Une des séries les plus populaires du magazine Métal Hurlant.
C'est sympa, sans être génial. Les histoires développées sur 4 ou 6 pages sont souvent assez drôles, mais parfois un peu répétitives.
Le personnage de Lucien est caractéristique du rockeur-motard des années 80. Parfois, d'ailleurs cela s'en ressent car certains des premiers albums ont pris un léger coup de vieux.
Margerin n'hésite pas à traiter de thèmes parfois tabous, comme la drogue, ce que l'on ne trouvait pas dans la production humour de l'époque.
Les albums qui développent une histoire complète sont parfois de valeur inégale. Les derniers n'étant pas terribles.
"Troll", ou la naissance de l’humanité…
• PREMIER CYCLE : 4/5
Morvan et Sfar nous racontent une histoire (en trois tomes) barrée et piquante. L’action se déroule dans un monde fantastique et chaotique. Un troll ingurgite fortuitement le doigt d’un Gobelin avec une lampé de bière romulanaise. De cet accident apparemment anodin, le destin de ces deux êtres ainsi que celui de tout leur monde va basculé car se mélange imprévu va donné naissance à une chose terrible et effroyable : un homme. J’ai trouvé le récit original, tantôt drôle, tantôt triste, bien tourné, et très satirique sur l’influence néfaste de l’homme sur son entourage.
Les dessins de Boiscommun sont jolis dans style sortit des sentiers battus de la Fantasy. On y trouve un bestiaire sympa et original. Les couleurs (de Boiscommun) sont souvent assez sombres mais parfaitement lisible pour coller à l’ambiance glauque du récit.
• SECOND CYCLE : 2/5
Cette fois, Morvan est seul au scénar et prolonge l’aventure de trois autres albums. On retrouve Albrecht et Mangog, ainsi que leur descendance humaine. Cette dernière voit ses rangs se multiplier par centaines, elle se sent mal aimée, et persécutée. De là une guerre sans pitié débute opposant les hommes aux autres et au beau milieu un troll et Gobelin. Je ne vous cacherai pas que j’ai beaucoup moins aimé ce second cycle. L’humour a totalement disparu laissant place au drame et au fatalisme. Bref je n’ai pas accroché et je suis déçu de la tournure de l’histoire.
Les dessins de Labourot ne sont pas mauvais, mais pour moi, c’est loin de la qualité du premier cycle. C’est trop épuré. Pas facile de reprendre une série sans souffrir de la comparaison avec son prédécesseur.
Les couleurs info de Lerolle sont elles aussi moins à mon goût car beaucoup moins travaillées.
Il s'agit ici de recueils de blagues coquines agrémentées de dessins magnifiques glorifiant les formes féminines.
Le graphisme de Dany est somptueux, certaines estampes en pleine page sont dignes d'être encadrées et accrochées aux murs (enfin, votre femme s'y opposera peut-être (^_^) ).
Les blagues sont assez communes mais toujours bien présentées. Si vos collègues vous racontent des blagues salaces à longueur de journée, vous serez sans doutes un peu déçus de reconnaître bon nombre d'entre-elles dans ces albums mais si ce n'est pas le cas vous sourirez, voire rirez, souvent. Le niveau est assez homogène et je n'ai pas trouvé de baisse de rythme dans cette série.
Bref du tout bon... sauf le prix prohibitif.
"STAR WARS X-Wing Rogue Squadron" traite des membres de l’escadron de pilotes des Rogue, ces héros qui ont permis aux forces rebelles de vaincre les deux étoiles noires.
• Tome 1 - Rogue Leader :
Les trois récits du tome 1 dont un long et deux plus anecdotiques se déroulent quelques jours après les événements de l’Episode VI – Le retour du Jedi. En dépit de la victoire d’Endor et la mort de l’Empereur, l’empire n’est pas vaincu et la rébellion a plus besoin que jamais de bons pilotes pour apporter la paix dans la galaxie. Ça se lit assez rapidement, et c’est plus ou moins intéressant selon les histoires. Dans cet album, la première aventure qui traite d’une mission de sauvetage est pour moi la plus marquante.
Les dessins et les couleurs sont d’assez bonne facture mais comme sur tout collectif, on trouve du bon et du moins bon, mais avec ce tome c’est assez homogène. Amateur de vaisseaux spatiaux et de batailles aériennes vous allez être servis.
• Tome 2 - Darklighter :
Contrairement au premier tome il n'y a qu'une histoire. Elle est scénarisée par Chadwick. Elle se déroule juste avant est pendant Episode IV - Un nouvel espoir. Le héros de cette aventure est Biggs Darklighter, l'ami d'enfance de Luke. Si vous avez vu le film, vous le connaissez, /!\ Spoiler c'est celui qui ce sacrifie à la fin pour que Luke puisse détruire l'étoile noire Fin Spoiler /!\. Le récit est intéressant car il nous montre le déroulement des évènements parallèles tout en se rattachant à des scènes déjà vu. On apprend comment Biggs s'est d'abord engagé comme pilote pour l'Empire et comment il a rejoint la rébellion. Je conseille la lecture de ce tome à tous les fans de l'univers étendus.
Les dessins de Wheatley sont pas mal dans un style réaliste aux contours très fin et bien léchés. Les couleurs de Chuckry sont tout ce qu'il y a de plus correcte. Elles remplissent leur rôle en collant parfaitement à l'univers Star Wars.
Avis sur le premier tome « Sauveur » :
Avec un tel titre, il n’y a aucun doute que l’histoire se passe pendant la première guerre mondiale.
J’ai un avis mitigé sur cette BD : Autant j’aime la première partie de l’album où le héros se retrouve face à 10 soldats suspectés d’avoir tué l’un des leurs, autant la deuxième partie me déçoit par son éloignement envers cette intrigue initiale. J’ai l’impression que l’histoire se glisse de plus en plus vers une démonstration de l’absurdité et l’horreur de la guerre. C’est un thème que l’on retrouve dans de nombreuses séries, je pense particulièrement à « C'était la guerre des tranchées » de Tardi qui est très complet sur ce point.
J’aime le dessin de Marchetti, son trait gras et sombre s’adapte bien au thème de l’histoire. Certaines scènes m’ont demandé toutefois un effort supplémentaire de lecture afin de bien reconnaître les personnages notamment lors des séquences de combats dans les tranchées où la mise en couleurs est très sombre.
J’ai le gros sentiment que le deuxième tome va fortement influencer mon avis final envers cette série. Personnellement j’espère bien que l’histoire va revenir à la trame initiale avec cette « enquête » qui s’annonçait intéressante. Wait and see !
Note finale : 3/5
Quand j'ai vu cette BD la première fois j'ai pensé:Youpi c'est du Cosey c'est donc génial! J'ai donc été un peu déçu quand j'ai découvert que malgré des dessins dignes de A la recherche de Peter Pan, l'histoire elle n'était pas à la hauteur des mes attentes. Ce n'est pas que l'histoire soit vraiment ratée (bien qu'elle repose un peu trop à mon goût sur des coïncidences) mais simplement cette histoire ne me fait pas rêver, je n'arrive pas à m'attacher aux personnages. Où sont les élans d'émerveillement auxquels Cosey nous a habitués (comme dans Le Voyage en Italie ou certains Jonathan). N'empêche, un Cosey médiocre reste très supérieur à la grande majorité des bandes dessinées qui paraissent aujourd'hui.
Ouahhh. Le roman de Bram Stoker, porté à l'écran par Francis Coppola, est l'un des chefs-d’oeuvre que tout féru de vampirisme ne peut se permettre d'ignorer.
Le film est quant à lui une oeuvre magnifique à l'atmosphère gothique diablement bien filmée.
Le comics du film, orchestré par Roy Thomas au niveau du scénario (même s'il ne se contente que de mettre sur pied une histoire la plus fidèle possible à la trame du film), et dessiné par Mike Mignola, l'un des dessinateurs les plus talentueux qui soit outre atlantique, est une oeuvre assez intéressante, qui amplifie presque l'atmosphère sombre de l'histoire originale.
Le trait est simple, les couleurs également, mais il ressort de cet album une grande part de l'intérêt du film (et partant, du roman de Stoker) : une histoire où la mort et l'amour son intimement liés, virevoltant dans une sarabande où elles se succèdent tour à tour.
Un dessin certes simple donc, mais qui sait parfois se faire détaillé quand cela est nécessaire, et dont la simplicité n'ôte pas la possibilité de contempler de splendides planches (un peu comme dans Preacher et Sandman).
Un ouvrage intéressant, très différents de ce qu'on a l'habitude de lire mais qui rend à merveille l'ambiance des oeuvres originales. En tout cas, l'une des meilleures adaptations en bd d'un film !!
Blues 46 c'est un road movie dans sud ouest de la France. Un jeune ado va entraîner dans ses aventures 2 adultes complètement étranger à son histoire. Le dessin avec ses couleurs plutôt pastel est assez original pour ce type de série. Eh oui, malgré les bastons et les flingues, on est bien loin des couleurs sombres qu'on rencontre en général. Je ne sais pas si c'est efficace, en tout cas c'est rafraîchissant.
L'histoire, elle, démarre tranquillement et prend des proportions de plus en plus importante au fur et à mesure de la lecture. C'est bien amené, il faut le reconnaître, mais pourtant j'ai trouvé qu'il y a quelque chose qui n'allait pas. En fait, à la fin j'ai l'impression que le scénariste a voulu trop en rajouter, faire trop de spectaculaire, alors qu'au début on a l'impression d'une petite histoire franchouillarde dans nos campagnes.
Cela dit, la lecture de cette BD est tout à fait sympathique.
"Gipsy", ou le Mad Max des Gitans…
Les scénarios de Smolderen ne seront peut être pas du goût de tous car il y a beaucoup de violence gratuite, mais pour moi, c’est ça qui est assez jouissif. Ça se lit bien, c’est efficace, beaucoup d’action, de sueur, de crasse, de testostérone, le tout assaisonné de jolies filles. Dans un XXIe siècle où la situation politique est chaotique, la planète a été malmenée et l’espace aérien fermé pour éviter une catastrophe écologique. De façon à pouvoir continuer le transport de fret, une immense autoroute mondiale est construite. Et c’est là que le Gipsy notre héros, camionneur et macho, sévit. Les trois premiers tomes forment un cycle et les suivants sont des one shot.
Les dessins et les couleurs de Marini sont très sympas. Selon moi, chaque tome surpasse le précédent, il gagne en clarté car le trait est plus épuré. Certains ne seront peut être pas d’accord avec moi là-dessus et préférons les premiers tomes car plus détaillés et nerveux.
Une BD d'ironie et d'humour noir qui me rappelle l'esprit du magazine "Ferraille", pourtant pas chez le même éditeur. Le dessin très coloré contraste avec le côté trash et noir du propos. L'album est constitué d'une succession d'histoires courtes entrecoupées d'illustrations, de fausse publicités, affiches de cinéma et de spectacles... Les histoires en elles-mêmes sont "joyeusement" noires, pleines d'un humour acide et à contre-courant avec la thématique des enfants, des clowns et des friandises. Elles ne marquent pas vraiment par leurs scénarios et leur humour mais je les ai trouvées plaisantes. Par contre, j'ai beaucoup aimé la plupart des fausses affiches et pubs : j'ai bien plus accroché à l'humour vraiment cinglant par moment.
Bref, même si c'est assez inégal, j'ai assez souri et ri à la lecture de cet album à l'humour acide et noir. Ceci dit, je trouve son prix trop élevé pour pouvoir en conseiller l'achat.
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Lucien
Une des séries les plus populaires du magazine Métal Hurlant. C'est sympa, sans être génial. Les histoires développées sur 4 ou 6 pages sont souvent assez drôles, mais parfois un peu répétitives. Le personnage de Lucien est caractéristique du rockeur-motard des années 80. Parfois, d'ailleurs cela s'en ressent car certains des premiers albums ont pris un léger coup de vieux. Margerin n'hésite pas à traiter de thèmes parfois tabous, comme la drogue, ce que l'on ne trouvait pas dans la production humour de l'époque. Les albums qui développent une histoire complète sont parfois de valeur inégale. Les derniers n'étant pas terribles.
Troll
"Troll", ou la naissance de l’humanité… • PREMIER CYCLE : 4/5 Morvan et Sfar nous racontent une histoire (en trois tomes) barrée et piquante. L’action se déroule dans un monde fantastique et chaotique. Un troll ingurgite fortuitement le doigt d’un Gobelin avec une lampé de bière romulanaise. De cet accident apparemment anodin, le destin de ces deux êtres ainsi que celui de tout leur monde va basculé car se mélange imprévu va donné naissance à une chose terrible et effroyable : un homme. J’ai trouvé le récit original, tantôt drôle, tantôt triste, bien tourné, et très satirique sur l’influence néfaste de l’homme sur son entourage. Les dessins de Boiscommun sont jolis dans style sortit des sentiers battus de la Fantasy. On y trouve un bestiaire sympa et original. Les couleurs (de Boiscommun) sont souvent assez sombres mais parfaitement lisible pour coller à l’ambiance glauque du récit. • SECOND CYCLE : 2/5 Cette fois, Morvan est seul au scénar et prolonge l’aventure de trois autres albums. On retrouve Albrecht et Mangog, ainsi que leur descendance humaine. Cette dernière voit ses rangs se multiplier par centaines, elle se sent mal aimée, et persécutée. De là une guerre sans pitié débute opposant les hommes aux autres et au beau milieu un troll et Gobelin. Je ne vous cacherai pas que j’ai beaucoup moins aimé ce second cycle. L’humour a totalement disparu laissant place au drame et au fatalisme. Bref je n’ai pas accroché et je suis déçu de la tournure de l’histoire. Les dessins de Labourot ne sont pas mauvais, mais pour moi, c’est loin de la qualité du premier cycle. C’est trop épuré. Pas facile de reprendre une série sans souffrir de la comparaison avec son prédécesseur. Les couleurs info de Lerolle sont elles aussi moins à mon goût car beaucoup moins travaillées.
Ca vous intéresse ? (Juste pour rire)
Il s'agit ici de recueils de blagues coquines agrémentées de dessins magnifiques glorifiant les formes féminines. Le graphisme de Dany est somptueux, certaines estampes en pleine page sont dignes d'être encadrées et accrochées aux murs (enfin, votre femme s'y opposera peut-être (^_^) ). Les blagues sont assez communes mais toujours bien présentées. Si vos collègues vous racontent des blagues salaces à longueur de journée, vous serez sans doutes un peu déçus de reconnaître bon nombre d'entre-elles dans ces albums mais si ce n'est pas le cas vous sourirez, voire rirez, souvent. Le niveau est assez homogène et je n'ai pas trouvé de baisse de rythme dans cette série. Bref du tout bon... sauf le prix prohibitif.
Star Wars - X-Wing Rogue Squadron
"STAR WARS X-Wing Rogue Squadron" traite des membres de l’escadron de pilotes des Rogue, ces héros qui ont permis aux forces rebelles de vaincre les deux étoiles noires. • Tome 1 - Rogue Leader : Les trois récits du tome 1 dont un long et deux plus anecdotiques se déroulent quelques jours après les événements de l’Episode VI – Le retour du Jedi. En dépit de la victoire d’Endor et la mort de l’Empereur, l’empire n’est pas vaincu et la rébellion a plus besoin que jamais de bons pilotes pour apporter la paix dans la galaxie. Ça se lit assez rapidement, et c’est plus ou moins intéressant selon les histoires. Dans cet album, la première aventure qui traite d’une mission de sauvetage est pour moi la plus marquante. Les dessins et les couleurs sont d’assez bonne facture mais comme sur tout collectif, on trouve du bon et du moins bon, mais avec ce tome c’est assez homogène. Amateur de vaisseaux spatiaux et de batailles aériennes vous allez être servis. • Tome 2 - Darklighter : Contrairement au premier tome il n'y a qu'une histoire. Elle est scénarisée par Chadwick. Elle se déroule juste avant est pendant Episode IV - Un nouvel espoir. Le héros de cette aventure est Biggs Darklighter, l'ami d'enfance de Luke. Si vous avez vu le film, vous le connaissez, /!\ Spoiler c'est celui qui ce sacrifie à la fin pour que Luke puisse détruire l'étoile noire Fin Spoiler /!\. Le récit est intéressant car il nous montre le déroulement des évènements parallèles tout en se rattachant à des scènes déjà vu. On apprend comment Biggs s'est d'abord engagé comme pilote pour l'Empire et comment il a rejoint la rébellion. Je conseille la lecture de ce tome à tous les fans de l'univers étendus. Les dessins de Wheatley sont pas mal dans un style réaliste aux contours très fin et bien léchés. Les couleurs de Chuckry sont tout ce qu'il y a de plus correcte. Elles remplissent leur rôle en collant parfaitement à l'univers Star Wars.
La Tranchée
Avis sur le premier tome « Sauveur » : Avec un tel titre, il n’y a aucun doute que l’histoire se passe pendant la première guerre mondiale. J’ai un avis mitigé sur cette BD : Autant j’aime la première partie de l’album où le héros se retrouve face à 10 soldats suspectés d’avoir tué l’un des leurs, autant la deuxième partie me déçoit par son éloignement envers cette intrigue initiale. J’ai l’impression que l’histoire se glisse de plus en plus vers une démonstration de l’absurdité et l’horreur de la guerre. C’est un thème que l’on retrouve dans de nombreuses séries, je pense particulièrement à « C'était la guerre des tranchées » de Tardi qui est très complet sur ce point. J’aime le dessin de Marchetti, son trait gras et sombre s’adapte bien au thème de l’histoire. Certaines scènes m’ont demandé toutefois un effort supplémentaire de lecture afin de bien reconnaître les personnages notamment lors des séquences de combats dans les tranchées où la mise en couleurs est très sombre. J’ai le gros sentiment que le deuxième tome va fortement influencer mon avis final envers cette série. Personnellement j’espère bien que l’histoire va revenir à la trame initiale avec cette « enquête » qui s’annonçait intéressante. Wait and see ! Note finale : 3/5
Joyeux Noël, May !
Quand j'ai vu cette BD la première fois j'ai pensé:Youpi c'est du Cosey c'est donc génial! J'ai donc été un peu déçu quand j'ai découvert que malgré des dessins dignes de A la recherche de Peter Pan, l'histoire elle n'était pas à la hauteur des mes attentes. Ce n'est pas que l'histoire soit vraiment ratée (bien qu'elle repose un peu trop à mon goût sur des coïncidences) mais simplement cette histoire ne me fait pas rêver, je n'arrive pas à m'attacher aux personnages. Où sont les élans d'émerveillement auxquels Cosey nous a habitués (comme dans Le Voyage en Italie ou certains Jonathan). N'empêche, un Cosey médiocre reste très supérieur à la grande majorité des bandes dessinées qui paraissent aujourd'hui.
Dracula d'après Bram Stoker
Ouahhh. Le roman de Bram Stoker, porté à l'écran par Francis Coppola, est l'un des chefs-d’oeuvre que tout féru de vampirisme ne peut se permettre d'ignorer. Le film est quant à lui une oeuvre magnifique à l'atmosphère gothique diablement bien filmée. Le comics du film, orchestré par Roy Thomas au niveau du scénario (même s'il ne se contente que de mettre sur pied une histoire la plus fidèle possible à la trame du film), et dessiné par Mike Mignola, l'un des dessinateurs les plus talentueux qui soit outre atlantique, est une oeuvre assez intéressante, qui amplifie presque l'atmosphère sombre de l'histoire originale. Le trait est simple, les couleurs également, mais il ressort de cet album une grande part de l'intérêt du film (et partant, du roman de Stoker) : une histoire où la mort et l'amour son intimement liés, virevoltant dans une sarabande où elles se succèdent tour à tour. Un dessin certes simple donc, mais qui sait parfois se faire détaillé quand cela est nécessaire, et dont la simplicité n'ôte pas la possibilité de contempler de splendides planches (un peu comme dans Preacher et Sandman). Un ouvrage intéressant, très différents de ce qu'on a l'habitude de lire mais qui rend à merveille l'ambiance des oeuvres originales. En tout cas, l'une des meilleures adaptations en bd d'un film !!
Blues 46
Blues 46 c'est un road movie dans sud ouest de la France. Un jeune ado va entraîner dans ses aventures 2 adultes complètement étranger à son histoire. Le dessin avec ses couleurs plutôt pastel est assez original pour ce type de série. Eh oui, malgré les bastons et les flingues, on est bien loin des couleurs sombres qu'on rencontre en général. Je ne sais pas si c'est efficace, en tout cas c'est rafraîchissant. L'histoire, elle, démarre tranquillement et prend des proportions de plus en plus importante au fur et à mesure de la lecture. C'est bien amené, il faut le reconnaître, mais pourtant j'ai trouvé qu'il y a quelque chose qui n'allait pas. En fait, à la fin j'ai l'impression que le scénariste a voulu trop en rajouter, faire trop de spectaculaire, alors qu'au début on a l'impression d'une petite histoire franchouillarde dans nos campagnes. Cela dit, la lecture de cette BD est tout à fait sympathique.
Gipsy
"Gipsy", ou le Mad Max des Gitans… Les scénarios de Smolderen ne seront peut être pas du goût de tous car il y a beaucoup de violence gratuite, mais pour moi, c’est ça qui est assez jouissif. Ça se lit bien, c’est efficace, beaucoup d’action, de sueur, de crasse, de testostérone, le tout assaisonné de jolies filles. Dans un XXIe siècle où la situation politique est chaotique, la planète a été malmenée et l’espace aérien fermé pour éviter une catastrophe écologique. De façon à pouvoir continuer le transport de fret, une immense autoroute mondiale est construite. Et c’est là que le Gipsy notre héros, camionneur et macho, sévit. Les trois premiers tomes forment un cycle et les suivants sont des one shot. Les dessins et les couleurs de Marini sont très sympas. Selon moi, chaque tome surpasse le précédent, il gagne en clarté car le trait est plus épuré. Certains ne seront peut être pas d’accord avec moi là-dessus et préférons les premiers tomes car plus détaillés et nerveux.
La Peur du Mal
Une BD d'ironie et d'humour noir qui me rappelle l'esprit du magazine "Ferraille", pourtant pas chez le même éditeur. Le dessin très coloré contraste avec le côté trash et noir du propos. L'album est constitué d'une succession d'histoires courtes entrecoupées d'illustrations, de fausse publicités, affiches de cinéma et de spectacles... Les histoires en elles-mêmes sont "joyeusement" noires, pleines d'un humour acide et à contre-courant avec la thématique des enfants, des clowns et des friandises. Elles ne marquent pas vraiment par leurs scénarios et leur humour mais je les ai trouvées plaisantes. Par contre, j'ai beaucoup aimé la plupart des fausses affiches et pubs : j'ai bien plus accroché à l'humour vraiment cinglant par moment. Bref, même si c'est assez inégal, j'ai assez souri et ri à la lecture de cet album à l'humour acide et noir. Ceci dit, je trouve son prix trop élevé pour pouvoir en conseiller l'achat.