Note approximative : 2.5/5
Avis sur l’intégrale.
Moui, pas mal, mais il y a mieux.
Les dessin, c’est le style de Bretecher : on n’aime ou on n’aime pas, moi je suis pas fan. L’humour, a peu près la moitié des gags m’ont faits sourires, beaucoup moins mon fait vraiment rire. Ce que j’ai bien aimé, c’est qu’on voit un peu de la vie des personnages principaux : la famille du petit amie de la secrétaire, est snob a part la tante qui aime bien « faire ch**r sa famille ». Autrement la femme de ménage est la même que dans « Le destin de Monique ». Bon le lettrage n’est pas très beau comme souvent dans Bretecher.
Une petite déception, un assez bon divertissements.
Je surfe sur la vague de la sortie ciné. Cette phrase ne vaut que pour ce mois. J'en profite, je suis ''in''.
Et ce livre me direz vous ? Un vrai film…
L'histoire est une entrée en matière, présentation des personnages, présentation des lieux…c'est limpide, c'est propre, c'est agréable, ça se lit sans sourciller.
Dés le début, une grosse question nous assaille. Ceci n'est pas vraiment un spoiler, vu que c'est ce qu'on lit partout, mais le fait que le héro, Arren, tue son père d'entrée de jeu pour partir avec l'épée nous laisse tout de même bien désireux de savoir le pourquoi du comment.
Maintenant, pourquoi ai-je initialement dit un vrai film ? Pour le dessin et surtout pour le découpage des cases qui reprend la technique des scrolling, des zooms in et out, des travelling, des plongées contre plongées.
A maintes reprises, une même case un même décor est repris afin de montrer des personnages qui passent, ou afin de décrire une action au ralenti. Ainsi, seuls quelques petits éléments sont modifiés à chaque fois.
Le résultat est plutôt surprenant. Alors que globalement le rendu est sympathique, on se croirait au ciné, et l'action semble bien prendre de longs jours en quelques plans, parfois. Cette répétition de plans nous donne l'impression d'une action qui dure plusieurs minutes alors qu'elle ne dure probablement pas plus de quelques secondes.
Le trait en lui-même est typique des dernières productions cinématographiques du genre et surtout de Miyazaki. Sauf que Halte !, ici il ne s'agit pas de Hayao (Princesse Mononoke,Le Voyage de Chihiro), mais de son fils Goro.
Pour autant, Goro est assisté des fidèles de son père et cela se ressent. Le trait est limpide, fluide, précis, fin, vraiment pas grand-chose à redire…
Les couleurs pour leur part méritent deux approches. La première concernant les décors, la seconde concernant les objets et personnages ''utiles''.
Les décors, sont splendides et profitent sûrement des dernières solutions en terme de plaquage de textures. Les détails sont nombreux et en mettent plein la vue.
Les personnages et objets utiles, quant à eux sont traités à la manière Spirou et Fantasio, en couleur pleine. Les contrastes sont bien choisis, rien de criards, juste lumineux.
Mais parfois comme je m'y attendais, l'association des deux perturbe l'œil. Principalement sur les vues d'ensemble. L'opposition des techniques décors/personnages en devient dérangeante à de rares occasions.
Bref, je n'aurai sûrement pas l'occasion d'aller au ciné voir ce film d'animation, alors, ce manga est plutôt une bonne alternative.
A savoir, un tome par mois est prévu à partir de mars 2007.
Le titre de l’album est à l’image du graphisme : très épuré. Le trait est élégant et posé avec beaucoup de douceur dans l’encrage qui donne un très bon rendu N&B. Esthétiquement, c’est donc réussi !
Mais si le graphisme a du style, il reste que les traits de visages des protagonistes (Kayako et Masami) sont trop similaires, ce qui amène souvent à des confusions d’identité.
De plus, comme mentionné plus bas, les deux filles s’appellent tantôt par leur prénom, tantôt par leur nom de famille.
Tout cela pour mettre en évidence la relative complexité (inutile à mon sens) de la lecture qui demande une attention soutenue (et encore, ’faut souvent revenir trois ou quatre pages en arrière pour mieux comprendre qui est qui).
Sinon, le récit de cette relation amoureuse naissante entre deux lycéennes est traité avec beaucoup de pudeur et de respect mutuel. Il faut cependant bien avouer qu’il se passe peu de choses et que si le final sied bien à l’histoire, il reste néanmoins convenu. Bref, une lecture qui ne déchaîne pas les passions malgré le fait que l’album traite d’un sujet peu exploité en bd. A lire si l’occasion se présente.
NB : Pour information, c’est mon 3eme manga de lu et le premier dans le sens original. Et je dois dire que ma petite appréhension à lire en sens inverse s’est vite estompée. En fait, je la préfère nettement à l’adaptation au sens de lecture à l’européenne ! Ca m’encourage à découvrir d’autres mangas.
Nouvelle série qui débarque, elle est intéressante sans toutefois s'avérer assez bien menée pour susciter un intérêt digne d'attendre impatiemment et fébrilement le tome suivant...
Le héros est un peu jeune, et l'histoire a du mal à démarrer...
Malgré tout, le trait est bon, et le design de l'ensemble plutôt joli, assez agréable à lire, même si c'est loin d'être original... ça m'a même rappelé un peu FullMetal Alchemist, ou Chrono crusade... en moins bon.
Plutôt à lire qu'à acheter selon moi.
Une BD agréable et dépaysante qui se dévore en vingt minutes.
Quand on connaît un peu l'Afrique et le monde un peu rance des coopérants professionnels, c'est effectivement très bien rendu.
Le dessin à l'aquarelle fait penser à du Sfar en plus sage et les poèmes de Baudelaire accompagnent très agréablement le texte.
L'histoire est toute simple mais sonne juste parce que, comme le confesse Alessandra, elle est en partie autobiographique.
A part ça, Alessandra est un gars super sympa, qui fait de belles dédicaces en vous racontant que le ministère des Affaires étrangères le paye pour aller faire des carnets de voyage dans la corne de l'Afrique. Heureux homme...
En ce qui me concerne, j'ai eu la chance de pouvoir lire "Black Hole" d'un coup, dans l'intégrale.
Ca faisait longtemps que je tournais autour, de par sa réputation de qualité, mais aussi son sujet, des adolescents ayant subi des mutations et se retrouvant exclus du monde "normal".
Et puis ça y était, j'étais au milieu de tous ces ados paumés, luttant pour ne pas céder au désespoir, essayant de se serrer les coudes pour s'en sortir, d'une façon ou d'une autre.
J'ai été un peu déçu par cette série. D'abord par un aspect visuel quand même difficile à contourner : la grande ressemblance entre les deux héros masculins de la série. J'avais du mal à m'y retrouver, même si leurs histoires étaient quand même un peu compartimentées. Et puis aussi le fait que l'histoire semblait revenir en arrière sans prévenir. Ca m'a un peu gêné, et j'ai dû reprendre ma lecture un peu avant pour en comprendre la structure.
Mais pour le reste, c'est vraiment bon. Charles Burns distille un fantastique diffus, ténu, qui ne semble en fait n'être qu'un prétexte pour se pencher sur ce drame social touchant plusieurs jeunes américains. Et c'est là que le récit prend toute sa force. cette peinture de moeurs d'une population marginale est vraiment saisissante. On se croirait vraiment, par moments, dans la tête de ces jeunes gens.
Au final, ma lecture a été assez agréable, mais certains choix narratifs et visuels m'ont un peu freiné dans ma progression.
« A travers… ». C’est exactement la sensation qui ressort après deux lectures de cet album. Pour reprendre le titre : j’ai l’impression d’être passé à travers. Mais peut-être pas comme l’auteur l’aurait voulu.
Malgré une histoire originale illustrée par un style graphique très attachant, je n’ai jamais été ému. Je suis resté le témoin non concerné des angoisses du (malheureux ?) héros. Je pense avoir saisi la plupart des idées proposées par Thomas Cadène ; difficultés de l’amour (platonique), solitude dans notre société moderne, différence, bascule dans la démence…Mais au final, cette petite étude sociologique et psychanalytique m’est demeurée assez hermétique. J’ai le sentiment de ne pas en avoir tiré la substantifique moelle car, encore une fois, je n’ai éprouvé aucune empathie. Ou, tout simplement, je n’ai rien compris…
Paradoxalement, j’ai quand même passé un moment assez agréable et je conseille donc la lecture de cet album. J’espère qu’il sera plus évocateur pour d’autres.
Une fois n'est pas coutume, c'est sur un coup de coeur que j'ai choisi cette BD. Mon oeil a été attiré par la couverture qui m'a intrigué. De plus, le personnage du Baron de Münchhausen m'intrigue. Je ne sais pas grand chose de lui si ce n'est quelques souvenirs d'un dessin animé qui passait quand j'étais jeune (temps pas si loin que ça mais qui s'éloigne malgré tout).
Le dessin est vraiment très agréable. On a un peu l'impression de regarder des illustrations faites à la pastel. Les couleurs sont chaudes puis deviennent plus froides quand l'histoire le nécessite. Le style est vraiment intéressant et m'a fait penser à d'autres BD qui avaient un graphisme qui sortait de l'ordinaire (Abraxas de Corbeyran et Alfred ou Petrus Barbygère de Sfar et Dubois). Je ne connais pas les autres oeuvres de l'auteur mais cela me donne envie de les découvrir.
Une belle BD ne fait pas une bonne BD. L'histoire du Baron fait penser à la princesse Shéhérazade racontant ses contes des 1001 nuits. Nous avons une succession d'aventures rocambolesques narrées par le héros qui prétend ne raconter que la stricte vérité. Ses mésaventures sont assez prenantes et rappelleront d'autres illustres péripéties (la géante m'a fait penser au cyclope de L'Odyssée). Je ne connais pas le récit original et je ne sais pas si Supiot y est fidèle mais en tout cas les aventures sont prenantes. Le défaut pourrait être le trop grand nombre de ces aventures racontées en un tome. Tout s'enchaîne très (trop ?) rapidement et j'aurais aimé m'arrêter un peu sur tel ou tel personnage secondaire. On a un peu l’impression de courir derrière l'auteur. On voudrait prendre son temps.
Bref c'est une bonne série, un peu dans l'esprit de "De capes et de crocs". J'attends la suite avec impatience et j'espère que l'auteur changera de rythme dans sa narration. Ceci dit, malgré tout je pense que je lirai la suite.
Hammerfall s'annonce comme le début d'une saga assez ambitieuse, mettant en scène un conflit de civilisations entre ceux qui ne s'appelaient pas encore vikings et l'empire chrétien de Charlemagne. Décor historique original pour un scénario qui s'entame joliment.
La couverture de Nicolas Fructus annonce la couleur : elle est superbe.
Le dessin des planches est plus inégal. Quoique soigné, le style de Boris Talijancic n'est pas exempt de défauts. Les visages, par exemple présentent bien quand ils sont vus de près - même si leurs expressions sont souvent figées - mais paraissent plus brouillons dès que l'on s'éloigne un peu. Et pourtant certaines images sont vraiment jolies. Je pense par exemple à la dernière planche du premier tome qui est très travaillée.
L'ensemble visuel est rehaussé par les couleurs d'Irène Häfliger qui sont certes sobres mais harmonieuses et donnant un bel aspect professionnel aux pages de l'album.
Nous avons donc là une BD au dessin relativement bon et dont la narration graphique est tout à fait fluide.
Le récit nous place directement dans un décor viking, ou plutôt svear puisqu'à l'époque, 794 après J-C, les vikings ne s'appelaient pas encore ainsi. Les auteurs maîtrisent parfaitement ce décor historique, les noms et usages ainsi que la mythologie de l'époque, les restituant avec plus de sérieux que de nombreux autres récits vikings plus fantaisistes.
Le scénario s'entame de manière assez classique, avec un mariage bouleversé par l'attaque d'un ancien banni revenu se venger à la tête d'une armée composite de svear, saxons et francs. Le héros, sa fiancée et ses proches se retrouvent alors tous réduits en esclavage et menés vers une direction mystérieuse par cette armée aux objectifs non moins mystérieux.
Initialement dans une ambiance purement historique, le récit laisse apparaître peu à peu des intrusions de fantastique, légendes et mythologie nordique faisant doucement leur apparition jusqu'à la dernière planche du tome 1 qui nous plonge sans ambiguïté dans le médiéval fantastique.
Cette BD plaira tout d'abord aux amateurs de récits viking et scandinaves. Mais son scénario va au-delà de ce seul aspect puisqu'il semble bien nous diriger vers un conflit géopolitique et religieux plus large, mettant en scène les dieux nordiques, les fidèles du Christ, l'empire chrétien de Charlemagne, les créatures surnaturelles scandinaves et au milieu de tout cela, les svears qui font presque figure de victimes. Autant dire que les amateurs d'histoire médiévale, de conflits de civilisations, d'oppositions religieuses et de mythologie seront ravis.
J'attends donc la suite avec un véritable intérêt, me demandant jusqu'où tout cela peut nous mener.
Après lecture de l’ensemble de la série je ne suis pas déçu de mon acquisition.
L’histoire est amusante et très plaisante à lire, les évènements s’enchaînent rapidement et l’on ne s’y ennuie pas. En bref, c’est très divertissant même s'il a manqué un petit quelque chose qui aurait pu provoquer chez moi plus d’enthousiasme comme cela avait été le cas pour la série De Cape et de Crocs par exemple.
Le dessin est pas mal mais ne m’a pas vraiment emballé.
Dans l’ensemble, on passe un bon moment et c’est ce qui compte. 3,5/5 pour moi.
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Docteur Ventouse Bobologue
Note approximative : 2.5/5 Avis sur l’intégrale. Moui, pas mal, mais il y a mieux. Les dessin, c’est le style de Bretecher : on n’aime ou on n’aime pas, moi je suis pas fan. L’humour, a peu près la moitié des gags m’ont faits sourires, beaucoup moins mon fait vraiment rire. Ce que j’ai bien aimé, c’est qu’on voit un peu de la vie des personnages principaux : la famille du petit amie de la secrétaire, est snob a part la tante qui aime bien « faire ch**r sa famille ». Autrement la femme de ménage est la même que dans « Le destin de Monique ». Bon le lettrage n’est pas très beau comme souvent dans Bretecher. Une petite déception, un assez bon divertissements.
Les Contes de Terremer
Je surfe sur la vague de la sortie ciné. Cette phrase ne vaut que pour ce mois. J'en profite, je suis ''in''. Et ce livre me direz vous ? Un vrai film… L'histoire est une entrée en matière, présentation des personnages, présentation des lieux…c'est limpide, c'est propre, c'est agréable, ça se lit sans sourciller. Dés le début, une grosse question nous assaille. Ceci n'est pas vraiment un spoiler, vu que c'est ce qu'on lit partout, mais le fait que le héro, Arren, tue son père d'entrée de jeu pour partir avec l'épée nous laisse tout de même bien désireux de savoir le pourquoi du comment. Maintenant, pourquoi ai-je initialement dit un vrai film ? Pour le dessin et surtout pour le découpage des cases qui reprend la technique des scrolling, des zooms in et out, des travelling, des plongées contre plongées. A maintes reprises, une même case un même décor est repris afin de montrer des personnages qui passent, ou afin de décrire une action au ralenti. Ainsi, seuls quelques petits éléments sont modifiés à chaque fois. Le résultat est plutôt surprenant. Alors que globalement le rendu est sympathique, on se croirait au ciné, et l'action semble bien prendre de longs jours en quelques plans, parfois. Cette répétition de plans nous donne l'impression d'une action qui dure plusieurs minutes alors qu'elle ne dure probablement pas plus de quelques secondes. Le trait en lui-même est typique des dernières productions cinématographiques du genre et surtout de Miyazaki. Sauf que Halte !, ici il ne s'agit pas de Hayao (Princesse Mononoke,Le Voyage de Chihiro), mais de son fils Goro. Pour autant, Goro est assisté des fidèles de son père et cela se ressent. Le trait est limpide, fluide, précis, fin, vraiment pas grand-chose à redire… Les couleurs pour leur part méritent deux approches. La première concernant les décors, la seconde concernant les objets et personnages ''utiles''. Les décors, sont splendides et profitent sûrement des dernières solutions en terme de plaquage de textures. Les détails sont nombreux et en mettent plein la vue. Les personnages et objets utiles, quant à eux sont traités à la manière Spirou et Fantasio, en couleur pleine. Les contrastes sont bien choisis, rien de criards, juste lumineux. Mais parfois comme je m'y attendais, l'association des deux perturbe l'œil. Principalement sur les vues d'ensemble. L'opposition des techniques décors/personnages en devient dérangeante à de rares occasions. Bref, je n'aurai sûrement pas l'occasion d'aller au ciné voir ce film d'animation, alors, ce manga est plutôt une bonne alternative. A savoir, un tome par mois est prévu à partir de mars 2007.
Blue
Le titre de l’album est à l’image du graphisme : très épuré. Le trait est élégant et posé avec beaucoup de douceur dans l’encrage qui donne un très bon rendu N&B. Esthétiquement, c’est donc réussi ! Mais si le graphisme a du style, il reste que les traits de visages des protagonistes (Kayako et Masami) sont trop similaires, ce qui amène souvent à des confusions d’identité. De plus, comme mentionné plus bas, les deux filles s’appellent tantôt par leur prénom, tantôt par leur nom de famille. Tout cela pour mettre en évidence la relative complexité (inutile à mon sens) de la lecture qui demande une attention soutenue (et encore, ’faut souvent revenir trois ou quatre pages en arrière pour mieux comprendre qui est qui). Sinon, le récit de cette relation amoureuse naissante entre deux lycéennes est traité avec beaucoup de pudeur et de respect mutuel. Il faut cependant bien avouer qu’il se passe peu de choses et que si le final sied bien à l’histoire, il reste néanmoins convenu. Bref, une lecture qui ne déchaîne pas les passions malgré le fait que l’album traite d’un sujet peu exploité en bd. A lire si l’occasion se présente. NB : Pour information, c’est mon 3eme manga de lu et le premier dans le sens original. Et je dois dire que ma petite appréhension à lire en sens inverse s’est vite estompée. En fait, je la préfère nettement à l’adaptation au sens de lecture à l’européenne ! Ca m’encourage à découvrir d’autres mangas.
D.Gray-Man
Nouvelle série qui débarque, elle est intéressante sans toutefois s'avérer assez bien menée pour susciter un intérêt digne d'attendre impatiemment et fébrilement le tome suivant... Le héros est un peu jeune, et l'histoire a du mal à démarrer... Malgré tout, le trait est bon, et le design de l'ensemble plutôt joli, assez agréable à lire, même si c'est loin d'être original... ça m'a même rappelé un peu FullMetal Alchemist, ou Chrono crusade... en moins bon. Plutôt à lire qu'à acheter selon moi.
Fikrie
Une BD agréable et dépaysante qui se dévore en vingt minutes. Quand on connaît un peu l'Afrique et le monde un peu rance des coopérants professionnels, c'est effectivement très bien rendu. Le dessin à l'aquarelle fait penser à du Sfar en plus sage et les poèmes de Baudelaire accompagnent très agréablement le texte. L'histoire est toute simple mais sonne juste parce que, comme le confesse Alessandra, elle est en partie autobiographique. A part ça, Alessandra est un gars super sympa, qui fait de belles dédicaces en vous racontant que le ministère des Affaires étrangères le paye pour aller faire des carnets de voyage dans la corne de l'Afrique. Heureux homme...
Black Hole
En ce qui me concerne, j'ai eu la chance de pouvoir lire "Black Hole" d'un coup, dans l'intégrale. Ca faisait longtemps que je tournais autour, de par sa réputation de qualité, mais aussi son sujet, des adolescents ayant subi des mutations et se retrouvant exclus du monde "normal". Et puis ça y était, j'étais au milieu de tous ces ados paumés, luttant pour ne pas céder au désespoir, essayant de se serrer les coudes pour s'en sortir, d'une façon ou d'une autre. J'ai été un peu déçu par cette série. D'abord par un aspect visuel quand même difficile à contourner : la grande ressemblance entre les deux héros masculins de la série. J'avais du mal à m'y retrouver, même si leurs histoires étaient quand même un peu compartimentées. Et puis aussi le fait que l'histoire semblait revenir en arrière sans prévenir. Ca m'a un peu gêné, et j'ai dû reprendre ma lecture un peu avant pour en comprendre la structure. Mais pour le reste, c'est vraiment bon. Charles Burns distille un fantastique diffus, ténu, qui ne semble en fait n'être qu'un prétexte pour se pencher sur ce drame social touchant plusieurs jeunes américains. Et c'est là que le récit prend toute sa force. cette peinture de moeurs d'une population marginale est vraiment saisissante. On se croirait vraiment, par moments, dans la tête de ces jeunes gens. Au final, ma lecture a été assez agréable, mais certains choix narratifs et visuels m'ont un peu freiné dans ma progression.
À travers moi
« A travers… ». C’est exactement la sensation qui ressort après deux lectures de cet album. Pour reprendre le titre : j’ai l’impression d’être passé à travers. Mais peut-être pas comme l’auteur l’aurait voulu. Malgré une histoire originale illustrée par un style graphique très attachant, je n’ai jamais été ému. Je suis resté le témoin non concerné des angoisses du (malheureux ?) héros. Je pense avoir saisi la plupart des idées proposées par Thomas Cadène ; difficultés de l’amour (platonique), solitude dans notre société moderne, différence, bascule dans la démence…Mais au final, cette petite étude sociologique et psychanalytique m’est demeurée assez hermétique. J’ai le sentiment de ne pas en avoir tiré la substantifique moelle car, encore une fois, je n’ai éprouvé aucune empathie. Ou, tout simplement, je n’ai rien compris… Paradoxalement, j’ai quand même passé un moment assez agréable et je conseille donc la lecture de cet album. J’espère qu’il sera plus évocateur pour d’autres.
Les Aventures oubliées du Baron de Münchhausen
Une fois n'est pas coutume, c'est sur un coup de coeur que j'ai choisi cette BD. Mon oeil a été attiré par la couverture qui m'a intrigué. De plus, le personnage du Baron de Münchhausen m'intrigue. Je ne sais pas grand chose de lui si ce n'est quelques souvenirs d'un dessin animé qui passait quand j'étais jeune (temps pas si loin que ça mais qui s'éloigne malgré tout). Le dessin est vraiment très agréable. On a un peu l'impression de regarder des illustrations faites à la pastel. Les couleurs sont chaudes puis deviennent plus froides quand l'histoire le nécessite. Le style est vraiment intéressant et m'a fait penser à d'autres BD qui avaient un graphisme qui sortait de l'ordinaire (Abraxas de Corbeyran et Alfred ou Petrus Barbygère de Sfar et Dubois). Je ne connais pas les autres oeuvres de l'auteur mais cela me donne envie de les découvrir. Une belle BD ne fait pas une bonne BD. L'histoire du Baron fait penser à la princesse Shéhérazade racontant ses contes des 1001 nuits. Nous avons une succession d'aventures rocambolesques narrées par le héros qui prétend ne raconter que la stricte vérité. Ses mésaventures sont assez prenantes et rappelleront d'autres illustres péripéties (la géante m'a fait penser au cyclope de L'Odyssée). Je ne connais pas le récit original et je ne sais pas si Supiot y est fidèle mais en tout cas les aventures sont prenantes. Le défaut pourrait être le trop grand nombre de ces aventures racontées en un tome. Tout s'enchaîne très (trop ?) rapidement et j'aurais aimé m'arrêter un peu sur tel ou tel personnage secondaire. On a un peu l’impression de courir derrière l'auteur. On voudrait prendre son temps. Bref c'est une bonne série, un peu dans l'esprit de "De capes et de crocs". J'attends la suite avec impatience et j'espère que l'auteur changera de rythme dans sa narration. Ceci dit, malgré tout je pense que je lirai la suite.
Hammerfall
Hammerfall s'annonce comme le début d'une saga assez ambitieuse, mettant en scène un conflit de civilisations entre ceux qui ne s'appelaient pas encore vikings et l'empire chrétien de Charlemagne. Décor historique original pour un scénario qui s'entame joliment. La couverture de Nicolas Fructus annonce la couleur : elle est superbe. Le dessin des planches est plus inégal. Quoique soigné, le style de Boris Talijancic n'est pas exempt de défauts. Les visages, par exemple présentent bien quand ils sont vus de près - même si leurs expressions sont souvent figées - mais paraissent plus brouillons dès que l'on s'éloigne un peu. Et pourtant certaines images sont vraiment jolies. Je pense par exemple à la dernière planche du premier tome qui est très travaillée. L'ensemble visuel est rehaussé par les couleurs d'Irène Häfliger qui sont certes sobres mais harmonieuses et donnant un bel aspect professionnel aux pages de l'album. Nous avons donc là une BD au dessin relativement bon et dont la narration graphique est tout à fait fluide. Le récit nous place directement dans un décor viking, ou plutôt svear puisqu'à l'époque, 794 après J-C, les vikings ne s'appelaient pas encore ainsi. Les auteurs maîtrisent parfaitement ce décor historique, les noms et usages ainsi que la mythologie de l'époque, les restituant avec plus de sérieux que de nombreux autres récits vikings plus fantaisistes. Le scénario s'entame de manière assez classique, avec un mariage bouleversé par l'attaque d'un ancien banni revenu se venger à la tête d'une armée composite de svear, saxons et francs. Le héros, sa fiancée et ses proches se retrouvent alors tous réduits en esclavage et menés vers une direction mystérieuse par cette armée aux objectifs non moins mystérieux. Initialement dans une ambiance purement historique, le récit laisse apparaître peu à peu des intrusions de fantastique, légendes et mythologie nordique faisant doucement leur apparition jusqu'à la dernière planche du tome 1 qui nous plonge sans ambiguïté dans le médiéval fantastique. Cette BD plaira tout d'abord aux amateurs de récits viking et scandinaves. Mais son scénario va au-delà de ce seul aspect puisqu'il semble bien nous diriger vers un conflit géopolitique et religieux plus large, mettant en scène les dieux nordiques, les fidèles du Christ, l'empire chrétien de Charlemagne, les créatures surnaturelles scandinaves et au milieu de tout cela, les svears qui font presque figure de victimes. Autant dire que les amateurs d'histoire médiévale, de conflits de civilisations, d'oppositions religieuses et de mythologie seront ravis. J'attends donc la suite avec un véritable intérêt, me demandant jusqu'où tout cela peut nous mener.
Garulfo
Après lecture de l’ensemble de la série je ne suis pas déçu de mon acquisition. L’histoire est amusante et très plaisante à lire, les évènements s’enchaînent rapidement et l’on ne s’y ennuie pas. En bref, c’est très divertissant même s'il a manqué un petit quelque chose qui aurait pu provoquer chez moi plus d’enthousiasme comme cela avait été le cas pour la série De Cape et de Crocs par exemple. Le dessin est pas mal mais ne m’a pas vraiment emballé. Dans l’ensemble, on passe un bon moment et c’est ce qui compte. 3,5/5 pour moi.