Pharaon

Note: 2.38/5
(2.38/5 pour 8 avis)

Envoyé très spécial d'un organisme très particulier, Pharaon parcourt les cinq continents pour démonter les machinations les plus complexes.....


Histoires d'espions Super As

Envoyé très spécial d'un organisme très particulier, Pharaon parcourt les cinq continents pour démonter les machinations les plus complexes..... Armé d'un pouvoir un peu spécial, Pharaon parcourt le monde, il est agent secret. Il lutte contre l'organisation du crime mondial COBRA. Les deux derniers tomes se déroulent des années après la première histoire et ses vieux démons le poursuivent malgré sa couverture d'antiquaire en objets d'art. Un thriller qui ravira les fans les plus chevronnés de 007.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1981
Statut histoire Série terminée 8 tomes parus

Couverture de la série Pharaon © Glénat 1981
Les notes
Note: 2.38/5
(2.38/5 pour 8 avis)
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05/01/2005 | Glorf
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai mis du temps à lire cette série parce que la première lecture d' un tome m'avait tellement éberlué que j'ai dû me frotter les yeux pour voir si je ne rêvais pas... et puis il a fallu le temps de trouver quelques albums ; bon j'en ai lu 4 et ça m'a suffi. C'est dommage parce que je trouve le dessin de Hulet absolument dans mes goûts, il est superbe, très réaliste, soigné, peaufiné même, bref c'est dommage que Duchâteau foute tout en l'air par son traitement iconoclaste. Ce qu'il avait réussi à faire sur Serge Morand dans la partie fantastico-policière ne se répète pas ici hélas, car ses scénarios sont complètement fantoches, ou du moins certains, l'ensemble étant très inégal. On a des albums pas mal et d'autres très moyens, les récits étant indépendants les uns des autres. En fait, Duchâteau fait comme dans Ric Hochet, il donne libre cours à sa manie du sensationnel et de l'esbroufe, il aime les coups de théâtre, les situations qui surprennent dans le but de déstabiliser le lecteur, la méthode étant la même sauf que dans Ric Hochet, c'est du pur policier donc ça marche, et ici, il y a un mélange pas possible de fantastique, d'aventure, d'action et d'espionnage, donc ça le fait moins bien. D'ailleurs, le classement en fantastique serait sans doute plus judicieux qu'en policier, car l'aspect insolite et étrange est assez dominant. Le personnage de Pharaon qui en fait est un agent passionné d'égyptologie pour l'organisation Cobra, a une sorte de vague pouvoir mais le scénariste n'insiste pas trop dessus, et sa copine Crystal n'est pas très étoffée. Cette série qui était diffusée dans Super As à partir de 1980, a assez mal vieilli, elle a dû se réfugier directement en albums après l'arrêt de ce magazine, avant d'être reprise intégralement par Glénat qui lui donna un nouvel élan ; mais les albums que j'ai trouvé sont édités par Novedi. Il est évident que si j'avais lu cette Bd à cette époque, j'aurais peut-être trouvé le tout pas trop mal, mais aujourd'hui, je trouve ça assez bancal, avec des situations exagérées, des retournements de situations pas crédibles, des facilités incroyables de scénario, tout ceci n'est plus acceptable à notre époque... bref, je crois que je vais échanger ces albums, mais encore une fois, je le regrette pour le dessin de Hulet qui est beaucoup plus pointu que dans Les Chemins de la Gloire.

10/01/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Une série poussiéreuse datant des années 80 mais qui accuse bien au minimum 15 années de plus. Honnêtement, une fois terminé avec soulagement le tome 1 je suis resté effaré devant autant de scènes clichés, le scénario a la subtilité d’un hollandais en sabots mâchant ses croustillons. Une femme (on ne sait pas trop à ce moment du récit si elle est une James-Bond-girl ou l’ennemi à abattre) se présente à Pharaon, l’agent spécial tellement passionné de Renault qu’il en porte le sigle autour du cou : « Bonjour ! Laura Kant, journaliste, bavarde, espiègle et… joueuse. C’est pour cela que je fais payer mes tuyaux à prix d’or »… oui, les dialogues sonnent d’une manière tellement naturelle. On ne nous épargne pas la scène d’intro poussive où Pharaon aime durant ses RTT faire de la spéléologie, il tombe donc sur un pote collègue au fond d’un gouffre qui lui dit que « hé ho » c’est fini les vacances, l’amiral veut le voir. Donc si je saisis bien, ce type est descendu à plusieurs centaines de mètres en profondeur, s’est planqué derrière un rocher pour foutre les boules à Pharaon, et s’est donné tout ce mal juste pour lui annoncer que le boss veut le voir. OK, ils savent comment se fendre la poire à l’agence Cobra. Le supérieur hiérarchique de Pharaon, l’amiral Roudoudou, le charge d’enquêter sur un virus hyper mortel en Amérique latine, cependant à la fin du briefing il fait venir deux sbires en blouse blanche qui maîtrisent Pharaon (après moult manchettes et béquilles dans le genou) et lui injectent… le virus hyper mortel. Donc forcément, Pharaon il est un peu vénère et se met à casser le matériel autour de lui (qui doit coûter super cher). Mais en fait non, c’était une blague ! C’était de l’antipoison ! « Hahahahaha ! » s’exclame l’amiral, « Hahahahaha ! » s’exclame le lecteur. Mais que c’est con, mais que c’est con… Je me demande si tout cela n’est pas en fait une grosse parodie des séries de genre, une sorte d’OSS 117 avec Jean Dujardin, si seulement c’était le cas, on a même droit à la scène nanaresque des méchants qui « lol » au-dessus du héros tout en révélant leur plan et qu’il auraient bien pu le tuer cent fois depuis le début mais qu’ils ont préféré se jouer de lui (à la fin ils se font évidemment maraver la tronche) ; mais je pense que le scénariste se prend vraiment au sérieux. Remarquez, je me suis bien marré avec la scène du poignard qui explose : Pharaon lance un poignard sur un ennemi armé d’une sarbacane (l’efficacité avant tout) mais il le plante sur une poutre juste à côté puis il explose (le poignard, pas Pharaon, même si ça aurait été cool à ce stade là). Le truc c’est que ce poignard est l’exacte réplique d’un autre poignard que l’on a vu quelques scènes auparavant et qui est un indice dans l’enquête que doit mener Pharaon. Donc les mecs du service génie militaire (qui lui est situé dans un sous-marin, je sais c’est compliqué), ont fait fabriquer un poignard explosif semblable à un autre dont on se fout complètement par la suite, l’ont donné à l’agent Pharaon en espérant qu’il arrive à franchir la douane avec (il décolle ensuite en avion de grande ligne) et que dans une improbable situation ce dernier s’en serve non pas pour planter quelqu’un mais que ça pète à la tronche d’un ennemi. Euh… ok. Non mais le gros problème, c’est que le scénariste veut absolument caser dans toutes les pages, soit du gag bien lourd complètement à la ramasse, soit une scène d’action grossière, inutile ou/et invraisemblable. Pour preuve, encore une grosse tranche de poilade dans un casino avec un croupier qui lance une deuxième bille dans la roulette, la bille explose (subtilité…), foutant le feu au casino, tout cela dans le but de… attention… détourner l’attention des gens et faire en sorte que Pharaon et le croupier se retrouvent accroupis à côté de la table de roulette (celle qui a explosée) pour convenir d’un rendez-vous secret. Je… je… (Le Grand A est pris de convulsions). Non mais c’est vraiment dommage parce que le dessin de Huet vaut vraiment le coup d’œil en revanche sur les tomes 2 et 3 qui sont certainement les meilleurs graphiquement avec parfois de sublimes dessins psychédéliques en pleine page. Il y a du talent chez ce monsieur. Dommage que sur le tome 4 on tombe dans le bâclé (renoncement du dessinateur ?). Le tome 5 n’étant qu’une suite de minis-histoires sans aucun intérêt, je n’ai pas poursuivi ma lecture au-delà.

07/11/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série d'espionnage avec du paranormal ce n'est pas banal. Je trouve toutefois qu'à la longue expliquer des phénomènes étranges avec des explications scientifiques devient saoulant car parfois j'ai eu l'impression que ce n'était pas crédible. Enfin, les scénarios restent passionnants et j'ai pris un certain plaisir à lire les albums que j'avais sous la main. Il y a un truc que je n'ai pas apprécié c'est que le héros et sa compagne manquent de charisme et n'ont pas de vraie personnalité. On aurait très bien pu changer les personnages d'un tome à l'autre sans aucune modification dans le scénario et les dialogues (sauf pour les noms des personnages bien sûr). Cela fait en sorte que j'ai pas eu d'intérêt pour les personnages et a diminué mon enthousiasme.

10/07/2012 (modifier)

Avis après lecture des tomes 1 à 4 et du tome 6 Graphiquement les histoires se lisent avec plaisir, le trait soigné assez typé début des années 80 se permet des références aux traits western des années 70 en l’affinant tout en renouvelant les cadrages, les situations et en l’adaptant à un récit d’aventure. La colorisation inégale tout au long des opus permet sur certaines planches de montrer un vrai talent puis une platitude neutre. L’écrin graphique fait partie de ces bonnes productions avec des jolies trouvailles mais des planches moins réussies. Le scénario se fait en une histoire par tome avec une trame de fond celle de luttes entre organisations multinationales plus ou moins obscures. Il s’agit d’une sorte d’espionnage auquel nous ajouterions une dimension scientifique presque paranormale puisque teintée de télépathie et autres modes de soumissions de l’esprit. Force est de constater que les tomes inégaux ne procurent pas tous le même plaisir car la partie scientifique n’est pas toujours bien amenée. Néanmoins dans l’ensemble les tomes se lisent avec plaisir. Notre héros attachant mais pas omnipotent, va de découvertes en découvertes, et il arrive à se présenter fragile tout en sortant toujours des situations. Une ombre au tableau : cette femme qui l’accompagne de donne pas la pleine mesure d’un personnage, ou en tous cas de ce que j’en attends. Généralement passive elle fait plus figure de plante agréable posée là que d’une autre agent. Toutefois ne l’imaginez pas en tenues déchirées, vous seriez également déçus il ne s’agit pas de Barbarella ! les personnages « méchants » plutôt réussis compensent cet élément perturbateur. Il n’y a pas de mauvais opus, beaucoup de moyen agréable, je signalerai tout de même un tome qui me parait lui au contraire très réussi et serait proche du 5 étoiles : le tome 4 promenade des solitudes me parait excellent, peut être est ce du à l’absence du personnage féminin, mais il me semble le plus abouti et le plus fin. Je lirai avec joie les tomes non encore lus si j’arrive à les trouver ! De la bonne BD donc pour la série qui vaut un bon 3 étoiles avec achat. (coup de cœur pour le tome 4)

08/02/2010 (modifier)
Par Jugurtha
Note: 3/5

Cela ressemble à première vue à une série d'espionnage classique (cf. tome1), puis ça dérape rapidement du côté de la science-fiction, ça lorgne du côté de l'ésotérisme, on frôle parfois l'aventure... Bref, on trouve de tout chez Pharaon ! C'est en effet un reproche que l'on peut faire à cette série qui est très inégale, dans l'inspiration comme dans la qualité. Cet espion possède pourtant une personnalité peu monolithique et l'aspect humain est soigné, tout comme les intrigues cherchent l'originalité, ce qui n'est pas la moindre des qualités. L'apport de Hulet aux scénarios n'est pas à négliger, ceux-ci possédant un travail sur les décors et les ambiances assez inhabituel de la part du scénariste Duchateau. Ce dernier connaît d'ailleurs parfaitement son métier et les intrigues captent rapidement l'attention. Seulement voilà, les rebondissements "hénaurmes" totalement rocambolesques démolissent le travail réaliste sur le fond. Un tic particulièrement agaçant de Duchateau, dont il abuse ici, c'est de tenter de surprendre son lecteur en faisant faire à ses personnages des actions incohérentes d'un point de vue logique du récit puis de s'en expliquer dans les dialogues pour des justifications peu convaincantes qui font retomber la tension. Dommage, car le dessin réaliste de Hulet est magnifique, nerveux, précis, équilibré pour un travail soigné. Sa maîtrise est le point fort de la série, il donne sa charpente aux histoires comme le prouve ses reconstitutions magnifiques dans les meilleurs albums : "le cerveau de glace", "promenade des solitudes". Son style améliore la lisibilité pour des récits inégaux mais intéressants, surtout ceux faisant découvrir des anecdotes méconnues de l'Histoire ou recréant à merveille des horizons lointains. Donc, ambitieuses mais plutôt inabouties, les aventures de Pharaon. Mais comme déjà précisé, le travail de Hulet, ainsi que le sens du dialogue de Duchateau procurent une lecture tout de même agréable. Pour découvrir le meilleur de leur travail, lisez les deux albums cités plus haut, ils condensent au mieux les ambitions des auteurs.

10/06/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Les lecteurs découvrent "Pharaon" dans l'hebdo Super-As n° 66 du 3 Mai 1980. Pharaon ?... Une sorte d'agent spécial de Sa Très Gracieuse Majesté, la Reine d'Angleterre. Cette sorte de James Bond va se retrouver dans des histoires qui mêlent intrigues policières, d'espionnage et de fantastique. Pourtant scénarisée par André-Paul Duchâteau, cette série -avis personnel- ne casse pas trois pattes à un canard. Un fort relent de déjà vu, déjà lu. Ca se pagine mais ne retient pas l'attention -l'éveil même- du lecteur. A la fin de Super-As (en Octobre 1980), "Pharaon" sera directement publié sous la forme d'albums ; ce jusqu'en 1985. En 1993, une tentative de la reprise de la série a été évoquée, mais sans plus... Et ce n'est peut-être pas plus mal. Bon, ça a existé. J'en possède. Mais ce n'est pas cette série que je relirai avec plaisir le soir, au coin d'un bon feu... Ses auteurs ?... Le scénariste, André-Paul Duchâteau, est un des derniers dinosaures de la BD franco-belge. Je ne vous en parle pas ici, car cette série n'est absolument pas représentative de son oeuvre. Le dessinateur, Daniel Hulet, dessinateur-scénariste, est né à Bruxelles le 25 Août 1945. Outre "Pharaon", on lui connaît la série "Léo Gwenn", Les Chemins de la Gloire, "Voyage en tête étrangère"... Mais qui s'en souvient ? Dommage d'ailleurs, car Hulet a une véritable patte graphique personnelle ; torturée, faisant preuve de beaucoup d'originalité.

29/08/2006 (modifier)
Par ppol
Note: 3/5

Pharaon est une série bizarre qui ressemble à une histoire d'espionnage ordinaire mais où le héros a des pouvoirs paranormaux (ce qui n'ajoute en fait pas grand chose a l'histoire) mais surtout le héros a des problèmes de conscience ce qui le rend sympathique. Les tomes sont de qualité assez variable. Mes préférés sont sûrement "le Cerveau de Glace" pour le sentiment de complot qu'il dégage et "Promenade des Solitudes" pour les questions existentielles que le héros se pose. Par contre "Dossiers Anti" est un recueil d'histoires courtes bâclées et inintéressantes.

16/06/2006 (modifier)
Par Glorf
Note: 2/5

Voila ce qui arrive lorsque l'on fait des achats par correspondance sans avoir préalablement visualisé la BD. On ne peut pas dire que ce soit moche... Les dessins sont plutôt corrects bien que un peu trop statiques et des proportions parfois un peu hasardeuses... L'histoire n'a en soit pas beaucoup d'intérêt. De l'espionnage à la James Bond (en moins bien) avec un peu d'ésotérisme par dessus. Eh oui! Pharaon n'est pas un espion ordinaire il a un pouvoir psy qui lui permet de voir les gens qui vont mourir... géniale! En gros ça ne casse pas des briques. Mais ça pourra ravir des fans de James Bond, amoureux des histoires d'espionnage.

05/01/2005 (modifier)