Cet album rassemble des petites histoires de 2 pages dans lesquelles on trouve un humour léger voire naïf qui est en décalage avec les productions actuelles.
Le style graphique ressemble à celui que l’on pouvait trouver dans les années 50 avec des personnages figés donnant aux histoires un petit côté charmant.
Je déconseille toutefois de lire cet album d’une traite mais plutôt à petites doses.
Etant donné que la niche potentielle d’acheteurs de ce type d’œuvre particulière est assez réduite, je n’en conseille pas l’achat car en regard du prix assez élevé, cet album pourra décevoir.
Mais bon, l'album en lui même est très beau et utilise des matériaux de grande qualité (ce qui justifie le prix).
Ville mystérieuse, Brougue semble appartenir à un haut Moyen-Âge qui, s'il voit une civilisation raffinée se développer, n'en oublie pas les combats de sang pour s'approprier pouvoir et argent.
Orchestrée par Franz, cette série réserve beaucoup de complots dont Goff et Renarde seront les témoins, les deux jeunes gens et leur artiste de maître Félémius ne faisant qu'involontairement partis de ces intrigues.
Menée à toute vitesse, l'histoire, qui reste dans un cadre tout à la fois flou et original, possède un ton très humoristique. Le troisième tome, où nos deux héros quittent la ville pour chercher l'aide d'une secte de moines guerriers se révèle même franchement iconoclaste (délicieuse scène où deux moines-guerriers capturent Goff et Renarde, comme le jeune homme les menace s'ils touchent sa compagne, les deux hommes lui annoncent qu'ayant fait voeu de chasteté, c'est avec lui qu'ils comptent s'amuser!).
Mais l'humour peut devenir gênant, certaines situations tranchant avec le tragique et la violence d'autres, ceci créant des ruptures de ton qui donne une impression de relâche dans les intrigues.
Ceci dit, la série reste d'une excellente qualité et ravira les amateurs de Franz, mais pour ceux qui découvriraient l'oeuvre de ce géant de la bande dessinée à travers ces albums, il faut reconnaître qu'il y a parfois manqué de rigueur comparé à d'autres de ses créations.
Note approximative : 3.5/5
Avis sur le tome 1.
Ah j’ai vraiment bien aimé cette petite bd. Je connaissais déjà Sergio Salma avec Nathalie mais cette bd est largement mieux.
Le dessin n’est pas très beau, mais il est assez classique, et puis c’est le style de Sergio Salma.
On sourit à presque toutes les pages des gags et on ri à la moitié.
Une bonne bd, avec beaucoup d’humour. A lire.
L'énigme du tueur du Zodiaque a défrayé la chronique et suscité bien des vocations d'écrivains, de graphologues ou de cinéastes. Parmi les films que son histoire a inspirés, citons Dirty Harry de Don Siegel en 1971, The Zodiac d'Alexander Burkley en 2005 et Zodiac, qui arrivera sur nos écrans dans moins de deux mois. Soleil se place encore une fois dans le fauteuil de l'opportuniste en sortant cet album juste avant l'effet de mode que le film ne manquera pas de susciter. Les albums suivants concerneront le Vampire de Sacramento et Ted Bundy.
Cependant la tâche n'a pas été confiée à un tâcheron de bas étage, mais à Fabrice David qui se diversifie après avoir tâté avec des fortunes diverses de la SF (Live war heroes) et à la fantasy (Servitude). Il propose ici sa version des faits, d'une façon assez sèche, presque documentariste. Certes, on voit presque le visage du tueur, mais ce n'est qu'une supposition, car celui-ci n'a jamais été démasqué. Quatre dessinateurs se sont relayés sur le premier album, et curieusement leurs styles sont tellement proches qu'on décèle assez peu de différences, mise à part la même propension à réduire les voitures américaines à des baquets sans forme. Les couleurs de Stambecco ont dû aider à uniformiser, il est vrai.
La lecture du premier tome s'avère, sinon intéressante, relativement distrayante.
La première chose qui m'a doucettement choqué est la couverture : Elle a été modifiée, un tout petit peu... Seulement j'ai eu le sentiment que le profil du personnage se voit moins bien dessiné, c'est dommage.
Il m'est malheureusement impossible de scanner la couverture en raison de sa taille trop grande.
Mais alors... Dès que je l'ai ouvert, de planche en planche, on aurait dit que les couleurs jaillissent vraiment dans mes yeux. Tellement vives qu'on se croirait dans un frigo avec toutes couleurs gaies et... robotiques, si j'ose dire. Quelque chose d'impossible comme au paradis, des couleurs cristallines.
Le scénario est simple, mais se lit avec plaisir. Très peu de paroles, beaucoup de voix off !
Seul le regret, le mien pour préciser, c'est les dessins d'Aoki (auteur coréen)... J'ai bien du mal à les supporter... hélas !
En tout album, ce one shot, est très agréable et, sans doute, chatouilleux à nos yeux émerveillés !
My name is Ambre, Pern d'Ambre... C'eût put être une parfaite introduction à cette BD. On y retrouve tous les ingrédients d'un 007 : le loyal sujet du roi qui démonte seul et dans l'ombre de machiavéliques complots à l'aide de son charme auquel aucune femme ne peut résister et de gadgets ici bien sûr plus envoûtés que technologiques.
Ma foi, j'ai rien contre, d'autant que le scénario est à la fois bien rythmé et bien ficelé. Sans être d'une grande prétention (comme un James Bond en fait), l'intrigue est intéressante.
En revanche le graphisme m'a nettement moins convaincu. J'ai eu l'impression d'avoir sous les yeux mon vieux PC 286 (10 ans avant les Pentium) et quelque antique jeu de rôle dont des séquences d'illustrations en 256 couleurs chatoyantes et exacerbées servaient de scénario. C'est totalement archaïque et désuet mais certains apprécieront peut-être.
Pour une fois, Clair de lune n'a pas pu abandonner cette série, puisqu'il s'agit d'un one-shot. Au final cette série peut se lire au premier ou au second degré (parodie) avec le même plaisir. Note : 3,5
Voilà un diptyque plutôt sympa. Agréable, facile à lire, on passe un très bon moment avec cette série. Le dessin est pas mal, petit bémol pour les couleurs parfois un peu ternes. La mer par exemple est bien trop verte, ça manque un peu de bleu tout ça.
Cette BD nous emmène dans un voyage où l’on ne s’ennuie pas. L’histoire comporte son lot de mystères et de révélations autour de la vie du petit Moïse dans le premier tome. Le deuxième est lui une sorte de huis clos sur un bateau. On suit les péripéties qui opposent Xas à Moïse et son père au rythme du journal de bord. J’ai trouvé les 2 tomes assez différents même s'ils se suivent pour ne former qu’une seule histoire. Ma préférence va au premier évidemment où l'histoire sur la paternité de Moïse est bien plus captivante que la 2ème partie.
J’ai passé un bon moment. Une BD qui mérite plus un 3,5/5 en fin de compte.
Un petit conte assez mélancolique parsemé de quelques notes d’humour.
L’histoire axée autour de 2 thèmes que sont la solitude et l’amour est vraiment très touchante.
J’ai eu plaisir à découvrir Alfred à ses débuts par cette petite Bd qui bien qu’un peu courte, a été très agréable à lire.
Une petite Bd de 24 pages qui mérite d’être parcourue surtout pour sa qualité graphique.
Les dessins de Damien en noir et blanc sont superbes et le découpage très intéressant.
Le scénario est simple et plaisant.
A découvrir
Après lecture des 2 premiers tomes :
Girls est une Bd efficace dans le sens où lorsque l’on commence à rentrer dans l’histoire, les cases et les pages s’enchaînent rapidement avec cette envie de connaître ce qui va ensuite survenir. La lecture est donc très rythmée et accroche voire hypnotise le spectateur. De ce point de vue, c’est une réelle réussite.
Au niveau des ambiances, on sent vraiment monter la tension au fil des pages.
Par contre, je trouve paradoxalement le scénario un peu léger voire peut être un peu répétitif avec cette impression de vouloir faire durer pour faire durer.
Côté dessins, les personnages sont trop figés mais ça passe.
Je réserve mon avis sur l’achat de cette Bd en attendant de connaître la suite.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Canetor
Cet album rassemble des petites histoires de 2 pages dans lesquelles on trouve un humour léger voire naïf qui est en décalage avec les productions actuelles. Le style graphique ressemble à celui que l’on pouvait trouver dans les années 50 avec des personnages figés donnant aux histoires un petit côté charmant. Je déconseille toutefois de lire cet album d’une traite mais plutôt à petites doses. Etant donné que la niche potentielle d’acheteurs de ce type d’œuvre particulière est assez réduite, je n’en conseille pas l’achat car en regard du prix assez élevé, cet album pourra décevoir. Mais bon, l'album en lui même est très beau et utilise des matériaux de grande qualité (ce qui justifie le prix).
Brougue
Ville mystérieuse, Brougue semble appartenir à un haut Moyen-Âge qui, s'il voit une civilisation raffinée se développer, n'en oublie pas les combats de sang pour s'approprier pouvoir et argent. Orchestrée par Franz, cette série réserve beaucoup de complots dont Goff et Renarde seront les témoins, les deux jeunes gens et leur artiste de maître Félémius ne faisant qu'involontairement partis de ces intrigues. Menée à toute vitesse, l'histoire, qui reste dans un cadre tout à la fois flou et original, possède un ton très humoristique. Le troisième tome, où nos deux héros quittent la ville pour chercher l'aide d'une secte de moines guerriers se révèle même franchement iconoclaste (délicieuse scène où deux moines-guerriers capturent Goff et Renarde, comme le jeune homme les menace s'ils touchent sa compagne, les deux hommes lui annoncent qu'ayant fait voeu de chasteté, c'est avec lui qu'ils comptent s'amuser!). Mais l'humour peut devenir gênant, certaines situations tranchant avec le tragique et la violence d'autres, ceci créant des ruptures de ton qui donne une impression de relâche dans les intrigues. Ceci dit, la série reste d'une excellente qualité et ravira les amateurs de Franz, mais pour ceux qui découvriraient l'oeuvre de ce géant de la bande dessinée à travers ces albums, il faut reconnaître qu'il y a parfois manqué de rigueur comparé à d'autres de ses créations.
Surimi - Une vie de crabe
Note approximative : 3.5/5 Avis sur le tome 1. Ah j’ai vraiment bien aimé cette petite bd. Je connaissais déjà Sergio Salma avec Nathalie mais cette bd est largement mieux. Le dessin n’est pas très beau, mais il est assez classique, et puis c’est le style de Sergio Salma. On sourit à presque toutes les pages des gags et on ri à la moitié. Une bonne bd, avec beaucoup d’humour. A lire.
Zodiac Killer
L'énigme du tueur du Zodiaque a défrayé la chronique et suscité bien des vocations d'écrivains, de graphologues ou de cinéastes. Parmi les films que son histoire a inspirés, citons Dirty Harry de Don Siegel en 1971, The Zodiac d'Alexander Burkley en 2005 et Zodiac, qui arrivera sur nos écrans dans moins de deux mois. Soleil se place encore une fois dans le fauteuil de l'opportuniste en sortant cet album juste avant l'effet de mode que le film ne manquera pas de susciter. Les albums suivants concerneront le Vampire de Sacramento et Ted Bundy. Cependant la tâche n'a pas été confiée à un tâcheron de bas étage, mais à Fabrice David qui se diversifie après avoir tâté avec des fortunes diverses de la SF (Live war heroes) et à la fantasy (Servitude). Il propose ici sa version des faits, d'une façon assez sèche, presque documentariste. Certes, on voit presque le visage du tueur, mais ce n'est qu'une supposition, car celui-ci n'a jamais été démasqué. Quatre dessinateurs se sont relayés sur le premier album, et curieusement leurs styles sont tellement proches qu'on décèle assez peu de différences, mise à part la même propension à réduire les voitures américaines à des baquets sans forme. Les couleurs de Stambecco ont dû aider à uniformiser, il est vrai. La lecture du premier tome s'avère, sinon intéressante, relativement distrayante.
Le Septième Ange
La première chose qui m'a doucettement choqué est la couverture : Elle a été modifiée, un tout petit peu... Seulement j'ai eu le sentiment que le profil du personnage se voit moins bien dessiné, c'est dommage. Il m'est malheureusement impossible de scanner la couverture en raison de sa taille trop grande. Mais alors... Dès que je l'ai ouvert, de planche en planche, on aurait dit que les couleurs jaillissent vraiment dans mes yeux. Tellement vives qu'on se croirait dans un frigo avec toutes couleurs gaies et... robotiques, si j'ose dire. Quelque chose d'impossible comme au paradis, des couleurs cristallines. Le scénario est simple, mais se lit avec plaisir. Très peu de paroles, beaucoup de voix off ! Seul le regret, le mien pour préciser, c'est les dessins d'Aoki (auteur coréen)... J'ai bien du mal à les supporter... hélas ! En tout album, ce one shot, est très agréable et, sans doute, chatouilleux à nos yeux émerveillés !
Pern d'Ambre
My name is Ambre, Pern d'Ambre... C'eût put être une parfaite introduction à cette BD. On y retrouve tous les ingrédients d'un 007 : le loyal sujet du roi qui démonte seul et dans l'ombre de machiavéliques complots à l'aide de son charme auquel aucune femme ne peut résister et de gadgets ici bien sûr plus envoûtés que technologiques. Ma foi, j'ai rien contre, d'autant que le scénario est à la fois bien rythmé et bien ficelé. Sans être d'une grande prétention (comme un James Bond en fait), l'intrigue est intéressante. En revanche le graphisme m'a nettement moins convaincu. J'ai eu l'impression d'avoir sous les yeux mon vieux PC 286 (10 ans avant les Pentium) et quelque antique jeu de rôle dont des séquences d'illustrations en 256 couleurs chatoyantes et exacerbées servaient de scénario. C'est totalement archaïque et désuet mais certains apprécieront peut-être. Pour une fois, Clair de lune n'a pas pu abandonner cette série, puisqu'il s'agit d'un one-shot. Au final cette série peut se lire au premier ou au second degré (parodie) avec le même plaisir. Note : 3,5
Le Coeur en Islande
Voilà un diptyque plutôt sympa. Agréable, facile à lire, on passe un très bon moment avec cette série. Le dessin est pas mal, petit bémol pour les couleurs parfois un peu ternes. La mer par exemple est bien trop verte, ça manque un peu de bleu tout ça. Cette BD nous emmène dans un voyage où l’on ne s’ennuie pas. L’histoire comporte son lot de mystères et de révélations autour de la vie du petit Moïse dans le premier tome. Le deuxième est lui une sorte de huis clos sur un bateau. On suit les péripéties qui opposent Xas à Moïse et son père au rythme du journal de bord. J’ai trouvé les 2 tomes assez différents même s'ils se suivent pour ne former qu’une seule histoire. Ma préférence va au premier évidemment où l'histoire sur la paternité de Moïse est bien plus captivante que la 2ème partie. J’ai passé un bon moment. Une BD qui mérite plus un 3,5/5 en fin de compte.
Le Chant du Coq
Un petit conte assez mélancolique parsemé de quelques notes d’humour. L’histoire axée autour de 2 thèmes que sont la solitude et l’amour est vraiment très touchante. J’ai eu plaisir à découvrir Alfred à ses débuts par cette petite Bd qui bien qu’un peu courte, a été très agréable à lire.
La meute
Une petite Bd de 24 pages qui mérite d’être parcourue surtout pour sa qualité graphique. Les dessins de Damien en noir et blanc sont superbes et le découpage très intéressant. Le scénario est simple et plaisant. A découvrir
Girls
Après lecture des 2 premiers tomes : Girls est une Bd efficace dans le sens où lorsque l’on commence à rentrer dans l’histoire, les cases et les pages s’enchaînent rapidement avec cette envie de connaître ce qui va ensuite survenir. La lecture est donc très rythmée et accroche voire hypnotise le spectateur. De ce point de vue, c’est une réelle réussite. Au niveau des ambiances, on sent vraiment monter la tension au fil des pages. Par contre, je trouve paradoxalement le scénario un peu léger voire peut être un peu répétitif avec cette impression de vouloir faire durer pour faire durer. Côté dessins, les personnages sont trop figés mais ça passe. Je réserve mon avis sur l’achat de cette Bd en attendant de connaître la suite.