J'ai lu que la première et je me suis ennuyé. L'idée de départ est plutôt bonne, les dessins sont originaux quoiqu'assez surprenant mais ça court dans tous les sens pour au final une histoire des plus plates et des plus ennuyeuses. Une bonne idée mal exploitée.
Ce n’est qu’un premier tome, et un début à propos duquel il est difficile de se prononcer. Le scénario de Makyo suscite le mystère. Une fille au regard mystérieux envoûte trois amis, on croit deviner que son regard aurait un rapport avec une coutume ancestrale et à des pouvoirs magiques, on sent poindre le surnaturel. De son côté, un moine nous parle de ses errements mystiques...Rien n'unit encore tous les personnages.
On sent que Makyo repart dans ses élucubrations mystico-religieuses. Et dans ce domaine, il a été capable du meilleur comme du plus indigeste. Il est encore bien trop tôt pour savoir de quel côté va pencher cette série.
Mais au-delà de cela, ce premier tome intrigue mais ne passionne pas, il s’y passe trop peu de chose, c’est juste une présentation un peu mystérieuse des protagonistes, rien de transcendant et rien qui ne justifie, pour l’instant, l’achat de ce premier tome. Je vous conseille donc d’attendre ce que donnera le deuxième ou les suivants avant de vous lancer dans l’acquisition de cette série. D’autant que le dessin, sans être laid, n’est pas spécialement attirant. Il rate surtout un de ses effets, la belle Eva est supposée avoir un regard incroyable, un regard d’une beauté implacable, mais personnellement, je trouve ça assez raté, voilà une héroïne de bd qui ne me laisse ni chaud, ni froid…
Fidèle à lui-même, Liberge signe une BD au dessin chargé mais chicos et au scénario rasoir. "Tonnerre Gonflant", euh, pardon, "Rampant", est un peu ce que les Anglo-Saxons appellent un "coffee table book", un beau livre avec de belles images qui en jettent, qu'on laisse traîner sur la table basse du salon et que les invités feuilletteront en pensant "ouah, dis donc, il est beau, il est classe ce bouquin !", mais dont il vaut mieux renoncer à lire le texte sous peine de s'endormir en deux minutes. Bon, j'exagère un peu, quand même, mais c'est peu de dire que "Tonnerre Ronflant", oooops, I did it again, je voulais dire "Tonnerre Rampant", n'est vraiment pas palpitant. Liberge nous ressert avec application tous les poncifs propres à ce genre d'histoire de fantômes : les objets qui volent à travers la pièce, les messages qui s'écrivent tout seuls sur les murs, la séance de spiritisme, l'équipe de spécialiste de paranormal qui viennent enquêter (et qui contient évidemment un baroudeur à qui on ne la fait pas et une jolie médium), l'esprit de la jeune fille bafouée qui a besoin qu'on le libère... Liberge les aligne bien sagement, sans chercher à sortir des sentiers battus et rebattus mille fois avant lui. Cela étant dit, ce n'est pas non plus le pire scénar que j'aie jamais lu, ce n'est même pas le pire texte de Liberge, mais c'est quand même assez ennuyeux, et sans originalité.
Bref, même si ce n'est pas aux lecteurs de dire aux auteurs comment ils doivent faire leur boulot, je trouve sincèrement que Liberge gâche son indéniable talent de graphiste en s'obstinant à écrire lui- même ses textes, parce qu'associé à un bon scénariste/dialoguiste, ben... ben ce serait quand même autre chose, quoi. Enfin moi, c'que j'en dis, hein...
Les dessins, bien qu'étranges, ne sont pas vilains. L'histoire, quant à elle... bah, c'est une BD pour miochards, quoi. C'est sympathique, mais pour un vieux con qui a perdu son âme d'enfant comme moi (je l'avais planquée quelque part pour pas qu'on me la pique, et puis vous savez ce que c'est, on finit par oublier soi-même l'emplacement de la planque), c'est pas ce qu'il y a de plus palpitant. C'est pas déplaisant, mais j'ai du mal à me plonger avec passion dans une BD comme celle-ci. Alors évidemment, si j'avais des mômes (mais quelle femme douée de raison ferait des gosses avec Cassidy, hein, franchement ?), je leur achèterai pas forcément "Pastille", mais je préférerais les voir rentrer de la bibliothèque avec cet album-là sous le bras plutôt qu'un Titeuf ou un GTO.
47 planches, une seule idée de gag : Petit Sammy Éternue éternue, et ça casse tout autour de lui. Une fois qu'on en a lu deux ou trois et qu'on a pigé qu'il n'y aurait rien d'autre que ça, on finit par savoir exactement ce qui se passera dans les deux dernières cases d'un simple coup d'oeil sur la première. Partant de là, deux possibilités : soit on trouve touchante, voire géniale, cette obstination à raccommoder à toutes les sauces le même gag, soit le côté répétitif et prévisible vous donne envie de lâcher l'album au bout de 10 pages.
Bien qu'appartenant plutôt à la deuxième catégorie, j'ai quand même lu l'album jusqu'au bout, par devoir. Ceux d'entre vous qui me connaissent (Arzak ? Régis ?*) savent que je n'ai rien contre le comique de répétition, mais là, vraiment trop, c'est vraiment trop. Quand la chute d'un gag est trop téléphonée, on peut plus rire. Surtout quand le gag en question est, à la base, pas franchement à se pisser dessus. Sammy qui ruine tout avec ses éternuements monstrueux, c'était peut-être super drôle pour les lecteurs du début du XXème siècle, mais aujourd'hui, près de 100 ans plus tard, je ne crois pas que ça fasse se tordre de rire beaucoup d'entre nous... Alors à moins d'être un inconditionnel de l'auteur ou que les BD avec lesquelles le 9ème art est né vous fascinent, vous pouvez faire l'impasse sur cet album.
*private joke rigoureusement incompréhensible pour ceux qui ne fréquentent pas assidûment les forums de BDthèque depuis des années.
Le petit Spirou est une série qui a pu se montrer marrante, très marrante même. Mais à force de se répéter, et d'user certaines ficelles jusqu'à la corde, cela fait un petit temps qu'elle n'arrive plus à me faire rire, et peine à me décrocher ne fût-ce qu'un sourire. Alors, oui, je sais qu’avec un tirage pareil, c'est toujours difficile d'arrêter une série, mais pitié, monsieur les auteurs! Si vous n'y prenez plus de plaisir, arrêtez ça tout de suite! Et occupez-vous du grand Spirou, celui dont on attend désespérément un nouvel album, qu'on espère de la qualité de "La frousse aux trousses " ou "la vallée des bannis". A bon entendeur!
Je peux pas dire que je n'aime pas cette série tant je l'ai appréciée étant petit.
Les dessins sont très moyen et les histoire "débile".
Je suis maso et je les lis encore et toujours.
Mais 2/5 quand meme.
Autant j'avais bien aimé Double JE et Péché mortel de Béhé, autant là, j'ai été vraiment déçu.
Non, ce n'est pas nul, ces 2 albums sont pleins de qualités, mais le tout passe assez mal vu que chaque évènement y semble complètement parachuté. Le récit n'a pas une grande cohésion, c'est assez pénible à lire. Pourtant, ça aurait pu être intéressant si la mise en scène avait été différente.
De son coté, Béhé garde son style. Je comprends qu'on puisse ne pas aimer, mais lorsque le scenar est bon, ça se lit très bien, sans heurts.
Certes, le dessin est très beau, mais ça ne fait pas tout.
Le scénario dans sa globalité est plutôt lent et sans véritable intérêt. Cet album se lit très vite, et à aucun moment, je n'ai vraiment apprécié ma lecture.
C'est dommage, j'avais été séduit par "week end avec préméditation", mais là, ça ne colle pas.
Bon, je ne vais pas mettre 4 ou 5 étoiles à cette bd parce qu'elle est humaniste et résulte de bons sentiments dont je suis par ailleurs certain de la sincérité. J'ai décidé de la juger en tant que bd, et je trouve l'entreprise un peu bancale, d'un côté c'est une bd documentaire qui nous en apprend sur certains projets humanitaires et de l'autre, cela nous raconte l'histoire de Zélie qui retrouve le pays de ses origines. Dit comme ça, on se dit que cela pourrait être très chouette, mais à la lecture de l'album, on se rend compte qu'à force de courir deux lièvres à la fois, on risque toujours de n’en rattraper aucun. Et c’est un peu ce qui arrive à Cosey. Pour un documentaire, cela reste très moyen, on n’y apprend pas grand chose, et quant à l'histoire de Zélie, on a trop peu de temps pour réellement s'accrocher à elle. Si l'album avait pu être plus long, on aurait peut-être mieux accepté ce double but, mais ici, ce n'est pas réellement convainquant.
On sent un peu trop qu'il s'agit d'un album de commande, de la part d'un organisation suisse.
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Hong Kong Triad
J'ai lu que la première et je me suis ennuyé. L'idée de départ est plutôt bonne, les dessins sont originaux quoiqu'assez surprenant mais ça court dans tous les sens pour au final une histoire des plus plates et des plus ennuyeuses. Une bonne idée mal exploitée.
Lumière froide
Ce n’est qu’un premier tome, et un début à propos duquel il est difficile de se prononcer. Le scénario de Makyo suscite le mystère. Une fille au regard mystérieux envoûte trois amis, on croit deviner que son regard aurait un rapport avec une coutume ancestrale et à des pouvoirs magiques, on sent poindre le surnaturel. De son côté, un moine nous parle de ses errements mystiques...Rien n'unit encore tous les personnages. On sent que Makyo repart dans ses élucubrations mystico-religieuses. Et dans ce domaine, il a été capable du meilleur comme du plus indigeste. Il est encore bien trop tôt pour savoir de quel côté va pencher cette série. Mais au-delà de cela, ce premier tome intrigue mais ne passionne pas, il s’y passe trop peu de chose, c’est juste une présentation un peu mystérieuse des protagonistes, rien de transcendant et rien qui ne justifie, pour l’instant, l’achat de ce premier tome. Je vous conseille donc d’attendre ce que donnera le deuxième ou les suivants avant de vous lancer dans l’acquisition de cette série. D’autant que le dessin, sans être laid, n’est pas spécialement attirant. Il rate surtout un de ses effets, la belle Eva est supposée avoir un regard incroyable, un regard d’une beauté implacable, mais personnellement, je trouve ça assez raté, voilà une héroïne de bd qui ne me laisse ni chaud, ni froid…
Tonnerre Rampant
Fidèle à lui-même, Liberge signe une BD au dessin chargé mais chicos et au scénario rasoir. "Tonnerre Gonflant", euh, pardon, "Rampant", est un peu ce que les Anglo-Saxons appellent un "coffee table book", un beau livre avec de belles images qui en jettent, qu'on laisse traîner sur la table basse du salon et que les invités feuilletteront en pensant "ouah, dis donc, il est beau, il est classe ce bouquin !", mais dont il vaut mieux renoncer à lire le texte sous peine de s'endormir en deux minutes. Bon, j'exagère un peu, quand même, mais c'est peu de dire que "Tonnerre Ronflant", oooops, I did it again, je voulais dire "Tonnerre Rampant", n'est vraiment pas palpitant. Liberge nous ressert avec application tous les poncifs propres à ce genre d'histoire de fantômes : les objets qui volent à travers la pièce, les messages qui s'écrivent tout seuls sur les murs, la séance de spiritisme, l'équipe de spécialiste de paranormal qui viennent enquêter (et qui contient évidemment un baroudeur à qui on ne la fait pas et une jolie médium), l'esprit de la jeune fille bafouée qui a besoin qu'on le libère... Liberge les aligne bien sagement, sans chercher à sortir des sentiers battus et rebattus mille fois avant lui. Cela étant dit, ce n'est pas non plus le pire scénar que j'aie jamais lu, ce n'est même pas le pire texte de Liberge, mais c'est quand même assez ennuyeux, et sans originalité. Bref, même si ce n'est pas aux lecteurs de dire aux auteurs comment ils doivent faire leur boulot, je trouve sincèrement que Liberge gâche son indéniable talent de graphiste en s'obstinant à écrire lui- même ses textes, parce qu'associé à un bon scénariste/dialoguiste, ben... ben ce serait quand même autre chose, quoi. Enfin moi, c'que j'en dis, hein...
Pastille
Les dessins, bien qu'étranges, ne sont pas vilains. L'histoire, quant à elle... bah, c'est une BD pour miochards, quoi. C'est sympathique, mais pour un vieux con qui a perdu son âme d'enfant comme moi (je l'avais planquée quelque part pour pas qu'on me la pique, et puis vous savez ce que c'est, on finit par oublier soi-même l'emplacement de la planque), c'est pas ce qu'il y a de plus palpitant. C'est pas déplaisant, mais j'ai du mal à me plonger avec passion dans une BD comme celle-ci. Alors évidemment, si j'avais des mômes (mais quelle femme douée de raison ferait des gosses avec Cassidy, hein, franchement ?), je leur achèterai pas forcément "Pastille", mais je préférerais les voir rentrer de la bibliothèque avec cet album-là sous le bras plutôt qu'un Titeuf ou un GTO.
Le Petit Sammy éternue (Little Sammy Sneeze)
47 planches, une seule idée de gag : Petit Sammy Éternue éternue, et ça casse tout autour de lui. Une fois qu'on en a lu deux ou trois et qu'on a pigé qu'il n'y aurait rien d'autre que ça, on finit par savoir exactement ce qui se passera dans les deux dernières cases d'un simple coup d'oeil sur la première. Partant de là, deux possibilités : soit on trouve touchante, voire géniale, cette obstination à raccommoder à toutes les sauces le même gag, soit le côté répétitif et prévisible vous donne envie de lâcher l'album au bout de 10 pages. Bien qu'appartenant plutôt à la deuxième catégorie, j'ai quand même lu l'album jusqu'au bout, par devoir. Ceux d'entre vous qui me connaissent (Arzak ? Régis ?*) savent que je n'ai rien contre le comique de répétition, mais là, vraiment trop, c'est vraiment trop. Quand la chute d'un gag est trop téléphonée, on peut plus rire. Surtout quand le gag en question est, à la base, pas franchement à se pisser dessus. Sammy qui ruine tout avec ses éternuements monstrueux, c'était peut-être super drôle pour les lecteurs du début du XXème siècle, mais aujourd'hui, près de 100 ans plus tard, je ne crois pas que ça fasse se tordre de rire beaucoup d'entre nous... Alors à moins d'être un inconditionnel de l'auteur ou que les BD avec lesquelles le 9ème art est né vous fascinent, vous pouvez faire l'impasse sur cet album. *private joke rigoureusement incompréhensible pour ceux qui ne fréquentent pas assidûment les forums de BDthèque depuis des années.
Le Petit Spirou
Le petit Spirou est une série qui a pu se montrer marrante, très marrante même. Mais à force de se répéter, et d'user certaines ficelles jusqu'à la corde, cela fait un petit temps qu'elle n'arrive plus à me faire rire, et peine à me décrocher ne fût-ce qu'un sourire. Alors, oui, je sais qu’avec un tirage pareil, c'est toujours difficile d'arrêter une série, mais pitié, monsieur les auteurs! Si vous n'y prenez plus de plaisir, arrêtez ça tout de suite! Et occupez-vous du grand Spirou, celui dont on attend désespérément un nouvel album, qu'on espère de la qualité de "La frousse aux trousses " ou "la vallée des bannis". A bon entendeur!
Bob et Bobette
Je peux pas dire que je n'aime pas cette série tant je l'ai appréciée étant petit. Les dessins sont très moyen et les histoire "débile". Je suis maso et je les lis encore et toujours. Mais 2/5 quand meme.
Minuit à Rhodes
Autant j'avais bien aimé Double JE et Péché mortel de Béhé, autant là, j'ai été vraiment déçu. Non, ce n'est pas nul, ces 2 albums sont pleins de qualités, mais le tout passe assez mal vu que chaque évènement y semble complètement parachuté. Le récit n'a pas une grande cohésion, c'est assez pénible à lire. Pourtant, ça aurait pu être intéressant si la mise en scène avait été différente. De son coté, Béhé garde son style. Je comprends qu'on puisse ne pas aimer, mais lorsque le scenar est bon, ça se lit très bien, sans heurts.
Le Colporteur
Certes, le dessin est très beau, mais ça ne fait pas tout. Le scénario dans sa globalité est plutôt lent et sans véritable intérêt. Cet album se lit très vite, et à aucun moment, je n'ai vraiment apprécié ma lecture. C'est dommage, j'avais été séduit par "week end avec préméditation", mais là, ça ne colle pas.
Zélie nord-sud
Bon, je ne vais pas mettre 4 ou 5 étoiles à cette bd parce qu'elle est humaniste et résulte de bons sentiments dont je suis par ailleurs certain de la sincérité. J'ai décidé de la juger en tant que bd, et je trouve l'entreprise un peu bancale, d'un côté c'est une bd documentaire qui nous en apprend sur certains projets humanitaires et de l'autre, cela nous raconte l'histoire de Zélie qui retrouve le pays de ses origines. Dit comme ça, on se dit que cela pourrait être très chouette, mais à la lecture de l'album, on se rend compte qu'à force de courir deux lièvres à la fois, on risque toujours de n’en rattraper aucun. Et c’est un peu ce qui arrive à Cosey. Pour un documentaire, cela reste très moyen, on n’y apprend pas grand chose, et quant à l'histoire de Zélie, on a trop peu de temps pour réellement s'accrocher à elle. Si l'album avait pu être plus long, on aurait peut-être mieux accepté ce double but, mais ici, ce n'est pas réellement convainquant. On sent un peu trop qu'il s'agit d'un album de commande, de la part d'un organisation suisse.