Les derniers avis (20488 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Ma main gauche cette imbécile
Ma main gauche cette imbécile

De la taille d'un album de la Collection Patte de Mouche en plus épais et plus solide, cette petite BD se lit vite. Elle se lit d'autant plus vite que chaque page contient au plus un dessin et un petit texte. L'idée de base, c'est la contrainte d'écrire et de dessiner un album totalement avec la main gauche. Cela donne une écriture et un dessin bien sûr hésitants. Le style de Bruno Heitz étant plutôt du genre minimaliste, ce n'est pas choquant mais ce n'est pas beau pour autant. Le récit, c'est un petit conte humoristique sur tous les méfaits de cette méchante main gauche qui ne sait même pas écrire ni dessiner et qui en plus fait rater ses crêpes à son propriétaire ! Mais bien sûr, on apprendra que cette main gauche a aussi des qualités et que finalement, gare à la main droite si l'on devient gaucher. Amusant dans l'idée, le sourire vient au cours de la lecture sans pour autant vraiment faire rire. Ca se laisse lire mais comme ce n'est pas bien joli et que rien de formidable n'en ressort, ça ne donne pas envie de l'acheter, même à petit prix.

22/04/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série L'Art selon Madame Goldgruber
L'Art selon Madame Goldgruber

De Mahler, je n'avais lu que "Bad Job" que j'avais trouvé absolument sans intérêt. Néanmoins, intrigué par l'avis dithyrambique de cac sur BDT, j'ai voulu lire cet album par curiosité... et même s'il est plus intéressant que "Bad Job", à vrai dire il n'a réussi qu'à me rendre l'auteur encore plus antipathique. Ainsi donc, Mahler est dessinateur, peut-être un artiste, peut-être pas, il ne sait plus bien mais prétend n'en avoir rien à cirer (ce qui est faux, et typiquement une posture d' "aaaaaaartiiiiiiiste"). En tout cas, ce qu'il sait, c'est que les gens qui disent qu'il ne fait pas de l'art sont des béotiens qui n'y comprennent rien. Et que ceux qui pensent qu'il en fait sont des imbéciles. Au fil de la lecture, on découvre d'ailleurs qu'à peu près tout le monde, aux yeux de Mahler, est un béotien, un imbécile, un imposteur, un demeuré, un sale con. Les amateurs d'art sont des cons, les amateurs de BD sont des cons, tout le monde sont des cons (pour simplifier, hein), et tout le monde a des goûts de chiottes. Quant à lui, il est visiblement plus malin que tout le monde. Bon, après tout, pourquoi pas ? Jouer le misanthrope tout seul sur son rocher n'est pas condamnable en soi (à mes yeux du moins). Mais dans ce cas faut assumer, pas mendier la sympathie de son public avec ce côté "je ne suis qu'un pauvre artiste incompris, regardez ce que je dois subir". De la même façon, le plan "le pékin moyen ne comprend rien à l'art et ne sait dire que des conneries de café du commerce sur le sujet", ok, mais quand quelques pages plus tard, il se permet de dénigrer un confrère à l'aide d'un argument aussi fort et intelligent que "c'est moche et en plus tous mes copains pensent pareil que moi", on a plutôt envie de lui rire au nez que de rire avec lui, au père Mahler... Bref, hormis quelques passages qui contiennent des anecdotes un peu marrantes (ce qui fait que je ne mets pas la note minimum) dans l'ensemble cet album et son auteur m'ont été particulièrement désagréables.

21/04/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Les Colocataires
Les Colocataires

Les bds racontant la vie quotidienne de monsieur tout-le-monde semblent avoir la cote. Cette fois ci, c'est dans la vie trépidante de colocataires que Runberg nous propose de plonger. Ainsi, on suit leurs amours, leurs études, leurs premiers pas dans le monde sans pitié du travail, bref, tous les ingrédients sont réunis pour que le lecteur se sente davantage concerné par les propos. Mais voilà, à l'image de mes prédécesseurs, j’ai trouvé l’album trop arrangé avec des coïncidences nombreuses et un final complètement irréaliste. Le style graphique est dans la veine des Dupuy & Berberian sans en atteindre le même niveau. Bref, une bd au sujet facile et opportuniste, sans réelle saveur.

21/04/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Brazil 2022
Brazil 2022

L’exemple typique de la BD qu’on trouve en solderie et qui ne s’y vend même pas. Déjà, avec une couverture aussi kitsch, ça n’attire guère le lecteur lambda. Le dessin est tout juste potable, quoique parfois franchement mauvais notamment au niveau de certaines perspectives foireuses. Les couleurs sont moches. Mais bon, ça reste lisible et certains visages ne sont pas trop mauvais. Quant au scénario, il n’est pas très original. C’est une grossière confrontation entre riches décadents à la façon des aristos de l'Incal de Jodorowsky et Moebius et exclus de la société. Un peu de cul pour appâter le lecteur mâle, un peu de violence, un peu de social, un peu de tout mais beaucoup de rien. Beaucoup de péripéties, péripéties souvent assez ridicules d’ailleurs, des personnages pas attachants et caricaturaux, une narration souvent trop rapide ou alors trop confuse, et des dialogues qui sonnent mal. Bref, une BD médiocre dont le seul intérêt est une vision futuriste d’un Brésil géopolitiquement assez intéressant, avec quelques idées de SF sociale pas mauvaises même si pas totalement originales.

20/04/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Supermurgeman
Supermurgeman

Des 2 tomes de cette BD, j’ai un peu plus ri sur le second, mais globalement je n’ai pas accroché. Côté dessin, ce n’est pas joli. C’est un peu crade, un peu underground, un peu moche surtout. C’est voulu (ou presque) mais bon. Côté scénario, c’est assez spécial, assez underground aussi. Difficile à cerner. Le personnage même de Supermurgeman est un parfait crétin à mi-chemin entre un superman juste et droit et un poivrot un peu dégueu puisque son super-pouvoir, c’est son dégueulis surpuissant. Les histoires sont assez délirantes, parfois un peu politiquement incorrectes, souvent absurdes, en permanence second degré. Mais alors que généralement j’aime ce genre de mélange (comme dans Plageman par exemple dont le thème me rappelle beaucoup Supermurgeman), ici j’avoue avoir vraiment très peu accroché ni à l’humour ni aux histoires. Les récits de chaque album sont étirés en longueur, avec beaucoup de dialogues, et pour chaque tome je me suis lassé au bout de quelques pages seulement. Quant à l’humour, j’ai dû rire 3 ou 4 fois dans le premier tome, un peu plus dans le second. Mais ces rires se sont dilués dans la longueur et l’ennui du récit à mes yeux. Bref, c’est pas mon trip.

20/04/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Waldo's bar
Waldo's bar

Je ne suis pas fan de Blutch, ni de son dessin ni de ses scénarios. Ici, nous avons une série d’histoires courtes dont peut considérer comme points communs la musique jazz et l’amour. Le dessin y est typique de Blutch, lisible et expressif, mais pas ma tasse de thé même si je comprends qu’on puisse aduler son style graphique. Les histoires sont à mi-chemin entre drames sociaux, humour et un peu d’absurde et d’onirisme. Comme souvent dans les récits de Blutch, les femmes y sont pleines de personnalité et de force, faisant s’effacer les hommes à leurs côtés par leur supériorité psychologique. Mais aucune de ces histoires courtes ne m’a intéressé, ni amusé, ni marqué. Bref, pas pour moi.

20/04/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série La Peur du Mal
La Peur du Mal

Au rayon BD de la bibliothèque, j'ai du mal à résister à l'attrait des couvertures neuves, et ce même quand elle porte le nom d'un auteur dont je n'ai lu que des choses que je n'ai pas aimées, comme Les Dessous de Terminal Beach ou Résurrections. Donc, voilà, à sa sortie j'ai lu "La Peur du Mal" de Jampur Fraize et... eh bien, ma foi, j'ai trouvé ça beaucoup mieux que ce qu'il fait d'habitude. Je sais que ma note n'est quand même pas terrible, car il faut bien avouer que dans l'ensemble on est bien loin du chef-d'oeuvre, mais cette BD faussement destinée aux enfants pas sages a ses bons moments, avec ses parodies d' histoires vécues déprimantes et ses contes moraux à la sauce "Crados". C'est spécial, ça ne plaira pas à tout le monde, mais c'est une curiosité pas inintéressante.

20/04/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Dernier étage
Dernier étage

Je craignais d'avoir à faire à l'habituel ramassis de clichés sur la banlieue et ses lascars en survête, mais finalement, l'auteur s'en tire plutôt bien, évitant la caricature grossière (à l'inverse d'une série comme Les aventures de Black et du suprême Mortamère). Ici les personnages ont d'autres activités que voler, casser, flinguer, dealer/fumer du shit et nikélapoliss. L'album commence même comme une sorte de pied-de-nez à tous ces lieux communs, avec une 1ère histoire loufoque de rustaud qui partage gentiment un p'tit déj' "bio" avec un petit oiseau. Pour autant, ça ne tombe pas non plus dans l'excès inverse, genre "comme ils sont tous sympas et cool et rigolos et pittoresque, ces jeunes de banlieue, tous de vrais petits Jamel Debbouze en herbe". On peut donc saluer Rochier pour tout ça. Malheureusement... Ben, malheureusement, il faut reconnaître que ce n'est pas super drôle ni super intéressant. Certains gags sont rigolos, c'est suffisamment court pour ne pas être répétitif et lassant, mais ça ne risque pas de provoquer plus que quelques sourires chez le lecteur, pas vraiment de crises de fous-rires. Sans être mauvais, "Dernier étage" n'est donc pas une totale réussite. A lire par curiosité si le dessin, au style particulier (assez moche, en gros), ne vous rebute pas.

20/04/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série Sur les traces de Dracula
Sur les traces de Dracula

Pour moi, Dracula a toujours été un personnage sanguinaire, énigmatique, effrayant et mystique à l’image de sa représentation dans le film du réalisateur Francis Ford Coppola. Personnellement, ce long métrage représente le summum du film d’horreur avec ses mouvements de caméra vertigineux et cette forte ambiance gothique qui me donne du malaise. Tout cela, je ne le retrouve pas cet nouvel album des Hermann fils et père. Dans ce premier tome, le personnage de Dracula m’est apparu trop «humain » par rapport à l’idée que je me faisais de lui. Je n’ai ressenti aucune volonté de la part des auteurs de rendre épique la vie de cet « être sanguinaire ». A la décharge des auteurs, je n’étais certainement la cible privilégiée pour cette lecture puisque les Hermann ont y retracé au plus près la biographie réelle de ce personnage. Par conséquent, cette BD était loin de satisfaire à mes attentes. Le trait de Hermann est excellent mais il ne permet malheureusement pas de rattraper le manque de mysticisme du scénario. Même les scènes de bataille ne m’ont pas réussi à donner quelques frissons. Dracula ne m’est apparu ni attachant ni répugnant. Seuls quelques passages dans la façon dont Dracula traitait ses ennemis donnent une idée du caractère sanguinaire de celui-ci… Finalement, je pense que je ne suis certainement pas le type de lecteur privilégié pour cette BD et que je ne lirai certainement pas la suite. Par contre, pour tous ceux qui apprécient la véracité des faits historiques et se balancent complètement de l’image mystique des principaux protagonistes, « Sur les traces de Dracula » pourrait fortement leur satisfaire Au fait, malgré tout cela, je reconnais que « Vlad l’empaleur » est l’album que j’ai le plus apprécié des Hermann fils et père jusqu’à ce jour.

20/04/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série La Vallée des Merveilles
La Vallée des Merveilles

« La vallée des merveilles » est une nouvelle série de Sfar qui met en scène d’une façon imaginaire les carnets de l’auteur. Lassé de garder la trame habituelle de ses carnets, Sfar a eu comme idée de les raconter à la manière d’un récit d’aventure. Fan de BD de type « Rahan » et fasciné par « Conan le barbare », l’auteur a situé son récit dans la préhistoire. « La vallée des merveilles » apparaît donc comme un mélange de fantasy et d’autobiographie. « La vallée des merveilles » ne m’a pas franchement emballée. Je l’ai lu sans réel plaisir. Sfar a mis dans sa nouvelle série des scènes de combat qui, à mon avis, n’apportent franchement pas grand chose à l’histoire. Les passages qui apparemment mettent en scène les histoires quotidiennes de l’auteur ne me sont pas parus aussi enthousiasmants que lorsque celui-ci les racontait dans ses carnets. De plus, je trouve que ces séquences ne sont pas aussi abondantes que je ne le pensais surtout au regard de la pagination importante de l’album. Les personnages ne me sont apparus pas vraiment attachants et les péripéties des héros s’apparentent plus à une balade bavarde qu’à une aventure proprement dite. Je n’ai jamais aimé la colorisation faite par ordinateur des albums de Sfar, je préfère largement quand l’auteur les fait lui-même en couleurs directes comme dans ses séries « Klezmer » et « Pascin (le dernier tome) » et dans ses… carnets. Les seuls passages qui m’ont vraiment plu sont… les dernières pages de l’album dans lesquels Sfar donnent des précisions et des paradoxes sur la conception de la « vallée des merveilles » sous la forme d’un carnet ! Au final, ce premier tome de la « vallée des merveilles » ne m’a pas vraiment convaincu. C’est un album qui se lit sans plaisir ni déplaisir et que j’oublierai rapidement.

19/04/2006 (modifier)