Un opus composé de six nouvelles mises en scène par l'auteur des Nouilles Tchajang.
Et ça débute par un livreur -un coq !- qui apporte son fils -rôti- à trois convives. Odieux, non ?...
Une très bonne petite farce macabre comme "mise en bouche" !...
Drôle -si je peux dire- de recueil, qui porte des questions sur les relations entre les hommes et cette société coréenne qui devient de plus en plus métallique ; qui perd son âme.
Un "manga coréen" dont je n'ai peut-être pas compris tout l'esprit. Mais je m'y essaie...
Série kitschissime qu’il faut cependant lire au deuxième degré. D’après Greg, celui-ci livrait en fait des scénarios humoristiques à Eddy Paape, sans que ce dernier le sache.
La série est donc une parodie de la série Flash Gordon (Guy l'éclair) qui paraissait dans Le journal de Mickey à l’époque. Luc Orient est ainsi un clone de Flash Gordon. Le cycle de Terango reprend le principe des albums de Flash Gordon, on est dans le pur Space Opera. Sectan ressemble à Ming et dirige d’une main de fer la planète Terango.
La suite des albums est plus dans la veine fantastique, on trouve quelques bonnes réussites, comme "Le Cratère aux sortilèges" ou "24 heures pour la planète Terre". Les histoires se passaient sur Terre et cela laissait moins de place au côté grandiloquent.
Cet album est une commande pour le musée du Louvre comme le fut Période Glaciaire auquel Mathieu fait d'ailleurs un clin d'oeil dans une planche. Pourtant cela met moins en valeur les oeuvres du musée, contrairement à l'album de Crécy qui en faisait une accumulation sans liant. On trouve bien sûr quelques oeuvres (tableaux, sculptures, ...) dont les références sont données en fin d'ouvrage.
Mon avis est mitigé. D'un côté MAM prend le parti de l'exploration comme Période Glaciaire, la narration n'est alors pas captivante. Mais le récit suit les thèmes de l'auteur comme par exemple l'oppression et l'immensité froide d'un bâtiment que toute une vie ne suffit pas à parcourir. On retrouve toute la classe de son dessin. J'avais d'ailleurs pu apprécier son dessins sur les planches originales exposées au musée au moment de la sortie de l'album (elles y sont peut-être encore).
Je lisais cette série dans le journal Spirou de l'époque et elle m'a toujours semblé être un OVNI qui n'avait pas trouvé son public, un peu dans le même style que la série Olivier Rameau.
Les premiers albums fonctionnent sur l'aventure mêlée de poésie et de magie. Ils sont vraiment de très bonne qualité. J'aime beaucoup "L'île des Hommes-papillons", "Karabouilla" ou "La planète des chats". Wasterlain faisait des merveilles au dessin.
Malheureusement, comme souvent, les derniers albums ne respiraient plus la même fraîcheur.
Une série très difficile à retrouver et il serait bon qu'on réédite les premières aventures qui n'ont pas du tout vieilli.
Petite escapade de Franquin au Lombard, dans le journal Tintin, suite à un désaccord de l'auteur avec la famille Dupuis. Cette série est ressortie dernièrement dans la collection Millésimes du Lombard.
On retrouve bien le style Franquin dans ses gags en une planche plutôt réussis qui retranscrivent bien l'époque des années 50, le début de la société de consommation.
Ce qui est surtout intéressant dans la série, ce sont les personnages secondaires : les neveux de Modeste, le cousin Félix inventeur loufoque qui préfigure le personnage de Gaston Lagaffe.
De plus, deux autres grands noms de la bd franco-belge ont participé au scénario : Greg et Goscinny. Greg a inventé le voisin Ducrin, inspecteur aux impôts, dont les luttes de voisinage avec Modeste ne sont pas sans rappeler les affrontements futurs d'Achille Talon et Lefuneste. Ce Ducrin qui ressemble beaucoup à M. Boulier, le comptable des éditions Dupuis dans Gaston.
De son côté, Goscinny écrivait les gags avec le voisin Dubruit, un père de famille pénible. Greg est aussi l'inventeur de Symphorien, l'oncle de Modeste, qui se balade toujours avec son coq Jules. Ces planches font d'ailleurs partie des meilleurs gags de la série.
Après le départ de Franquin, la série est restée chez l'éditeur avec de nouveaux auteurs, mais le charme n'opérait plus...
Une série qui reparaît en intégrale au mois d'avril.
Isabelle a longtemps fait les beaux jours du journal Spirou, mais sa parution chaotique lui a sans doute fait du mal. De plus, les nombreuses références au second degré étaient peu compréhensibles des enfants.
Le 1er tome est édité en 1972, le deuxième en 1978. Ces deux premières histoires ne m'ont pas beaucoup enthousiasmé. C'est seulement avec l'arrivée de l'oncle Hermès dans le volume 3 que la série commence à gagner ses lettres de noblesse. Mais, il faut dire qu'il y avait un très beau casting : Will au dessin, Delporte, Franquin et Macherot au scénario, 4 grands de l'école de Marcinelle.
Les albums suivants sont d'ailleurs de très bonne qualité, que ce soit "L'astragale de Cassiopée", "L'étang des sorciers", ou "Le Népenthès". La série joue sur l'onirisme. On retrouve l'humour anar d'Yvan Delporte, le côté poétique de Franquin et les très beaux dessins de Franquin.
A partir de "La lune gibbeuse", Will peut se concentrer totalement sur la série- l'arrêt de Tif et Tondu lui laissant plus de temps- Delporte est seul au scénario. Mais je trouve que la magie n'opère plus.
Cette série est donc à redécouvrir et fait sans doute partie des oeuvres incomprises de l'âge d'or franco-belge, au même titre qu'un Olivier Rameau.
Je ne reviendrai pas sur ce qui a été dit dans les commentaire précédents : une histoire et des personnages qui rappellent Dragon Ball, et un héros de RPG. Je suis tout à fait d’accord.
L’histoire : notre héros vivant isolé sur une île va partir un jour à l’aventure, et débuter un combat acharné contre le dieu du mal. Au fil de ses aventures il va s’entourer d’amis, s’aguerrir au combat, et en apprendre un peu plus sur lui.
Reste que l’histoire coule bien, les personnages secondaires (nombreux) sont intéressants et les rebondissements sympas. Bref, un bon moment de lecture, même si les 37 tomes (ah oui, quand même) ne méritent pas forcément de trouver une place dans votre mangathèque.
A côté et en même temps que le Voyageur, la nouvelle grosse machine de Glénat sur le thème des paradoxes temporels, voilà qu’une série d’un petit éditeur fait sa petite sensation sur le même thème.
La grande force du premier tome de cette série est de redonner un coup de neuf à un sujet mille fois exploité. Un pointe d’originalité et d’invention bienvenue dans une bd qui reste, dans sa forme, assez traditionnelle. Mais du travail de qualité, que je n’hésiterais pas à gratifier d’un quatre étoiles si la suite est à la hauteur.
Mais j’ai bien la sensation qu’on devra compter sur cette Kim et que les qualités de cette série peuvent en faire un succès populaire.
Cette série est fortement empreinte de poésie et la première partie m'a beaucoup fait penser au livre de Marcel PAGNOL "La gloire de mon père" : un petit garçon dont les parents viennent s'installer dans une région aux habitants plutôt inhospitaliers. Les autochtones vont ainsi tout faire pour mettre en échec les projets ingénieux du père du garçon, qui lui va rencontrer l'amour et l'amitié.
Le premier tome m'a vraiment envoûté ; j'ai adoré cette ambiance dépaysante et déstressante, ce sentiment de bonheur qui vous envahit en regardant les relations d'amitié qui se nouent entre les deux principaux protagonistes.
Puis soudainement on se retrouve propulsé quelques années plus tard et la magie des sentiments du premier tome disparaît au profit de la "magie pure". Aussi j'ai été très déçu par le second volet de cette histoire.
Si le scénario m'a un peu laissé sur ma faim il n'en est pas de même pour les graphismes qui sont magnifiques par leur simplicité et leur mise en couleur. Les paysages sont somptueux. La couverture a elle seule est déjà une magnifique invitation au voyage.
Ma déception au niveau du scénario sur le deuxième tome m'incite donc à mettre 3/5.
Pour ce premier opus, Stalner -dessinateur de La Croix de Cazenac offre ici -façon "cavalier seul"- un polar vraiment pas mal réalisé.
Aventure ?... oui... mais politique aussi !...
Quel rapport entre le décès de la femme du "héros" et l'arrivée de Kennedy au pouvoir ? Pourquoi s'enfuit-il la nuit qui suit l'enterrement ?... Qui est ce clown -un serial killer- et quels sont ses motivations ?...
Ces prémices d'une histoire qui devrait se dérouler en 8 tomes m'ont offert un vrai plaisir de lecture. L'album -au solide scénario- sent la recherche. Les notations historiques sont garanties, les dialogues sont serrés et les "habituels" poncifs d'un road-movie mouvementé sont bien maîtrisés.
Question quand même : ce premier tome date de mi-2006. Mi-2007 s'annonce bientôt et toujours pas de tome 2. Devrai-je attendre plus de 8 ans pour connaître la fin de l'histoire ?..
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'Amour est une protéine
Un opus composé de six nouvelles mises en scène par l'auteur des Nouilles Tchajang. Et ça débute par un livreur -un coq !- qui apporte son fils -rôti- à trois convives. Odieux, non ?... Une très bonne petite farce macabre comme "mise en bouche" !... Drôle -si je peux dire- de recueil, qui porte des questions sur les relations entre les hommes et cette société coréenne qui devient de plus en plus métallique ; qui perd son âme. Un "manga coréen" dont je n'ai peut-être pas compris tout l'esprit. Mais je m'y essaie...
Luc Orient
Série kitschissime qu’il faut cependant lire au deuxième degré. D’après Greg, celui-ci livrait en fait des scénarios humoristiques à Eddy Paape, sans que ce dernier le sache. La série est donc une parodie de la série Flash Gordon (Guy l'éclair) qui paraissait dans Le journal de Mickey à l’époque. Luc Orient est ainsi un clone de Flash Gordon. Le cycle de Terango reprend le principe des albums de Flash Gordon, on est dans le pur Space Opera. Sectan ressemble à Ming et dirige d’une main de fer la planète Terango. La suite des albums est plus dans la veine fantastique, on trouve quelques bonnes réussites, comme "Le Cratère aux sortilèges" ou "24 heures pour la planète Terre". Les histoires se passaient sur Terre et cela laissait moins de place au côté grandiloquent.
Les Sous-sols du Révolu
Cet album est une commande pour le musée du Louvre comme le fut Période Glaciaire auquel Mathieu fait d'ailleurs un clin d'oeil dans une planche. Pourtant cela met moins en valeur les oeuvres du musée, contrairement à l'album de Crécy qui en faisait une accumulation sans liant. On trouve bien sûr quelques oeuvres (tableaux, sculptures, ...) dont les références sont données en fin d'ouvrage. Mon avis est mitigé. D'un côté MAM prend le parti de l'exploration comme Période Glaciaire, la narration n'est alors pas captivante. Mais le récit suit les thèmes de l'auteur comme par exemple l'oppression et l'immensité froide d'un bâtiment que toute une vie ne suffit pas à parcourir. On retrouve toute la classe de son dessin. J'avais d'ailleurs pu apprécier son dessins sur les planches originales exposées au musée au moment de la sortie de l'album (elles y sont peut-être encore).
Docteur Poche
Je lisais cette série dans le journal Spirou de l'époque et elle m'a toujours semblé être un OVNI qui n'avait pas trouvé son public, un peu dans le même style que la série Olivier Rameau. Les premiers albums fonctionnent sur l'aventure mêlée de poésie et de magie. Ils sont vraiment de très bonne qualité. J'aime beaucoup "L'île des Hommes-papillons", "Karabouilla" ou "La planète des chats". Wasterlain faisait des merveilles au dessin. Malheureusement, comme souvent, les derniers albums ne respiraient plus la même fraîcheur. Une série très difficile à retrouver et il serait bon qu'on réédite les premières aventures qui n'ont pas du tout vieilli.
Modeste et Pompon
Petite escapade de Franquin au Lombard, dans le journal Tintin, suite à un désaccord de l'auteur avec la famille Dupuis. Cette série est ressortie dernièrement dans la collection Millésimes du Lombard. On retrouve bien le style Franquin dans ses gags en une planche plutôt réussis qui retranscrivent bien l'époque des années 50, le début de la société de consommation. Ce qui est surtout intéressant dans la série, ce sont les personnages secondaires : les neveux de Modeste, le cousin Félix inventeur loufoque qui préfigure le personnage de Gaston Lagaffe. De plus, deux autres grands noms de la bd franco-belge ont participé au scénario : Greg et Goscinny. Greg a inventé le voisin Ducrin, inspecteur aux impôts, dont les luttes de voisinage avec Modeste ne sont pas sans rappeler les affrontements futurs d'Achille Talon et Lefuneste. Ce Ducrin qui ressemble beaucoup à M. Boulier, le comptable des éditions Dupuis dans Gaston. De son côté, Goscinny écrivait les gags avec le voisin Dubruit, un père de famille pénible. Greg est aussi l'inventeur de Symphorien, l'oncle de Modeste, qui se balade toujours avec son coq Jules. Ces planches font d'ailleurs partie des meilleurs gags de la série. Après le départ de Franquin, la série est restée chez l'éditeur avec de nouveaux auteurs, mais le charme n'opérait plus...
Isabelle
Une série qui reparaît en intégrale au mois d'avril. Isabelle a longtemps fait les beaux jours du journal Spirou, mais sa parution chaotique lui a sans doute fait du mal. De plus, les nombreuses références au second degré étaient peu compréhensibles des enfants. Le 1er tome est édité en 1972, le deuxième en 1978. Ces deux premières histoires ne m'ont pas beaucoup enthousiasmé. C'est seulement avec l'arrivée de l'oncle Hermès dans le volume 3 que la série commence à gagner ses lettres de noblesse. Mais, il faut dire qu'il y avait un très beau casting : Will au dessin, Delporte, Franquin et Macherot au scénario, 4 grands de l'école de Marcinelle. Les albums suivants sont d'ailleurs de très bonne qualité, que ce soit "L'astragale de Cassiopée", "L'étang des sorciers", ou "Le Népenthès". La série joue sur l'onirisme. On retrouve l'humour anar d'Yvan Delporte, le côté poétique de Franquin et les très beaux dessins de Franquin. A partir de "La lune gibbeuse", Will peut se concentrer totalement sur la série- l'arrêt de Tif et Tondu lui laissant plus de temps- Delporte est seul au scénario. Mais je trouve que la magie n'opère plus. Cette série est donc à redécouvrir et fait sans doute partie des oeuvres incomprises de l'âge d'or franco-belge, au même titre qu'un Olivier Rameau.
Dragon Quest - The Adventure of Dai (La Quête de Dai / Fly)
Je ne reviendrai pas sur ce qui a été dit dans les commentaire précédents : une histoire et des personnages qui rappellent Dragon Ball, et un héros de RPG. Je suis tout à fait d’accord. L’histoire : notre héros vivant isolé sur une île va partir un jour à l’aventure, et débuter un combat acharné contre le dieu du mal. Au fil de ses aventures il va s’entourer d’amis, s’aguerrir au combat, et en apprendre un peu plus sur lui. Reste que l’histoire coule bien, les personnages secondaires (nombreux) sont intéressants et les rebondissements sympas. Bref, un bon moment de lecture, même si les 37 tomes (ah oui, quand même) ne méritent pas forcément de trouver une place dans votre mangathèque.
Kim
A côté et en même temps que le Voyageur, la nouvelle grosse machine de Glénat sur le thème des paradoxes temporels, voilà qu’une série d’un petit éditeur fait sa petite sensation sur le même thème. La grande force du premier tome de cette série est de redonner un coup de neuf à un sujet mille fois exploité. Un pointe d’originalité et d’invention bienvenue dans une bd qui reste, dans sa forme, assez traditionnelle. Mais du travail de qualité, que je n’hésiterais pas à gratifier d’un quatre étoiles si la suite est à la hauteur. Mais j’ai bien la sensation qu’on devra compter sur cette Kim et que les qualités de cette série peuvent en faire un succès populaire.
Où le regard ne porte pas...
Cette série est fortement empreinte de poésie et la première partie m'a beaucoup fait penser au livre de Marcel PAGNOL "La gloire de mon père" : un petit garçon dont les parents viennent s'installer dans une région aux habitants plutôt inhospitaliers. Les autochtones vont ainsi tout faire pour mettre en échec les projets ingénieux du père du garçon, qui lui va rencontrer l'amour et l'amitié. Le premier tome m'a vraiment envoûté ; j'ai adoré cette ambiance dépaysante et déstressante, ce sentiment de bonheur qui vous envahit en regardant les relations d'amitié qui se nouent entre les deux principaux protagonistes. Puis soudainement on se retrouve propulsé quelques années plus tard et la magie des sentiments du premier tome disparaît au profit de la "magie pure". Aussi j'ai été très déçu par le second volet de cette histoire. Si le scénario m'a un peu laissé sur ma faim il n'en est pas de même pour les graphismes qui sont magnifiques par leur simplicité et leur mise en couleur. Les paysages sont somptueux. La couverture a elle seule est déjà une magnifique invitation au voyage. Ma déception au niveau du scénario sur le deuxième tome m'incite donc à mettre 3/5.
La Liste 66
Pour ce premier opus, Stalner -dessinateur de La Croix de Cazenac offre ici -façon "cavalier seul"- un polar vraiment pas mal réalisé. Aventure ?... oui... mais politique aussi !... Quel rapport entre le décès de la femme du "héros" et l'arrivée de Kennedy au pouvoir ? Pourquoi s'enfuit-il la nuit qui suit l'enterrement ?... Qui est ce clown -un serial killer- et quels sont ses motivations ?... Ces prémices d'une histoire qui devrait se dérouler en 8 tomes m'ont offert un vrai plaisir de lecture. L'album -au solide scénario- sent la recherche. Les notations historiques sont garanties, les dialogues sont serrés et les "habituels" poncifs d'un road-movie mouvementé sont bien maîtrisés. Question quand même : ce premier tome date de mi-2006. Mi-2007 s'annonce bientôt et toujours pas de tome 2. Devrai-je attendre plus de 8 ans pour connaître la fin de l'histoire ?..