La Nuit barbare

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Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Moi-être est un grand chasseur. Un jour, alors qu'il se promène à la poursuite d'un cerf blessé, dans un territoire inconnu, il rencontre une suuuperbe femme.


Echo des Savanes Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Préhistoire

La tribu qu'il a découvert a de biens étranges coutumes : ils capturent un gorille, le droguent, et le font copuler avec leurs femmes, avec lesquelles ils copulent ensuite, afin que leurs enfants aient la force du gorille... Mais Moi-être, tout a son désir et en grand chasseur qu'il est, enlève sa belle et s'enfuit avec elle. Il la nique sauvagement dès qu'ils sont à l'abri, mais la demoiselle, fort éduquée en la matière, va lui apprendre des choses. A partir de là ils niquent, sont pourchassés, niquent, les femmes (moches et à la forte fragrance) de Moi-être sont jalouses et font la grève, ils niquent, sont pourchassés, niquent, sont pourchassés, niquent, niquent, sont pourchassés, niquent, fin. O_o

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1988
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Nuit barbare © Albin Michel 1988
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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13/02/2005 | ThePatrick
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Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je rejoins l'avis de ThePatrick. C'est assez vite lu, un peu étrange dans le scénario qui semble vouloir raconter comment les ancêtres de l'homme contemporain ont commencé à former des couples. Enfin, je crois. En tout cas le récit s'apparente à une longue course poursuite entrecoupée de moments de sexe assez nombreux, sur fond de préhistoire. Comme souvent dans des BD de ce genre, on a différentes races humaines qui se mélangent, et je trouve ça dommage d'avoir donné à la fille une apparence aussi contemporaine alors qu'elle côtoie des hominidés au faciès plus disgracieux. D'autre part, je trouve que le scénario tourne vite en rond pour se finir sans vraiment de conclusion, si ce n'est qu'ils ont maintenant échappé à leurs poursuivants. Ce qui reste surtout c'est ce dessin, étrangement efficace dans les scènes d'actions mais qui ose aussi parfois jouer sur les cadrages et les points de vue. C'est pas révolutionnaire mais ça fonctionne, dommage que la limitation au traditionnel gaufrier semble souvent contenir le dessin et ne pas lui permettre de s'exprimer clairement. Je pense que l'auteur aurait gagné à laisser sa fantaisie se débrider un peu et nous proposer des vrais scènes en plan large et en découpage plus dynamique. Je retiendrai surtout les dessins de cette BD dont le scénario est convenu, comme souvent pour une BD X du genre.

25/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Après une multitude de bandes jeunesse (Docteur Justice, Taranis, "Amicalement Vôtre"...) et sa participation à Histoire de France en Bandes Dessinées, Rafael Carlo Marcello se décide en 1988 à tenter l'aventure de la BD adulte avec ce récit très leste, presque un chef-d'oeuvre d'érotisme où l'on sent qu'il s'y déchaîne et se libère après de longues années à oeuvrer pour la jeunesse. Il y retrouve son complice Jean Ollivier qui livre un scénario assez conventionnel, mais où Marcello donne libre cours à son trait dynamique et plus soigné qui réussit bien aux femmes nues et aux scènes un peu chaudes. Il retrouve aussi le décor de Préhistoire entrevu dans Tarao l'enfant sauvage, sauf que là, le ton est beaucoup moins innocent. La bande s'attache aux pas de Moi-Etre, un chasseur qui, à l'instar de Rahan, parcourt en solitaire d'immenses territoires, jusqu'au jour où il découvre la Femme, une superbe blonde gracile à la belle chevelure et au corps de rêve ; il décide de l'enlever et d'en faire sa compagne. Tous deux rencontrent des hommes-bêtes et autres créatures, entre deux séances de fornication, renseignant ainsi le lecteur sur la vie sexuelle des hommes préhistoriques. Les femmes sont idéalisées, surtout l'héroïne blonde, car il est bien peu probable que les femmes de cette époque aient eu cet aspect si sexy, mais on marche, car c'est un érotisme agréable à regarder, le dialogue n'est pas envahissant, et l'imagerie parfois naïve y est sympathique. L'album se trouve facilement en occasion.

20/06/2013 (modifier)

Il s'agit tout de même des 2 auteurs du fameux "Docteur Justice" paru dans Pif Gadget... Jean Ollivier ayant également scénarisé la série "Loup Noir" toujours dans Pif ; quant à Marcello, impossible de résumer sa carrière en 3 lignes (de "Dr Justice" à "Tex" en passant par "John Parade", "Cristal", etc...). Ici, avec ce récit paru dans L'Echo des Savanes, il s'agit effectivement plus de pornographi(qu)e. C'est le seul album de Marcello dans ce genre là d'ailleurs, il me semble. Pourquoi pas alors ; c'est une curiosité. Personnellement, j'apprécie beaucoup son dessin. Ce n'est donc pas là l'oeuvre majeure de ces 2 grands auteurs, et l'on peut se demander quelles ont été leurs motivations, mais c'est à lire tout de même...

17/06/2006 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Bon, la couverture m'a bien fait rigoler quand je suis tombé dessus, le scénario était du gars qui a fait "Ayak le loup blanc", ça parlait de cul et de préhistoire, donc je l'ai pris, avec une brassée d'orties fraîches pour compléter le tout. Difficile de ne pas citer le terme "moisi" pour qualifier cet album. Le ton est très vieillot, avec beaucoup de textes off qui disparaissent quand même par la suite, et une ambiance qui rappelle assez Rahan (oui, oui, le fils des âges farouches). Le début est assez... euh, spécial, avec une tribu qui fait copuler ses femmes avec un gorille. Hum. Pour bénéficier de sa force, bien sûr. Ah. Et puis dès que Moi-être a enlvé la belle, ça commence à niquer sous le moindre prétexte. T'es en forme ? Allez, on nique. T'es fatigué ? Allez, on nique. Et donc Moi-être découvre avec bonheur la position du missionnaire (** Joie ! **), la turlutte (** Bonheur ! **)... et le bain (** Félicité ! **). Le passage où ses femmes font grève est franchement marrant, involontairement je dirais. :) Bon, tout cela tourne vite à une longue course-poursuite où les deux personnages niquent tout le temps, entremélé de quelques instants de suspense, de combat, etc. Bizarrement ça n'est pas complètement mauvais, c'est juste pas génial, mais on rigole quand même bien à certains moments. Comme nanar ça vaudrait un gentil trois étoiles.

13/02/2005 (modifier)