Blake Tueuse de Vampires
Anita Blake Tueuse de Vampires

Anita Blake Tueuse de Vampire est adapté de la série de romans éponyme par Laurell K. Hamilton. Je n’ai pas lu ces romans, mais ils semblent avoir connu un succès confirmé outre-atlantique, voire être, au moins partiellement, à l’origine de cette mode (qui m’échappe) qualifiée de fantasie urbaine, c'est-à-dire ces histoires improbables de jeunes filles insipides déchirées par leur attirance pour différentes bêtes à crocs (je ne fais que colporter des ragots de fâcheux). Après une petite vingtaine de bouquins, la donzelle se trouve donc croquée en comic (jeu de mot pitoyable). Je commente cette série, qui me semble à un moment intéressant pour le lecteur français : Milady vient de publier un premier tome francisé, mais la série existe depuis 2006, et est donc collectée en V.O. à la fois en TBP (trade paperbooks, couvertures souples) et en HC (hard covers, couvertures rigides comme chez nous), dont les prix ont par ailleurs significativement baissé. Bref, découvrable en V.O. ou en V.F. Mon opinion se base sur plusieurs tomes, en V.O. donc. Pour dire simple, je ne comprends pas bien pourquoi j’ai aimé cette BD. Pour passer en revue toutes ces choses aberrantes que je devrais honnir : Tout d’abord, je flaire des remugles de bodice-ripper, ces romans à l’eau pas rose, destinés à un public féminin qui survole distraitement le semblant de scénario pour arriver aux passage où le héros, viril comme il se doit, arrache avec les dents (les siennes de préférence) le chemisier de l’héroïne, vertueuse mais emportée comme il se doit. Pas de ça dans la BD, mais il est facile de sentir les occasions dans le roman original. Et à la vue des couvertures des romans, c’est tendance chaud-bouillant, voire léger BDSM. Outre le fait que je ne comprends pas cette fascination romantique (c’est l’euphémisme conventionnel) des jeunes femmes pour les monstres de la Hammer (franchement, la sensualité torride d’un truc poilu d’un tiers de tonne qui arrache la jambe des gens au lieu de se frotter contre), ce type de littérature (j’utilise le mot dans un sens libéral) est plus connu pour ses scénarii gravables sur un grain de riz que pour son imagination exubérante. Ensuite, Anita semble souffrir du syndrome Wismerhill : une quinzaine de niveaux dans chaque classe (sauf celles où il en a 30), en plus des pouvoirs psioniques et des compagnons démoniaques. Notre bonne Anita accumule les compétences paranormales aussi vite et surement qu’un véhicule garé dans la capitale se pare de papillons contraventionnels. Les personnages sont semi-ridicules, avec une mention spéciale pour Jean-Claude, le Chippendale à chemise à jabot, et accessoirement vampire à gros coefficient de balézitude. Enfin, là, on est en plein territoire Ricien, la femme d’entretien des vampires. Le dessin est moyen plus, mais s’améliore au fil des tomes vers un niveau franchement sympathique ; j’aime le choix des couleurs. Je ne suis pas un expert du domaine, et je laisserai d’éventuels autres disséquer plus avant. Le graphisme est réaliste, même si parfois, certains personnages ont des cuisses étonnement hypertrophiées. Au moins échappent-t-ils à cette angularité exagérée commune dans la production US, même si Anita est victime de la malédiction WonderBra. Ce qui n’est pas nécessairement déplaisant, d’autant que le dessinateur fait beaucoup d’effort pour éviter la bimboification. Amies lectrices, les mâles musclés parsèment les pages, mais pas leurs chemises. Arrivé à ce point, et je devrais avoir perdu 90% du public passé la première page, on est en droit de se demander pourquoi cette note de 4 étoiles. Et bien, j’ai aimé. J’aime cet usage du monologue interne (en même temps, j’aime Mickey Spillane malgré ses innombrables défauts), j’aime cette relation de faiblesse que l’héroïne entretient malgré tout avec son environnement (je ne parle pas non plus d’un retour aux racines de l’horreur gothique, mais juste un écart rafraichissant aux poncifs du héro costaud), j’aime les pingouins (et Anita aussi). Les scénarii sont adéquates sans être fantastiques, mais les personnages, même secondaires (c'est-à-dire tous sauf Anita), ont des points de développement intéressants, et le monde dans lequel ils évoluent à une cohérence tout à fait engageante. En bref (j’aime ce mot pour son son, j’en ignore le sens), et pour paraphraser le premier tome : Guilty Pleasures ! Anita Blake est pour moi un plaisir coupable, dont je ne recommande cependant pas l’achat : tout le monde ne partagera pas mon point de vue, mais je conseille d’y jeter un œil, on ne sait jamais.

14/10/2011 (modifier)
Couverture de la série La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)

Voici une bd pour tous les âges, à découvrir enfant, redécouvrir une fois adulte, et que j'aurais sûrement autant de plaisir à lire une dernière fois sur mon lit de mort. Le dessin de don rosa est vraiment très bon au niveau des expressions des personnages mais aussi au niveau des détails sur lesquels on peut passer sans faire exprès un a la De Cape et de Crocs. L'histoire quant à elle est à la fois hilarante, touchante mais aussi bourrée d'action. L'univers de Barks est scrupuleusement préservé, ce qui est à mon sens la cerise sur le gâteau. Un seul gros défaut...... ce titre sort en presse.....argh! Bonne lecture.

14/10/2011 (modifier)
Couverture de la série Exauce-nous
Exauce-nous

Un album qu'il m'a fallu du temps à ouvrir... la couverture ne m'inspirait pas du tout. Je me suis quand même décidée, un soir où je cherchais quoi lire, et franchement je l'ai dévoré, je ne suis pas déçue ! Une histoire très belle qui m'a vraiment émue (parfois un peu trop de bons sentiments... mais ça fait du bien de temps en temps), des personnages attachants, humains. On a vraiment envie de savoir qui est celle que recherche Léonard et on espère jusqu'au bout qu'il va la retrouver. Le dessin est tout simplement superbe avec ses couleurs chaudes, pastel qui le rendent le chaleureux. Lecture grandement recommandée et achat conseillé, surtout si on aime les beaux albums :)

14/10/2011 (modifier)