Salonique. Grèce.
De passage, Loti -jeune lieutenant de la marine anglaise- aperçoit, derrière une fenêtre d'un harem, le visage aux yeux verts d' Aziyadé. Coup de foudre immédiat. Dès cet instant, il ne vivra plus que pour elle.
Et naîtra une grande histoire d'amour.
Et naîtra une belle adaptation de Bourgeron qui ma emmené quelque part dans ces mystères de l'Orient. Délicat, l'auteur m'a décrit avec une vraie finesse d'analyse ce rapport homme-femme.
Oh, c'est vrai, les visages des intervenants ne sont pas très expressifs. Mais c'est cela qui m'a attiré. Par la position de ses personnages, sa mise en scène du roman, son découpage, ses ambiances et ses couleurs ; Bergeron est parvenu à me communiquer les divers sentiments qu'éprouvent ces deux êtres. Faut-il qu'un personnage ait sa bouche dessinée ouverte pour montrer au lecteur qu'il dit quelque chose ?... Parfois il suffit d'un simple trait, d'une ligne qui souligne une ombre, un regard. Et l'on (se) comprend très bien...
Un ouvrage épais, certes, et que je n'arrive réellement pas à classer. C'est peut-être ça qui fait sa beauté.
Cote perso : 3,5/5
Un premier tome où j'ai fait la connaissance de "Boozer", un héros assez solitaire au grand coeur... mais aussi un peu poivrot. Et je l'ai suivi, alors qu'obligé de mener une enquête martienne au beau milieu d'un territoire vraiment peu attirant : celui des redoutables -et redoutés- Afridiens.
Au scénario ?... un Corbeyran au "Chant des Stryges" de bonne mémoire. Malheureusement -ben oui- l'intrigue ici développée est quand même moins accrocheuse que ladite série.
Le dessin ?... Un graphisme au trait un peu "jeune", hésitant.
L'ensemble ?... Une première histoire qui, si elle démarre bien, perd un peu de son intérêt en cours de lecture.
In fine : une sorte de "naissance" de série qui, en fin de tome, m'a apporté des questions quant au contenu du scénario, ainsi qu'au graphisme "débutant".
Bon début quand même pour l'ensemble. J'attends le tome 2 pour me faire une idée plus précise. Et, je ne sais pourquoi, j'ai l'impression qu'il sera meilleur. Et je me trompe rarement.
J'ai eu affaire à quoi ?... aux aventures de Ludivine qui, à cause d'un problème de rideau de douche électromagnétique, se retrouve par accident dans un monde étrange : celui de Nibiru.
J'ai eu affaire à qui ?... Bellamy. Un dessinateur dont la "spécialité" est de croquer (!) les femmes dénudées.
Le tout pour ?... une bonne histoire aux couleurs éclatantes, mais qui souffre quand même -au point de vue du scénario (par Bellamy également)- d'un certain manque d'originalité. C'est vrai que cette série -à voir la suite- ne révolutionne pas le genre dit "Fantasy" ; mais l'ensemble ne se prend pas au sérieux et est de lecture agréable.
Je ne conseille pas l'achat POUR L'INSTANT, mais j'attends la suite -sans impatience il est vrai- pour éventuellement revoir mon appréciation.
Une série qui offre un bon mélange de science-fiction à une sorte de féminisme contemporain.
Glam et Comet ?... deux héroïnes un peu "pétées" qui m'ont emmené dans des aventures assez rocambolesques plutôt réussies. C'est déjà ça.
C'est vrai, ce n'est pas très "fin" mais la recette concoctée par les auteurs s'avère assez efficace.
Des scénarios divertissants pour des voyages comico-cosmiques où j'ai parcouru des planètes "fofolles" sont mis en scène par un graphisme un peu "spécial".
Je ne dis pas qu'il faut une loupe pour décrypter nombre de cases ; mais les vignettes comptent parfois tant de détails -petits même-, sont denses à un point tel que je me suis souvent arrêté sur nombre d'elles. Peur de rater quelque chose "au cas où" ?... Ou attirance pour cette sorte de surcharge ?... A vrai dire, je ne sais pas. Toujours est-il que -un peu comme Foufi il y a... longtemps- j'ai retrouvé "des dessins dans le dessin". Et j'aime assez.
Série qui ne renouvelle pas le genre ; mais attirante dans son concept et imaginative.
Bunker est le genre de série qui a tout pour réussir. Le thème du scénario est basé sur l'action et le fantastique. Le rythme de narration est soutenu et le dessin est très fun. Avec tout cela, difficile de s'ennuyer. Tant mieux car c'est le but recherché.
Pour en revenir plus précisément à Bunker, le scénario est bien foutu mais il est clair que la comparaison avec Sanctuaire est inévitable. L'histoire est dans la même veine si ce n'est que j'ai trouvé celui-ci un peu plus bavard. Betdeder a une écriture assez différente de celle de Dorison sur ce point-là, c'est clair.
Au niveau du scénario, excepté un passage qui m'a semblé un peu confus, le récit est plutôt plaisant.
Ce tome d'introduction laisse présager quelques surprises intéressantes et c'est tant mieux.
Le dessin de Bec est toujours aussi réussi. Son graphisme colle parfaitement avec ce genre d'histoire.
Bunker est une série divertissante qui mérite d'être lue.
Ne vous en privez pas !
Dring... dring...
- "Allo !?... l'Ymagier écoute..."
- "Heu... bonjour... ici le Secrétaire du Conseil Galactique des Collectionneurs Fous. Dites... euh... une équipe d'explorateurs qui découvrent des mégalodons disparus depuis des millénaires... euh... avec des "bons" et des "mauvais" et plein de bagarres... ça existe ?..."
- "Ben oui... c'est dans la série "Bessy", album n° 8, titre "La peur de Bessy". Ca date d'une cinquantaire d'années. Mais le mégalodon est un Dimetrodon, et l'histoire se passe sous terre".
- "Et ça se trouve où ?... "
- "Euh..là, faut aller en face sur le "site bleu".
- "Et le même genre de postulat, mais qui se passerait sous l'eau ?..."
- "Là, ce serait un peu différent, et..."
Bip... bip... bip... tiens, la ligne a été coupée !...
Je me suis donc inquiété et ai fait l'acquisition de Carthago. Tome 1.
Pas mal, c'est vrai ; même si le fond de cette histoire n'est pas une "nouveauté".
N'empêche. Le scénario est solide et m'a baladé d'une situation à une autre, d'un intervenant à un autre ; ce sans un temps mort. Diablement efficace mais aussi un peu tortueux, car j'ai eu affaire à une histoire qui mêle aventure dans les fonds marins, enjeux économiques, politiques dans un véritable suspense... un peu trop rythmé peut-être ?...
Mais, bon, je ne boude pas mon plaisir et me suis bien amusé à découvrir ces mystères sur fond de grosses bébêtes venues des temps plus qu'anciens.
Bien bon début et bonne découverte que ce premier opus.
Pandala est un petit mélange improbable entre Pandi panda et Dragonball… Côté dessin, les influences sont multiples : manga (pour le découpage), bd (pour les couleurs), comics (pour le format), animation (pour le design, général)... L’ensemble est assez harmonieux. Les 89 pages muettes se lisent d’autant plus vite (5-10 minutes) que le découpage est d’une lisibilité exemplaire. L’histoire ne vole pas très haut, est relativement attendue, mais je l’ai trouvée amusante, notamment pour son côté auto parodique. Sympa.
Comme d’habitude avec ce genre d’album, à vous de voir si vous voulez débourser 12.90 pour quelques minutes de lecture…
C'est par la lecture des albums souples Delcourt reprenant les scénarios d'Alan Moore que j'ai découvert Swamp Thing. Avant cela, je ne le connaissais que pour l'avoir brièvement vu dans Black Orchid, une autre BD de l'univers DC Comics sur le thème du végétal.
Tout d'abord, je fus très satisfait par la découverte du dessin noir et blanc de John Tottlebon, le dessinateur de la majorité des planches de ces récits. Fin, précis et très détaillé, il offre des belles à l'aspect à la fois rétro et techniquement impressionnantes. On sent un véritable soin et un travail approfondi des détails sur les visions de Swamp Thing et de la végétation environnante. Un peu vieillot dans le style, parfois pas très clair, mais très beau à mes yeux.
Le dessin de Steve Bissette me plait moins mais il reste tout à fait correct.
Les scénarios ensuite, m'ont relativement plu sans jamais vraiment me captiver. Le personnage de Swamp Thing et sa découverte de "qui il n'est pas" (comme le dit Spooky) sont intéressants, mais les intrigues qui se forgent autour de lui ne sont pas des plus passionnantes. L'aspect "récit d'horreur" ne passe pas du tout pour moi, ça ne reste que de l'action avec un poil de violence mais aucun frisson pour moi. Les quelques scènes un peu oniriques où la créature ressent la nature, rêve son passé disparu, etc, me lassent très vite. En outre, la BD est tout de même très bavarde, avec des dialogues relativement bien écrits mais qui alourdissent nettement le rythme de lecture.
Malgré ces reproches, j'ai lu ces histoires avec intérêt car la narration est bonne et l'idée des intrigues plutôt originales et intéressantes. C'est donc une lecture et un achat que je ne regrette pas, mais qui ne marquera pas plus que cela mon esprit.
Youpie ! Du roman bien noir, du qui tache, un peu glauque sur les bords ! Une ambiance, une époque, avec son faste et ses bas instincts ! Et je ne vous parle pas de cet empire à partager et de la rivalité entre les deux frères, l’idéaliste et le maléfique. Y’a pas à dire, Nury a mis dans le scénario du premier tome de cette nouvelle série tout ce qu’il fallait y mettre pour bien appartenir au genre. Il manque juste la femme fatale, mais il n’est pas dit que cette dernière n’apparaisse pas par la suite.
J’attends juste la suite pour confirmer la bonne impression que m’a laissé ce premier tome qui manque tout de même un peu de pèche sur la fin, avec notamment une scène finale destinée à nous étonner mais qui nous en dit déjà trop ou pas assez.
Le dessin de Garreta est franchement bon, il a fait beaucoup de progrès depuis Fox One.
Personnellement, j'aime beaucoup ce que fait Trillo. Ici, côté scénario, il n'y a pas grand chose, juste une succession de situations toutes plus glauques les unes que les autres, qui flirtent parfois avec le lieu commun. C'est ce qui est un peu décevant au final.
Mais bon, quelle atmosphère décalée ! Il y a pas mal d'humour noir dans cette oeuvre, presque du cynisme sur la fin. On verrait bien le personnage principal s'en prendre une dans le dos, tant il est pourri, mais non, il trouve toujours une bassesse pour s'en sortir. Il faut dire qu'il sait utiliser tout ce qu'il y a de plus vil autour de lui, et il n'a que l'embarras du choix. Il en deviendrait presque sympathique, vu qu'il est pas mal chargé côté psychique.
Une lecture sympa et originale au demeurant.
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Aziyadé
Salonique. Grèce. De passage, Loti -jeune lieutenant de la marine anglaise- aperçoit, derrière une fenêtre d'un harem, le visage aux yeux verts d' Aziyadé. Coup de foudre immédiat. Dès cet instant, il ne vivra plus que pour elle. Et naîtra une grande histoire d'amour. Et naîtra une belle adaptation de Bourgeron qui ma emmené quelque part dans ces mystères de l'Orient. Délicat, l'auteur m'a décrit avec une vraie finesse d'analyse ce rapport homme-femme. Oh, c'est vrai, les visages des intervenants ne sont pas très expressifs. Mais c'est cela qui m'a attiré. Par la position de ses personnages, sa mise en scène du roman, son découpage, ses ambiances et ses couleurs ; Bergeron est parvenu à me communiquer les divers sentiments qu'éprouvent ces deux êtres. Faut-il qu'un personnage ait sa bouche dessinée ouverte pour montrer au lecteur qu'il dit quelque chose ?... Parfois il suffit d'un simple trait, d'une ligne qui souligne une ombre, un regard. Et l'on (se) comprend très bien... Un ouvrage épais, certes, et que je n'arrive réellement pas à classer. C'est peut-être ça qui fait sa beauté. Cote perso : 3,5/5
Les Hydres d'Arès
Un premier tome où j'ai fait la connaissance de "Boozer", un héros assez solitaire au grand coeur... mais aussi un peu poivrot. Et je l'ai suivi, alors qu'obligé de mener une enquête martienne au beau milieu d'un territoire vraiment peu attirant : celui des redoutables -et redoutés- Afridiens. Au scénario ?... un Corbeyran au "Chant des Stryges" de bonne mémoire. Malheureusement -ben oui- l'intrigue ici développée est quand même moins accrocheuse que ladite série. Le dessin ?... Un graphisme au trait un peu "jeune", hésitant. L'ensemble ?... Une première histoire qui, si elle démarre bien, perd un peu de son intérêt en cours de lecture. In fine : une sorte de "naissance" de série qui, en fin de tome, m'a apporté des questions quant au contenu du scénario, ainsi qu'au graphisme "débutant". Bon début quand même pour l'ensemble. J'attends le tome 2 pour me faire une idée plus précise. Et, je ne sais pourquoi, j'ai l'impression qu'il sera meilleur. Et je me trompe rarement.
Showergate
J'ai eu affaire à quoi ?... aux aventures de Ludivine qui, à cause d'un problème de rideau de douche électromagnétique, se retrouve par accident dans un monde étrange : celui de Nibiru. J'ai eu affaire à qui ?... Bellamy. Un dessinateur dont la "spécialité" est de croquer (!) les femmes dénudées. Le tout pour ?... une bonne histoire aux couleurs éclatantes, mais qui souffre quand même -au point de vue du scénario (par Bellamy également)- d'un certain manque d'originalité. C'est vrai que cette série -à voir la suite- ne révolutionne pas le genre dit "Fantasy" ; mais l'ensemble ne se prend pas au sérieux et est de lecture agréable. Je ne conseille pas l'achat POUR L'INSTANT, mais j'attends la suite -sans impatience il est vrai- pour éventuellement revoir mon appréciation.
Glam et Comet
Une série qui offre un bon mélange de science-fiction à une sorte de féminisme contemporain. Glam et Comet ?... deux héroïnes un peu "pétées" qui m'ont emmené dans des aventures assez rocambolesques plutôt réussies. C'est déjà ça. C'est vrai, ce n'est pas très "fin" mais la recette concoctée par les auteurs s'avère assez efficace. Des scénarios divertissants pour des voyages comico-cosmiques où j'ai parcouru des planètes "fofolles" sont mis en scène par un graphisme un peu "spécial". Je ne dis pas qu'il faut une loupe pour décrypter nombre de cases ; mais les vignettes comptent parfois tant de détails -petits même-, sont denses à un point tel que je me suis souvent arrêté sur nombre d'elles. Peur de rater quelque chose "au cas où" ?... Ou attirance pour cette sorte de surcharge ?... A vrai dire, je ne sais pas. Toujours est-il que -un peu comme Foufi il y a... longtemps- j'ai retrouvé "des dessins dans le dessin". Et j'aime assez. Série qui ne renouvelle pas le genre ; mais attirante dans son concept et imaginative.
Bunker
Bunker est le genre de série qui a tout pour réussir. Le thème du scénario est basé sur l'action et le fantastique. Le rythme de narration est soutenu et le dessin est très fun. Avec tout cela, difficile de s'ennuyer. Tant mieux car c'est le but recherché. Pour en revenir plus précisément à Bunker, le scénario est bien foutu mais il est clair que la comparaison avec Sanctuaire est inévitable. L'histoire est dans la même veine si ce n'est que j'ai trouvé celui-ci un peu plus bavard. Betdeder a une écriture assez différente de celle de Dorison sur ce point-là, c'est clair. Au niveau du scénario, excepté un passage qui m'a semblé un peu confus, le récit est plutôt plaisant. Ce tome d'introduction laisse présager quelques surprises intéressantes et c'est tant mieux. Le dessin de Bec est toujours aussi réussi. Son graphisme colle parfaitement avec ce genre d'histoire. Bunker est une série divertissante qui mérite d'être lue. Ne vous en privez pas !
Carthago
Dring... dring... - "Allo !?... l'Ymagier écoute..." - "Heu... bonjour... ici le Secrétaire du Conseil Galactique des Collectionneurs Fous. Dites... euh... une équipe d'explorateurs qui découvrent des mégalodons disparus depuis des millénaires... euh... avec des "bons" et des "mauvais" et plein de bagarres... ça existe ?..." - "Ben oui... c'est dans la série "Bessy", album n° 8, titre "La peur de Bessy". Ca date d'une cinquantaire d'années. Mais le mégalodon est un Dimetrodon, et l'histoire se passe sous terre". - "Et ça se trouve où ?... " - "Euh..là, faut aller en face sur le "site bleu". - "Et le même genre de postulat, mais qui se passerait sous l'eau ?..." - "Là, ce serait un peu différent, et..." Bip... bip... bip... tiens, la ligne a été coupée !... Je me suis donc inquiété et ai fait l'acquisition de Carthago. Tome 1. Pas mal, c'est vrai ; même si le fond de cette histoire n'est pas une "nouveauté". N'empêche. Le scénario est solide et m'a baladé d'une situation à une autre, d'un intervenant à un autre ; ce sans un temps mort. Diablement efficace mais aussi un peu tortueux, car j'ai eu affaire à une histoire qui mêle aventure dans les fonds marins, enjeux économiques, politiques dans un véritable suspense... un peu trop rythmé peut-être ?... Mais, bon, je ne boude pas mon plaisir et me suis bien amusé à découvrir ces mystères sur fond de grosses bébêtes venues des temps plus qu'anciens. Bien bon début et bonne découverte que ce premier opus.
Pandala
Pandala est un petit mélange improbable entre Pandi panda et Dragonball… Côté dessin, les influences sont multiples : manga (pour le découpage), bd (pour les couleurs), comics (pour le format), animation (pour le design, général)... L’ensemble est assez harmonieux. Les 89 pages muettes se lisent d’autant plus vite (5-10 minutes) que le découpage est d’une lisibilité exemplaire. L’histoire ne vole pas très haut, est relativement attendue, mais je l’ai trouvée amusante, notamment pour son côté auto parodique. Sympa. Comme d’habitude avec ce genre d’album, à vous de voir si vous voulez débourser 12.90 pour quelques minutes de lecture…
Swamp Thing
C'est par la lecture des albums souples Delcourt reprenant les scénarios d'Alan Moore que j'ai découvert Swamp Thing. Avant cela, je ne le connaissais que pour l'avoir brièvement vu dans Black Orchid, une autre BD de l'univers DC Comics sur le thème du végétal. Tout d'abord, je fus très satisfait par la découverte du dessin noir et blanc de John Tottlebon, le dessinateur de la majorité des planches de ces récits. Fin, précis et très détaillé, il offre des belles à l'aspect à la fois rétro et techniquement impressionnantes. On sent un véritable soin et un travail approfondi des détails sur les visions de Swamp Thing et de la végétation environnante. Un peu vieillot dans le style, parfois pas très clair, mais très beau à mes yeux. Le dessin de Steve Bissette me plait moins mais il reste tout à fait correct. Les scénarios ensuite, m'ont relativement plu sans jamais vraiment me captiver. Le personnage de Swamp Thing et sa découverte de "qui il n'est pas" (comme le dit Spooky) sont intéressants, mais les intrigues qui se forgent autour de lui ne sont pas des plus passionnantes. L'aspect "récit d'horreur" ne passe pas du tout pour moi, ça ne reste que de l'action avec un poil de violence mais aucun frisson pour moi. Les quelques scènes un peu oniriques où la créature ressent la nature, rêve son passé disparu, etc, me lassent très vite. En outre, la BD est tout de même très bavarde, avec des dialogues relativement bien écrits mais qui alourdissent nettement le rythme de lecture. Malgré ces reproches, j'ai lu ces histoires avec intérêt car la narration est bonne et l'idée des intrigues plutôt originales et intéressantes. C'est donc une lecture et un achat que je ne regrette pas, mais qui ne marquera pas plus que cela mon esprit.
Le Maître de Benson Gate
Youpie ! Du roman bien noir, du qui tache, un peu glauque sur les bords ! Une ambiance, une époque, avec son faste et ses bas instincts ! Et je ne vous parle pas de cet empire à partager et de la rivalité entre les deux frères, l’idéaliste et le maléfique. Y’a pas à dire, Nury a mis dans le scénario du premier tome de cette nouvelle série tout ce qu’il fallait y mettre pour bien appartenir au genre. Il manque juste la femme fatale, mais il n’est pas dit que cette dernière n’apparaisse pas par la suite. J’attends juste la suite pour confirmer la bonne impression que m’a laissé ce premier tome qui manque tout de même un peu de pèche sur la fin, avec notamment une scène finale destinée à nous étonner mais qui nous en dit déjà trop ou pas assez. Le dessin de Garreta est franchement bon, il a fait beaucoup de progrès depuis Fox One.
Mémoires d'une vermine
Personnellement, j'aime beaucoup ce que fait Trillo. Ici, côté scénario, il n'y a pas grand chose, juste une succession de situations toutes plus glauques les unes que les autres, qui flirtent parfois avec le lieu commun. C'est ce qui est un peu décevant au final. Mais bon, quelle atmosphère décalée ! Il y a pas mal d'humour noir dans cette oeuvre, presque du cynisme sur la fin. On verrait bien le personnage principal s'en prendre une dans le dos, tant il est pourri, mais non, il trouve toujours une bassesse pour s'en sortir. Il faut dire qu'il sait utiliser tout ce qu'il y a de plus vil autour de lui, et il n'a que l'embarras du choix. Il en deviendrait presque sympathique, vu qu'il est pas mal chargé côté psychique. Une lecture sympa et originale au demeurant.