Note approximative : 2.5/5
Même si cette BD de jeunesse n'est vraiment pas terrible, je trouve les avis ci-dessous un peu durs.
Déjà, le dessin, Loisel bien sûr, est relativement sympathique. La BD datant de 1977, on y reconnait des éléments qui apparaitront ensuite dans La Quête de l'Oiseau du Temps. Trait caractéristique, décors sylvestres, animaux à la limite de la caricature, couleurs, compositions originales des cases et de la mise en page. Norbert a d'ailleurs pour interjection typique un "Drü !" qui en rappellera bien sûr un autre plus célèbre. Alors bien sûr, le trait est nettement moins beau, la technique est moins maîtrisé, les planches sont moins esthétiques, on sent qu'il y a une bonne marge entre cette BD et les oeuvres à suivre de Loisel, mais l'aspect visuel de cette BD m'a été agréable.
Par contre, c'est vrai que les histoires laissent vraiment à désirer. Ca se veut enfantin mais le rythme de narration est vraiment mauvais, empêchant d'entrer facilement dans le récit. Les dialogues amènent parfois un demi-sourire, provenant notamment de l'état d'esprit original et un peu médiocre (fayot, jaloux, etc...) des petits héros, mais les répliques tombent souvent à plat. Et les scénarios sont trop naïfs, "tout est bien qui finit bien", pour intéresser le lecteur adulte.
Soyons clairs, ce n'est pas le genre de BD dont je conseillerais l'achat voire même la lecture, mais ce n'est pas si mauvais que ça, et c'est une curiosité quand on s'intéresse au passé de deux auteurs aussi célèbres que Cothias et Loisel.
J'aime bien les dessins de Pierre Dupuis. Ils font vraiment avec leur désordre sentir les batailles mais ils font aujourd'hui vraiment vieillis. La série essaye avec un certain succès de faire un cours d'histoire et une lecture distrayante. Ce difficile équilibre est obtenu en superposant aux événements historiques, des personnages secondaires dont on suit les péripéties. Le résultat est plutôt réussi et tente de faire passer à la fois le message de l'absurdité et de l'horreur de la guerre et du courage des soldats ou des résistants.
Il s'agit tout de même des 2 auteurs du fameux "Docteur Justice" paru dans Pif Gadget... Jean Ollivier ayant également scénarisé la série "Loup Noir" toujours dans Pif ; quant à Marcello, impossible de résumer sa carrière en 3 lignes (de "Dr Justice" à "Tex" en passant par "John Parade", "Cristal", etc...).
Ici, avec ce récit paru dans L'Echo des Savanes, il s'agit effectivement plus de pornographi(qu)e. C'est le seul album de Marcello dans ce genre là d'ailleurs, il me semble. Pourquoi pas alors ; c'est une curiosité. Personnellement, j'apprécie beaucoup son dessin.
Ce n'est donc pas là l'oeuvre majeure de ces 2 grands auteurs, et l'on peut se demander quelles ont été leurs motivations, mais c'est à lire tout de même...
Natachatte, comme dirait Brice de Nice. Yep, je l'ai découverte dans Spirou avant d'enclencher sur "l'île d'outre monde". Fantasme classique. Perso, j'ai bien apprécié les premiers épisodes jusqu'au 12, mais à partir du 13, ça devient moins intéressant, dû peut-être au trait du crayon qui semble plus épais au moment du changement d'éditeur (Dupuis -> Marsuproduction).
Il aurait peut-être dû la déshabiller réellement.
Pour la première moitié, 4/5
Pour la deuxième, 3 voire 2 pour certains. Il y a un côté répétitif de certaines postures, voire Copier/Coller.
Un recueil d'histoires courtes porno sans grande originalité mais relativement efficaces.
Le dessin est très correct au niveau du trait lui-même. Par contre, les couleurs sont franchement moches. Ca reste lisible mais ça donne un aspect assez médiocre au tout.
Le scénario de ces histoires est souvent simple et assez répétitif : l'homme trompe la femme, la femme trompe l'homme, etc. Ils fonctionnent pour beaucoup sur une chute qui se veut un peu surprenante ou drôle même si elle est quasiment toujours prévisible ou tout simplement plate. Au niveau interêt du scénario et des histoires, c'est donc objectivement très moyen. Mais au niveau purement érotique, c'est relativement efficace pour un lecteur mâle. Et comme après tout, c'est ce qu'on demande à ce genre de BD...
Loin d'être le meilleur Cosey que j'ai lu jusqu'à présent, mais les histoires courtes de cet album se lisent sans déplaisir.
On dirait que le dessin a été fait un peu rapidement. Les décors sont un peu simples, comme vite esquissés. De même, les traits des visages sont un peu anguleux et également donnent une impression de dessin rapide. De même, les couleurs ne sont pas très harmonieuses. Ce n'est pas moche mais loin de la beauté épurée dont font preuve d'autres albums de Cosey.
Quant aux scénarios de ces histoires courtes, ils sont simples mais pas dénués d'une certaine originalité même s'ils marqueront moins, une fois de plus, que d'autres idées de récit de Cosey. Je leur reprocherais tout de même une narration emplie de silences convenus et des dialogues pas toujours faciles à suivre. On se laisse porter par l'histoire mais on ne peut s'empêcher de froncer les sourcils par moment car on a le sentiment d'être un peu exclus de la compréhension de certains échanges entre les personnages.
Note approximative : 2.5/5
Une BD de fantasy qui n'est pas dépourvue d'un certain charme et de quelques originalités mais qui fait preuve d'un manque de maturité évident.
Le dessin est plutôt bon dans l'ensemble. Il manque encore un peu de technique, les poses sont légèrement figées, les décors un peu vides mais pas désagréables, les perspectives pas toujours parfaites. Mais le plus important, les personnages, est réussi.
Les couleurs, directes, sont également assez marquantes. Leur application est maîtrisée et on ne peut donc pas leur faire de reproche technique évident. Mais elles ne s'accordent pas toujours très harmonieusement, l'orange et le violet étant un peu trop présents et difficiles à marier aux autres couleurs. Elles sont en outre un petit peu envahissantes, ne laissant pas suffisamment le dessin lui-même s'exprimer.
Passé le dessin, je dois admettre avoir un avis mitigé concernant le scénario. Il présente certaines originalités intéressantes, ne serait-ce que par son décor légèrement africain. Mais son déroulement, sa narration et ses dialogues font preuve d'un cruel manque de maturité à bien des moments. Le sujet traité parait assez grave et adulte (femmes violées, enfants désireux de se venger, guerre, etc.) mais les textes narratifs et les dialogues ont un côté trop simple et naïf qui semble parfois adresser l'ouvrage à un lectorat trop jeune. Certains dialogues sont presque ridicules par moment. De même, à l'exemple de la fin abrupte de ce premier tome, le scénario est empli de petites facilités et de clichés qui donnent une impression de puérilité à une histoire qui, traitée différemment et de manière plus posée, aurait pu ne pas être mauvaise.
Une lecture pas si désagréable d'où ressort un certain potentiel tant au niveau du dessin que des idées, mais dont le résultat n'est pas encore suffisamment abouti.
Voila un très agréable petit album noir et blanc. A strange day nous raconte la rencontre de deux adolescents qui sèchent les cours pour aller s'acheter le dernier album de leur groupe favoris : les cure. Cet album se résume donc à la rencontre de ces deux jeunes gens qui vont se confier et se trouver pas mal de points communs. Le dessin, très simple, colle bien au propos du livre. Le récit se déroule avec les textes des Cure en fil rouge, et donne envie de réécouter des tubes comme Just like a dream ou Boys don't cry.
Les intentions de l'auteur sont clairement définies en début d'ouvrages, ce titre est destiné à tout ceux qui veulent se rappeler de leur adolescence, quand on encore fragile et ou chaque mot pouvait nous briser.
J'ai trouvé cela plutôt sympathique et décrit sans doute le rythme de vie d’un ado nord américain (on a une voiture mais on ne peut pas boire d’alcool, on prend le petit-déj dans une cafet etc. ).
J’ai passé un agréable moment avec A Strange Day, tout comme Alix, j’ai préféré acheter cette ouvrage en VO pour un peu plus de 3 euros plutôt que de prendre l’édition traduite qui coûte 4 fois plus cher. Un petit album sympa qui mérite que l’on s’y penche un peu, mais ce n'est pas un immanquable non plus.
Yoko Tsuno est l'exemple typique des séries trop longues. Pourquoi est-ce que l'auteur ne s'est-il pas arrêté au tome 10 pour commencer quelque chose de neuf. Du point de vue du dessin il faut aimer leur style. Moi, personnellement, j'adore leur rigueur et leur perfection chaque détail des machines (et il y beaucoup de machines dans Yoko Tsuno) est dessiné avec une grande exactitude (certains trouvent peut-être a juste titre que c'est plus du dessin technique que de l'art). Les scénarios des 10 premiers volumes sont solides avec chaque fois des spéculations scientifiques et des explications. Hélas, à partir du tome 10, cette belle mécanique s'enraille, les histoire deviennent de plus en plus abracadabrantes et surtout perdent toutes justifications logiques. C'est vraiment triste de voir une bonne série comme Yoko Tsuno mourir a petit feu.
Ma cote:
"Culte" pour les tomes de 1 à 10
"Pas Mal" pour les tomes de 11 à 14
"Bof Sans plus" à partir du 15
-> en conclusion pour l'ensemble de la série: "pas mal"
Pharaon est une série bizarre qui ressemble à une histoire d'espionnage ordinaire mais où le héros a des pouvoirs paranormaux (ce qui n'ajoute en fait pas grand chose a l'histoire) mais surtout le héros a des problèmes de conscience ce qui le rend sympathique. Les tomes sont de qualité assez variable. Mes préférés sont sûrement "le Cerveau de Glace" pour le sentiment de complot qu'il dégage et "Promenade des Solitudes" pour les questions existentielles que le héros se pose. Par contre "Dossiers Anti" est un recueil d'histoires courtes bâclées et inintéressantes.
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Norbert le Lézard
Note approximative : 2.5/5 Même si cette BD de jeunesse n'est vraiment pas terrible, je trouve les avis ci-dessous un peu durs. Déjà, le dessin, Loisel bien sûr, est relativement sympathique. La BD datant de 1977, on y reconnait des éléments qui apparaitront ensuite dans La Quête de l'Oiseau du Temps. Trait caractéristique, décors sylvestres, animaux à la limite de la caricature, couleurs, compositions originales des cases et de la mise en page. Norbert a d'ailleurs pour interjection typique un "Drü !" qui en rappellera bien sûr un autre plus célèbre. Alors bien sûr, le trait est nettement moins beau, la technique est moins maîtrisé, les planches sont moins esthétiques, on sent qu'il y a une bonne marge entre cette BD et les oeuvres à suivre de Loisel, mais l'aspect visuel de cette BD m'a été agréable. Par contre, c'est vrai que les histoires laissent vraiment à désirer. Ca se veut enfantin mais le rythme de narration est vraiment mauvais, empêchant d'entrer facilement dans le récit. Les dialogues amènent parfois un demi-sourire, provenant notamment de l'état d'esprit original et un peu médiocre (fayot, jaloux, etc...) des petits héros, mais les répliques tombent souvent à plat. Et les scénarios sont trop naïfs, "tout est bien qui finit bien", pour intéresser le lecteur adulte. Soyons clairs, ce n'est pas le genre de BD dont je conseillerais l'achat voire même la lecture, mais ce n'est pas si mauvais que ça, et c'est une curiosité quand on s'intéresse au passé de deux auteurs aussi célèbres que Cothias et Loisel.
La Seconde Guerre Mondiale
J'aime bien les dessins de Pierre Dupuis. Ils font vraiment avec leur désordre sentir les batailles mais ils font aujourd'hui vraiment vieillis. La série essaye avec un certain succès de faire un cours d'histoire et une lecture distrayante. Ce difficile équilibre est obtenu en superposant aux événements historiques, des personnages secondaires dont on suit les péripéties. Le résultat est plutôt réussi et tente de faire passer à la fois le message de l'absurdité et de l'horreur de la guerre et du courage des soldats ou des résistants.
La nuit barbare
Il s'agit tout de même des 2 auteurs du fameux "Docteur Justice" paru dans Pif Gadget... Jean Ollivier ayant également scénarisé la série "Loup Noir" toujours dans Pif ; quant à Marcello, impossible de résumer sa carrière en 3 lignes (de "Dr Justice" à "Tex" en passant par "John Parade", "Cristal", etc...). Ici, avec ce récit paru dans L'Echo des Savanes, il s'agit effectivement plus de pornographi(qu)e. C'est le seul album de Marcello dans ce genre là d'ailleurs, il me semble. Pourquoi pas alors ; c'est une curiosité. Personnellement, j'apprécie beaucoup son dessin. Ce n'est donc pas là l'oeuvre majeure de ces 2 grands auteurs, et l'on peut se demander quelles ont été leurs motivations, mais c'est à lire tout de même...
Natacha
Natachatte, comme dirait Brice de Nice. Yep, je l'ai découverte dans Spirou avant d'enclencher sur "l'île d'outre monde". Fantasme classique. Perso, j'ai bien apprécié les premiers épisodes jusqu'au 12, mais à partir du 13, ça devient moins intéressant, dû peut-être au trait du crayon qui semble plus épais au moment du changement d'éditeur (Dupuis -> Marsuproduction). Il aurait peut-être dû la déshabiller réellement. Pour la première moitié, 4/5 Pour la deuxième, 3 voire 2 pour certains. Il y a un côté répétitif de certaines postures, voire Copier/Coller.
Docile adorée
Un recueil d'histoires courtes porno sans grande originalité mais relativement efficaces. Le dessin est très correct au niveau du trait lui-même. Par contre, les couleurs sont franchement moches. Ca reste lisible mais ça donne un aspect assez médiocre au tout. Le scénario de ces histoires est souvent simple et assez répétitif : l'homme trompe la femme, la femme trompe l'homme, etc. Ils fonctionnent pour beaucoup sur une chute qui se veut un peu surprenante ou drôle même si elle est quasiment toujours prévisible ou tout simplement plate. Au niveau interêt du scénario et des histoires, c'est donc objectivement très moyen. Mais au niveau purement érotique, c'est relativement efficace pour un lecteur mâle. Et comme après tout, c'est ce qu'on demande à ce genre de BD...
Une maison de Frank L. Wright
Loin d'être le meilleur Cosey que j'ai lu jusqu'à présent, mais les histoires courtes de cet album se lisent sans déplaisir. On dirait que le dessin a été fait un peu rapidement. Les décors sont un peu simples, comme vite esquissés. De même, les traits des visages sont un peu anguleux et également donnent une impression de dessin rapide. De même, les couleurs ne sont pas très harmonieuses. Ce n'est pas moche mais loin de la beauté épurée dont font preuve d'autres albums de Cosey. Quant aux scénarios de ces histoires courtes, ils sont simples mais pas dénués d'une certaine originalité même s'ils marqueront moins, une fois de plus, que d'autres idées de récit de Cosey. Je leur reprocherais tout de même une narration emplie de silences convenus et des dialogues pas toujours faciles à suivre. On se laisse porter par l'histoire mais on ne peut s'empêcher de froncer les sourcils par moment car on a le sentiment d'être un peu exclus de la compréhension de certains échanges entre les personnages.
Ishum
Note approximative : 2.5/5 Une BD de fantasy qui n'est pas dépourvue d'un certain charme et de quelques originalités mais qui fait preuve d'un manque de maturité évident. Le dessin est plutôt bon dans l'ensemble. Il manque encore un peu de technique, les poses sont légèrement figées, les décors un peu vides mais pas désagréables, les perspectives pas toujours parfaites. Mais le plus important, les personnages, est réussi. Les couleurs, directes, sont également assez marquantes. Leur application est maîtrisée et on ne peut donc pas leur faire de reproche technique évident. Mais elles ne s'accordent pas toujours très harmonieusement, l'orange et le violet étant un peu trop présents et difficiles à marier aux autres couleurs. Elles sont en outre un petit peu envahissantes, ne laissant pas suffisamment le dessin lui-même s'exprimer. Passé le dessin, je dois admettre avoir un avis mitigé concernant le scénario. Il présente certaines originalités intéressantes, ne serait-ce que par son décor légèrement africain. Mais son déroulement, sa narration et ses dialogues font preuve d'un cruel manque de maturité à bien des moments. Le sujet traité parait assez grave et adulte (femmes violées, enfants désireux de se venger, guerre, etc.) mais les textes narratifs et les dialogues ont un côté trop simple et naïf qui semble parfois adresser l'ouvrage à un lectorat trop jeune. Certains dialogues sont presque ridicules par moment. De même, à l'exemple de la fin abrupte de ce premier tome, le scénario est empli de petites facilités et de clichés qui donnent une impression de puérilité à une histoire qui, traitée différemment et de manière plus posée, aurait pu ne pas être mauvaise. Une lecture pas si désagréable d'où ressort un certain potentiel tant au niveau du dessin que des idées, mais dont le résultat n'est pas encore suffisamment abouti.
A Strange Day
Voila un très agréable petit album noir et blanc. A strange day nous raconte la rencontre de deux adolescents qui sèchent les cours pour aller s'acheter le dernier album de leur groupe favoris : les cure. Cet album se résume donc à la rencontre de ces deux jeunes gens qui vont se confier et se trouver pas mal de points communs. Le dessin, très simple, colle bien au propos du livre. Le récit se déroule avec les textes des Cure en fil rouge, et donne envie de réécouter des tubes comme Just like a dream ou Boys don't cry. Les intentions de l'auteur sont clairement définies en début d'ouvrages, ce titre est destiné à tout ceux qui veulent se rappeler de leur adolescence, quand on encore fragile et ou chaque mot pouvait nous briser. J'ai trouvé cela plutôt sympathique et décrit sans doute le rythme de vie d’un ado nord américain (on a une voiture mais on ne peut pas boire d’alcool, on prend le petit-déj dans une cafet etc. ). J’ai passé un agréable moment avec A Strange Day, tout comme Alix, j’ai préféré acheter cette ouvrage en VO pour un peu plus de 3 euros plutôt que de prendre l’édition traduite qui coûte 4 fois plus cher. Un petit album sympa qui mérite que l’on s’y penche un peu, mais ce n'est pas un immanquable non plus.
Yoko Tsuno
Yoko Tsuno est l'exemple typique des séries trop longues. Pourquoi est-ce que l'auteur ne s'est-il pas arrêté au tome 10 pour commencer quelque chose de neuf. Du point de vue du dessin il faut aimer leur style. Moi, personnellement, j'adore leur rigueur et leur perfection chaque détail des machines (et il y beaucoup de machines dans Yoko Tsuno) est dessiné avec une grande exactitude (certains trouvent peut-être a juste titre que c'est plus du dessin technique que de l'art). Les scénarios des 10 premiers volumes sont solides avec chaque fois des spéculations scientifiques et des explications. Hélas, à partir du tome 10, cette belle mécanique s'enraille, les histoire deviennent de plus en plus abracadabrantes et surtout perdent toutes justifications logiques. C'est vraiment triste de voir une bonne série comme Yoko Tsuno mourir a petit feu. Ma cote: "Culte" pour les tomes de 1 à 10 "Pas Mal" pour les tomes de 11 à 14 "Bof Sans plus" à partir du 15 -> en conclusion pour l'ensemble de la série: "pas mal"
Pharaon
Pharaon est une série bizarre qui ressemble à une histoire d'espionnage ordinaire mais où le héros a des pouvoirs paranormaux (ce qui n'ajoute en fait pas grand chose a l'histoire) mais surtout le héros a des problèmes de conscience ce qui le rend sympathique. Les tomes sont de qualité assez variable. Mes préférés sont sûrement "le Cerveau de Glace" pour le sentiment de complot qu'il dégage et "Promenade des Solitudes" pour les questions existentielles que le héros se pose. Par contre "Dossiers Anti" est un recueil d'histoires courtes bâclées et inintéressantes.