Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de lire le premier tome de ce diptyque dans lequel Christophe Gaultier nous raconte quelques anecdotes de son enfance.
Bien que la lecture soit fluide et plaisante et malgré quelques (trop) rares sourires, je suis assez déçu du côté humoristique de cette œuvre.
L’auteur s’est fait plaisir, ce n’est déjà pas si mal mais je ne suivrais pas ses aventures au-delà de ce premier tome.
Une série très fraîche découverte par hasard au détour d’un bouquiniste dont le personnage principal est physiquement à mi chemin entre Gil Jourdan et Fantasio.
Ces petits gags d’une page m’ont bien souvent fait sourire et dans l’ensemble on passe un joyeux moment de détente avec cet humour fin que savait à merveille manier Maurice Tillieux.
Si vous avez l’occasion de lire quelques gags ne vous en privez pas.
Une des bonnes séries de la collection Dédales se déroulant dans les décors de la Russie impériale permettant de mettre en valeur quelques beaux costumes d’époque.
Les dessins et les couleurs sont d’ailleurs réussis (couleurs meilleures sur le tome 2).
Côté scénario, c’est un polar assez intéressant à suivre et en suivant le héros évoluer dans son enquête, on se prend au jeu des devinettes pour trouver le ou les auteurs des nombreux crimes perpétués dans la ville.
Le dénouement est finalement moins complexe par rapport à ce que l’on aurait espéré, et ceci représente ma seule petite déception. Toutefois, on est tout de même surpris et l’ensemble est agréable à suivre.
Bonne histoire que celle de ce peintre médiocre qui rêvait de reconnaissance. Surtout qu'un jour, une de ses "oeuvres" -une sirène sur son rocher- fait sensation à Paris.
Mais d'où est donc venue cette sorte d'affriolante inspiration ?... Question sur laquelle Hubert -le scénariste- a bâti son postulat pour installer une délicate fantaisie picturale.
Peut-être un peu moins "tenace" que son Miss Pas Touche, cet album fait de l'art de la Belle Epoque une vraie farce romantique... et fantastique.
Marrant aussi, alors qu'on y traite de l'art : l'histoire ne rend hommage à rien ni personne.
Sauf au temps qui passe qui a l'art -si on peut dire- de tout diluer... sauf la beauté...
Curieux titre pour un récit qui se passe dans les milieux parisiens de l'édition.
J'y ai suivi Simon Breuil, un écrivain qui a son petit crédit. Oh, ce n'est pas (encore) la toute grande gloire, mais ça y approche.
Et à la lecture de ce tome, je me suis dit que des "Simon Breuil", il doit y en avoir un fameux paquet dans les "grandes maisons" de l'édition.
Curieux style graphique aussi. Attachant. Un peu "comme du Tardi", mâtiné de décors bourgeois.
Moynot s'en prend ici à tous ces "pipole", les médiocres qui se pensent maudits alors qu'ils ont un Q.I. équivalent à un cheval à bascule, les salauds aussi... qui se pensent incompris.
Un bon album, parfois piquant.
Heu... au fait... comment l'auteur connaît-il si bien ces gens ?...
Difficile de noter ce premier tome. Il ne sert que d'introduction et de mise en place de l'histoire, le tome 2 risque de gagner sérieusement en intensité. Ce départ me fait penser un peu à celui de Lune d'argent sur providence.
Globalement, je suis bien rentré dans cette histoire et la lecture ne fut pas trop fastidieuse. A la vue des dernières productions de C. BEC, celle ci semble un peu en dessous, mais il faudra patienter pour apporter un jugement plus avisé, car il semble se révéler douer en tant que scénariste. Autre point à noter, il est parti tout seul sur ce projet, ce qui peut laisser à penser qu'il y a matière...
Un Soda au féminin. Histoire policière flirtant avec le fantastique.
Un premier tome sans prétention et de facture assez bonne, ce qui fait que la lecture est plaisante même si ça ne renouvelle rien.
Le dessin n'est pas désagréable mais ce n'est pas le genre à en mettre plein les mirettes. L'histoire ne cafouille pas, l'ensemble est clair et le découpage donne un ton rapide.
Il faudra évidemment lire la suite pour argumenter plus en faveur (ou pas) de cette série, qui sans révolutionner la bande dessinée reste néanmoins sympathique.
Cet album est intéressant pour son coté historique et en cela les notes en fin d'ouvrage sont particulièrement à lire. Par contre concernant l'histoire en elle-même, ce n'est ni très passionnant, ni vraiment drôle. On découvre différents personnages dont certains inspirés d'hommes ayant existé, le fameux pirate La Buse dont on parle beaucoup rapport à son trésor et sa capture mais qu'on ne voit pas au final.
Les auteurs évoquent les moeurs esclavagistes de l'époque à travers l'exploration de 2 métropolitains à la poursuite du mythique dodo.
Le dessin c'est du Trondheim, celui qui voulait arrêter la bd, on aime ou pas son style, pour ma part je fais partie de la première catégorie.
Je viens de venir à bout des 18 tomes de "Monster" (je viens de commencer par ailleurs 20th Century Boys). J'ai commencé cette lecture extrêmement enthousiaste grâce aux très nombreuses critiques élogieuses dont la série peut faire l'objet à travers les différents médias.
Le premier tome m'avait conforté dans cette idée.
La suite m'a quelque peu fait changer d'avis. En effet, je trouve que de manière générale, le scénario est trop flou et mal "dégrossi". Les très (trop ?!) nombreuses digressions de l'histoire imprègnent une lenteur au récit et compliquent l'intrigue principale.
Cela arrive de revoir sortir des personnages dans un tome dont on avait un peu oublié l'existence.
De plus, j'ai quand même le vague sentiment d'une arnaque. Tout au long du récit, on vous annonce une vérité absolument incroyable et puis, je trouve, lorsque l'on arrive au bout, je me suis dit au fond de moi-même "Tout ça pour ça !"
Mais cessons d'être rabat-joie, "Monster" est une très bonne série. Les personnages sont tous extrêmement bien croqués, l'histoire est très envoûtante. Les dessins sont très bons. Un part de ma déception vient de mon attente trop importante.
A lire malgré tout (mais chez un pote ou à la bibliothèque !)
Mignon tout plein. Une chouette découverte.
François ?... un petit garçon qui déborde d'imagination. Un môme qui (s)invente des histoires. Et ces histoires, il les écrit dans ses cahiers, les raconte à ses copains, en fait d'étranges situations qu'il fait vivre à ses parents.
Mais ces histoires vont lui jouer des tours. Alors il décide de ne plus faire appel à son imaginaire.
Mais cela va-t-il être facile de briser ainsi une fougue créatrice ?...
C'est ce que je me suis amusé à lire et découvrir dans cette "série" prévue pour les "petits" ; un tome où j'ai trouvé de l'humour, de la poésie, de l'aventure ; un heureux mélange pour un bon moment de lecture.
Cote perso : 3,5/5.
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Demi-course et casquette motul
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de lire le premier tome de ce diptyque dans lequel Christophe Gaultier nous raconte quelques anecdotes de son enfance. Bien que la lecture soit fluide et plaisante et malgré quelques (trop) rares sourires, je suis assez déçu du côté humoristique de cette œuvre. L’auteur s’est fait plaisir, ce n’est déjà pas si mal mais je ne suivrais pas ses aventures au-delà de ce premier tome.
César et Ernestine
Une série très fraîche découverte par hasard au détour d’un bouquiniste dont le personnage principal est physiquement à mi chemin entre Gil Jourdan et Fantasio. Ces petits gags d’une page m’ont bien souvent fait sourire et dans l’ensemble on passe un joyeux moment de détente avec cet humour fin que savait à merveille manier Maurice Tillieux. Si vous avez l’occasion de lire quelques gags ne vous en privez pas.
Novikov
Une des bonnes séries de la collection Dédales se déroulant dans les décors de la Russie impériale permettant de mettre en valeur quelques beaux costumes d’époque. Les dessins et les couleurs sont d’ailleurs réussis (couleurs meilleures sur le tome 2). Côté scénario, c’est un polar assez intéressant à suivre et en suivant le héros évoluer dans son enquête, on se prend au jeu des devinettes pour trouver le ou les auteurs des nombreux crimes perpétués dans la ville. Le dénouement est finalement moins complexe par rapport à ce que l’on aurait espéré, et ceci représente ma seule petite déception. Toutefois, on est tout de même surpris et l’ensemble est agréable à suivre.
La Sirène des pompiers
Bonne histoire que celle de ce peintre médiocre qui rêvait de reconnaissance. Surtout qu'un jour, une de ses "oeuvres" -une sirène sur son rocher- fait sensation à Paris. Mais d'où est donc venue cette sorte d'affriolante inspiration ?... Question sur laquelle Hubert -le scénariste- a bâti son postulat pour installer une délicate fantaisie picturale. Peut-être un peu moins "tenace" que son Miss Pas Touche, cet album fait de l'art de la Belle Epoque une vraie farce romantique... et fantastique. Marrant aussi, alors qu'on y traite de l'art : l'histoire ne rend hommage à rien ni personne. Sauf au temps qui passe qui a l'art -si on peut dire- de tout diluer... sauf la beauté...
Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ?
Curieux titre pour un récit qui se passe dans les milieux parisiens de l'édition. J'y ai suivi Simon Breuil, un écrivain qui a son petit crédit. Oh, ce n'est pas (encore) la toute grande gloire, mais ça y approche. Et à la lecture de ce tome, je me suis dit que des "Simon Breuil", il doit y en avoir un fameux paquet dans les "grandes maisons" de l'édition. Curieux style graphique aussi. Attachant. Un peu "comme du Tardi", mâtiné de décors bourgeois. Moynot s'en prend ici à tous ces "pipole", les médiocres qui se pensent maudits alors qu'ils ont un Q.I. équivalent à un cheval à bascule, les salauds aussi... qui se pensent incompris. Un bon album, parfois piquant. Heu... au fait... comment l'auteur connaît-il si bien ces gens ?...
Le Temps des loups
Difficile de noter ce premier tome. Il ne sert que d'introduction et de mise en place de l'histoire, le tome 2 risque de gagner sérieusement en intensité. Ce départ me fait penser un peu à celui de Lune d'argent sur providence. Globalement, je suis bien rentré dans cette histoire et la lecture ne fut pas trop fastidieuse. A la vue des dernières productions de C. BEC, celle ci semble un peu en dessous, mais il faudra patienter pour apporter un jugement plus avisé, car il semble se révéler douer en tant que scénariste. Autre point à noter, il est parti tout seul sur ce projet, ce qui peut laisser à penser qu'il y a matière...
District 77
Un Soda au féminin. Histoire policière flirtant avec le fantastique. Un premier tome sans prétention et de facture assez bonne, ce qui fait que la lecture est plaisante même si ça ne renouvelle rien. Le dessin n'est pas désagréable mais ce n'est pas le genre à en mettre plein les mirettes. L'histoire ne cafouille pas, l'ensemble est clair et le découpage donne un ton rapide. Il faudra évidemment lire la suite pour argumenter plus en faveur (ou pas) de cette série, qui sans révolutionner la bande dessinée reste néanmoins sympathique.
Ile Bourbon 1730
Cet album est intéressant pour son coté historique et en cela les notes en fin d'ouvrage sont particulièrement à lire. Par contre concernant l'histoire en elle-même, ce n'est ni très passionnant, ni vraiment drôle. On découvre différents personnages dont certains inspirés d'hommes ayant existé, le fameux pirate La Buse dont on parle beaucoup rapport à son trésor et sa capture mais qu'on ne voit pas au final. Les auteurs évoquent les moeurs esclavagistes de l'époque à travers l'exploration de 2 métropolitains à la poursuite du mythique dodo. Le dessin c'est du Trondheim, celui qui voulait arrêter la bd, on aime ou pas son style, pour ma part je fais partie de la première catégorie.
Monster
Je viens de venir à bout des 18 tomes de "Monster" (je viens de commencer par ailleurs 20th Century Boys). J'ai commencé cette lecture extrêmement enthousiaste grâce aux très nombreuses critiques élogieuses dont la série peut faire l'objet à travers les différents médias. Le premier tome m'avait conforté dans cette idée. La suite m'a quelque peu fait changer d'avis. En effet, je trouve que de manière générale, le scénario est trop flou et mal "dégrossi". Les très (trop ?!) nombreuses digressions de l'histoire imprègnent une lenteur au récit et compliquent l'intrigue principale. Cela arrive de revoir sortir des personnages dans un tome dont on avait un peu oublié l'existence. De plus, j'ai quand même le vague sentiment d'une arnaque. Tout au long du récit, on vous annonce une vérité absolument incroyable et puis, je trouve, lorsque l'on arrive au bout, je me suis dit au fond de moi-même "Tout ça pour ça !" Mais cessons d'être rabat-joie, "Monster" est une très bonne série. Les personnages sont tous extrêmement bien croqués, l'histoire est très envoûtante. Les dessins sont très bons. Un part de ma déception vient de mon attente trop importante. A lire malgré tout (mais chez un pote ou à la bibliothèque !)
Le Monde selon François
Mignon tout plein. Une chouette découverte. François ?... un petit garçon qui déborde d'imagination. Un môme qui (s)invente des histoires. Et ces histoires, il les écrit dans ses cahiers, les raconte à ses copains, en fait d'étranges situations qu'il fait vivre à ses parents. Mais ces histoires vont lui jouer des tours. Alors il décide de ne plus faire appel à son imaginaire. Mais cela va-t-il être facile de briser ainsi une fougue créatrice ?... C'est ce que je me suis amusé à lire et découvrir dans cette "série" prévue pour les "petits" ; un tome où j'ai trouvé de l'humour, de la poésie, de l'aventure ; un heureux mélange pour un bon moment de lecture. Cote perso : 3,5/5.