Ce premier tome de « Aya de Yopougon » est vraiment une BD très sympa à lire.
L’histoire n’est pas très originale car c’est une énième version d’un scénario qui met en scène des jeunes filles insouciantes cherchant des mecs riches pour « réussir » leurs vies.
En réalité, ce qui fait la force de cette nouvelle série, c’est dans le contexte où les personnages évoluent. Cette histoire se passe dans les années 70, à une époque où la Cote d’Ivoire était un pays relativement calme. Les principaux héros de cette BD sont des jeunes qui ne pensent qu’à s’amuser… comme tous les jeunes européens d’ailleurs…
Les dialogues retransmettent bien le dialecte qu’utilisent les Ivoiriens, sorte de mélange entre les langues locales et le français sans pour autant que cela paraisse lourd à comprendre pour nous lecteurs francophones.
Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop stéréotypés à mon goût. Aya par son sérieux et sa volonté de réussir sa vie professionnelle détonne au milieu de ses copines aux tempéraments assez « explosives »
Je ne suis pas particulièrement fan de ce genre de dessin mais il se révèle simple et agréable à contempler.
Le tout donne une BD sympa à lire, plaisant et qui nous change des images négatives de l’Afrique diffusées par les médias. Distrayant !
C'est le genre d'album auquel on a envie de donner une bonne note par "bonne conscience" pour le sujet traité. Un peu comme on donne un 5/5 à Maus parce que ça parle de la déportation des juifs. Mais pourtant je n'ai pas réussi à bien rentrer dans l'histoire. La quête de cette jeune femme m'apparaissant d'emblée vaine et plus qu'improbable dans le contexte de l'époque. En effet les faits historiques sont là et l'auteur aurait peut-être pu s'y attacher un peu plus, plutôt que de greffer une "moins bonne" histoire romanesque.
De plus le dessin ne m'a pas convaincu, je n'aime pas trop ce type de trait assez gras.
Une belle histoire sur un SDF qui veut pas manger sa bonne soussoupe :) Tout l'album, cette personne se plaint qu'elle a froid et mal aux pieds, tu m'étonnes pieds nus dans la neige. Plaisanterie mise à part, c'est très touchant de voir la détresse d'un sdf, qui n'a plus rien et veut au moins être un peu mieux traité qu'un chien. Il allume un peu tout le monde, comme les médecins, qui vit dans son petit confort. S'en prend à la religion, s'interroge sur la vie etc.
A lire.
Ficel, c’est avant tout une idée rigolote : des chiens à la recherche d’indépendance sont passés underground et ont crée leur propre société, assez semblable à la notre (banque d’os, bars, élections, politichiens, mafia, police, milichiens…). Du coup on se laisse porter par l’histoire, loufoque au possible, et on se demande bien comment tout cela va finir.
La fin de ce 1er tome est intrigante, et je pense lire le 2d tome si il me tombe entre les mains. Mais bon l’ensemble reste quand même léger, et je doute que la série marque les esprits… A lire, mais pas forcement à acheter (en attendant le tome 2).
C'est délirant, c'est ironique, c'est souvent absurde, et parfois même un peu trop dense à mon avis. Mais enfin, ne soyons pas bécheur, j'ai tout de même passé un bon moment en lisant les aventures de Rock Mastard.
Personnellement, j'ai préféré le tome 2, Pas de déo gradias pour Rock Mastard, qui apparemment est une réédition d'une aventure antérieure au tome 1, et notamment le final à la James Bond, agrémenté des trouvailles délirantes de Boucq.
Sympathique petite série. Zébé, ancien character designer dans des studios de dessin animé, nous livre là son premier album, plutôt bien maîtrisé. C'est une petite histoire classique, entre Les Schtroumpfs et Star Wars (dixit l'éditeur), avec des personnages au look géométrique simples, dans un monde au design impressionnant. Car ce n'est pas trop dans l'histoire, pourtant riche en rebondissements un peu téléphonés, qu'il faut chercher les réelles qualités, c'est dans le dessin, au style et aux couleurs plutôt époustouflants.
Bon, clairement cette nouvelle série marche dans les pas de Mélusine et autres Titeuf ou Le College Invisible. L'originalité vient du look des personnages, tous issus des mythes fantastiques classiques. Chaque album de la série aura pour but de traiter d'un problème important auquel les enfants sont confrontés. Celui-ci parle de racisme, d'ostracisme, le suivant traitera de la pollution. Le propos est gentillet, sympathique, pas forcément très efficace. Mais le ton est léger, et grâce au dessin plutôt agréable de Mickael Roux, c'est une jolie petite série en devenir.
La relève de Thorgal ? C'est en tout cas l'impression que veut faire passer l'éditeur puisqu'"Aëla" prend place dans le même univers, celui des vikings, mais avec des éléments qui empruntent moins à la fantasy qu'à une certaine réalité historique.
L'histoire ? Celle d'une jeune femme intrépide qui aspire à devenir souveraine, alors que les traditions de son peuple l'interdisent formellement... Pas tout à fait original, mais peu traité jusqu'à présent (du moins en BD, et pour ce que j'en sais). La couverture est plutôt réussie, le dessin dans l'album est un peu en-deça de ce que l'on pourrait en attendre. Les personnages souffrent tous de problèmes de proportions, de manque de rigueur au niveau des visages. Par contre, le style de Duval marche plutôt pas mal dans le design des constructions vikings, les paysages, pour peu qu'on ne fasse pas la comparaison avec Thorgal, du moins. L'intrigue, à défaut d'être réellement prenante, se laisse lire sans déplaisir, car les ennuis commencent avec ce premier tome. Suite à lire...
Soyons clair, cette série BD est vraiment destinée aux enfants.
Cela se voit dès le début à ses couleurs explosives ! Feu d'artifice de jaune, orange, bleu ciel, vert pomme et autres couleurs du soleil, ça en ferait presque mal aux yeux même si c'est plutôt réjouissant au final. Le dessin, lui, est tout rond, tout mignon, comme dans des illustrations pour enfants.
Les histoires sont muettes et assez vite lues. Il faut avouer que les cases de chaque planche sont plutôt énormes, avec souvent une ou deux cases par page uniquement malgré la taille de la BD qui est celle d'une BD 48cc habituelle, ce qui rend la narration très délayée.
Les scénarios sont tout simples, enfantins puisque c'est le public cible. Le gentil lapin Ulice va rencontrer tels ou tels personnages amusants dans son voyage ou sa quête de la bague perdue et ce sera toujours des rencontres "rigolotes". Cela n'impressionnera pas un lecteur adulte même si ça se lit sans déplaisir et avec le sourire, mais ça plaira sûrement à un lectorat enfantin sans pour autant qu'il en fasse une passion à mon avis.
Seul reproche, le prix quand même élevé de ce qui reste une BD lue en deux minutes que ce soit par un adulte ou par un enfant.
Cette BD complètement loufoque provient d’un blog réalisé par Brüno et Pascal Jousselin.
Le pari a consisté aux auteurs a réalisé à tour de rôle une planche et sans concertation préalable une histoire basée sur un pilote automobile : Michel Swing.
Le résultat donne un scénario complètement dingue qui m’a rappelé fortement le film « Taxi 2 ». A un moment de la BD, les auteurs iront jusqu’à insérer un autre pari afin de « corser » la réalisation de ces planches.
J’ai senti que les auteurs ont pris énormément de plaisir à réaliser cet album. L’histoire est une pastiche des aventures de Michel Vaillant. A défaut de me faire rire aux éclats, j’ai trouvé les péripéties de ces héros très sympas et plaisants à suivre.
Le dessin très lisible en bichromie convient parfaitement ce type de BD, j’ai eu l’impression de suivre un cartoon. Le duo Jousselin-Brüno se complète à merveille que ce soit pour le style de dessin ou pour l’humour employé.
Cependant, je dois avouer que je suis resté un peu sur ma faim lors de la lecture de cette BD car le scénario est un peu trop léger à mon goût…
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Aya de Yopougon
Ce premier tome de « Aya de Yopougon » est vraiment une BD très sympa à lire. L’histoire n’est pas très originale car c’est une énième version d’un scénario qui met en scène des jeunes filles insouciantes cherchant des mecs riches pour « réussir » leurs vies. En réalité, ce qui fait la force de cette nouvelle série, c’est dans le contexte où les personnages évoluent. Cette histoire se passe dans les années 70, à une époque où la Cote d’Ivoire était un pays relativement calme. Les principaux héros de cette BD sont des jeunes qui ne pensent qu’à s’amuser… comme tous les jeunes européens d’ailleurs… Les dialogues retransmettent bien le dialecte qu’utilisent les Ivoiriens, sorte de mélange entre les langues locales et le français sans pour autant que cela paraisse lourd à comprendre pour nous lecteurs francophones. Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop stéréotypés à mon goût. Aya par son sérieux et sa volonté de réussir sa vie professionnelle détonne au milieu de ses copines aux tempéraments assez « explosives » Je ne suis pas particulièrement fan de ce genre de dessin mais il se révèle simple et agréable à contempler. Le tout donne une BD sympa à lire, plaisant et qui nous change des images négatives de l’Afrique diffusées par les médias. Distrayant !
Le Tour de Valse
C'est le genre d'album auquel on a envie de donner une bonne note par "bonne conscience" pour le sujet traité. Un peu comme on donne un 5/5 à Maus parce que ça parle de la déportation des juifs. Mais pourtant je n'ai pas réussi à bien rentrer dans l'histoire. La quête de cette jeune femme m'apparaissant d'emblée vaine et plus qu'improbable dans le contexte de l'époque. En effet les faits historiques sont là et l'auteur aurait peut-être pu s'y attacher un peu plus, plutôt que de greffer une "moins bonne" histoire romanesque. De plus le dessin ne m'a pas convaincu, je n'aime pas trop ce type de trait assez gras.
Soupe Froide
Une belle histoire sur un SDF qui veut pas manger sa bonne soussoupe :) Tout l'album, cette personne se plaint qu'elle a froid et mal aux pieds, tu m'étonnes pieds nus dans la neige. Plaisanterie mise à part, c'est très touchant de voir la détresse d'un sdf, qui n'a plus rien et veut au moins être un peu mieux traité qu'un chien. Il allume un peu tout le monde, comme les médecins, qui vit dans son petit confort. S'en prend à la religion, s'interroge sur la vie etc. A lire.
Ficel
Ficel, c’est avant tout une idée rigolote : des chiens à la recherche d’indépendance sont passés underground et ont crée leur propre société, assez semblable à la notre (banque d’os, bars, élections, politichiens, mafia, police, milichiens…). Du coup on se laisse porter par l’histoire, loufoque au possible, et on se demande bien comment tout cela va finir. La fin de ce 1er tome est intrigante, et je pense lire le 2d tome si il me tombe entre les mains. Mais bon l’ensemble reste quand même léger, et je doute que la série marque les esprits… A lire, mais pas forcement à acheter (en attendant le tome 2).
Rock Mastard
C'est délirant, c'est ironique, c'est souvent absurde, et parfois même un peu trop dense à mon avis. Mais enfin, ne soyons pas bécheur, j'ai tout de même passé un bon moment en lisant les aventures de Rock Mastard. Personnellement, j'ai préféré le tome 2, Pas de déo gradias pour Rock Mastard, qui apparemment est une réédition d'une aventure antérieure au tome 1, et notamment le final à la James Bond, agrémenté des trouvailles délirantes de Boucq.
Nebulo
Sympathique petite série. Zébé, ancien character designer dans des studios de dessin animé, nous livre là son premier album, plutôt bien maîtrisé. C'est une petite histoire classique, entre Les Schtroumpfs et Star Wars (dixit l'éditeur), avec des personnages au look géométrique simples, dans un monde au design impressionnant. Car ce n'est pas trop dans l'histoire, pourtant riche en rebondissements un peu téléphonés, qu'il faut chercher les réelles qualités, c'est dans le dessin, au style et aux couleurs plutôt époustouflants.
Une aventure d'Hecto, Strappe et Couture - Beurk
Bon, clairement cette nouvelle série marche dans les pas de Mélusine et autres Titeuf ou Le College Invisible. L'originalité vient du look des personnages, tous issus des mythes fantastiques classiques. Chaque album de la série aura pour but de traiter d'un problème important auquel les enfants sont confrontés. Celui-ci parle de racisme, d'ostracisme, le suivant traitera de la pollution. Le propos est gentillet, sympathique, pas forcément très efficace. Mais le ton est léger, et grâce au dessin plutôt agréable de Mickael Roux, c'est une jolie petite série en devenir.
Aëla
La relève de Thorgal ? C'est en tout cas l'impression que veut faire passer l'éditeur puisqu'"Aëla" prend place dans le même univers, celui des vikings, mais avec des éléments qui empruntent moins à la fantasy qu'à une certaine réalité historique. L'histoire ? Celle d'une jeune femme intrépide qui aspire à devenir souveraine, alors que les traditions de son peuple l'interdisent formellement... Pas tout à fait original, mais peu traité jusqu'à présent (du moins en BD, et pour ce que j'en sais). La couverture est plutôt réussie, le dessin dans l'album est un peu en-deça de ce que l'on pourrait en attendre. Les personnages souffrent tous de problèmes de proportions, de manque de rigueur au niveau des visages. Par contre, le style de Duval marche plutôt pas mal dans le design des constructions vikings, les paysages, pour peu qu'on ne fasse pas la comparaison avec Thorgal, du moins. L'intrigue, à défaut d'être réellement prenante, se laisse lire sans déplaisir, car les ennuis commencent avec ce premier tome. Suite à lire...
Ulice le lapin
Soyons clair, cette série BD est vraiment destinée aux enfants. Cela se voit dès le début à ses couleurs explosives ! Feu d'artifice de jaune, orange, bleu ciel, vert pomme et autres couleurs du soleil, ça en ferait presque mal aux yeux même si c'est plutôt réjouissant au final. Le dessin, lui, est tout rond, tout mignon, comme dans des illustrations pour enfants. Les histoires sont muettes et assez vite lues. Il faut avouer que les cases de chaque planche sont plutôt énormes, avec souvent une ou deux cases par page uniquement malgré la taille de la BD qui est celle d'une BD 48cc habituelle, ce qui rend la narration très délayée. Les scénarios sont tout simples, enfantins puisque c'est le public cible. Le gentil lapin Ulice va rencontrer tels ou tels personnages amusants dans son voyage ou sa quête de la bague perdue et ce sera toujours des rencontres "rigolotes". Cela n'impressionnera pas un lecteur adulte même si ça se lit sans déplaisir et avec le sourire, mais ça plaira sûrement à un lectorat enfantin sans pour autant qu'il en fasse une passion à mon avis. Seul reproche, le prix quand même élevé de ce qui reste une BD lue en deux minutes que ce soit par un adulte ou par un enfant.
Les Aventures de Michel Swing
Cette BD complètement loufoque provient d’un blog réalisé par Brüno et Pascal Jousselin. Le pari a consisté aux auteurs a réalisé à tour de rôle une planche et sans concertation préalable une histoire basée sur un pilote automobile : Michel Swing. Le résultat donne un scénario complètement dingue qui m’a rappelé fortement le film « Taxi 2 ». A un moment de la BD, les auteurs iront jusqu’à insérer un autre pari afin de « corser » la réalisation de ces planches. J’ai senti que les auteurs ont pris énormément de plaisir à réaliser cet album. L’histoire est une pastiche des aventures de Michel Vaillant. A défaut de me faire rire aux éclats, j’ai trouvé les péripéties de ces héros très sympas et plaisants à suivre. Le dessin très lisible en bichromie convient parfaitement ce type de BD, j’ai eu l’impression de suivre un cartoon. Le duo Jousselin-Brüno se complète à merveille que ce soit pour le style de dessin ou pour l’humour employé. Cependant, je dois avouer que je suis resté un peu sur ma faim lors de la lecture de cette BD car le scénario est un peu trop léger à mon goût…